Dirty New-York

Qui a dit que le linge sale se lavait uniquement en famille ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-34%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6,67 POCO M6 Pro – Ecran 120 Hz ( 8+256 Go)
152 € 230 €
Voir le deal

 

 Quoi, tu veux ma photo peut-être ?

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptySam 3 Oct 2015 - 18:16

Il ne faisait pas particulièrement chaud ce soir là. Il faisait même assez froid en fait. Mais Annabelle avait l’habitude du froid. Elle faisait le trottoir tous les soirs et à force, son corps s’était habitué aux températures nocturnes extérieures. Bien sur, elle avait toujours hâte de retrouver la chaleur de son lit au petit matin, mais pour le moment, elle devait attendre les clients. Elle avait besoin d’argent pour payer le chauffage et l’argent ne poussait pas dans le sol. Sinon, ça se saurait et elle aurait un jardin pour le faire pousser. Ce soir-là, les clients ne se bousculaient vraiment pas. A croire qu’ils craignaient tous le froid. Pourtant, d’habitude, l’hiver ne les freinait pas. Qu’est-ce qu’il y avait de différents cette fois ? Le manque d’argent ? Non, New York était assez grande et assez peuplée pour qu’il y ait des hommes frustrés pour venir la trouver. Alors, elle prenait son mal en patience.

Après avoir poireauté pendant plus d’une heure, une voiture s’arrêta à sa hauteur. Enfin ! pensa-t-elle. Elle se pencha vers la vitre qui s’ouvrit et entra dans son rôle de parfaite prostituée. L’homme devait avoir la trentaine et était plutôt mal dans son genre. Au moins, elle ne tombait pas sur un vieux croulant à peine capable de bander. Ca changerait un peu. Et peut-être même qu’elle pourrait en tirer un peu de plaisir. Parfois les hommes demandaient le prix pour une fellation et en plein dans l’acte, ils changeaient de formule et payaient le prix presque fort pour avoir la totale. Celui-là cherchait à avoir la totale ce qui arrangeait fortement Annabelle car une totale lui rapportait plus d’argent que deux fellations. Elle lui annonça son tarif et il lui fit signe de grimper dans la voiture. Avec un sourire, la jeune femme alla s’installer sur le siège passager et se laissa emmené là où monsieur voulait. Le seul deal c’était qu’il la ramène à son coin de rue.

Être une prostituée ce n’était pas vraiment facile et c’était dangereux. Elle montait dans la voiture de parfaits inconnus sans savoir où ils allaient l’emmener, ni même si elle allait survivre à cet échange. Mais il fallait bien si elle voulait continuer de survivre par ses propres moyens. L’idée de dépendre de quelqu’un la rebutait fortement. Quand elle aurait retrouvé son père, tout irait mieux pour elle. Mais en attendant, elle voulait lui prouver qu’elle avait su se débrouiller toute seule. En attendant, elle faisait son petit business, même si parfois c’était difficile parce que ça l’excitait de faire toutes ces choses et ce n’était pas tout le temps qu’elle était satisfaite. Parfois aucun des hommes de la nuit ne la satisfaisait. C’était vraiment frustrant comme boulot quand on ne tombait pas sur de bon coup.

Il se passa bien au moins une heure quand le type la ramena là où il l’avait trouvé. Elle descendit de la voiture après avoir empoché son argent. Et comme il lui avait donné un petit supplément, elle lui promit que s’il revenait, elle lui ferait un prix. Elle aurait pu l’embrasser pour le remercier sauf qu’embrasser n’était pas dans ses habitudes. Elle n’embrassait pas ses clients et ça leur convenait plutôt bien en règle générale. De toute manière, ils n’étaient pas vraiment matière à discuter. Elle regarda le véhicule s’éloigner et regagna son trottoir pour une autre tournée…
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyDim 24 Avr 2016 - 16:22

Je me réveillais lentement en m’étirant. Immédiatement, je sentis une main toute fine caresser mon bras. Elena devait être réveillée depuis un moment, comme toujours. Pas de chance pour elle, je ne comptais pas rester là à lui faire des mamours. Ca ne faisait pas partie du contrat. Le deal était que je l’accompagne à cette réunion d’anciens élèves pétés de tunes et pas pour autant plus heureux. Je devais me faire passer pour son mec. Les mecs m’enviaient, les nanas me désiraient. On rentre à l’hôtel, je me la tape et puis ciao. Sauf que je sentais venir le coup… Elle faisait partie de cette catégorie de femmes rêveuses qui s’imaginent qu’après une nuit de rêve avec moi, je tomberais sous leurs charmes. J’arrêterais ma vie d’escort-boy pour leurs beaux yeux… Mais elles étaient loin. Très loin de la vérité… Et c’est dommage pour elles.

Sans prévenir, je me levais rapidement et commençais à me rhabiller. Je prendrais ma douche une fois chez moi. Elena se releva et me proposa un petit-déjeuner. Je refusais lui expliquant que je devais rentrer. Et la scène commença. Pourquoi tu ne veux pas rester avec moi ? Je te dégoûte à ce point ? Blablabla. Une fois habillé, je m’approchais d’elle. Je lui pris les bras, lui embrassai le front avant de lui demander de ne plus jamais m’appeler. Une scène, ça va mais toutes les fois où on se verra ? Non merci. Elle connaissait son métier, elle avait fait appel à mes services et malgré ça, elle continuait à me les casser… Ou bien elle était particulièrement bête ou alors elle faisait exprès…
Elena pleurait mais ça, je m’en foutais. J’enfilais mon manteau quand elle commença à me hurler des insultes. Signal d’alarme. Il valait mieux fuir avant qu’elle n’ait en tête de me balancer un truc à la gueule.

Enfin chez moi. J’avais de très bons revenus. Escort-boy paye très bien. Surtout que j’avais réussi à me faire un nom à Chicago, il m’avait un peu suivi une fois arrivé à New-York. Du coup, je n’avais pas de mal à me trouver des clientes. Contrairement à beaucoup d’autres, je ne faisais pas ce métier par obligation ou nécessité… Je le faisais parce que ma gueule d’ange et mon corps d’apollon me le permettaient. Je le savais et en jouait. Et puis, je me voyais mal aller trimer pour un salaire de misère. Je touchais en une soirée, ce que beaucoup touchaient à la fin du mois. Alors, je continuais.
J’allais dans la cuisine me servir un verre de jus d’orange avant d’allumer la télé. Ma journée risquait d’être longue. On avait généralement besoin de moi pour des soirées voire des nuits. Et puis, je n’acceptais pas les passes de la journée, à moins que ça ne soit pour une partie de jambes en l’air. En journée, les femmes avaient juste besoin d’un confident et d’un sentiment d’être en couple, très peu pour moi. Je préférais de loin les soirées mondaines et les nuits torrides.
Je passais alors ma journée à regarder la télé et à grignoter. Je n’étais pas vraiment d’humeur à sortir. Alors lorsque la nuit tomba, j’enfilais mon manteau et sortis. J’adorais le monde de la nuit. Il faisait froid mais ce n’était pas vraiment important. J’habitais dans le Queens… J’aurais pu me payer un appartement luxueux à Manhattan ou une jolie maison dans Brooklyn mais j’avais préféré vivre dans le Queens… peut-être que ça me rappelait le quartier pauvre où je vivais à Chicago…

Il faut dire que je voyais les mêmes ivrognes, jetés de boîte de nuit, les mêmes drogués, cherchant leur dose… Les mêmes dealeurs au regard méfiant… Ah et bien sûr, les putes qui faisaient le trottoir. N’allez pas croire que je me sentais supérieur à elles. Moi aussi, j’étais une pute au masculin. Seulement, je n’avais pas à le faire dans ce froid… Alors que j’avançais, une de mes « collègues » descendit d’une voiture. Je l’observais… Une brune avec de longues jambes fuselées. Elle avait l’air bien roulée dans sa minijupe. Lorsqu’elle tourna la tête, je constatais qu’elle n’était pas maquillée comme une voiture volée… ca changeait des autres qui ressemblaient à des cadavres trop maquillés. Je m’adossais finalement au mur, un pied derrière moi. Etrangement, je me mis à songer à ce que ma vie aurait été si moi aussi j’avais dû faire le trottoir… Et sans m’en apercevoir, je fixais la jolie prostituée qui était descendue de la voiture, un peu plus tôt.
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyLun 23 Mai 2016 - 15:52

Être une prostituée, c’était vraiment tout sauf facile. C’était beaucoup plus fatiguant que ce qu’on pouvait penser. D’ailleurs, ça devait bien être le travail le plus fatiguant au monde. Certaines femmes affirmaient que les hommes avaient tendance à dormir après avoir baiser, mais les femmes finissaient par ressentir une certaine fatigue également. Annabelle commençait à être fatiguée de sa nuit et elle avait plus que hâte de rentrer chez elle pour pouvoir s’abandonner à Morphée. Dans le miroir où elle s’était regardée avant de repartir de l’endroit où son client l’avait emmené, elle avait vu des cernes se dessiner sous ses yeux. Elle avait légèrement pesté car elle avait oublié de prendre son fond de teint avec elle pour cacher ces méchants cernes qui se dessinaient toujours sous ses yeux. Du coup, elle s’était tapotée les joues afin de se réveiller et reprendre une certaine contenance.

Elle quitta la voiture sans un regard pour son client avec qui elle avait passé un piètre moment. Bien souvent, ses clients n’étaient que des hommes en manque qui ne trouvaient plus vraiment de satisfaction chez leur femme. Les actes étaient soit beaucoup trop courts, soit beaucoup trop longs. Dans tous les cas, ils étaient médiocres. Simuler, Annabelle avait appris à faire. Elle était même devenue experte parce que jamais personne ne voyait rien. Bien sur, il y avait eu quelques cas où elle n’avait pas eu besoin de simuler pour gémir mais ces fois là se comptaient sur les doigts d’une main. Elle était passée maîtresse dans l’art du mensonge. Parfois, certains clients lui posaient des questions sur elle, sur son prénom, d’où elle venait, si elle avait des frères et des sœurs etc… et à chaque fois, elle répondait. Elle s’inventait une vie. À chaque fois, c’était la même histoire. Personne ne savait réellement sa vie.

