Dirty New-York

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 Quoi, tu veux ma photo peut-être ?

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Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


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MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? - Page 2 EmptyMer 22 Nov 2023 - 14:13

J’avais connu des orgasmes. Mais celui-là avait été fulgurant. Je m’étais vidé dans la capote avec une sensation de bien-être, comme si je m’envolais. Le septième ciel, quoi. Et quand enfin la sensation me quitta, la fatigue m’envahit. Mais cette fatigue s’accompagnait de félicité. L’extase s’emparant de chaque fibre de mon corps. Je me laissais tomber sur le canapé, en faisant attention à ne pas blesser ma partenaire, toujours empalée sur ma queue. Essoufflé, je mis un petit moment avant de retrouver mon souffle. Mon torse collé à sa poitrine, elle semblait tout aussi essoufflée que moi. Dans des souffles, nous échangions nos prénoms. Anna… eh bien, Anna m’avait tant donné, je voulais la revoir. En tant qu’escort, je me faisais très bien payer. Plus encore, je pouvais m’envoyer en l’air quand je le voulais. Mais c’était elle que je voulais au bout de mon chibre. Une partie de moi ne voulait pas la laisser repartir dans le froid, sur son trottoir, à attendre le mec qui voudrait faire appel à ses services. Mais je ne devais être qu’un client parmi les autres pour elle. Un client qui lui avait donné un orgasme, oui, mais un client. Au bout du compte, j’allais devoir la laisser repartir. Mais mon corps ne semblait pas d’accord à cette pensée. Anna n’avait pas bougé. Elle était restée contre moi et je caressais sa peau… comme un couple normal profitant de moments intimes après le sexe. Il ne manquait plus qu’on se fasse des confidences… mais ce qu’elle dit me ramenait à la réalité. Elle devait s’en aller. Ouvrant les yeux, mon regard croisant le sien, je me disais que je ne devais pas la laisser partir. Pourtant, je hochais la tête. J’avais conscience que je ne pouvais pas la retenir contre son gré. Elle avait à faire. Et puis, rien ne me disais qu’elle n’avait pas un mac, attendant qu’elle retourne à son poste une fois sa passe effectuée.

« Je te raccompagne. »

Quand elle se leva, je sentis la fraîcheur prendre sa place. Il ne faisait pas très froid chez moi. Mais mon corps s’était habitué à sa chaleur, à sa peau contre la mienne. La sensation était agréable. J’y avais très rapidement pris goût. Elle me demanda si elle pouvait utiliser ma salle de bains. Je lui dis que oui et lui indiquais comme y accéder. Quand elle disparut de la pièce, je soupirais. J’attrapais mes vêtements, éparpillés dans le salon et me rhabillais. Ce n’était que le temps de la ramener sur son trottoir. Quand je serais seul, je comptais bien prendre une douche bien chaude. Mon programme était tout vu : un film et au dodo. Sauf si, je m’endormais devant le film. Anna m’avait épuisé, physiquement je veux dire. J’avais l’habitude de donner le meilleur à mes clientes. Mais avec Anna, j’avais donné bien plus que le meilleur. La sensation des parois de sa chatte refermées sur mon chibre était encore présente. Je la sentais encore sur moi, glissant le long de ma queue. Je me mordis la lèvre, si ça continuait, j’allais finir par devenir accro… mais je ne pouvais pas me le permettre. Au même titre qu’elle, j’étais une pute. De luxe, oui mais une pute quand même. Je ne pouvais pas me permettre de m’attacher à une seule de ces femmes. Le sexe devait rester relativement distant. Je fournissais les orgasmes, point barre. Comme ce que faisait Anna. Mais si je commençais à m’attacher à elle, il faudrait que je lui dise que j’étais comme elle. Et puis, la jalousie pouvait s’installer. Je n’étais personne pour lui dire quoi faire. Mais si déjà, je supportais mal l’idée de laisser un pauvre type la toucher… qu’est ce que ça serait si je m’attachais…

Lorsqu’Anna revint dans le salon, j’étais habillé. Elle avait remit sa tenue de travail. Je l’observais un peu plus. Elle avait l’air jeune mais je pouvais me tromper. J’avais dans mes clientes des femmes qui avaient l’air très jeunes et qui étaient bien plus âgées que moi… et vice versa. La chirurgie ne fonctionnait pas toujours. Un peu à contrecœur, je lui tendis ses chaussures. Je ne lui demandais pas si elle avait oublié quelque chose car, secrètement, j’espérais qu’elle oublierait quelque chose. Quelque chose qui l’obligerait à revenir pour le récupérer. Ça serait une excuse excellente pour la revoir. Alors oui, si elle oubliait un objet, je ne le lui ferais pas remarquer.