La jeune femme quitta la chaleur de la voiture un peu à regret pour retrouvé la fraîcheur de la nuit. Le Queens n’était pas le quartier le plus sur de New-York. Il était même l’un des plus dangereux avec le Bronx. Mais c’était dans ce quartier que les prostituées avaient le plus de boulot. Et Annabelle avait besoin d’argent et cette fin de mois. Toutes les charges mensuelles n’allaient pas tarder à tomber et il fallait qu’elle paye. Elle risquait déjà de se faire jeter de son studio alors elle n’avait pas envie de jouer encore plus avec le feu. Quand la voiture démarra, la jeune femme se sentit déjà grelotter mais elle prit sur elle et arriva à faire en sorte que ses dents cessent de claquer. Son corps finirait par s’habituer à nouveau à ce froid. Ça faisait des années qu’elle survivait de cette façon dont un peu plus ou un peu moins, où était la différence ? Et puis, le froid était plus rude là où elle habitait avant donc, elle n’avait pas trop à se plaindre.

Annabelle retrouva son morceau de trottoir. Chaque prostituée avait son territoire et aucune n’avait le droit de prendre le territoire d’une autre. Elle n’avait plus qu’à faire le trottoir en attendant qu’un autre client s’arrête pour lui demander ses services. Parfois il pouvait s’écouler plus d’une heure avant qu’une personne ne daigne s’arrêter. La jeune femme ne prêta pas spécialement attention à cette personne qui la fixait jusqu’à ce qu’elle sente son regard particulièrement pesant. Qu’est-ce qu’il lui voulait, celui-là ? Au départ, elle fit semblant de ne pas trop lui accorder de l’attention sauf qu’il n’arrêtait vraiment pas de la fixer et elle commençait sérieusement à en avoir marre d’être ainsi reluquée. Pourquoi est-ce qu’il la fixait comme ça ? Était-il entrain de l’étudier pour savoir si oui ou non il allait lui demander ses services ? Dans tous les cas, il était plutôt mignon. Sauf qu’il était agaçant ! Finalement à bout de sa patience, elle lui lança :

- Tu comptes me fixer comme ça toute la nuit ? Tu n’as pas mieux à faire ?
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 23:45

A la base, je n’avais jamais pensé devenir escort-boy un jour. Je n’étais pas un garçon con, loin de là, mais je n’aimais pas travailler dur. Pourtant, mon père avait tout fait pour nous inculquer des valeurs, à moi et mes demi-frères et demi-sœurs. Mais il faut croire que c’était peine perdue avec moi. Travailler pour un salaire misère… Ce n’était vraiment pas mon but. Moi, je me voyais avoir une grosse fortune rapidement et sans faire trop d’efforts. A une période de ma vie, j’avais touché à la drogue et j’avais fini par me dire que je finirais dealeur… Si ce n’était pas toxico. Mais ça, c’était avant de voir l’effet que je faisais au sexe opposé. Depuis mon adolescence, j’attirais les femmes comme la flemme attire le papillon. Les femmes tout âge, de toute classe sociale venaient à moi. Malheureusement pour elles, j’étais réellement un briseur de cœur. Bizarrement, ça m’amusait de les voir s’amouracher de moi et de les voir ensuite pleurer lorsqu’elles se rendaient compte que je n’étais pas l’homme idéal. Non, j’étais son exact opposé. Et puis avec le temps, je m’étais dit que je pouvais me faire de l’argent comme ça. Alors, j’avais décidé d’entretenir mon corps, d’être toujours bien habillé et tout ce qui pouvait attirer les femmes afin de me faire le plus d’argent possible.

Et voilà comment j’avais fini par me faire un nom dans le monde de la prostitution de luxe. J’aurais même pu devenir proxénète. Mais, ça ne me disait rien de surveiller des filles pendant leur nuit. N’oublions pas que je voulais faire le moins d’efforts. Et puis, j’avais l’avantage de pouvoir prendre mon pied presque toutes les nuits et je profitais de dîner gratuits, de cadeaux en tout genre.
Je n’avais jamais connu cette galère que d’être dans le froid, à attendre qu’un client se ramène et veuille bien vous payer son heure de sexe. Ni de me faire escroquer par un mac qui me pomperait presque tout mon salaire. J’étais à mon compte. J’avais commencé seule, j’y avais fait mes contacts. Donc, je pouvais avoir l’intégralité des bénéfices pour moi seul.

A force d’être absorbé dans mes pensées, je ne réalisais pas que je fixais une jolie brunette aux longues jambes. D’ailleurs, elle me le fit remarquer, et pas de façon amicale. Je me redressais en riant avant de lui dire :

« Désolé, j’étais dans mes pensées… Mais faut dire que tu n’es pas mal à regarder aussi… Tu accepterais de passer une nuit avec moi ? »

Le comble de l’ironie, un prostitué payant une prostituée… Mais oui, j’avais bien envie de me la taper sauf que je me doutais qu’elle ne le ferait de plein grès, elle avait une nuit à faire donc… Et puis, avec l’argent que je me faisais, je pouvais bien m’offrir ses services… Et puis qui sait, pourquoi pas lui proposer quelques contacts pour qu’elle puisse arrondir ses fins de mois… Et pas qu’un peu. Cette nuit, je me sentais d’humeur généreuse. Il fallait en profiter tant que ça durait !

Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyMar 6 Sep 2016 - 19:26

La nuit était presque terminée. Tout du moins, c’était ce qu’Annabelle se disait afin de ne pas s’endormir. Dans la voiture de son client, elle se forçait à rester éveiller. Faire un tour dans une voiture, c’était le meilleur moyen pour qu’elle s’endorme, mais elle n’avait pas le droit de fermer les yeux. Si elle le faisait dieu seul savait ce qui pouvait lui arriver. Après tout, il y avait des fous partout. Anna ne faisait confiance à personne. Ou plutôt à quasiment personne. Elle avait une totale confiance envers Kasey, mais lui c’était l’exception à la règle. C’était parce qu’il était collant qu’elle en était venue à le côtoyer souvent. Il ne la laissait pas exercer son métier comme elle le voulait et parfois, ça l’agaçait profondément. Surtout qu’elle avait besoin d’argent pour survivre – oui parce qu’elle survivait plus qu’elle ne vivait – alors même s’il la payait pour qu’elle passe la nuit au chaud, à prendre un semblant de vrai repas, elle avait la désagréable sensation de dépendre de quelqu’un et elle détestait ça. Si son père l’avait laissé, c’était indéniablement pour qu’elle apprenne à se débrouiller toute seule.

Une fois de retour sur son point de départ, Annabelle quitta le véhicule sans un regard pour son client qui exprima encore une fois combien il avait passé un excellent moment avec elle. Tant mieux pour lui parce que ça n’était pas du tout le cas d’Annabelle. Tout le temps qu’elle avait passé avec lui n’avait été que simulation sur simulation. Il n’y avait absolument rien de vrai. Anna avait l’habitude à vrai dire. Ses clients n’étaient que des hommes en manque de sexe, rien de plus. Alors du coup, elle avait appris à simuler et surtout à faire croire que tout était vrai. Personne ne voyait à quel point elle simulait. En même temps, en tant que prostituée, on ne lui demandait de pas de prendre son pied. Disons simplement que c’était juste un plus. Mais le plus n’avait pas réellement lieux pour Annabelle. Elle attendait simplement qu’un homme se pointe avec un peu de savoir faire. Parfois, elle se disait qu’heureusement pour elle, elle en avait parce que sinon, ça serait chiant à en mourir.

Elle retrouva son morceau de trottoir et ne prêta guère attention à l’homme qui se trouvait là. Enfin, elle n’y prêta pas attention jusqu’à ce qu’elle trouve que ses regards étaient un peu trop pesant à son gout. Elle détestait l’idée d’attirer l’attention. Et peut-être que cet homme n’était qu’un voyeur ? Quoi qu’il semblait un peu jeune pour ça. Mais la perversité n’avait pas d’âge. À bout de patience, Annabelle décida de lui demander s’il n’avait pas autre chose à faire que de la fixer comme ça. Elle ne prit aucune pincette pour s’exprimer. Pourquoi est-ce qu’elle le ferait ? Si c’était un pervers ou un violeur, elle n’avait aucunement envie d’être gentille avec lui. Cela ne ferait que l’encourager. Le jeune homme s’excusa, prétextant avoir été plongé dans ses pensées. Quelle excuse tellement ridicule. Anna leva les yeux au ciel. Comme si elle allait le croire. Elle n’était pas née de la dernière pluie, même si elle n’était qu’un bébé trouvé. Cependant, elle se trouva légèrement déroutée quand il lui demanda si elle accepterait de passer la nuit avec lui.

La nuit n’était pas encore terminée, il restait encore quelques heures avant qu’Annabelle ne quitte son poste pour rentrer chez elle et aller dormir. Du coup, elle ne pouvait pas refuser. C’était un client après tout. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être un tant soit peu méfiante. Elle croisa les bras sous sa poitrine et observa quelques instants son potentiel futur client. Elle ne pouvait pas trop se plaindre parce qu’il était plutôt beau gosse dans son genre et c’était plutôt monnaie rare. Il y avait toujours des jeunes complètement bourrés qui trouvaient drôle de se taper une prostituée alors qu’ils étaient alcoolisés comme les fruits d’une sangria.

- Je ne fais rien de gratuit, répondit-elle. Si c’est pour le reste de la nuit, ça fera 800 dollars avec obligation de me ramener là. Et tous les frais style chambre d’hôtel sont entièrement à ta charge.

C’était le deal. Elle n’était là que pour écarter les cuisses après tout. C’était ainsi que ça fonctionnait. Et puis, au fond, ça l’arrangeait bien que quelqu’un la paie pour le reste de la nuit parce qu’au moins, elle ne passerait pas tout son temps dans le froid, ils iraient probablement quelque part au chaud, même si c’était un hôtel. Elle ne disait pas non, même si son corps avait fini par s’habituer au froid. Elle y était même devenue plus résistante et tombait moins malade quand les températures étaient ingrates.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyVen 16 Déc 2016 - 21:49

Je me faisais rabrouer par la prostituée aux jolies jambes… Jolies jambes bleuies par le froid, soit dit en passant. Oh, ça ne refroidissait absolument pas. Après tout, j’essayais d’imaginer ce que ce serait d’être dans la rue, à défendre un territoire, attendre patiemment qu’un homme, ou une femme, accepte de me prendre pour une somme dérisoire. Si j’avais dû faire le trottoir, je savais que non seulement, je n’aurais pas eu le plaisir de me taper d’aussi belles femmes que celles que j’avais eu, mais en plus j’aurais sûrement dû me taper des homosexuels et des transexuels. Je n’avais absolument rien contre eux, hein, sauf que j’étais un hétéro convaincu. Les hommes, ce n’était pas du tout mon truc.

Sauf qu’à force d’être dans mes pensées, j’avais fini par donner l’impression d’être un petit voyeur venu juste pour mater les prostituées du coin. Remarquez, celle qui me faisait face avait tout pour se faire mater… Et bien plus encore. Du coup, je lui proposais généreusement de passer la nuit avec moi. Bah quoi, elle allait sûrement passer la plus belle nuit de sa vie ! La jeune femme sembla hésiter un moment avant de me répondre en me donnant les conditions de la ‘’transaction’’.
Avec un sourire satisfait, je lui répondis :

« C’est d’accord. Je t’amène chez moi, je ne suis pas loin d’ici. »

Je me mis alors en marche. J’entendais les talons de ma nouvelle amie claquer contre le trottoir. Les mains dans les poches, je ne marchais pas très vite pour qu’elle n’ait pas à courir derrière moi. Une fois que nous arrivions chez moi, en parfait gentleman, je récupérais son manteau et le mit sur le porte-manteau.

« Tu veux boire quelque chose ? Ou manger ? Ou fumer ? Sniffer ? »

Tout en parlant, j’allumais une cigarette. Je tirais une bouffée dessus avant de la recracher un peu plus loin. Je sortis un verre et me servis un peu de vodka. Je tirais une nouvelle bouffée tout en observant la jolie brune.

Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyMer 4 Jan 2017 - 17:07

Annabelle avait froid. L’hiver était toujours extrêmement difficile, mais elle survivait. À force, elle tombait de moins en moins malade et c’était tant mieux car elle n’avait pas forcément les moyens de se payer des médicaments, ni de ne pas travailler. La nuit était bien avancée et elle avait plus que hâte que la nuit se termine. Elle était exténuée, mais elle tiendrait le choc. Elle s’imaginait déjà plongeant dans son lit, au chaud. Enfin… Au chaud autant que ce que la couverture pourrait lui offrir étant donné que le chauffage faisait des siennes en ce moment. Le propriétaire n’était pas spécialement pressé non plus de le réparer et ça commençait à être vraiment pénible. Mais Annabelle ne pouvait pas aller râler car elle n’était pas une locataire modèle…

Du coup, elle n’était pas d’humeur à être calme, ni quoi que ce soit d’autre alors quand elle en eut marre de ce mec qui n’arrêtait pas de la fixer, elle le lui fit savoir. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui demande de passer le reste de la nuit avec lui. Le seul qui lui proposait de lui payer le reste de la nuit habituellement, c’était Kasey. De sa part, ça ne l’étonnait même plus, mais là… Remise de sa surprise, elle accepta mais elle précisa le prix pour l’avoir le reste de la nuit. La jeune femme s’attendait à le voir refuser la somme qu’elle réclamait pour lui offrir ses services pour le reste de la nuit, mais contre tout attente, il accepta.

Étant donné qu’il semblait être venu à pieds, Annabelle se vit contrainte de le suivre. Heureusement qu’elle avait l’habitude de marcher avec parce que sinon, elle aurait souffert le martyr. Une fois chez lui, Annabelle retira son manteau que le jeune homme récupéra pour l’accrocher au porte-manteau. Comme à chaque fois qu’elle débarquait quelque part, elle retira ses chaussures à talons pour retomber à plat. Cela faisait un bien fou. Heureusement qu’elle avait ces moments là pour se soulager un peu les pieds parce que sinon ils seraient déformés depuis longtemps et elle aurait besoin d’un podologue – et elle n’en avait toujours pas plus les moyens.

- Je ne fume pas et je ne consomme pas de drogue, répondit-elle.

Quand à savoir si elle désirait manger quelque chose. La réponse était bien évidemment que oui. Mais elle n’était pas vraiment là pour dîner – ou peu importait la façon dont on appelait ce genre de collation. Enfin, s’il proposait à manger…

- Si tu as quelque chose à m’offrir à manger pourquoi pas, finit-elle par répondre après quelques secondes. Mais tu n’as aucune obligation…

Après tout, c’était elle qui était à ses « ordres » puisqu’il la payait.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyJeu 18 Mai 2017 - 19:47

Quelle ironie, une prostituée payant une autre prostituée. J'étais escort mais appelons un chat un chat. Je couchais pour de l'argent. Oui, mes clients étaient fortunés et je ne traînais pas ma carcasse dans les rues mais je faisais exactement la même chose que la jeune femme qui me faisait face. Je vendais mon corps à ces personnes en manque de plaisir charnel. Je n'avais pas honte de ma condition, je l'avais choisi parce que j'aimais la facilité et l'argent facile. Je ne voyais pas derrière un bureau. Et puis, j'évitais de payer des impôts, j'étais totalement gagnant.

Une fois l'arrangement conclu, j'emmenais la jolie brune avec moi dans mon appartement. Je ne vivais pas loin, heureusement pour elle, avec ses talons, elle n'aurait sûrement pas pu marcher trop longtemps.
Arrivé chez moi, en bon hôte, je lui pris son manteau que j'accrochais tandis qu'elle retirait ses chaussures à talons. J'observais ses jambes... J'avoue qu'elles m'attiraient et me donnaient des envies obscènes. Pour une fois que j'étais client, je comptais bien en profiter.
Je lui proposais à boire, à manger ou des substances illicites. Il m'arrivait parfois de me faire un rail ou de fumer un joint. Alors, je lui proposais, au cas où elle serait de ce genre-là. Mais elle n'accepta que la nourriture. Je hochais la tête avant d'aller dans la cuisine. J'ouvris les placards. Qu'est qu'elle pourrait bien vouloir... Je refermais le placard et me dirigeais vers le frigo. Je l'ouvris et me penchais. Il me restait un plat de pâtes à la crème fraîche et au saumon. Je le sortis et le fis réchauffer au micro-onde. Ce n'était pas le grand luxe mais je savais que c'était bon. Je ne l'aurais pas gardé sinon.
Quand le micro-onde m'indiqua que mon plat était bien chaud, je le sortis et allais le déposer sur la table basse du salon. Je retournais à la cuisine et pris une assiette, des couverts et un verre. Je calais une bouteille d'eau fraîche sous mon bras et apportais le tout à la jolie brune. Une fois que j'eus mis la table, je lui dis :

"J'espère que ça te plaira. Je t'avoue que je n'ai rien préparé."

Quant à moi, n'ayant pas très faim, je m'installais dans un fauteuil non loin d'elle. Je terminais mon verre de vodka d'un trait. Je terminais de fumer en silence. Puis tout en écrasant mon mégot dans le cendrier, je lui demandais :

"Dis-moi quelles sont les règles avec toi, que je sache ce que je peux faire ou pas..."

Rien que de penser à ce qui allait bientôt suivre, je sentis ma virilité se réveiller et tendre le tissu de mon boxer. Je l'imaginais déjà allongée sur le canapé, nue, ma tête enfouie dans les voluptés de sa féminité. Je savais que ma langue lui procurerait un plaisir immense. Quand elle serait prête à m'accueillir en elle, je m'allongerais sur elle... J'adorais coucher avec des femmes mais je n'avais pas cette envie avec mes clientes... Sûrement parce que pour une fois, je répondais à mes désirs et pas à ceux d'une autre personne...
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyVen 18 Aoû 2017 - 16:39

Annabelle était toujours claire dans ses exigences et elle ne passait jamais par quatre chemins pour exprimer les choses. Si les clients souhaitaient l’emmener dans une chambre d’hôtel, le prix de la chambre n’était pas inclus dans ses tarifs. C’était un extra que les clients acceptaient de prendre en charge intégralement. Elle ne s’en occupait pas. Une fois que l’information était acceptée par le client, Annabelle consentait à le suivre là où il désirait aller. Elle ne savait pas trop à quoi s’attendre avec lui parce qu’il était assez étrange. Au départ, même s’il la reluquait avec un peu trop d’insistance, il ne donnait pas l’impression d’avoir eu comme pensée première de payer une prostituée. Elle avait surtout l’impression que dès le moment où elle avait ouvert la bouche pour lui parler, il avait pris sa décision de finalement la payer.

Contrairement à la majorité de ses clients, celui-ci l’emmena chez lui. Il ne vivait pas très loin de là où elle faisait le trottoir. Ce qui l’arrangeait grandement étant donné qu’elle ne pouvait pas marcher des kilomètres avec ses chaussures à talons vertigineux. Une fois chez le jeune homme dont elle ignorait le prénom – mais ça, ça n’avait pas une très grande importance puisqu’elle allait être payée uniquement pour écarter les cuisses, pas pour hurler son prénom – elle retira son léger manteau qu’elle gardait ouvert pour ne rien cacher de ce qu’elle avait à offrir. Il le lui prit et elle ne se priva pour retirer ses chaussures. Aussitôt à plat, Annabelle poussa un très léger soupire, presque inaudible. Être à plat, quand même, c’était ce qu’il y avait de mieux dans la vie. Et surtout, ses pieds la remercièrent pour ce moment de relâchement.

Le jeune homme sembla la reluquer pendant quelques instants et Anna le laissa faire. Elle ne pouvait pas l’en empêcher puisqu’il payait pour la marchandise. Mais maintenant qu’elle était là, il ne pouvait plus la congédier sans la payer au moins pour l’heure entamée. Il lui proposa à manger, voir mêmes des substances illicites et Anna n’accepta qu’un peu de nourriture. Elle ne se droguait pas. En voyant ses « compatriotes », elle avait parfaitement bien compris que les substances illicites n’arrangeaient absolument pas le physique. Et Annabelle ne comptait pas devenir laide. Non pas qu’elle se trouvait extrêmement belle, ni n’avait la prétention de faire partie des canons de beauté de ce monde. Le jeune homme sembla accepter sa décision et il se rendit dans sa cuisine pour farfouiller avant de sortir un plat de son frigo.

Sans un mot, Anna prit la liberté d’aller s’asseoir sur le canapé du jeune homme en attendant que celui-ci ait terminé en cuisine. Elle n’avait pas franchement l’habitude d’aller chez les gens. La plupart de ses clients étaient des hommes mariés qui souhaitaient juste goûter à la fantaisie de coucher avec une autre femme que la leur. Ou assouvir un fantasme que Madame ne souhaitait pas faire. Les seules fois où elle se rendait chez quelqu’un, c’était chez Kasey quand il lui offrait l’hospitalité pour la nuit. Mais lui, c’était différent. Au fil du temps, Anna en était venue à le considérer comme un ami bien qu’il soit extrêmement énervant avec ses principes débiles ! Elle observa le jeune homme faire des allers et retours avec des couverts et rapidement, elle se retrouva avec une assiette, un verre et des couverts. Une bouteille d’eau ne tarda pas à arriver et ainsi qu’un reste de pâtes aux saumons. Cela faisait bien des années qu’Annabelle n’avait pas mangé ce plat. Elle se souvenait étant petite qu’elle en raffolait.

- Non, c’est très bien, merci, répondit-elle tandis qu’il s’excusait de n’avoir rien préparé.