« Tu es prête ? » demandai-je.

J’étais réellement à deux doigts de lui proposer de passer la nuit, chez moi. Je pourrrais passer la nuit entre ses cuisses la torturant de mes doigts, de ma langue et de ma queue. Je voulais qu’elle me soulage de la gaule que j’aurais demain matin. Mais je n’avais pas le droit de la forcer à rester…
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Annabelle M. Blackwood

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MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? - Page 2 EmptyMar 12 Déc 2023 - 11:21

Elle évite d’être sentimentaliste. Si elle devait s’accrocher à ceux qui se sont montrés un tant soit peu sympas avec elle, Annabelle aurait déjà fini dépressive et au fond d’un caniveau. Alors même si Julian lui a offert son tout premier orgasme, elle évite de trop s’attarder là-dessus. Cette partie de sexe n’a cependant jamais eu son pareil. Il a été une première fois à beaucoup de choses. Repue et fatiguée, elle aurait pu se laisser aller à s’endormir dans le creux de ses bras, sa tête posée sur son torse, les battements de son cœur résonnant dans son oreille comme une berceuse magique. Seulement voilà, malgré l’instant particulièrement intense et le souvenir mémorable que cette séance va laisser dans sa mémoire, la demoiselle ne peut pas se laisser aller à prolonger ce moment davantage. Il fallait qu’elle retrouve son spot, au cas où un autre client se présente avant la fin de la nuit pour faire grossir sa recette. Elle ne peut pas profiter davantage de cet instant câlin qui lui fait du bien, et la fait se sentir comme une jeune fille de dix-huit ans dans les bras de son mec. Ce serait se gorger d’illusion et en attendre plus de la part des autres. Or, pour eux, elle n’est qu’un déversoir. Un vide couilles quand leurs femmes ne veulent plus les accueillir entre leurs cuisses. Au bout d’un effort considérable, elle se redresse. Elle se détache de ce torse chaud et ferme qui lui promettait la meilleure nuit de sommeil de sa vie. Dès qu’elle est sur ses deux pieds, elle lui demande si elle peut lui emprunter sa salle de bain afin de se rafraîchir. Elle récupère ses vêtements tout en écoutant les indications pour s’orienter dans cet appartement qu’elle ne connaît pas. Une fois qu’elle a tout dans ses bras, elle s’y rend sans prononcer un mot.

Une fois rafraîchie et rhabillée, Anna retrouve Julian dans son salon. Lui aussi, il s’est rhabiller. Elle hoche légèrement la tête lorsqu’il lui demande si elle est prête. Elle n’a pas le choix. Aussi tentante que soit l’idée de rester au chaud jusqu’au lendemain matin, elle ne peut pas. Prévenant, il lui tend ses chaussures qu’elle enfile rapidement, gagnant ainsi quelques centimètres. Le moment est venu de franchir la porte d’entrée pour retrouver le froid du trottoir. C’est dans ces moments-là que la demoiselle déteste faire le tapin. Les conditions météorologiques sont toujours les pires contraintes.

Tout le long du trajet, elle reste relativement silencieuse. Sans s’expliquer pourquoi, elle porte dans son cœur une nostalgie nouvelle. Un peu comme si elle était en train d’abandonner quelque chose derrière elle, alors que pas du tout. Elle ne fait que regagner son spot pour accueillir de nouveaux clients. Exactement comme elle le fait tous les soirs. Alors pourquoi est-ce qu’avec Julian, cette nuit a eu une saveur particulière ? Certes, cette expérience était assez nouvelle, mais est-ce là la seule raison ? Croisera-t-elle de nouveau un homme qui lui offrira un orgasme similaire et ressentira-t-elle exactement la même chose qu’en cet instant ? Elle n’en sait rien. Dès qu’elle arrive, elle se tourne vers son amant de quelques heures. Elle a une envie irrépressible d’aller se blottir dans ses bras chauds, mais elle se contient. Les quelques mètres de distance qui les séparent ressemble à de la torture. Anna n’a pas le droit de se sentir comme ça. Elle ne s’en sortira pas sinon.

Merci de m’avoir raccompagnée, dit-elle finalement au bout de quelques secondes.

Puis, elle le regarde faire demi-tour et s’éloigner pour rentrer chez lui. Ses yeux verts sont posés sur son dos jusqu’à ce qu’il disparaisse du paysage. Le silence de la rue reprend ses droits. Et Annabelle patiente de nouveau…
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