En silence, elle se servit une assiette et commença à dîner tandis que le jeune homme terminait de boire son verre, ainsi que de fumer. Anna avait la capacité de faire abstraction totale sur les personnes qui fumaient autour d’elle. Son père était à la tête d’un cartel de drogue donc les gens qui fumaient, Anna les avait côtoyés toute sa vie. Ça ne la dérangeait plus. Alors qu’elle avait quasiment terminé son assiette, il lui demanda ses règles. Tout en réfléchissant un peu à la question, la demoiselle termina sa bouche avant de déposer sa fourchette et lui répondre :

- Je ne pratique pas la sodomie. Je ne pratique pas non plus le sado-masochisme. Ma seule limite c’est éventuellement d’être attachée, mais ça ne va pas plus loin. Hors de question qu’on me frappe avec quoi que ce soit.

Je fis une légère pause et je repris :

- Voilà ce sont mes limites principales. Après si quelque chose ne me plait pas, je peux toujours le faire savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyMar 31 Oct 2017 - 23:06

Je n’avais absolument pas prévu de finir avec une prostituée. En fait, je pensais avoir une journée banale et pourquoi pas sortir en boîte. Mais ramener une « collègue » à la maison n’était pas prévu. Absolument pas même. Mais après avoir vu la jolie brune, j’avais finalement changé d’avis. Ou plutôt, mon deuxième cerveau s’était réveillé pour exiger un peu d’attention. Et n’étant pas du genre à utiliser madame cinq doigts…

J’avais apporté à manger et à boire à la jeune femme. Je n’avais pas faim donc je me contentais de terminer ma cigarette et mon verre de vodka. Je l’avoue, j’en profitais aussi pour reluquer encore un peu plus ma compagne pour cette nuit. Je lui avais demandé les limites qui étaient très simples. Je ne comptais pas pratiquer la sodomie. Contrairement à beaucoup d’hommes, moi, la sodomie n’était clairement pas mon truc. Ca ne m’attirait pas. Le sadomasochisme ? Pas besoin de ça pour faire du bien à une femme. J’eus un petit sourire, la jeune femme ne savait pas qu’elle n’aurait que du plaisir ce soir, je n’aurais jamais pris le risque de lui faire du mal. Je savais qu’elle avait un mac derrière elle qui pourrait me casser les rotules si ma jolie compagnie avait une égratignure.

« Aucun souci, même si je ne pense pas faire quoi que ce soit qui puisse te déplaire… »


Je m’assis à côté d’elle, posai ma main sur sa cuisse. Mon pouce caressait l’intérieur de sa cuisse. Lentement ma main remontait vers l’intérieur de ses cuisses.
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyMar 14 Nov 2017 - 17:29

Anna n’était jamais réellement à l’aise lorsqu’elle pénétrait chez les gens. Elle avait toujours la désagréable impression de violer l’intimité de quelqu’un. En fait, ça rendait la vie des gens réels alors que depuis qu’elle faisait le trottoir, la demoiselle s’efforçait de ne voir ses clients que comme une source d’argent et rien d’autre. Elle ne faisait pas dans la charité : elle n’écoutait jamais ses clients qui se plaignaient de çi ou de ça. Elle n’était pas psychologue. Sinon, elle ne serait pas là sur un trottoir à attendre, mais plutôt dans un joli bureau avec un grand canapé pour que les patients puissent s’allonger pendant qu’elle prendrait des notes. Plutôt que de l’emmener dans un hôtel, le jeune homme l’avait emmené chez elle. Elle jugea donc qu’aucune femme ne devait traîner dans le coin. Quoi que c’était un jugement un peu bête : il suffirait que madame soit tout simplement en déplacement pour plusieurs jours. Quoi qu’il en soit, Anna songea qu’il n’y avait aucun risque, tout simplement.

Il lui offrit un repas, même s’il ne s’agissait que de reste. Cela faisait des années lumières qu’elle n’avait pas mangé de pâtes au saumon et on pouvait clairement dire qu’elle prenait plaisir à le faire. Elle n’était même pas gênée que le jeune homme préfère fumer et boire plutôt que de l’accompagner. C’était un grand garçon, il savait ce qu’il voulait et dont il avait besoin. Anna ne pouvait pas vraiment cacher d’avoir faim. Ses clients ne lui offraient pas de repas, mais les rares fois où ça se présentait, elle en profitait. Le seul qui la nourrissait vraiment, c’était Kasey quand il arrivait à l’attraper pour l’empêcher de travailler. Elle le trouvait exaspérant, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de l’apprécier malgré tout parce qu’elle comprenait pourquoi il agissait ainsi. Peut-être que si elle avait été à sa place, elle aurait réagi pareil. Mais difficile de porter sur son dos un grand gaillard comme lui, comme il pouvait le faire quand elle refusait de le suivre.

Le jeune homme eut la décence d’attendre qu’elle ait terminé de manger avant de lui demander ses règles. Anna n’eut pas à réfléchir bien longtemps car c’était des règles qui étaient déjà pré-installées depuis un bon moment. Aussi lui révéla-t-elle qu’elle ne pratiquait pas la sodomie, ni le sado-masochisme. Elle était pourtant quelqu’un d’ouverte à toute nouvelle expérience, mais si elle disait non, c’était non et il ne fallait pas que ça aille plus loin. Elle le regarda se diriger vers elle pour s’installer à ses côtés et poser sa main sur sa cuisse. Anna n’interpréta pas vraiment les paroles du jeune homme dans le sens où c’était elle qui aurait du plaisir. Non, c’était elle la prostituée, c’était elle qui était censée en donner. Elle était payée pour ça non ? Mais le jeune homme ne lui laissa pas vraiment le temps de prendre les devants car il glissa la main vers l’intérieur de ses cuisses. Tout d’abord décontenancée, Anna prit quelques secondes avant de retrouver ses moyens et de poser directement ses mains sur la ceinture de pantalon du jeune homme. Elle la déboucla avec des mains expertes avant d’ouvrir le jean et glisser sa main à l’intérieur de son boxer pour venir se saisir de son membre et commencer un mouvement de va et vient. Les gestes d’Anna étaient mécaniques et calculés. Après tout, c’était son travail, comment pouvait-il en être autrement ? Le plaisir pour elle, elle ne connaissait pas. Et les orgasmes, n’en parlons même pas étant donné qu’ils sont inexistants de sa vie. Anna avait fini par se dire que ce n’était qu’un mythe, ni plus, ni moins.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyMer 13 Déc 2017 - 23:21

J’avais l’habitude d’être celui qui devait donner du plaisir. C’était mon métier et, croyez-le ou non, j’adorais mon métier. J’avais appris à donner du plaisir aux femmes, je savais où toucher, où lécher pour provoquer des vagues de plaisir mais ce soir, c’était à moi de goûter au plaisir… Sauf que je n’arrivais pas à me défaire de mes vieille habitudes…
Pour preuve, lorsque la jeune femme glissa sa main dans mon boxer, je me raidis en me mordant la lèvre. Puis, je portais ma main à sa poitrine et pris un de ses seins contre ma paume. Je m’amusais à titiller son téton que je sentais contre le tissu…
La paume de sa main sur mon membre m’excitait encore plus. Ma main était toujours contre sa cuisse. Je la remontais jusqu’à son entrejambe. Je la caressais à travers le tissu. Et bon sang, rien que la sensation de son intimité contre mon doigt, j’avais envie de la prendre sur le canapé, maintenant… Sauf que j’avais envie d’en profiter, pour une fois que j’étais client et pas le professionnel !
Je la caressais lentement, m’attardant sur son clitoris. Je le frottais tout doucement, du bout du doigt. Puis lentement, je le glissais sous le tissu de son sous-vêtement pour le laisser pénétrer son intimité. Toujours avec lenteur, je fis des mouvements de va-et-vient en elle. Ne tenant plus, je lui retirais sa robe avant de libérer sa poitrine. Je capturais alors son téton entre mes lèvres et le léchais lentement, en regardant les réactions provoquées chez la jeune brune. Je me faisais toujours un point d’honneur à toujours combler mes partenaires… Ca flattait mon égo, après tout.

Pendant que ma bouche s’affairait à durcir son téton, mes doigts continuaient de taquiner son intimité. Si je m’écoutais… Je déchirerais ce bout de tissu gênant !
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyLun 1 Jan 2018 - 14:44

Recevoir n’était pas vraiment dans les habitudes d’Annabelle. Pour cette raison, lorsque son nouveau client vint poser sa main sur sa cuisse pour finalement la glisser jusqu’à son intimité. La jeune femme se retrouva figée quelques instants, le temps qu’elle reprenne contenance pour finalement se mettre également en mouvement et aller ouvrir le jean du jeune homme afin d’aller saisir son membre. Elle le sentit se raidir, mais elle n’y prêta pas attention. Elle commença à effectuer des mouvements de va et vient mécanique tandis que le jeune homme dont elle continuait d’ignorer le nom vint porter sa main libre jusqu’à sa poitrine afin de titiller le téton de l’un de ses seins encore cachés par la lingerie qui la recouvrait. À cela s’ajoutait son autre main qui continuait de caresser son intimité à travers son sous-vêtement.

Annabelle ne savait pas trop quoi penser des gestes qu’il effectuait sur elle car c’était la première fois qu’on la touchait autant. Et surtout différemment de ceux à quoi elle était habituée. Habituellement, les hommes la touchaient vite fait bien fait, histoire de la faire mouiller un peu afin de passer à l’étape suivante, mais là, il donnait l’impression de prendre son temps. Comme s’il avait un réel intérêt à ce qu’elle y prenne un peu de plaisir alors que c’était elle qu’il payait pour en avoir. Tout en continuant ses mouvements mécaniques sur le membre de son nouveau client, celui-ci glissa ses doigts sous le string d’Annabelle afin d’aller au contact de son intimité et effectuer des mouvements de va et vient qui firent naître une certaine chaleur dans le creux de son ventre et quelques soupires.

Il lui retira sa robe et dans la manœuvre, la demoiselle dut lâcher son membre. Annabelle n’avait aucun complexe avec sa nudité. Elle assumait son corps, même s’il n’était pas le plus voluptueux au monde. Il n’avait strictement rien d’exceptionnel. Le jeune homme vint se saisir de la pointe durcie d’un de ses seins dans sa bouche et Anna sentit ses paupières se fermer lentement tandis qu’elle commençait légèrement à haleter. Ses doigts ne restèrent pas non plus sans reste car ils retrouvèrent la chaleur de son intimité et machinalement, la jeune prostituée passa sa main dans les cheveux de son client afin de le maintenir contre son sein. Elle n’aurait pas réellement dû avoir ce type de réaction. Ni même se laisser aller comme ça.

Finalement, après s’être laissé aller pendant quelques instants, elle reprit contenance et se détacha de son client pour venir s’agenouiller entre ses cuisses et se saisir à nouveau de son membre. Elle effectua quelques va et vient avant de finalement le prendre entre ses lèvres et continuer sa caresse différemment.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyJeu 15 Mar 2018 - 22:46

Le plaisir des femmes était ma spécialité, j’avais un don, d’après une de mes clientes régulières. Il faut dire que quand il s’agissait de sexe, je ne voulais que le meilleur. Je refusais de rester sur ma faim, frustré et énervé. Quitte à initier ma ou mes partenaires à de nouvelles techniques, je n’hésitais pas une seule seconde. Et croyez-moi, elles finissaient toutes par me remercier.
Je ne payais pas pour le sexe, on me payait. Mais j’avais décidé de changer les choses… Enfin, en réalité, je n’avais pas eu le choix. La jeune femme, dont je capturais le téton entre mes lèvres, faisait le trottoir. Et bien que doté d’un physique avantageux, je la voyais mal venir chez moi et coucher avec moi gratuitement. Comme moi, c’était son gagne-pain. A la seule différence que moi, je pouvais me permettre de me prendre des jours de repos. La jeune femme devait sûrement rendre des comptes à son mac pour obtenir un salaire merdique qui l’aiderait à peine à finir le mois. Vu le salaire que je touchais, je pouvais me permettre de sortir 800 dollars. Les bourgeoises sont très généreuses… Et si j’étais un fumier… Enfin plus encore qu’à l’accoutumée, j’aurais pu leur faire payer mon loyer et toutes mes charges. Une collègue escort m’avait expliqué que ce que les femmes du milieu faisaient. Mais je me refusais à le faire… Il suffisait que ma cliente soit en colère pour que je me retrouve à la rue ! Ne dit-on pas que l’enfer n’est rien à côté du cœur d’une femme trahie ?

Alors que je m’amusais à titiller ses pointes rosies devenus durs sous l’effet de ma langue, la belle brune prit les devants. Elle se releva pour glisser entre mes cuisses. Elle prit mon membre dans sa main et fit quelques va-et-vient. Je me sentis frissonner mais lorsqu’elle enserra ma virilité entre ses lèvres, je poussai un soupir avant de me laisser aller. Je laissais ma tête retomber en arrière… Il ne manquait plus qu’un joint ou un rail et j’étais au paradis. Ce qu’elle me faisait… Elle aurait pu donner des cours à certaines de mes clientes !! J’ouvris à nouveau les yeux et baissais mon regard vers elle. La vision qu’elle m’offrit… Ses lèvres sur mon membre… Si j’avais été du genre précoce, je n’aurais pas résisté longtemps. Je lui pris le visage et l’écartais lentement. Je me levais puis je lui pris les mains et l’amenai sur le canapé. J’y allongeais ses longues jambes fuselées. Je lui léchais le mollet puis remontais vers l’intérieur de sa cuisse et ne m’arrêtais qu’une fois que j’eus ma langue contre sa féminité. Je la sentis frissonner. Ma langue se mit alors à titiller son clitoris. Je le léchais, l’aspirais entre mes lèvres puis à nouveau je fis glisser ma langue jusqu’à l’entrée de sa fente. Là, je laissais ma langue s’insinuer en elle, goûtant son miel. Plus elle s’excitait et plus je me sentais douloureusement dur. Mais c’était si bon ! Je continuais jusqu’à ce que je ne puisse plus me retenir.

Je me levais rapidement et allais prendre un préservatif dans ma chambre. Je revins, le mis puis je me mis au-dessus de la jolie brune. Tout doucement, je la pénétrais et poussait un râle de soulagement. Un râle totalement primaire ! La chaleur de sa féminité me rendait fou de plaisir. Je commençais alors à bouger mon bassin augmentant la cadence au rythme de ses gémissements.
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptySam 28 Avr 2018 - 20:20

Annabelle ignorait totalement quel métier faisait son nouveau client. Elle ne savait pas du tout qu’elle et lui avaient un travail assez « similaire ». La seule différence entre eux deux, c’était que le jeune homme n’était pas obligé de pratiquer le sexe pour avoir de l’argent. Mais comme elle ignorait totalement ce qu’il faisait dans la vie, à ses yeux, il n’était qu’un client parmi tant d’autres et elle ne devait pas oublier cela. Mais son comportement vis-à-vis d’elle l’avait déroutée. Jamais ses clients n’avaient pris d’initiative à son égard. Généralement, les préliminaires c’était elle qui les menaient du début jusqu’à la fin. Après tout, c’était elle qui devait donner du plaisir et le client devait recevoir. Et le fait que là, elle recevait la perturbait énormément.

Il lui fallut quelques instants pour reprendre contenance et se souvenir qu’elle n’était pas là pour prendre du plaisir, mais pour satisfaire son client qui allait malgré tout la payer pour ses performances. Le jeune homme dont elle ignorait toujours le prénom lui avait demandé de passer le reste de la nuit avec lui, elle devait donc lui donner entièrement satisfaction le temps qu’elle serait à ses côtés. Elle travaillait après tout. Elle ne pouvait pas se laisser aller. Aussi quand elle fut remise de sa surprise, Annabelle prit les devants, et s’agenouilla entre les cuisses de son client. Le membre de ce dernier toujours entre ses doigts, elle effectua quelques va-et-vient avant de le prendre en bouche. Le soupire du jeune homme se fit aussitôt entendre et il se laissa complètement aller à la caresse qu’elle lui offrait. Anna ne se considérait pas comme extrêmement douer en matière de fellation, mais jusqu’à présent, personne ne s’était réellement plaint et elle savait aussi s’adapter à la demande : plus de dents, moins de temps, plus mouillé, moins mouillé, etc. C’était selon la demande. Mais le jeune homme ne lui en fit aucune.

Annabelle continua sa douce besogne jusqu’à ce qu’elle sente ses doigts sur son visage. Aussi releva-t-elle ses yeux verts vers lui et il l’écarta. Elle laissa son membre quitter délicatement sa bouche tandis qu’il se levait, l’entrainant avec lui jusqu’au canapé où il l’allongea. Anna se laissa faire. Elle lui était entièrement soumise. C’était lui qui décidait de comment il souhaitait la prendre ou bien si c’était lui qui devait se faire prendre. Des positions, elle en avait pratiqué plusieurs si bien que presque plus rien ne lui faisait peur. Alors qu’elle croyait qu’ils allaient passer à l’acte, elle se trompait lourdement. Il lui prit son mollet pour y passer la langue avant de remonter jusqu’à rencontrer son intimité. Aussitôt, un long frisson la parcourut et aussitôt, Anna sentit son intimité se contracter. C’était vraiment la première fois qu’on prenait le temps avec elle. Et cela ne dura pas que quelques instants comme n’importe quel client aurait pu le faire pour s’assurer qu’elle était prête à le recevoir en elle. Non, cela dura un certain temps si bien qu’Anna se sentit légèrement perdre la tête. Ses hanches s’étaient mises en marche, accompagnant chacun des coups de langue du jeune homme.

Elle était réellement proche de ce qui semblerait être un orgasme lorsqu’il s’arrêta pour disparaître l’espace de quelques secondes et de revenir avec un préservatif. La demoiselle n’avait jamais réellement eu d’orgasme de sa vie. Le plaisir, elle n’y connaissait pas grand-chose. Tout du moins, elle savait en donner, mais elle ne savait pas en recevoir. Anna n’avait pas bougé de sa place quand il vint prendre place au-dessus d’elle. Elle sentit son membre s’aligner à son intimité et finalement, il la pénétra. Elle sentit son intimité s’écarter tout au loin de son entrée en elle et un soupire accompagna le râle du jeune homme. Elle n’eut pas réellement le temps de savourer cette première entrée qu’il se mit aussitôt en marche, en bougeant son bassin, entrant et sortant d’elle dans une cadence tout d’abord lente pour finalement commencer à accélérer au fur et à mesure des gémissements qui s’échappaient des lèvres d’Anna.

Ce n’était pas dans les habitudes de la demoiselle de rester totalement inactive, mais il fallait bien avouer que le jeune homme menait la danse. Elle recevait chacun de ses coups de butoirs et à chaque fois qu’il s’enfonçait en elle, elle sentait une douce chaleur croitre dans le creux de son ventre. C’était une sensation qu’elle n’avait jamais ressentie jusqu’à présent et elle se plaisait à aimer ça. Ses mains vinrent se poser sur le jeune homme et à chaque fois que le plaisir devenait assez grand, elle se surprenait à sentir ses ongles s’enfoncer dans sa chair.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyJeu 16 Aoû 2018 - 22:36

Je n’avais clairement pas l’habitude de rester passif. Même avant de devenir escort, je n’étais pas de ce genre-là. Non, j’étais bien trop fier pour ça. Après tout, je voulais marquer son esprit comme toutes celles que j’avais connu avant elle. Je voulais qu’en pensant à moi, qu’elle se rappelle le plaisir que j’avais pu lui procurer. Donc, je n’avais pas hésité une seule seconde à plonger entre ses cuisses pour y glisser ma langue.
Je sentais sa féminité se contracter à chacun de mes coups de langue. Chaque fois que je la capturais entre mes lèvres, quand je la léchais tout doucement, la jeune femme gémissait et se cambrait un peu plus contre ma bouche. Et moi, toujours plus gourmand, je prenais ce qu’elle m’offrait avec grand plaisir. Alors qu’elle était aux portes de l’orgasme, je l’abandonnais pour aller chercher un préservatif. Je me protégeais toujours, en plus des dépistages réguliers que je faisais. Je la pénétrais alors avec douceur. Au départ, je la pénétrais doucement, avec une certaine lenteur pour l’habituer à l’intrusion de ma virilité. Puis doucement, j’accélérais le rythme. De plus en plus rapidement, je la labourais de coup de reins. Je rejetais la tête en arrière en me mordant la lèvre inférieure. Je sentais les ongles de ma partenaire s’enfoncer dans ma peau et autant le dire, j’adorais la sensation, cette douce douleur.
L’une de mes mains vint titiller sa poitrine qui semblait m’appeler. Je jouais avec l’une des pointes durcies avec autant d’ardeur que les coups de reins que je lui donnais. Parfois, je ralentissais le rythme voire me retirais pour la caresser avec mes doigts. Et je me plaisais à voir ses réactions, à sentir sa féminité se contracter sous l’effet du plaisir. Ses gémissements qui s’élevaient dans le silence de mon appartement avait de quoi me rendre fou.
Je la relevais alors et pris sa place sur le canapé. Puis, je la laissais m’enfourcher, les mains sur ses hanches avec une superbe vue sur sa poitrine bouger au rythme de ses va et vients…
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyLun 17 Sep 2018 - 8:25

Annabelle n’avait pas pour habitude d’être une passive. Son métier c’était donné du plaisir, pas en recevoir. C’était pour cette raison qu’elle avait été décontenancée de sentir sa main glisser entre ses cuisses afin d’aller toucher son intimité. Mais la professionnelle qu’elle était avait très vite repris le dessus et elle avait enclenché le « mode automatique » en se plaçant entre les cuisses de son client afin de le prendre en bouche. Même si elle était concentrée sur ce qu’elle faisait, elle ne pouvait nier que la façon dont il avait pris le temps de la toucher l’avait légèrement perturbée. D’habitude, on ne la touchait pas, ou très peu. Et il n’y avait jamais rien de réellement excitant dans les attouchements qu’on lui faisait. Mais là, c’était différent. Elle avait ressenti du plaisir à être touchée et elle en était décontenancée.

Elle pensait avoir à faire simplement son job, mais son nouveau client continuait de la dérouter lorsqu’il mit fin à sa fellation pour l’installer sur le canapé. Si elle avait d’abord cru qu’ils allaient passer directement à l’acte, Anna déchanta très vite, mais bizarrement pour son plus grand plaisir car il vint perdre sa bouche sur son intimité. Même si ce n’était pas dans ses habitudes, la jeune demoiselle se laissa faire, savourant le traitement qu’on lui faisait, profitant même car cela ne durerait pas. L’homme dont elle ignorait toujours le prénom faisait parti d’un homme sur un million qui ne prenait pas les prostituées pour des objets juste bons à être culbuté pour leur propre plaisir. C’était la première fois qu’elle tombait sur ce genre d’individu et peut-être craignait-elle aussi de trop vite s’habituer à ce genre de traitement. Sauf qu’elle ne pouvait pas vraiment y penser beaucoup plus en avant car une douce chaleur était entrain de naître dans le creux de son intimité et celle-ci se faisait de plus en plus violente.

Alors qu’elle pensait que cette chaleur finirait par exploser, il cessa son traitement pour aller récupérer un préservatif qu’il enfila avant de finalement entrer en elle. Anna sentit ses parois s’écarter à son passage et elle ne put empêcher un soupire s’échapper de ses lèvres lorsqu’il fut en elle jusqu’à la garde. Ses mouvements se firent tout d’abord lent et profond et au fur et à mesure, ils devinrent beaucoup plus rythmés, arrachant un gémissement à la jeune prostituée à chacune de ses poussées en elle. Ses ongles allaient s’enfoncer dans la peau de son dos au fur et à mesure que la chaleur dans le creux de son intimité se mettait à grandir de plus en plus. Des gémissements plus importants sortirent de ses lèvres lorsqu’il se mit à jouer avec ses seins. Puis il ralentissait de temps à autre, permettant à Anna de reprendre pied avec la réalité, mais c’était toujours un court instant car aussitôt, il se mettait à la caresser avec ses doigts et elle avait l’impression qu’il jouait avec ses nerfs et qu’elle allait devenir folle. D’ailleurs, cela devait s’entendre dans les plaintes qui s’échappaient de ses lèvres.

Anna lui était totalement soumise, elle se laissait faire jusqu’à ce qu’il décide d’échanger leur position. Elle enjamba ses cuisses et prit son membre entre ses doigts qu’elle caressa quelques secondes avant de finalement replacer sa féminité par-dessus et elle se laissa tomber. Un profond soupire s’échappa de ses lèvres tandis que son bassin se mit à bouger afin de faire aller et venir le membre de son client en elle. Une de ses mains vint agripper le dossier du canapé, non pas pour être aidée dans ses mouvements, mais uniquement parce que le plaisir était beaucoup trop fort pour qu’elle sache réellement comment le gérer.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptySam 10 Aoû 2019 - 21:49

Dans mon métier, j’avais rencontré toutes sortes de femmes, toutes plus différentes les unes des autres. Mais la prostituée que je venais de ramener était indéniablement irrésistible. Quelque chose en elle m’attirait… En plus du fait que j’aimais le fait qu’elle n’ait pas sa langue dans sa poche. J’avais toujours trouvé sexy une femme qui n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait… Ah j’avais mis le doigt sur ce qui m’attirait chez elle, ses jambes ! Ne me demandez pas pourquoi, mais j’avais trouvé ses jambes très sexy. Et pendant que je m’étais noyée entre ses cuisses, j’avais adoré les caresser.
Quand j’avais pénétré la jolie brune, j’avais encore plus adoré qu’elle les enroule autour de mon corps pendant que je la labourais de mes coups de reins. Mais le plaisir d’être au creux de sa féminité était encore bien plus grand… Je mordais la lèvre inférieure en jouant sur la cadence de mes coups, modifiant le rythme. Puis, je finis par lui laisser ma place. Je la laissais s’installer sur moi, qu’elle puisse prendre les rênes. Je la vis se tenir au dossier du canapé, je plaçais mes mains sur ses hanches. Je la laissais s’empaler sur mon membre. Parfois, je m’enfonçais un peu plus profondément dans les replis de sa féminité en me pinçant les lèvres. Je remontais mes mains entre ses omoplates pour l’obliger à se pencher vers moi. Sa poitrine étant enfin à ma portée, je capturais l’une des pointes rosies entre mes lèvres. Je fis rouler ma langue sur son téton, regrettant presque de n’avoir jamais pensé à me faire percer la langue.
Pour avoir eu une partenaire percée à la langue, je pouvais affirmer que ce petit bout de métal provoquait des sensations folles.
Je titillais son téton de ma langue, le mordillant doucement pour la faire gémir un peu plus fort. Je sentais parfois mon membre tressautait dans son étau de chair. Les gémissements de ma partenaire avaient un effet dévastateur sur moi. Après avoir rassasié son téton gauche, j’attaquais celui de droite avec la même férocité.
Inspiré, je laissais glisser l’une de mes mains entre nous. De mon pouce, je caressais son clitoris. D’abord très légèrement puis, j’accentuais la pression en faisant de petits cercles dessus. Elle était tellement mouillée, j’avais envie de glisser une nouvelle fois ma langue dans son intimité. Mais en même temps, je ne pouvais me résoudre à sortir mon membre. Alors, je continuais à titiller chacune de ses zones si sensibles chez les femmes.
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyMer 16 Sep 2020 - 11:06

Cet homme sort de ses habitudes. Il n’est pas comme les autres. Elle ne connaît pas son prénom, mais elle a la désagréable impression qu’il va la marquer bien davantage que quiconque. Pour une prostituée comme elle, être celle dont on s’occupe n’est pas coutumier. D’habitude c’est elle qui prend les devants et qui mène la danse selon les désirs de ses clients. Là, aucune parole n’est prononcée. Hormis des soupirs et des gémissements, ils en ont fini de discuter depuis que les choses ont été bien établies entre eux. Annabelle se laisse aller au plaisir bien qu’elle ne se trouve pas dans sa zone de confort. Il lui fait vivre des sensations qu’elle n’a jamais vécues auparavant. Un simple cunnilingus ne l’avait jamais fait gémir à ce point. Il était doué avec sa langue. Beaucoup trop doué si bien qu’elle en est venue à se demander si cela ne cache pas quelque chose...

Mais elle était loin d’être prête à ce qu’elle ressentirait une fois son chibre en elle. Les coups de butoir du jeune homme n’ont pas pour but de se donner du plaisir, mais bien à lui en donner à elle aussi. Leurs peaux claquent l’une contre l’autre tandis qu’il s’enfonce toujours plus loin en elle. Annabelle reçoit tout ce qu’il peut bien lui donner. Tantôt rapide, tantôt plus lent, la jeune femme ne sait plus où donner de la tête. Il joue avec son plaisir, ne lui laissant absolument aucun contrôle là-dessus. Il le détient entre ses mains. C’est perturbant. Elle qui a toujours possédé le contrôle, elle en est réduite à subir jusqu’à ce qu’il quitte le creux de son intimité. Malgré elle, elle sent ses parois qui essaient de le retenir, mais il la quitte, laissant un vide en elle. Un vide qu’elle se dépêche presque de combler à nouveau en l’enfourchant tandis qu’il lui laisse les rênes.

Cette douce chaleur qui menace d’exploser à tout instant l’envahit à nouveau tandis qu’elle ondule du bassin. Elle s’agrippe au dossier du canapé tandis que le membre de son partenaire s’enfonce en elle sous un angle différent qui la fait gémir bien malgré elle. C’est si bon qu’elle en veut encore et encore. Elle lutte contre son propre plaisir pour retarder cette fin inévitable et qui pourtant lui est inconnu. Le contact de ses mains sur ses hanches laisse une trace brûlante et quand l’une d’entre elle remonte le long de son dos pour l’intimé de se pencher en avant, elle obéit. Son buste se retrouve à hauteur de la bouche du jeune homme et aussitôt, il s’empare de son sein et fait rouler sur sa langue la pointe durcie. Annabelle geint sous ce contact tandis que son corps continue de s’empaler sur lui, menant la danse au rythme qui lui convient. Une de ses mains lâche le dossier du canapé pour venir se loger sur sa nuque afin de le maintenir contre elle, lui intimant de continuer sa caresse qui lui fait si bien perdre la tête. Et il lui obéit, passant à son sein droit, lui infligeant le même traitement. Mais elle n’est pas au bout de ses peines. Alors qu’elle pensait déjà perdre la tête, il lui prouve qu’il n’en a pas fini avec elle car ses doigts viennent se perdre sur son petit bouton de chair presqu’aussi dur que du diamant. La pression qu’il exerce dessus la fait crier et ses mouvements de hanches sont saccadés. Annabelle pose une main sur son torse, espérant ainsi retrouver pied et stabilité, mais elle sent ses ongles s’enfoncer dans sa peau, laissant des traces rouges sur son pectoral droit. C’est trop. Elle ne maîtrise plus rien. Toute pensée cohérente l’a quitté. Son corps a pris le contrôle de tout son être tandis qu’elle continue de balancer ses hanches dans un rythme soutenu et traduisant la folie qui la gagne progressivement.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyJeu 11 Aoû 2022 - 11:12

Si j’étais devenu un escort, ce n’était pas pour rien ! J’aimais l’argent facile. Travailler 7 à 8 heures par jour pour un salaire de merde, ce n’était absolument pas intéressant à mes yeux. Et puis, mon père m’avait toujours dit de faire de ma passion un métier. Il me fallait une raison de me lever chaque matin. Mes parents ne roulaient pas sur l’or. Mon père était garagiste, ma mère infirmière. Je les voyais se tuer dans leur boulot, pourtant, ils n’étaient pas malheureux. Ils adoraient ce qu’ils faisaient. J’étais fier d’eux mais je refusais de vivre une vie modeste. C’était hors de question. J’aurais pu dealer dans la rue, c’était rentable aussi et je pouvais mettre mon agressivité à bon escient. Mais le risque de finir en prison était bien trop important. Donc, j’ai cherché une nouvelle voie qui me permettrait de gagner de l’argent, sans trop me fouler et sans risquer la prison… L’escorting était la meilleure option. J’aurais pu faire comme la jeune femme que j’avais ramené. Mais me prostituer dans la rue comportait le risque de me retrouver derrière les barreaux, et ça, ce n’était pas envisageable. Et puis, c’était moins bien payé et généralement, les femmes ne parcouraient pas les rues à la recherche d’un homme prêt à réaliser leurs fantasmes… Il faut dire que les femmes assumant leur sexualité étaient toujours mal vues. Alors qu’un homme…

Mon rôle d’escort était simple, j’étais souvent là pour me faire passer pour le petit ami d’une femme afin qu’elle fasse baver de jalousie ses amies ou collègues. Parfois, j’étais simplement un cavalier pour une soirée. Une fois, j’avais même été payé pour être le prix pendant une soirée d’enchère en faveur d’une association ou un truc du genre. Bref, j’avais fini par avoir un rendez-vous avec une jolie héritière… Elle avait eu un bonus… un cunnilingus torride dans les toilettes du restaurant. Disons, elle en avait eu pour son argent.
Je savais donner du plaisir en femme, j’en avais fait mon métier. Mais parfois, j’avais envie juste d’une bonne partie de jambes en l’air, sans pour autant être un gigolo. Contrairement à certains hommes, payer pour du sexe ne me dérangeait absolument pas. Je partais du principe que je payais une prostituée comme je pouvais payer une masseuse ou une esthéticienne. C’était un service comme un autre.

La jeune femme que j’avais rencontré m’avait tapé dans l’œil… En fait, ses longues jambes fuselées m’avaient attiré. Je les avais très rapidement imaginés s’enroulant autour de ma taille pendant que mes coups de butoir la feraient hurler de plaisir. Je m’étais vu entre ses cuisses, m’abreuvant de son miel comme un assoiffé. J’avais déjà réalisé l’une de ses visions, il ne manquait plus que l’autre. Et je savais exactement ce que j’allais faire.
Glissant mes mains sous ses fesses, je la soulevais tout en me levant. Et, exactement comme je l’avais imaginé, ses jambes s’enroulèrent autour de ma taille. D’une poigne de fer, je la tenais tout en plantant mes pieds dans le sol. J’avais une mission, la faire hurler et c’est que je m’évertuais à faire. Je m’enfonçais de plus en plus profondément dans les replis de sa féminité avec ardeur et fougue. Ses cris se mirent rapidement à retentir dans mon salon. Mes abdos se contractèrent sous l’effort, la sueur perlant ma peau. Mais putain que c’était bon ! Je le sentais que j’allais bientôt atteindre le point culminant de mon plaisir mais je retardais ce moment. J’en voulais encore, je voulais la sentir encore, glissant sur mon chibre avec aisance. Je me mordais la lèvre inférieure avec force, un peu plus et j’allais me l’ouvrir. Mais je m’en foutais royalement ! Tout ce qui comptait, c’était que me perdait en elle. Cette sensation était nouvelle pour moi. Oui, je pouvais me taper des femmes quand je voulais et j’y prenais beaucoup de plaisir. Mais aucune femme n’avait eu cet effet dévastateur sur moi. Aucune ne m’avait donné envie de retarder le moment de libération. Et ce qui était sûr dans mon esprit, c’était que je devais la revoir… d’une façon ou d’une autre, je devais remettre ça !
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyLun 19 Sep 2022 - 17:49

Annabelle se perd petit à petit dans son plaisir inédit. C’est nouveau. C’est si bon qu’elle ignore totalement ce qu’il adviendra d’elle lorsque cet homme en aura fini avec elle et qu’il lui faudra retourner sur le trottoir. Aura-t-elle un jour à nouveau la chance de ressentir ce plaisir ? Un nouveau client se présentera-t-il un jour à elle afin de la faire jouir et non pas pour se faire jouir ? Elle n’en sait rien et ne sait pas réfléchir à la question pour le moment. Empalée sur son chibre, ses hanches ont pris le contrôle et s’activent dans un rythme qui la satisfait. Ses ongles sont plantées dans son pectoral sans que cela ne semble gêner le jeune homme. Il aura des traces de griffures, c’est certain. Mais cela ne semble pas le déranger.

Elle est loin de se douter qu’il en avait fini avec elle lorsqu’il agrippe fermement ses fesses et se relève du canapé, la faisant glapir de surprise et de plaisir car sa hampe plonge soudainement profondément en elle si bien qu’elle a la sensation qu’il a, comme qui dirait, tapé dans le fond. Ses deux mains fermement agrippées autour de sa nuque pour se maintenir contre lui, ses jambes enroulées autour de ses hanches, elle subit à nouveau ses coups de boutoir et ses gémissements prennent une nouvelle intensité. Elle ne ressent même pas la douleur de ses doigts s’enfonçant dans la chair de ses cuisses, le plaisir est beaucoup plus grand et occulte absolument tout le reste. Bientôt, ses gémissements se transforment en cris. Anna ne gère plus rien. Elle subit, prend difficilement ce qu’il lui donne. Pantelante, elle pourrait presque devenir une poupée de chiffon. Son cerveau est déconnecté. Dans son bas ventre, elle a la sensation que quelque chose va exploser. Elle n’est pas prête pour cela. Les larmes lui montent aux yeux et viennent légèrement perler le long de ses joues tandis qu’elle enfouit son visage dans son cou, et se repaît de son odeur masculine. Elle lèche la fine pellicule de sueur qui se trouve au niveau de sa bouche avant que son orgasme n’explose et lui arrache un nouveau cri, bien plus puissant et rauque. Tremblante, elle continue malgré elle de subir les assauts du jeune homme qui n’en a pas encore fini avec elle. Chacune des frictions de son membre contre les paroies humides et gonflées de son intimité lui arrache de nouveaux geignements, et des micros vagues de plaisir qui sont comme des petits courants électriques qui lui arrachent des frissons par centaine.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptySam 21 Oct 2023 - 0:24

La situation était assez ironique, un escort qui payait une prostituée… Mais je n’étais pas du genre à faire comme tout le monde, sinon, j’aurais choisi un métier plus classique, j’aurais continué mes études pour un boulot derrière un bureau pour 7h de travail. Sauf que je préférais mon activité. Quitte à m’épuiser, autant que ça soit pour la bonne cause. Et cette fois-ci, j’avais envie d’être le client plutôt que la marchandise. J’avais donc arpenté les rues et étais tombé sur cette jeune femme, faisant le tapin. Et sincèrement, je ne le regrettais absolument pas ! Au contraire ! La jolie brune me chevauchait sauvagement, enfonçant ses ongles dans la chair de mon torse. Je m’en foutais, je pouvais même dire que ça rendait les choses encore plus excitantes, plus érotique. Et puis, ce n’était pas comme si j’avais de compte à rendre.
Me mordant la lèvre inférieure, mes doigts s’étaient greffés aux hanches de ma partenaire. Mais j’avais une vision à réaliser ! Sans attendre, je me relevais, toujours en tenant la jolie prostituée. Et j’obtins ce que je voulais ! La belle inconnue enroula ses jambes fuselées autour de mes hanches tandis que je la labourais encore de coups. En fait, j’accélérais malgré moi le rythme, excité d’avoir obtenu ce que je désirais. Je sentis alors les parois de l’intimité de ma partenaire se refermer comme un étau sur mon membre et soudain, je ressentis son orgasme. Je tentais de retenir encore le mien quelques minutes, juste quelques minutes mais un frisson remonta le long de ma colonne vertébrale. Je compris que je n’allais pas tenir encore longtemps.

« Oh putain… » murmurais-je d’une voix rauque.

Et quelque secondes plus tard, l’orgasme me frappa de plein fouet. Fermant les yeux, j’empalais le plus profondément possible la jeune femme, serrant plus fort mes doigts sur son corps le temps que ma semence soit éjectée dans le préservatif que j’avais pris soin de mettre avant. Quand l’orgasme passa, je pus de nouveau respirer. Sans lâcher la jeune femme, pour qu’elle ne tombe pas au sol, je reculais et me laissai tomber sur le canapé. Ma partenaire s’affala sur moi, ses cheveux caressant ma poitrine et mon épaule. Je sentais son souffle sur ma peau. Je fermais les yeux en essayant de reprendre mon souffle. Je transpirais, j’étais à bout de souffle mais merde j’avais adoré cette baise ! Je finis par demander à la jeune femme :

« Comment… tu t’appelle ? »

Je voulais la revoir, pouvoir l’appeler à nouveau si je voulais avoir du sexe avec une personne autre que mes clientes habituelles. J’avais toujours eu de nombreuses partenaires. J’avais passé de très bons moments avec certaines mais ce qui venait de se passer était au dessus de tout ce que j’avais connu. Impossible que je ne la revois pas… Si elle était toujours dans le même coin de rue, je pourrais toujours la retrouver facilement.
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyVen 10 Nov 2023 - 13:58

Totalement en proie au plaisir qu’elle reçoit, Annabelle se sent comme une marionnette de chiffon. Son intimité subit les assauts infatigables du membre de son client avec délectation. Ses gémissements n’ont pas le temps de se tarir. Il ne lui en laisse pas l’occasion de se remettre. Il est si dur et si intransigeant qu’elle ne peut que se laisser pénétrer encore et encore. Le frottement de son chibre le long de ses parois crée des étincelles. Contre sa vulve, il heurte son pelvis, s’enfonçant à chaque fois jusqu’à la garde. Jamais de toute sa vie, Anna ne s’est sentie aussi remplie. Cet inconnu n’est pas comme les autres clients. Il est différent. Il s’assure de son plaisir à elle, en plus du sien. ll n’est pas égoïste. Cependant, comment reprendre goût à la prostitution après être passé entre ses mains ? Elle n’en sait rien. Elle n’est pas en mesure d’y réfléchir pour le moment. Elle verra plus tard.

L’orgasme balaye son corps de haut en bas. Il ravage tout sur son passage. Des larmes coulent le long de ses joues et elle les cache en nichant son visage dans le creux de son cou. Elle a l’impression de sombrer dans la folie tandis qu’il n’arrête pas ses coups de boutoir. Annabelle n’a plus l’occasion de gérer quoi que ce soit, qu’il continue ainsi la marteler va bien au-delà du plaisir. C’est douloureusement bon. Alors que l’orgasme se tarit petit à petit, ses parois humides et gonflées continuent de l’accueillir en elle. Elle a la voix cassée, mais son plaisir continue de s’exprimer par des geignements. Elle est parcourue par quelques vagues de plaisir qui sont comme des petits courants électriques. Son corps s’est ramolli. Elle se sent devenir guimauve, et pourtant, il continue de la porter sans faiblir jusqu’à ce qu’à son tour, il atteigne la jouissance. Profondément enfoui en elle une dernière fois, il se vide dans le préservatif. Anna s’accroche à ses épaules pour ne pas tomber, tandis qu’elle le sent frissonner contre elle.

Ensemble, ils basculent sur le canapé. Elle reprend ainsi sa place au-dessus de lui, tandis que son membre quitte lentement son intimité. Elle n’a plus la force de bouger, pour le moment. Sa tête est posée contre le creux de son torse et à son oreille résonne les battements de cœur effrénés de celui qui lui a offert le premier orgasme de sa vie. Les endorphines parcourent tout son corps, et elle ferme légèrement les paupières, se laissant presque bercée par l’étreinte légère qu’il lui offre encore. Pourtant, elle sait que maintenant qu’il en a fini avec elle, Anna devrait se lever, s’habiller, et retourner sur son trottoir. Sa conscience revient en surface lorsqu’il prend la parole et lui demande son nom. Comment elle s’appelle ? C’est une bonne question. Il lui faut une seconde ou deux avant de répondre dans un souffle :

Anna…

Elle n’a pas la force, ni le courage de lui donner son prénom au complet. De toute manière, très peu de personne l’appelle encore Annabelle, de nos jours. C’est bien trop long.

Et toi ?

Parce qu’on ne peut pas dire qu’ils aient fait les choses à l’endroit… En général, ça n’intéresse pas ses clients de savoir comment elle s’appelle. Elle n’est qu’une chatte à fourrer. Elle n’a pas d’identité. C’est la dure loi du trottoir. Alors qu’il n’ait pas cherché à savoir comment elle s’appelle auparavant, ce n’est pas étonnant. Seulement voilà, étant donné qu’il lui pose la question, elle s’estime en droit de la lui poser aussi.
Revenir en haut Aller en bas
Julian M. Naismith

Julian M. Naismith


♈ Messages : 16
♈ Friandises : 15
♈ A New York depuis : 13/06/2015

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyLun 13 Nov 2023 - 21:14

Mon corps agissait par instinct. Si j’avais eu un moment de lucidité, je me serais demandé si les coups de butoir que je lui assénais n’étaient pas douloureux. Sauf que mon cerveau qui se situé au nord avait quitté le navire pour laisser celui du sud prendre le contrôle. Et mon pénis n’était pas du genre à se poser des questions. Il entrait, crachait et ressortait. Point barre. Son seul désir était de prendre son pied. Autant le dire, avec la prostituée que j’ai au bout de ma queue, je le prenais mon pied !
Je réalisais enfin l’image que j’avais eu un peu plus tôt en voyant ses longues jambes. Je m’étais donc levé, l’obligeant à enserrer ma taille. Agrippé à ses hanches, je continuais de la pilonner avec force, m’enfonçant en elle entièrement. Les parois chaude de sa chatte aspirant mon chibre, lui donnant envie de continuer le mouvement brutal que je lui infligeais. Soudain, je sentis son orgasme. Son corps s’était raidi accueillant l’orgasme. Je sentais son vagin se resserrer autour de ma virilité comme pour me garder encore en elle. Et cette sensation fut si intense que je ne tardais pas à sentir le frisson annonciateur de la fin. L’orgasme fut foudroyant, il dévasta tout mon être. Je déversais ma semence dans le préservatif que j’avais mis. Je connaissais les risques que l’on courait, l’un comme l’autre avec nos métiers. Et puis, je refusais de prendre le risque de lui foutre un môme entre les mains. Je n’en voulais pas, les couches, les biberons et tout le tintouin, je passe mon tour !!

Affalé sur le canapé, ma partenaire sur moi, nous tentions de retrouver notre souffle. Ce n’est qu’après quelques minutes, que je me décidais à briser le silence pour lui demander son prénom. Anna, me répondit-elle. Je me demandais si c’était son véritable prénom ou un surnom qu’elle donnait aux clients… Je doutais de la deuxième réponse. Généralement, les femmes se donnaient plutôt un surnom évocateur de plaisir. Désirée, Pleasure, Lux… Et puis certaines, se donnaient des prénoms carrément exotiques, histoire de faire rêver les clients. Moi, je donnais mon deuxième prénom… Ou plutôt, le surnom de mon deuxième prénom, Mike. Mais j’étais client cette nuit et je voulais la revoir alors, sans hésitation, je lui répondis :

« Julian… »

Je fermais les yeux. Ses cheveux effleuraient ma peau, son parfum chatouillait doucement mes narines. C’était sûrement son odeur naturelle, mais elle me titillait délicieusement. M’attirant avec des promesses de sensualité et de plaisir à revivre. Sans même m’en rendre compte, ma main restée dans le bas de son dos se met à caresser sa peau. Je savourais sa douceur. Je me serais presque endormi comme ça mais je me doutais bien que ce n’était pas ce que voulait Anna. Surtout que le deal était clair, je devais la raccompagner sur son trottoir. Et une partie de moi refusait cette idée. Genre qu’un autre mec passe derrière moi ? Surtout que je savais qu’elle serait déçue. N’importe quelle femme le serait après être passée entre mes mains.
Revenir en haut Aller en bas
Annabelle M. Blackwood

Annabelle M. Blackwood


♈ Messages : 47
♈ Friandises : 53
♈ A New York depuis : 18/09/2013
♈ Quartier : Bronx

Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? EmptyMer 22 Nov 2023 - 9:12

Intense, foudroyant, délirant. Voilà comment Anna pourrait qualifier l’orgasme que cet homme lui a offert. Le premier de sa vie. Pourtant, son intimité a été ravagée à plus d’une reprise, mais aucun homme n’a jamais pris le temps de lui offrir la tendresse que toute femme doit mériter. Si c’est ça le vrai sexe, alors la jeune femme aimerait beaucoup tenter à nouveau l’expérience pour ressentir encore une fois ce plaisir qui lui a toujours été interdit. Dans son métier, ce n’est pas le sien qui compte. C’est celui du client. Jusqu’à présent, elle n’a jamais eu l’opportunité de tomber sur celui qui est assez soucieux d’elle pour la combler et se combler lui-même. Du trop pressé qui pense être un professionnel sexe, au maladroit timide qui a tellement peur de mal faire qu’il ne fait presque rien, Annabelle en a vu passer. Mais des comme lui, jamais. Son corps est parcourue de félicité et de bien-être tandis qu’à son tour, il se laisse aller. Son membre profondément enfoncé en elle, il cède à l’orgasme. Elle sent ses parois se refermer autour, comme pour mieux l’aider à traire son sperme qui se déverse dans le préservatif.

Le silence post-orgasme prend place et s’étend. Ils se retrouvent affalés sur le canapé. Anna, de nouveau installée sur le giron de son client, pose sa tête sur son torse. Les battements frénétiques de son cœur se mêlent aux siens. Leurs soufflent sont lourds et haletants. Elle n’a pas la force de bouger. Son corps est trop engourdi par l’intensité du moment qu’elle a vécu. C’est inédit, ça aussi. D’habitude, elle ne tarde jamais à se relever et à se rhabiller pour retourner sur son point de mire. Mais là ? La voix de son inconnu la ramène un peu à la réalité, et il lui faut quelques secondes pour se souvenir de comment elle s’appelle et pour réussir à prononcer le diminutif sous lequel tout le monde la connaît. Et elle ose lui demander à son tour comment lui s’appelle. Habituellement, elle ne fait pas grand cas des prénoms de ses clients. Les trois-quart du temps, elle ne les connaît même pas. Certains se plaisent à lui dire comment ils s’appellent. Mais pour quoi faire ? Espèrent-ils l’entendre crier leurs prénoms ? Anna n’a jamais crié le nom de personne. Elle n’a jamais eu d’orgasme avant ce jour. Pourquoi leur donnerait-elle donc cette satisfaction ? La plupart du temps, elle simule le plaisir. Pas cette nuit. C’est si nouveau pour elle qu’elle a l’impression de vivre sa véritable première fois. Celle qui lui a été arrachée lorsqu’elle vivait à la Nouvelle-Orléans par vengeance.

Elle peut désormais donner un prénom à son client. Elle hoche simplement la tête pour l’informer qu’elle a bien noté l’information. Ainsi lovée contre lui, ses paupières se ferment. Elle doit trouver la volonté de s’en aller, mais quelques minutes de cette quiétude, est-ce trop abuser ? Surtout que Julian ne semble pas pressé de la chasser… Dans son dos, la main du jeune homme caresse sa peau, la faisant légèrement frissonner. Bien qu’elle soit nue, Anna n’a pas froid entre ses bras. Tout ceci est étrange. D’humeur soudainement câline, elle pourrait rester là toute la nuit si elle le pouvait, mais ce n’est pas comme ça qu’elle va pouvoir réunir assez d’argent pour payer son prochain loyer et potentiellement se nourrir… Elle lutte contre le sommeil qui l’envahit petit à petit et après avoir pris une inspiration lui insufflant la volonté de se détacher de son amant d’une nuit, Annabelle se redresse.

Il faut que j’y retourne… dit-elle d’un ton résigné.

En même temps, qui aurait envie de retourner dans le froid alors que la chaleur des lieux est sans aucun doute bien plus agréable ? Tout n’est qu’une question d’argent. Anna n’a pas le loisir d’être une prostituée de luxe, et si Julian souhaite la garder avec lui, il devra payer plein tarif. Une somme dérisoire à côté des putes de luxe, mais une somme quand même.

Est-ce que je peux t’emprunter ta salle de bain ? demande-t-elle en se relevant, quittant ainsi la chaleur de sa peau contre la sienne pour récupérer ses vêtements abandonnés au pied du canapé.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty
MessageSujet: Re: Quoi, tu veux ma photo peut-être ?   Quoi, tu veux ma photo peut-être ? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Quoi, tu veux ma photo peut-être ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Moi aussi j'ai pas envie d'être ici, je devrais être aux Bahamas !!
» Dieu ne peut rien pour toi [pv Matteo]
» Quoi ? T'es jalouse ? [PV Caly]
» Je ne veux que le meilleur, l'excellence.
» Tu veux un coup de crique dans la tronche ?!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dirty New-York :: Welcome to NYC :: Queens-
Sauter vers: