Dirty New-York

Qui a dit que le linge sale se lavait uniquement en famille ?
 
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 On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]

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Edward C. Borden

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MessageSujet: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 23 Oct 2019 - 11:36

Keri m’en avait mis plein la gueule ! Ouais ! Et pour pas grand-chose en fait ! Juste parce qu’elle avait appris que Jessica, ma fiancée forcée, était en ville ! Ouais, juste pour ça ! Bon d’accord, j’aurais peut-être dû lui dire avant qu’elle ne l’apprenne d’une autre façon, mais elle pouvait bien comprendre aussi qu’entre le boulot et sa grossesse, je ne pouvais pas gérer sur tous les plans ! J’étais pas Dieu, merde ! J’étais qu’un simple humain qui essayait simplement de s’en sortir. Et bordel, c’était devenu très difficile ces derniers temps… Pour la énième fois, je soufflais. La barmaid, qui pourrait passer pour un mec si on n’y regardait pas à deux fois, me tendit un nouveau verre en déclarant que je semblais en avoir besoin. Elle n’imaginait même pas à quel point ! Alors depuis à peu près… euh… pfff… un certain nombre d’heures, on va dire, j’étais assis au comptoir de ce bar à enchaîner les verres de bourbon pour essayer de digérer cette dispute avec Keri qui avait du mal à prendre son mal en patience. Je ne pouvais pas tout arranger d’un coup de baguette magique, mais elle avait du mal à le comprendre.

Alors il fallait que je fasse quoi, moi ?! Que j’annonce à mes parents par téléphone que j’avais mis en cloque la fille des Sullivan ? Soyons sérieux deux secondes : c’était impossible ! Et pourtant, c’était ce qu’elle attendait de moi. Mais non. Ce n’était pas toujours comme elle voulait ! La vie n’était pas faite ainsi, et pour personne ! Donc si elle ne voulait pas comprendre, et bien tant pis pour elle ! Le monde n’allait pas s’arrêter de tourner. Et puis, pourquoi est-ce que je m’embêtais avec elle ? Jusqu’à preuve du contraire, entre elle et moi, il n’avait jamais été question d’amour. Je ne savais pas ce qu’elle attendait exactement. Oh et puis merde, on s’en fout, non ? Mais j’avais parfaitement retenu la leçon. Ouais !

D’une traite, j’avalais mon verre de bourbon et le reposais sur le comptoir. Je lâchais un billet de cent dollars à la barmaid en lui disant de garder la monnaie. Je titubais jusqu’à la sortie et mis la main dans ma poche pour sortir la clé de ma voiture, mais je me figeais dans mon mouvement. Je ne pouvais pas conduire dans cet état-là. Puis, c’était même pas ma voiture, c’était une location… Je pensais au gros chèque que j’avais laissé en guise de caution… Ouais, c’était pas une bonne idée ! Légèrement ébloui par les phares d’une voiture, je captais qu’il s’agissait d’un taxi… et qu’il était libre ! Aussitôt je levais le bras pour l’appeler. Le véhicule se gara devant moi. Je me laissais tomber sur la banquette arrière tout en donnant l’adresse de Jessica. Bah ouais ! Sur les bons conseils de Kerringhton, j’allais retrouver ma fiancée ! Elle était gentille, elle, au moins ! Et puis, on allait se marier donc autant commencer quelque part !

La voix du chauffeur me sortit de mes rêveries. On était arrivé. Je regardais l’immeuble devant lequel il était garé. Alors c’était là qu’elle vivait… Pas mal. Je payais le chauffeur et sortis du taxi. Tout en continuant de tituber, je rentrais dans le hall et cherchais le nom de Jessica pour trouver son étage et le numéro de sa porte. C’est moi ou toutes les lettres se ressemblaient ?! Je m’efforçais de me concentrer et j’arrivais à distinguer les informations que je cherchais. S’il y avait des caméras, j’étais sûr qu’ils devaient bien se marrer ! Une fois dans l’ascenseur, je poussais le bouton de l’étage où se trouvait Jessica. Pourquoi est-ce que le temps était incroyablement long quand on était bourré, hein ? Enfin la petite musique qui indiquait qu’on était arrivé chanta. Je me redressais et marchais jusqu’à la porte de Jessica. Après deux tentatives, je réussis à appuyer sur la sonnette. Elle devait dormir à l’heure qu’il était, mais pas grave…
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 27 Mai 2020 - 22:12

Avoir son propre appartement, c’est génial ! Je n’avais jamais vécu seule. J’avais toujours été avec mes parents et pour la première fois de ma vie, je vivais seule. Je pouvais faire ce que je voulais. Quand je ne travaillais pas, je pouvais me lever à l’heure que je voulais. Je mangeais ce que je voulais, quand et où je voulais. Par exemple, cette nuit, ne travaillant pas le lendemain, j’avais décidé de dormir tard… En réalité, je voulais regarder une série sur Netflix. Et comme chacun le sait, une série en streaming est aussi addictif qu’une drogue. J’avais donc enfilé un débardeur à fines bretelle rose et un pantalon rose en pilou… Le pyjama que ma mère avait en horreur. Elle m’avait appris qu’une dame de la haute société devait toujours être élégante, quelque soit la circonstance. Donc dès que j’avais atteint la puberté, j’avais dû porter de jolies nuisettes en soie, des robes de chambre accordées et de jolies pantoufles… C’est sûr que mes grosses chaussettes à tête de licorne auraient rendue folle ma mère. Mais elle n’était pas là pour le voir.
Tout en commandant une pizza aux pepperonis (encore une chose qui donnerait des cheveux blancs à ma mère), je m’attachais négligemment les cheveux avant de me blottir dans un plaid devant ma télé. Je lançais Dynastie. Après quelques minutes, je me levais pour prendre une bouteille de vin blanc et un verre. Alors que je me servais, je me mis à penser à mes fiançailles. J’avais accepté mais pourtant, je n’étais pas si heureuse de cet arrangement. A vrai dire, je n’avais pas vraiment eu le choix. Je n’étais pas un homme, donc je ne pouvais pas faire durer le nom des Marshall… Ni même succéder à mon père. Donc, je devais servir à autre chose. Être une bonne épouse et réussir à faire ce que ma mère n’avait pas su faire : donner un héritier à mon mari. Je devais faire honneur à ma famille.

Avant, même si je n’étais pas satisfaite à 100% de ce mariage arrangé, j’arrivais à m’en accommoder. Mais aujourd’hui… Je me sentais étouffer dans ces fiançailles. Mes pensées allèrent alors vers Micah Templeton, le beau jeune homme que j’avais rencontré à ce gala. Il était tellement gentil avec moi. Il m’avait tenu compagnie et m’avait évité les regards insistants qui disaient “Que faites-vous ici, seule, sans votre mari pour vous accompagner ?”. Je ne l’avais pas revu depuis, mais pourtant, j’aurais voulu ! Je soupirais, il devait être très occupé. Alors que je me servais mon deuxième verre, je sortis de la cuisine, bouteille et verre en main, quand on sonna. Ce devait être le livreur de pizza. J’allais rapidement poser mes petits trésors puis j’ouvris la porte. Sauf que ce n’était pas le livreur. Je restais surprise en voyant Edward à ma porte, bien éméché. Il peinait à tenir debout et sentait l’alcool.

“ Edward ! Mais qu’est que tu fais ici ?”

Je me poussais alors pour le laisser rentrer. Puis, je me rappelais soudain de ma tenue. Je sursautais et courut chercher une robe de chambre pour me couvrir… Bon, il était assorti à mon pantalon pilou mais je sauvais les apparences comme je pouvais. Je retournais voir Edward… Qui s’était installé dans le canapé. La porte sonna de nouveau… Alors à moins que Micah soit lui aussi complètement ivre, je savais que cette fois, ma pizza était là. Et j’avais raison. Je récupérais ma pizza en payant le livreur, tout en lui laissant un généreux pourboire. Puis, je retournais au salon. Heureusement que j’avais pris une pizza assez grande pour nourrir une équipe de foot.

“Edward, ça ne va pas ? Pourquoi es-tu… dans cet état ? Je veux dire, tu sais faire preuve de modération dans ta consommation d’alcool…”

Je prenais des pincettes parce que je ne savais pas comment il allait réagir si je lui reprochais clairement son ébriété. Je regardais ma bouteille de vin et mon verre encore plein. Je les éloignais de lui pour ne pas le tenter de rajouter quelques grammes dans son sang.

“Ne me dis pas que tu as conduis dans cet état…”
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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 16 Sep 2020 - 9:32

C’est juste le chèque de caution qui me freine à conduire ma voiture. Parce que j’ai déjà conduit en ayant picolé, et tout s’est toujours très bien passé ! Mais là, je préfère pas tenter ma chance ! Je préfère jouer la carte de la sécurité et prendre un taxi. Quand il se gare devant l’immeuble de Jessica, je me rends compte que c’est la première fois que je viens chez elle. En même temps, c’est pas comme si j’y passais ma vie ! Mais je dois bien avouer qu’elle a plutôt bien choisi sa résidence. Pour un agent immobilier ça aurait été le comble qu’elle se choisisse un endroit pourri !

Après avoir payé le chauffeur probablement avec plus de billets que nécessaire, je rentre en titubant dans l’immeuble et cherche le nom de ma très chère fiancée sur les boîtes aux lettres. Sauf que toutes les lettres se ressemblent et elles ont décidé de danser la zumba sans que je leur demande quoi que ce soit ! Putain ! Je suis obligé de me pencher comme un je sais pas quoi sur chaque étiquette de boîte aux lettres pour essayer de lire. Pourquoi j’ai bu moi déjà ? Ah ouais ! Parce que Keri m’a gonflé. Fallait que je me détende avant d’appliquer son magnifique conseil : d’aller retrouver ma fiancée. Hé, qu’elle vienne pas râler parce que je fais ce qu’elle me dit ! C’est ce qu’elle voulait non ?

Dans l’ascenseur, je m’affale mollement contre la paroi de la cabine du fond. Une vraie loque. J’ose même pas regarder ma tête dans le miroir. Je dois pas être beau à voir. Mais qu’est-ce que je m’en fous. La terre tangue, ma vision est trouble. J’ai bu trop de bourbon. A qui la faute, hein ?! Je rumine ma colère jusqu’à ce que le son d’arrivée résonne et me fasse relever la tête vers les portes qui s’ouvrent. Un joli couloir à moquette se déroule devant mes yeux et je cherche la porte qui m’intéresse. Comme les lettres en bas sur les boîtes aux lettres, les chiffres dansent sous mes cérulées. Pfff ! Ils se sont passé le mot ! Y’a un complot ! Je trouve la bonne porte et après deux essaies pour appuyer sur le bouton, j’arrive à poser mon doigt dessus et m’affale contre le chambranle en attendant que Jess vienne m’ouvrir.

Je pensais qu’elle dormait, mais elle est incroyablement rapide à m’ouvrir dans son pyjama rose et ses cheveux attachés en un espèce de pompon informe sur sa tête. Je la détaille de haut en bas. On dirait une gamine ainsi vêtue, mais bizarrement, je ne l’ai jamais vu aussi naturel qu’en cet instant. D’habitude, elle est toujours dans une tenue irréprochable, jouant une comédie qu’on nous a appris à jouer depuis qu’on est nés ; mais là, sans maquillage, son visage simplement mis à nu par le naturel et sa tenue d’ado… ben je la trouve vachement mignonne ! Par contre, j’entends le son de sa voix comme si elle venait de crier dans un mégaphone. Je me retiens presque de grimacer tellement ça vibre dans ma tête. C’est l’alcool, c’est pas elle ! Et quand elle se pousse pour me laisser entrer, je me redresse et pénètre dans son appartement. Mes cérulées se plantent sur le canapé et mon corps fait de lui sa prochaine destination. Je m’affale lourdement dessus et pousse un soupir tandis que la terre se met à tourner. Bordel ! On sonne, et je grogne. Pourquoi est-ce que ça sonne ? J’ai déjà sonné pourtant…

Une bonne odeur de bouffe vient me chatouiller les narines et mon ventre se met à gronder. Ah ouais c’est vrai que j’ai rien bouffé ! J’ouvre un œil et trouve Jessica plantée devant moi dans une robe de chambre. Quand est-ce qu’elle s’est changée ? Je me redresse lentement pour éviter que la terre ne tourne encore plus tandis que je la vois éloigner sa bouteille de vin blanc et son verre. Un rictus vient se peindre sur mon visage.

Naaaan t’inquiète, j’ai pris un taxi… enfin j’crois que c’était un taxi !

Je glisse un bras le long du dossier du canapé et je regarde un peu autour de moi.

C’est sympa chez toi. J’aime bien.

Je hoche même la tête pour affirmer mes dires.

J’crois que j’ai trop picolé et j’avais pas envie de rentrer chez moi.
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMar 9 Fév 2021 - 13:51

Je savourais ma douce liberté où je pouvais faire absolument tout ce que je voulais sans être surveillée ou subir les reproches de ma mère. Je n’avais plus besoin de respecter les étiquettes et compagnie. Je pouvais être… moi. Ici, j’étais moi, Jessica. Pas la fille du sénateur, ni la fiancée d’un brillant avocat. Non juste, moi, Jessica. A New-York, j’étais qui je voulais, j’étais heureuse.
Et depuis que j’avais rencontré Micah, j’en arrivais à me demander si… Si j’étais vraiment obligée de me marier avec Edward. J’avais beaucoup d’affection pour lui mais je n’étais pas amoureuse de lui. Et je savais que lui non plus. Je n’étais pas totalement stupide, je voyais bien qu’il n’avait aucun geste amoureux envers moi. Et je ne lui en voulais pas, il ne me mentait pas, il ne faisait pas semblant. Et pour ça, je lui en étais reconnaissante. Mais, ni lui, ni moi ne serions heureux dans ce mariage arrangé par nos pères. Nous ne serions jamais heureux. Alors en voyant Micah… qui s’était montré si gentil, si attentionné. Mais pas seulement car Edward était gentil aussi avec moi. Non, Micah… Je ne saurais l’expliquer mais il y avait quelque chose en plus…
Maintenant que j’avais Edward dans mon salon, complètement ivre, j’étais perdue. Je ne savais pas quoi faire dans une situation pareille. Ma mère ne m’avait jamais dit comment gérer ce genre de situation. D’ailleurs, je n’avais jamais vu mon père ivre. Du coup, j’essayais d’être le plus douce et gentille possible. Mais je ne savais pas si c’était la bonne méthode. Je m’inquiétais de savoir s’il avait conduit dans cet état mais il me rassura, si on peut dire, en m’expliquant avoir pris ce qu’il pensait être un taxi. Tandis que je l’entendais me dire que mon appartement était sympa, je rangeais ma bouteille de vin blanc et terminai mon verre. Je grimaçais légèrement, un verre se savourait, ça ne se buvait pas aussi rapidement !

« Merci, c’est gentil… »

Je m’assis sur le canapé, en gardant une distance respectable. Contrairement à quand j’étais seule, je m’étais assise comme il convenait à une dame. J’étais droite comme la justice, les mains posées sur mes cuisses. Bien que ma tenue ne soit pas convenable, j’essayais de faire bonne figure. Quand il m’expliqua ne pas vouloir rentrer chez lui, je lui fis un sourire bienveillant et lui répondis :

« Tu peux rester ici aussi longtemps que tu le souhaite, Edward. Tu es le bienvenu, après tout, nous serons amenés à nous marier un jour… Nous vivrons ensemble, alors… »

Je posais ma main sur son avant-bras. Je ne terminais pas ma phrase car je ne voulais plus de ce mariage… Mais je n’avais pas vraiment le choix. Je ne savais pas comment me sortir de cette situation. Peut-être que si avec Edward, ça se passait un peu mieux… Je me sentais vraiment perdue.
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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyVen 4 Mar 2022 - 14:33

Le monde tourne. Et il tourne pas rond. Non pas du tout ! Affalé dans le canapé de Jessica, ma tête est lourde et se pose sur l'appuie-tête. Putain, c’qu’on est bien là, non ? Jamais un canap’ ne m’a paru aussi confortable que celui-là. C’est quelle marque ? Faut que j’achète le même, ouais ! Et pourquoi est-ce que j’ai l’impression de flotter ? Les joies de l’alcool ! Ça désinhibe totalement, un truc de dingue ! J’aurais pu m’endormir là, et passer les trente-huit prochaines heures avachi là-dessus si une odeur de bouffe ne m’avait pas forcé à ouvrir un œil et à voir Jessica plantée au-dessus de moi et pas du tout habillée comme tout à l’heure. J’ai un temps de latence entre ses questions et mes réponses. Mon cerveau réfléchit à deux fois. Mais c’est normal ! Un coup d’oeil à la pièce où je suis, je ne peux pas m’empêcher de trouver l’endroit sympa et décoré avec un goût certain. Je jette un oeil à Jess’ et constate qu’elle se fond totalement dans le cadre, même avec un pyjama pilou qui la fait ressembler à une adolescente de quinze ans.

Elle s’assoie à côté de moi, conservant cette distance qui incombe à la bonne société d’où on vient. Elle est assise, droite, comme il convient. Jess est parfaite. Y’a pas à en douter un seul instant. Elle remplit absolument tous les critères qu’on attend d’elle. Et en voyant sa tenue, je suis certain qu’avant que je débarque, elle était affalée sur son canapé comme le commun des mortels. Je ne peux pas m’empêcher de sourire et dans un élan d’honnêteté, je lui avoue que je n’ai pas envie de rentrer chez moi. Elle me rappelle douloureusement qu’à un moment donné dans notre vie, je lui passerai la bague au doigt. Et elle sera prisonnière à moi, et je serais prisonnier à elle.

Ouais… je soupire.

Mes yeux tombent sur sa main délicate qu’elle pose sur mon bras et je les relève vers elle.

Puisqu’on va se marier, tu veux bien faire un truc pour moi ? je demande. Mais je n’attends pas vraiment qu’elle me réponde avant de continuer : Laisse tomber les convenances, j’ajoute en désignant la façon dont elle se tient assise. T’as le droit de t’asseoir comme un phoque sur ton canap’, et ta pizza là, ne me sors pas des couverts, s’te plaît. Mange-la avec tes doigts, parce que je suis sûr que c’est comme ça que tu avais prévu de la manger avant que je débarque.

Je lui offre un léger sourire. Un vrai. Pas un forcé. Parce qu’en vrai, j’aime bien Jessica. Elle est gentille, elle ne sait pas quoi faire pour faire plaisir aux gens. La nana idéale, je vous dis ! Et techniquement, c’est la mienne. Je suis un putain de vénard, non ? Et l’odeur de bouffe fait gargouiller mon estomac bien trop souvent maltraité ces derniers temps.

S’te plaît, dis moi que t’en a pris une géante et pas une mini !
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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 10 Aoû 2022 - 20:35

La situation que je vivais était totalement inédite… Ma mère avait tenu à me préparer à être une bonne maîtresse de maison et surtout, une bonne épouse. Sauf que jamais, au grand jamais, elle n’avait évoqué une situation similaire… Mon fiancé était complètement ivre, je ne savais pas comment me comporter. Si je pouvais, je me serais changée pour avoir une tenue plus appropriée… Ou au moins, j’aurais mis une robe de chambre. Je rentrais mes pieds pour essayer de cacher les têtes de licorne. Décidément, rien n’allait dans ma tenue. Je comprenais pourquoi ma mère voulait que je sois apprêtée en toute circonstance. Bon sang, même mes cheveux ne ressemblaient à rien ! Si Edward savait… je me sentais terriblement angoissée à l’idée de ne pas être coiffée et habillée. Mais je devais faire bonne figure. Donc, je me tenais droite, assise à bonne distance.
J’avais mentionné notre futur mariage pour justifier le fait que j’acceptais qu’il passe la nuit ici. Après tout, c’était la stricte vérité. Un jour, nous allions finir par nous marier et donc vivre ensemble. Nous allions partager une maison, un lit… Rien qu’en pensant à ce qui se passerait… je me sentis rougir. Je savais qu’un jour, il me faudrait donner ma virginité à Edward. Mais dans le fond… je ne voulais pas de cette vie. Je ne voulais pas devenir juste Mme Edward Borden ! Je voulais une vie à moi, où je serais maîtresse de mes décisions.
Soudain, Edward me demanda alors de faire une chose pour lui. Je relevais la tête, intriguée. Il me demanda alors d’abandonner toutes les convenances. Il me demanda alors d’être moi-même, m’affaler sur le canapé, manger ma pizza avec les doigts… bref, il me demandait d’être la Jessica que je cachais au monde entier.

« Euh… » murmurai-je, interdite.

Ok, je n’arrêtais pas de me dire que je voulais vivre ma vie comme je l’entendais. C’était une chose de le vouloir, mais se défaire d’habitudes bien ancrées, c’était une autre affaire. Pourtant, il avait raison… Si je voulais enfin être libre, je devais abandonner ces convenances qui m’empêchaient de vivre normalement !
Je fis alors une chose que ma mère n’aurait jamais approuvé… Je pliais mes genoux et mis mes jambes sur le canapé. Et, miracle, le ciel ne m’était pas tombé sur la tête. Pas de tremblement de terre, pas de nuées de sauterelles. Je ne fus pas foudroyée par un éclair, pas de châtiment divin qui s’abattait sur moi. J’en aurais presque soupiré de soulagement. Ma confiance renforcée par cet élan de courage. Je me penchais pour ouvrir le carton de ma pizza avant de répondre à Edward :

« C’est une pizza géante aux pepperoni… J’ai découvert que j’adorais la nourriture bien grasse. »

Je me pris une part et commençais à manger. Bon, même si je mangeais avec les doigts, je mangeais tout de même proprement. Puis, je reportais mon attention sur mon fiancé.

« Alors… pourquoi tu es dans cet état ? Tu n’es pas du genre à boire plus que de raison, Edward. »
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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyVen 16 Sep 2022 - 13:33

J’ai décidé de porter sur Jessica un œil neuf ! Et mon oeil neuf m’indique très clairement que ma future femme ne se comporte absolument pas de manière naturelle avec moi. Je sais pourquoi : parce qu’on lui a appris à agir comme ça, et pas autrement. Être une bonne épouse, tout ça, tout ça. Je n’ai pas eu besoin d’être confronté à toute cette éducation. En tant qu’homme, je suis presque libre de faire ce que je veux. Oui, presque, parce que ce mariage s’est imposé à moi et il devient de plus en plus difficile de reculer. Je pourrais, si je voulais, avoir une porte de sortie. L’état de Keri. Mais les retombées risquent d’être compliquées et je n’ai pas envie de me prendre la tête avec ça maintenant. J’ai déjà assez de souci comme ça. J’ai déjà la tête trop pleine de problème pour m’en rajouter encore plus. Un souci à la fois. C’est trop en demander !

Détaillant ma promise des pieds à la tête, je ne peux que constater que je la trouve bien plus jolie avec un pyjama et des chaussons licornes que dans ses tenues strictes et luxueuses. Au naturel, elle est belle et désirable. Ses lèvres roses et pulpeuses sont un appel aux baisers. Celui qui ne se rend pas compte que Jessica est un être désirable est un idiot. Je suis un idiot. L’alcool est un excellent désinhibiteur et même si mon cerveau tourne au ralentis dans une bouillie sans nom, faire l'addition entre sa tenue et la pizza n’est pas compliqué. Quand j’ouvre la bouche c’est pour lui demander d’être elle-même. De laisser tomber les convenances et surtout de manger sa pizza avec ses doigts. J’ai envie de connaître cette Jessica là. Pas l’autre. Sa surprise fait naître un petit rictus sur mon visage. Elle semble prendre le temps d’assimiler ce que je viens de lui dire avant de me prendre au mot et rabattre ses jambes sous ses fesses.

Mon regard s’illumine lorsqu’elle me conforte dans l’idée qu’il s’agit d’une pizza géante et que quoi qu’on en dise, je ne lui retirerai pas le pain de la bouche si je lui en pique un peu pour éponger tout l’alcool que j’ai ingurgité. Je me redresse et attrape une part à mon tour avant de croquer un morceau :

Tant mieux, moi aussi.

Je pousse un soupire et m’affale un peu plus dans le canapé. L’alcool continue de faire son effet et sans que je m’en rende vraiment compte, je bascule légèrement vers Jessica, nos épaules se touchant.

Parce que je suis fatigué de tous ces problèmes et que j’apprécierai que pour une fois, la vie soit beaucoup plus simple, je répond en s'acharnant sur ma part de pizza.

Je jette un oeil à la télévision qui continue de tourner. J’ignore totalement ce qu’elle regardait avant que j’arrive, mais ça n’a pas d’importance. Ca fait un bruit de fond, et j’apprécie le calme qui règne dans cet appartement et surtout l’aspect plus détendu de Jessica.

Je pense que les soirées comme celles-ci pourront me plaire.

Celles où je n’ai pas besoin de travailler jusqu’à pas d’heure pour démêler le sac de noeud qu’est l’affaire sur laquelle je travaille actuellement, celles où il n’y a personne pour vous prendre la tête. Juste un moment calme à manger une pizza et à regarder… je sais pas quoi à la télé.
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMar 12 Sep 2023 - 14:32

Si Edward ne m’avait pas fait la remarque que je pouvais manger ma pizza avec les doigts, je serais aller chercher une assiette et des couverts pour la manger avec toute la grâce et l’élégance de Grace Kelly, une des femmes que ma mère admirait. C’était instinctif chez moi, mon éducation était une partie de moi. Il n’y avait que seule entre quatre murs que je me permettais d’exister en tant que Jessica, et non pas la fille du grand Joseph Marshall, future épouse du brillant avocat Edward Borden. Et qu’Edward me demande d’être moi-même… C’était inattendu ! Je pensais qu’il serait plus à cheval sur les conventions et la bienséance que nos familles avaient tant voulu nous inculquer… Mais, à sa décharge, le pauvre semblait bien éméché. Alors, j’avais cédé. J’avais ni replié mes jambes sous mes fesses, la peur au ventre qu’un malheur ne s’abatte sur ma tête. Mais rien. Dans un élan de courage, je me penchais vers le carton de la pizza commandée et pris une part que je mangeais avec soin. Hors de question que je finisse le visage gras et le pyjama tâché de sauce… C’était mon préféré ! Alors que j’engloutissais une nouvelle bouchée, du fromage se préparait au grand saut. Rapide, je levais la main pour rattraper le fuyard qui coula directement dans ma bouche. Un gémissement de plaisir s’échappa tandis que je fermais les yeux, heureuse de manger une chose aussi grasse qu’une pizza. Jamais, au grand jamais, je n’aurais pu faire cela si je vivais encore sous le toit des Marshall.

J’avais demandé à Edward pour quelle raison il avait fini dans cet état d’ébriété. Après tout, je ne l’avais jamais vu dans cet état. Il faut dire que lorsque nous nous voyons, c’était toujours sous la tutelle de nos parents, nos mères veillant à ce que les choses se déroulent selon leurs désirs. Alors voir un Edward ivre, c’était une grande première. Il m’expliqua alors vouloir que la vie soit plus simple, exempte de problème. Je ne pouvais qu’approuver. Je regrettais parfois d’être née dans une famille aussi riche et guindée. J’enviais les gens plus modestes ou ces enfants nés de célébrités, à qui tous les excès étaient permis.

« Je te comprends, parfois, j’aimerais être une autre personne. Une fille… normale… »

Je soupirais en terminant ma part. Je me léchais les doigts délicatement. Je n’avais pas envie de me lever pour aller chercher de quoi m’essuyer plus proprement. Et puis, Edward m’avait demandé d’être moi-même. S’il n’avait pas été là, je ne me serais pas levée. Quad Edward m’expliqua que les soirées comme celle-ci pourraient lui plaire, instantanément, je me souvins de notre mariage arrangé. Alors notre vie ressemblerait à ça ? Nous, faisant semblant de bien nous comporter en public. Mais une fois les portes closes, nous pourrions faire tomber les masques et nous comporter normalement… Bien que ce mariage me donnait envie de fuir, je voyais là un échappatoire. Nous n’étions peut-être pas si différents, après tout ! Je lui offris un magnifique sourire avant de lui répondre :

« Moi aussi, je m’y habituerais très vite… ne pas avoir à faire semblant, profiter du calme et de la tranquillité… Viens quand tu veux, Edward. Si tu as besoin de souffler, ma porte est grande ouverte. », lui dis-je en posant ma main sur la sienne.

Je ne lui disais pas cela juste par politesse, je le pensais réellement. Je comprenais son désir de vouloir échapper à la pression sociale et mon appartement était mon havre de paix. Ici, je pouvais oublier les conventions, les obligations en tout genre. Et bien que je ne m’étais pas encore totalement faite à cette liberté, j’apprenais petit à petit à me libérer du joug familiale. Alors si je pouvais venir en aide à mon fiancé, je le faisais.
Je sentais sa main chaude contre la mienne. C’était la première fois que j’étais aussi proche de lui. Et étrangement, une chaleur vint s’installer au creux de mon bas ventre. Comme si mon corps prenait conscience que je pouvais aller bien plus loin. Je me léchais la lèvre inférieure avant de la mordre. Je ne voulais pas paraître trop audacieuse. Je n’avais jamais vu mes parents avoir le moindre signe d’affection entre eux… en dehors des bises pour se saluer ou quand ils se tenaient le bras lors de soirées ou de gala. Lentement, et aussi à contrecœur, je retirais ma main. Edward était un homme magnifique, avec des yeux à couper le souffle. Je ne doutais pas un seul instant que les femmes devaient lui courir après. Des femmes plus… entreprenantes, qui n’auraient pas hésité un seul instant à lui sauter au cou. Mais je n’étais pas comme ça. J’étais sa future femme, et bien que nous ayons franchi un cap, je ne voulais surtout pas lui donner l’impression d’être une femme facile.
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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 13 Sep 2023 - 10:56

J’aurais dû lui dire depuis longtemps qu’avec moi, Jessica n’a pas besoin de jouer à la parfaite fiancée. Qu’elle peut être elle-même et parler avec toute franchise. Parce que c’est exactement ce que j’aime. Je sais que son éducation ne lui laisse pas le choix, mais moi aussi j’ai merdé à lui faire entendre que ce que je veux, ce n’est pas une jolie poupée de porcelaine aux joues bien fardées. Non pas que Jessica soit laide maquillée. Mais elle a cette beauté naturelle dans ce pyjama rose licorne que je la découvre sous un regard nouveau. Et c’est loin d’être déplaisant. Et puis, c’est précisément ce que Keri a demandé, non ? Qu’elle aille se faire voir cette gamine trop gâtée bourrée aux hormones de grossesse. Si elle ne veut pas comprendre, je peux plus rien pour elle. C’est pas aujourd’hui que je vais me laisser emmerder. Pas plus qu’avant. Puis, si j’ai picolé, c’est entièrement de sa faute. Elle m’a mis les nerfs en pelote.

Je vois bien que Jess est surprise de ma demande, mais elle fait ce que je lui dis. Elle replie ses genoux sur son canapé, quittant cette posture d’assise droite et protocolaire, et s’interdit de se lever pour aller chercher sa porcelaine pour manger sa pizza exactement comme on doit manger une pizza : avec les doigts, et des fils de fromage qui se battent en duel ! Un petit sourire satisfait vient ourler mes lèvres tandis que je mords presque rageusement dans cette part de pizza que je lui pique sans attendre son invitation. J’ai trop picolé, la terre tourne, faut que j’éponge. Avec une pointe d’amusement, j’observe Jessica batailler avec le fromage de sa part lorsque soudainement, elle se met à gémir. Et putain, y’a pas à gémir comme ça pour de la bouffe. Le son qui s’échappe de sa bouche fait naître un frisson sur ma nuque et je lâche un grognement que j’étouffe avec une nouvelle bouchée. Maîtrises-toi, Edward.

Sauf que de la maîtrise, je n’en ai plus beaucoup. Tout fout le camp, c’est le bordel. Et je confie à ma chère et tendre que j’adorerai que la vie soit beaucoup plus simple. Picoler n’est pas la solution, mais parfois, ça fait du bien de juste zapper un peu… Toute façon, demain, rien n’aura changé. A son tour, Jessica me confie qu’elle aussi, apprécierait d’être juste une fille lambda. Et encore une fois, je regrette de ne jamais lui avoir dit auparavant qu’elle pouvait l’être avec moi. Ca aurait sûrement permis qu’on puisse apprendre à réellement se connaître au lieu de marcher continuellement sur des œufs ou de tout simplement ressembler à deux éléphants dans un magasin de porcelaine lorsque nous étions réunis. Ouais… Ce qu’on peut être cons des fois.

Lorsque je me permet de la détailler ouvertement, Jessica choisit son moment pour lécher ses doigts et soudainement, mon regard se trouve happé par ce geste. J’observe la courbure que prend ses lèvres tandis qu’elle suçote le gras sur la pulpe de ses doigts et qu'une chaleur familière s’installe dans mon ventre. Bordel. Je gigote légèrement et détourne les yeux. Respire, Edward. Est-ce que j’ai toujours été qu’un connard aveugle ? Je crois, ouais. J’essaye de garder mon calme et tente de revenir à quelque chose d’un peu plus “saint”. L’ambiance cosy. C’est sympa, non ? C’est un bon sujet. Puis, si je dois me retrouver marié avec elle, je préfère ces soirées à mater un film quelconque à la télé tout en mangeant une pizza plutôt que de les passer dans une ambiance froide et austère, chacun de notre côté. Je clame plus pour moi-même que pour elle que je pourrais m’y habituer et elle me surprend en répondant qu’elle aussi pourrait se faire à la situation. Et voilà comment deux prisonniers en viennent à accepter leur sort.

Sa main se pose sur la mienne et la chaleur de sa paume s’y imprime. Je la fixe quelques instants, songeant que pour la première fois depuis nos fiançailles, son toucher n’est pas forcé, mais naturel. Je prends conscience du silence qui pèse dans le salon malgré l’émission de télé qui continue de défiler. Je n’y prête plus aucune attention. Je n’ai d’yeux que pour Jessica qui prend elle aussi conscience de son geste et de sa soudaine proximité. Ses dents viennent mordiller sa lèvre charnue et ses doigts glissent sur ma peau pour me quitter. Sauf que mon corps est mue par sa propre volonté et avant qu’elle n’ait le temps de rompre le contact, je la rattrape. Sa main dans la mienne, je l’attire vers moi. Mon autre main capture sa nuque et j’écrase ma bouche sur la sienne, les goûtant pour la première fois.
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyJeu 19 Oct 2023 - 19:13

J’avais abandonné toute l’éducation si durement acquise. Bon, pas totalement, quand une sorte de gêne semblait persistante. Je n’étais pas totalement à l’aise avec l’idée qu’Edward me voit dans mon pyjama. Un souvenir traversa mon esprit. Ma mère, quand elle se montrait en tenue de nuit portrait toujours une robe de chambre élégante, en soie, assorti à sa robe de chambre. Sa robe était sobre et classique, tombant sur ses chevilles. Je revoyais dépasser le bout de ses chaussons. Comme ma mère, je devais porter ses longues robes, entravant mes mouvements, m’empêchant de me comporter comme une petite fille normale. Maintenant que j’avais quitté notre luxueuse demeure, je me permettait de porter des pyjamas plus normaux. Je me sentais à l'abri des regards méprisants de ma mère.
Contrairement à l’image publique que renvoyait Edward, il n’était pas à cheval sur les conventions. J’avais même la sensation qu’il étouffait dans toute cette hypocrisie qui nous entourait, nous envahissait. C’était rassurant de savoir que je n’étais pas la seule à éprouver ce sentiment.

Écoutant Edward, j’avais commencé à manger ma part de pizza à la main, comme si j’avais été seule. Je ne résistais pas lorsqu’un gémissement s’échappa de ma bouche. La pizza était grasse, mais qu’est qu’elle était bonne. J’avais même léché ce gras qui s’était déposé sur mes doigts. Ce n’était ni élégant, ni hygiénique mais la Jessica normale mangeait comme ça. Et Edward ne trouva rien à redire, alors pourquoi m’en priver ?

Durant un cours laps de temps, je posais ma main sur celle d’Edward. Une audace que j’aurais jamais eu sous l’oeil inquisiteur de nos mères. Mais en cet instant, je voulais juste lui témoigner mon soutien, lui faire savoir qu’il n’était pas seul dans cette galère. Mais la raison reprit le dessus, pensant avoir instauré une gêne à cause de ma maladresse. Et alors que je retirais ma main, l’instant d’après, je me sens tirée vers Edward. J’eus à peine le temps d’être surprise que je sens les lèvres pleines d’Edward sur les miennes. Mon cerveau ne savait pas comment réagir mais mon corps lui, si. Je posais ma main sur la joue de mon fiancé. Mon premier baiser. Je ne m’y attendais pas. Je sentis alors sa langue venir caresser mes lèvres, me demandant un accès à la mienne que je lui offrit. Je sentis le goût du whisky mais plus encore encore, les mains d’Edward qui effleuraient mon corps avec une infinie tendresse.

Dans mon adolescence, ma mère avait insisté sur un point : je devais rester pure et vierge jusqu’à mon mariage. Mais si celui à qui j’étais promise voulait consommer ce don, devais-je lui refuser ? Je n’en avais pas la moindre idée. Et je n’étais pas en état de réfléchir. Ce contact nouveau me grisait beaucoup trop pour avoir la moindre pensée rationnelle. Edward était beau dans toute son aura virile. A chacune de nos rencontres, je m’étais demandée ce que je ressentirais dans ses bras. A présent que j’y étais, j’étais bien décidée à savourer ce moment, aussi fugace soit-il. Enhardie par ce baiser, je cédais à une tentation qui me trottait dans l’esprit. L’une de mes mains vint se nicher dans ses cheveux. Ils étaient encore plus doux que ce que j’avais cru.
Soudainement, je sentis une moiteur entre mes cuisses. Je savais ce que cela voulait dire. Mon corps se préparait à le recevoir. Je ne savais pas si j’étais prête. Peut-être que j’allais le regretter mais la raison n’entrait pas en compte en cet instant.
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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyLun 23 Oct 2023 - 7:29

À présent que je le lui ai demandé, Jessica dévoile son vrai visage. Elle fait enfin fi des convenances et de son éducation pour me plaire - ou en l'occurrence pour plaire à son futur mari - pour agir tel qu’elle le souhaite. Je sais combien l’endoctrinement de l’éducation parentale est difficile à surmonter. Surtout quand on est une personne aussi douce et soumise qu’elle. Elle doit probablement s’attendre à ce que la Terre cesse de tourner ou bien que le plafond lui tombe dessus pour avoir osé poser ses pieds sur l’assise de son canapé, ou bien même manger sa part de pizza avec les doigts, mais rien de tout cela ne se passe. Tout va bien. La fin du monde n’a pas eu lieu. Parce que c’est avec une Jessica comme celle-ci que je pourrais apprécier de passer du temps. Malgré mon esprit embrumé par l’alcool, quelques petits scénarios de vie à deux y défilent et ce que j’y vois pourrais me convenir. Je regrette qu’on ait perdu autant de temps à marcher sur des œufs ensemble plutôt que d’apprendre à se connaître, et surtout que dans l’histoire, c’est moi le connard parce que je ne lui ai jamais dit qu’elle pouvait agir naturellement avec moi. Notre condition sociale et nos parents sont un poids que nous partageons alors que tous les deux, nous n’avons qu’une seule envie : vivre une vie simple et tranquille.

Tout se mélange un peu, dans ma tête. C’est le bordel, et je n’arrive pas à démêler ce qui s’y passe. Je préfère laisser tout ça de côté et apprécier tout simplement l’instant présent, le calme que la proximité de Jess me procure est agréable. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cette paix. Mais ça, c’est jusqu’à l’entendre gémir après une bouchée de part de pizza. J’étouffe un grognement avec ma propre part, songeant que si de la malbouffe peut la faire gémir comme ça, qu’est-ce que ça doit être en plein coït… N'imagine rien, Edward. Maîtrises-toi. Sauf que l’alcool aidant… Et puis, elle a cette façon de se laisser les doigts qui happe mon regard au point de ne plus s’en détacher… Je lutte pour rester un gars bien ! Et putain que c’est dur ! J’ai été qu’un connard aveugle et c’est maintenant que je me rend compte de tout ça. On peut pas dire que je choisis bien mon moment !

Pour la première fois, Jessica et moi agissons normalement l’un avec l’autre. Me toucher s’est toujours fait avec beaucoup d’hésitation, par crainte de faire un mouvement qui me contrarierait, hors ce soir, Jess pose sa main sur la mienne de manière totalement naturelle. La chaleur de sa peau s’imprime sur la mienne, et moi, je la fixe bêtement, conscient de sa soudaine proximité. Je détaille son visage et cette bouche aux lèvres rendues brillantes par la pizza. Je ne sais pas comment Jessica perçoit tout ça, mais je sais que lorsqu’elle tente de reprendre ses distances, probablement gênée par la tournure des choses, je n’arrive pas à la laisser faire. Mon corps est soudain contrôlé par une force qui lui est propre car ma main se saisit de la sienne avant qu’elle ne s’échappe totalement et je l’attire vers moi pour capturer sa bouche avec la mienne. Je ressens une légère hésitation de sa part avant que sa main encore libre vienne se poser sur ma joue. Engaillardi par ce geste, je caresse ses lèvres avec la pointe de ma langue, et Jessica m’offre la sienne sans se poser de question. Ma main, précédemment posée sur sa nuque, vient glisser le long de son corps, suivant chaque courbe, pour venir se poser sur sa taille. Je sens Jessica céder à mon contact. Elle se fait moins dans la retenue et ses doigts glissent dans mes cheveux bruns. Je profite de ça pour la rapprocher encore plus de moi jusqu’à ce qu’elle se retrouve sur mes cuisses. Ma bouche quitte à regret la sienne, le besoin de respirer se faisant sentir. J’effleure sa joue de mes lèvres ainsi que la ligne de sa mâchoire où je dépose de légers baisers. Mes doigts viennent dénouer la ceinture de sa robe de chambre pour dévoiler ce pyjama rose dans lequel elle m’a ouvert la porte. Nichant mon visage dans son cou aux lignes délicates, je fais glisser le tissu sur ses épaules nues tout en continuant de savourer le goût de sa peau.
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMar 31 Oct 2023 - 21:11

Ma mère m’avait donné des tas de leçons sur comment une femme de la haute société était sensée se comporter. Depuis ma petite enfance, j’avais appris à maîtriser toutes ces règles. Je savais comment me tenir en public, une fourchette ne se tenait pas n’importe comment, par exemple. J’avais eu des gouvernantes et des professeurs privés qui assuraient mon éducation, minimisant ainsi mes interactions avec le monde extérieur et ses mauvaises influences. Mes fréquentations étaient surveillées et approuvées par mes parents, donc autant dire que je ne fréquentais que les personnes issus du milieu que le mien. Je me devais d’être toujours impeccablement coiffée, maquillée et habillée, même à la maison. Il était tout bonne impossible que je sorte sans être parfaitement mise. Le moindre scandale, la moindre rumeur devait être évité à tout prix. Un écart de conduite risquait de nuire à ma réputation mais surtout à celle de toute ma famille. Pas question que je salisse le nom Marshall. Je ne devais pas travailler, mon rôle devait se cantonner à celui d’épouse et, par la suite, de mère. Je devais maîtriser un certain nombre de compétences que l’on attendait de moi : la couture, le piano etc. Il y avait également des choses qu’il m’était interdit de faire : crier, courir ou montrer une quelconque forme d’émotion. Bien souvent, j’étais surveillée dans mes déplacements et activités. Et si un écart était constaté, mes parents étaient immédiatement mis au courant… Et en l’espace de quelques mois, toute cette éducation avait été ravagée. Je travaillais et vivais seule. Je m’étais rendue à un gala sans mon fiancé, pour finir la soirée avec un cavalier que je ne connaissais absolument pas. Je mangeais de la pizza avec les doigts, sur mon canapé, dans un pyjama pilou. Et à présent… Eh bien, j’étais sur les cuisses de mon fiancé, à l’embrasser comme si ma vie en dépendait. Heureusement que mes parents ne m’avaient pas imposé une gouvernante, sinon, j’aurais fini reniée du testament… Bien sûr, il était clair que je ne renoncerais pas totalement à tout ce que j’avais appris. Certaines de ces règles, aussi restrictives soient-elles, faisaient partie de moi. Mais maintenant, je savais que je pouvais choisir, que je pouvais décider moi-même de la manière dont je voulais vivre ma vie, sans être constamment guidée par des obligations familiales ou des attentes sociales. Pour la première fois, je me sentais vraiment vivante, authentique, et pleinement moi-même. C'était une liberté que je n’étais pas prête de sacrifier.

Mais je devais être honnête, cette liberté était grisante, comme une folie douce m’enivrant et me laissait chamboulée, bouleversée… Mais heureuse. Je pouvais être moi et apprécier cette nouvelle Jessica qui pouvait faire ce que bon lui chantait. A présent, ce que Jessica voulait, s’était enfin se rapprocher de celui à qui elle était promise. Pour la première fois, nous étions vraiment proches. Non seulement il comprenait mon sentiment d’étouffer dans toutes ces règles et ces étiquettes à respecter, mais en plus, je sentais qu’enfin, il me regardait comme une femme désirable. J’avais beau être une novice dans mes gestes, mon corps semblait savoir ce qu’il fallait faire. Je n’avais pas besoin de réfléchir. Quand nos langues se rencontrèrent, je ne me demandais pas si je devais la tourner, la laisser immobile ou autre chose. Je suivis les mouvements que faisait Edward avec la sienne. J’avais enfin osé caresser les cheveux d’Edward, glissant ma main dans la douceur de sa chevelure. Mon corps se mit à onduler contre le sien. Je le sentis durcir sous moi, juste contre ma fente qui devenait humide, à l’abri d’une couche de vêtements. Je ne savais pas ce que tout cela voulait dire. Je ne savais pas si le lendemain, quand Edward aurait cuvé son whisky, s’il serait dans le même état d’esprit. A vrai dire, je ne savais même pas ce que je ressentirais quand il sortirait de mon appartement. Je n’étais pas amoureuse d’Edward et je savais que c’était la même chose pour lui. Mais je ne voulais pas y penser, à cet instant, je m’accrochais à cette étincelle qui s’était allumée en moi. Cette étincelle qui me rendait vivante, qui me donnait envie de braver tous ces interdits qui m’avaient entravé toutes ces années. Aucun retour en arrière n’était possible… Je n’en voulais pas ! Je voulais regarder devant moi et être fière d’avoir osé défier mes parents !

Alors que je sentais les lèvres d’Edward sur les lignes de cou, je me débarrassais définitivement de mon peignoir, qui tomba sur le sol. Je penchais ma tête sur le côté, lui facilitant l’accès à ma peau. Puis suivant son exemple, mes mains s’activèrent sur sa veste que je lui retirais. Ensuite mes doigts déboutonnèrent sa chemise avec fébrilité. J’étais en territoire inconnu, mes doigts tremblant légèrement tandis que je détachais chaque bouton. Chaque parcelle de peau révélée semblait électriser l’air entre nous, la chargeant d’une tension sexuelle que je n’avais senti auparavant. Je me rendis alors compte que je n’étais pas anxieuse. J’étais remplie d’une faim vorace, une faim qui ne serait peut-être jamais assouvie. C’était comme si toutes les barrières que j’avais dressées - ou plutôt, que mes parents avaient dressé pour moi - s’effondraient les unes après les autres. Tous les doutes, toutes les incertitudes pouvaient attendre… Non, mieux, ils pouvaient allaient se faire voir. A cet instant, tout ce qui comptait, c’était cette étincelle, cette sensation d’être plus vivante que jamais. Et si demain apportait son lot de complications, de questions ou de dilemmes, j’étais prête à les affronter. En défiant toutes ces règles et en laissant celle que j’étais réellement émerger, j’avais découvert une partie de moi-même que je ne connaissais pas.

Et ça, ça n’avait pas de prix.
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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 8 Nov 2023 - 9:17

Un rapprochement permet à deux individus d’apprendre à se connaître, à s’apprivoiser. Dans une grande majorité de la population, deux individus ont le choix sur le lien qui se mettra en place. Que ce soit en amitié, en amour ou en haine, c’est l’alchimie qui officie et qui détermine avec précision ce lien. Mais pour une minorité de population, ces deux individus n’ont pas le choix sur le lien qui leur est imposé sans possibilité de marchander. Incroyable de songer que dans une société aussi moderne et civilisée que les Etats-Unis, on puisse encore trouver deux êtres soumis à la volonté des autres. Comme quoi, venir d’un milieu aisé ne fait absolument pas le moine. Jessica et moi sommes prisonniers de cette imposture qui nous engage dans une union que ni elle, ni moi, ne désirions. Il y a beaucoup trop de facteurs qui font que cela ne fonctionnera pas. De mon côté, je sais parfaitement ce qui fait obstacle à ce mariage qui va aller droit dans le vide. Du sien, je n’ai pas de connaissance, mais je suis sûr que si elle se plie au désir de ses parents, c’est uniquement parce que c’est précisément ce qu’on lui a inculqué toute sa vie et ce pour quoi elle a été endoctrinée. Il n’y a qu’à voir la manière dont elle se comporte lorsque je suis à proximité. J’ai l’impression d’avoir affaire à un robot, à une poupée modulée pour plaire à l’homme que je suis, sans bavure, et sans défaut. Alors que dans un autre contexte qui régit ma vie, j’aurais adoré rencontrer la Jessica qui se tient actuellement devant moi, habillée d’un pyjama, les cheveux négligemment relevés sur la tête, bien plus tôt. Je suis quasi certain que cela aurait bien mieux fonctionné dès le départ.

C’est dans sa plus grande simplicité que Jessica apparaît comme une beauté engageante. Elle dégage ce petit truc séduisant. Ou alors, c’est l’alcool qui me fait complètement délirer, difficile de réellement savoir. Mais dans tous les cas, je me sens comme un papillon attiré par la lumière. Je m’ouvre à elle, et elle ne semble absolument pas réfractaire. Au contraire. Pour la première fois, nous nous touchons réellement sans la moindre gêne, ni la moindre pudeur. C’est naturel. Pas forcé. Elle ne l’exprimera peut-être jamais, mais je sais que Jessica n’a pas pour ambition première d’être une simple parure, celle que l’on promène à son bras parce qu’elle est un trophée. Si on doit se retrouver marié, je veux qu’elle soit elle-même. Pas une autre. La vraie Jessica est bien plus belle et désirable que la poupée de cire qu’elle affiche lorsqu’elle est en public. Je l’embrasse brusquement, uniquement guidé par mon envie. Je n’ai pas envie de réfléchir. Si j’ai picolé autant, c’est pour ne pas avoir à le faire. C’est pour savourer le moment présent, et quelque part, répondre exactement à la demande de Keri. Ma fierté est mal placée, je le sais. Je m’en fous. De la pointe de la langue, je quémande l’accès à sa bouche. Hésitante, elle répond et suit le mouvement. Dans cette danse, c’est moi qui mène. Ça ne me dérange pas. Je profite de cet échange pour la rapprocher de moi et progressivement, ses cuisses viennent entourer les miennes. Ses hanches trouvent toutes seules comment les choses fonctionnent car aussitôt, elle se met à onduler sur mon membre qui durcit à son contact. Je grogne légèrement et quitte sa bouche pour glisser le long de son cou. Mes doigts défont le nœud du peignoir qu’elle s’est empressée d’enfiler après mon arrivée pour cacher le pyjama qui se trouve en dessous. Lentement, je découvre ses épaules et mes lèvres continuent leur exploration sur sa peau. Jessica m’imite à son tour et prend quelques devants en déboutonnant ma chemise. Je sens ses doigts trembler et aussitôt, les miens viennent l’accompagner dans sa manœuvre. Je me saisis des pans de ma chemise et dégage mes bras des manches en même temps que je capture à nouveau sa bouche dont la douceur me rend dingue. Une de mes mains remonte le long de son ventre et vient capturer un de ses seins à travers le tissu de son débardeur. Je passe la pulpe de mon pouce sur sa pointe érigée, et l’agace afin de le faire doucement rouler sous mes doigts.

Je profite de mon autre main pour la poser sur le bas de ses reins et d’un mouvement souple, je fais basculer Jessica sur le canapé. A présent en équilibre sur un bras, je la surplombe. Je détaille son visage angélique et ses boucles brunes éparpillées sur l’assise. Je la veux. Qu’importe ce qui se passera demain, ce soir je la veux. Je saisis le tissu de son débardeur et le remonte jusqu’à dévoiler sa poitrine. Ses deux globes m’ensorcellent et je baisse la tête vers celui de droite. Je me saisis de sa pointe entre mes lèvres et suçote ce petit bout de chair sensible.
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyVen 10 Nov 2023 - 11:57

Si ma mère me voyait… elle me ferait une syncope ! Bien que fiancée à Edward, il est hors de question que je me comporte de la sorte ! Je l’entendais me réciter ses habituels sermons sur le comportement que devait avoir une femme distinguée et respectable. Bien que nous soyons au 21e siècle, dans l’un des pays les plus développés au monde, au sein de la société élitiste dans laquelle je vivais, nous étions encore au siècle dernier… si ce n’était pas celui d’avant encore. Mes parents, comme beaucoup d’entre eux avaient une vision arriérée du rôle d’une femme. Nous n’étions que des trophées, destinées à faire perdurer une durée. Nous devions être douces, discrètes et ne jamais mettre dans l’embarras nos familles. Nous n’étions pas libres de nos mouvements. Même lorsque nous atteignions notre majorité m, nous restions sous l’autorité d’un homme : un père, un oncle, un frère ou un mari. Cependant, il existait des femmes qui ne se laissaient pas faire, comme Gisèle Johnson, la fille d’un politicien. J’avais suivi son histoire comme tout le monde à la télé. Après avoir été kidnappée contre une rançon, elle avait fini par être atteinte du syndrome de Stockholm. Elle avait quitté sa famille, adoptant son deuxième prénom, Sloane et avait rejoint le mouvement qui l’avait enlevé à sa famille. Je l’avais connu brièvement, au cours de gala qui réunissaient les plus grosses fortunes du pays. On se ressemblait à l’époque. Deux jeunes filles, douces, promises à faire un beau mariage et à mettre au monde un ou plusieurs héritiers… mais Sloane, elle, avait réussi à s’écarter de cette vie. Bon, certaines circonstances l’avaient un peu forcé. Mais elle aurait pu rentrer chez elle et reprendre sa vie où elle l’avait laissé… pendant ce temps, j’avais été promise à un homme que je n’aimais pas et qui ne m’aimait pas. Tout cela au nom d’une union arrangée entre nos parents.

Mais cette nuit, je ne voulais plus être cette Jessica, docile, soumise même en l’absence de ses parents. Quand j’avais rencontré Micah, ce dernier avait eu l’air admiratif de me voir arriver sans cavalier à mon bras. C’était cette Jessica que je voulais être. Celle qui osait braver les interdits, celle qui faisait ce qui lui plaisait. Pourquoi devrais-je cacher que j’aimais la pizza ? Ça n’avait aucun sens ! Et pourquoi je ne pourrais pas profiter du moment que je passais actuellement avec Edward ? Même si nous ne nous aimions pas, rien ne nous empêchait de profiter, de prendre du bon temps ensemble…

J’étais novice dans ce domaine, je n’y connaissais rien. Enfin pas rien. J’avais une vague idée de l’acte sexuel. Mais je l’avais jamais expérimenté. Et c’était même la première fois que j’embrassais un homme avec autant de passion. J’avais déjà embrassé un garçon dans mon adolescence. Mais c’était un baiser très chaste, très fugace entre deux couloirs. J’avais tellement peur que ma mère ou ma gouvernante ne nous voit. Le garçon avait fini par me quitter en voyant qu’il n’arriverait jamais à ses fins. Je n’étais que rarement seule. Mais aujourd’hui, j’étais une adulte. Sans aucune surveillance. Et je comptais bien rattraper mon retard, je ne voulais avoir aucun regret.

À califourchon sur mon fiancé, je laissais mon corps décider de la marche à suivre. Si je laissais ma tête décider, j’allais faire n’importe quoi. Mais mon corps, d’instinct, savait quoi faire. C’est ainsi que je me retrouvais à embrasser Edward avec une passion farouche que je ne me connaissais pas. Mon corps ondula sur le sien, et à travers le tissu de nos vêtements, je sentais sa virilité gonfler, durcir contre ma fente. Et comme pour lui répondre, je me sentis plus humide entre les cuisses. Une délicieuse sensation de chaleur s’embrasa dans mon bas ventre. J’avais glissé une main dans les cheveux d’Edward. J’en savourais le contact, tout comme celui de nos deux langues entremêlés. Je m’accrochais à lui avec la sensation qu’il était ma bouée, comme si ma vie dépendait de lui… presque désespérée. Je ne voulais surtout pas que ce moment s’arrête, je me sentais enfin vivre. Comme si j’avais enfin réussir à me libérer de toutes les contraintes que mes parents m’avaient imposé depuis ma naissance. Je tentais de libérer Edward de sa chemise, mais la fébrilité rendait mes doigts tremblants. Heureusement, Edward n’avait pas ce problème. Habilement, il ouvrit sa chemise et s’en débarrassa. Ses lèvres, qui s’étaient éloignées rapidement, retrouvèrent leur place sur les miennes. Je sentis la main d’Edward parcourir mon corps et venir sur mon sein. Il en irrita le téton. Je soupirais contre sa bouche. Et avant que je ne comprenne ce qui se passait, sa main qui était au creux de mes reins me fit basculer sur le canapé. Allongée face à Edward, j’avais l’impression d’être une biche face à un loup. Ses yeux me scrutèrent et soudain une peur m’envahit… et s’il ne me trouvait pas assez belle, pas assez attirante finalement… mais cette peur fut vite balayée ! Edward me retira mon débardeur. Je n’eus même le temps de me sentir gênée ou de me couvrir la poitrine, qu’il était déjà dessus. Sa bouche avait attaqué le bout rosée. Je me cambrais sur la vague de plaisir qui me souleva ! Mon Dieu, fut la seule pensée lucide qui me traversa l’esprit. Jamais je n’aurais pensé pouvoir ressentir un tel plaisir ! Et il ne m’avait pas pénétré ! La moiteur entre mes jambes s’intensifia. Un gémissement quitta mes lèvres et je fermais les yeux, savourant la délicieuse sensation de la langue d’Edward titillant mon sein.

Cette étreinte n’avait rien de romantique ou de doux… et je n’en voulais pas ! C’était brutal et passionné. Je ne voulais pas que mon fiancé éprouve des remords ou qu’il ait peur de me faire mal. Je ne voulais pas que nos étiquettes sociales se mettre en travers de ce que nous étions en train de vivre. Pour la première fois, je vivais une expérience seule, sans avoir de compte à rendre. Je voulais juste être une femme, goûtant au plaisir charnel. Je refusais de voir ce moment gâché à cause d’une foutue étiquette qui ne voulait absolument rien dire.
Mon corps s’embrasa un peu plus encore en sentant le membre lourd d’Edward contre ma cuisse. Sans même l’avoir vu, je pouvais dire qu’il était bien membré. Et je n’avais aucune expérience ! Plus il s’amusait avec mon téton et plus j’ondulais sous son corps. Je glissais mes mains dans ses cheveux, soupirant, l’encourageant à poursuivre !
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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMar 28 Nov 2023 - 16:01

Ce soir, j’ai le droit à une autre vision, une autre facette de la personnalité de Jessica. Je dois dire que je préfère cette version d’elle-même plutôt que la jeune femme bien née qu’elle se force à être afin de satisfaire des parents trop strictes. Entre mes doigts, je la sens sortir de son cocon pour me livrer qui elle est. Sa bouche sur la mienne est maladroite, mais elle fait bien trop preuve de détermination pour que je lui en tienne rigueur. Elle se laisse porter par l’instant, son corps est mû par une volonté qui lui est propre. Elle ne me repousse pas, accepte chacune des caresses que je dépose sur sa peau. Elle s’ouvre à moi. Ses hanches ondulent, faisant aller et venir sa fente contre ma queue qui durcit au fil de ses mouvements. Mes lèvres quittent les siennes pour venir se perdre dans son cou. Ses doigts viennent se perdre dans mes cheveux pour s’y accrocher, tandis que les miens défont le nœud de son peignoir molletonné. Je la débarrasse de cette couche de vêtement qui me cache le pyjama dans lequel elle est venue m’ouvrir la porte lorsque j’ai débarqué chez elle. J’embrasse ses épaules nues, uniquement occupées par les bretelles de son débardeur. Jessica s’affaire alors à déboutonner ma chemise, mais je sens ses doigts légèrement maladroits. Les miens lui viennent en renfort avant de saisir les pans et de me débarrasser de mon vêtement.

J’embrasse à nouveau ses lèvres qui me rendent bien plus dingues que ce que j’aurais pu penser auparavant. Je savoure leur douceur pendant qu’une de mes mains vient saisir l’un de ses seins à travers le tissu de son débardeur. Je sens sa pointe réagir, et aussitôt, je l’agace afin de le faire durcir. Les premières réactions de Jessica se font enfin entendre à travers quelques soupirs. Sauf que je veux bien davantage que les murmures de son plaisir. Je nous fais basculer sur le canapé où nous sommes installés. Je la surplombe et l’observe pendant quelques instants. Elle est belle. Ses prunelles brillent d’envie. Je ne suis même pas certain qu’elle sache vraiment ce qu’elle fait. Par contre, malgré l’alcool, je sais ce que je veux. Elle. Juste cette nuit. Tant pis pour ce qu’il se passera demain. Je me saisis de son débardeur et je le fais lentement remonter. Je découvre son ventre à la peau laiteuse. Je l’en débarrasse après être certain qu’elle ne changera pas d’avis. Ses seins se dévoilent et je capture l’une de ses pointes entre mes dents. Sa réaction est immédiate : Jessica se cambre vers moi. Je l’aspire et le titille, tandis que je m’occupe de sa deuxième pointe avec mes doigts. Je gagne enfin un gémissement tandis qu’elle me laisse m’occuper de sa poitrine. Ses mains reviennent à nouveau se perdre dans mes cheveux afin de m’encourager à continuer mon traitement. Je lui obéis pendant quelque temps, alternant entre l’un et l’autre.

Ma bouche finit par se poser entre ses deux globes et dépose un baiser tandis que mes mains glissent le long de ses côtes, puis sa taille, ses hanches pour saisir le haut de son pantalon de pyjama. Lentement, je le fais glisser le long de ses jambes. Chacun de mes mouvements est calculé. Si elle veut reculer, il est toujours temps pour elle de m’empêcher de la dénuder. Mais rien ne vient contrecarrer mon geste et je la découvre presque dans son plus simple appareil car elle porte une culotte. Je dépose mes lèvres sur son ventre qui se contracte à mon contact et je descends jusqu’à la lisière de son dernier rempart. Si ça avait été quelqu’un d’autre qu’elle, j’aurais viré ce bout de tissu qui m’empêche d’accéder à sa fente, mais je mets de côté mon aspect pressé et embrasse sa féminité à travers le tissu. Son humidité évidente tâche le tissu. J’ai un bref aperçu de son goût. Je ne m’y attarde que le temps d’un baiser car ma bouche dévie vers l’intérieur de sa cuisse avant de remonter vers ses lèvres.

Je me redresse et me lève du canapé avant de tendre ma main vers elle afin qu’elle m’accompagne. J’attends que sa main viennent se nicher dans la mienne pour l’aider à se redresser et je lui demande :

Ta chambre ?

Je n’ai pas envie d’un coup rapide dans son canapé. J’ai envie de faire ça bien. Alors oui, un lit, c’est peut-être peu exotique, mais ça sera très bien pour cette fois.
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 29 Nov 2023 - 16:06

Je chassais toutes les pensées liées à mon éducation. Je ne voulais pas qu’elles me parasitent, sinon, j’allais finir par me paralyser et ne plus oser faire quoi que je sois. Je ne voulais pas me poser trop de questions, ça gâcherait le moment que je vivais avec Edward. Et je m’y refusais. En cet instant, je me sentais plus vivante que jamais. Je sentais à quel point je ployais, écrasée par le poids des conventions et des attentes que mes parents avaient envers moi. Mais pour la première fois de ma vie, je décidais de ma vie, de mon corps. Alors oui, je savais que je n’avais aucune expérience, que j’étais un peu hésitante, j’avais peur de mal faire. Mais Edward me guidait, il me montrait comment faire avec patience comment faire… je me sentais en confiance dans ses bras. Je me laissais enfin aller. Petit à petit, Edward me débarrassait des couches de vêtements superflus sur moi pour atteindre ma peau. Ses mains laissèrent des traînées enflammées sur chaque parcelle de mon corps. Je me sentais comme enfiévrée par ce désir qui gonflait dans ma poitrine. Par la suite, je décidais d’être plus active en lui retirant sa chemise mais j’avais un peu de mal. Les doigts d’Edward se joignirent aux miens et ensemble, sa chemise trouva son chemin à terre.

Rapidement, je me retrouvais seins nus devant Edward. C’était la première fois depuis ma petite enfance que cela arrivait. Mais surtout, c’était le premier homme à poser les yeux sur mon corps débarrassé de tout vêtement… c’était assez métaphorique. Je m’étais mise à nue, autant au sens figuré que littéral, face à mon fiancé. J’avais toujours tout fait pour respecter ma place et ma condition de femme. J’avais jamais dérogé à l’éducation que j’avais reçu. J’étais la fille parfaite. Mais je voulais descendre de ce piédestal sur lequel on m’avait posé. Et tant pis si je devais souffrir, j’avais besoin de ressentir que j’étais vivante, que j’étais plus que la fille Marshall, réceptacle vivant de la future génération des Borden. Peut-être qu’Edward l’avait compris. Je n’en savais rien, dans son état d’ébriété, il avait peut-être eu un éclair de lucidité. Quand Edward se mit à jouer avec les pointes dures de ma poitrine, mon corps se cambra instinctivement, se projetant vers celui qui m’offrait ce plaisir jusque là inconnu. Il m’en fallait plus, bien plus ! Mes mains se logèrent dans ses cheveux, lui intimement silencieusement de ne pas s’arrêter, de continuer à me procurer cette sensation délicieuse qui enivrait autant mes sens que ma raison.

Puis, les lèvres de mon fiancé se déposèrent entre mes seins. Je frissonnais mais ce n’était pas le froid qui en était à l’origine. Mon corps frissonnait d’anticipation. Si je finissais dans cet état d’excitation, quel plaisir ressentirais-je quand je l’accueillerais en moi ? Ses mains se dirigèrent vers le bas de mon pyjama. Je me retrouvais en culotte devant Edward. Je sentis mes joues rougirent légèrement en sentant son regard se poser sur mon corps. Mais encore plus en sentant les lèvres de mon fiancé à travers le tissu rendu humide de mon désir. Je ne savais pas quoi faire. Je connaissais l’acte sexuel en lui-même mais tout ce qui se passait avant demeurait un mystère pour moi. Et j’étais prête à le percer, ce mystère. Edward se leva et j’eus la peur d’avoir fait quelque chose de mal. Mais Edward me tendit sa main que je saisis, rassurée de voir que tout allait bien. Je me relevais tandis qu’Edward me demandait où se trouvait ma chambre. Sans un mot, je l’emmenais à ma suite jusqu’à ma chambre. Mais j’étais perdue. J’étais ma chambre, c’était chez moi. Mais je ne savais pas quoi faire. Je me tournais vers Edward qui prit les choses en main. Je sentis sa main sur ma joue m’amener contre lui. À nouveau ses lèvres furent sur les miennes. Je reculais vers mon lit. Mes mains s’attelèrent à déboutonner le pantalon d’Edward. Je sentais que mes mains avaient gagné en assurance. Elles ne tremblaient plus et étaient beaucoup moins hésitantes.
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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 20 Déc 2023 - 10:06

Entre mes mains, Jessica se laisse faire. Elle quitte progressivement ce déguisement de demoiselle bien née pour laisser sortir celle qu’elle cache aux yeux du monde. C’est cette femme là que je désire connaître. La poupée bien née ne m’intéresse pas car elle a été forgée par son éducation et ses parents. Moi, je veux cette jolie fleur qui ne demande qu’à s’épanouir mais qui est encore trop timide pour oser planter ses racines et grandir. Malgré ses gestes maladroits, je la guide avec patience. Je la débarrasse lentement des couches de vêtements inutiles qui me cachent la vraie Jessica : celle qui porte un pyjama rose ultra confort sans la moindre honte plutôt qu’un quelconque déshabillé pour satisfaire le regard de son fiancé. Je goûte sa peau de mes lèvres. Mes mains explorent ses courbes, sa poitrine qui attire mes doigts puis ma bouche. Ma langue agace son téton durci sous mes assauts. Son corps se tend vers moi, réclamant davantage. J’obéis à ses demandes silencieuses. Son corps frissonne sous mes caresses.

Je lâche son sein pour descendre le long de son ventre. Lentement, je fais glisser le bas de son pyjama le long de ses jambes. J’observe ses réactions. Elle est gênée. Ses joues se colorent au fur et à mesure que je la déshabille. Je la trouve mignonne. Je ne fais pas grand cas de sa culotte de coton. Je l’autorise à la garder pour le moment, mais ne résiste pas à déposer un baiser à travers le tissu sur sa fente. Son humidité transperce, ne laisse aucun doute quant à son désir. Je remonte vers sa bouche pour l’embrasser avant de me relever et je lui offre ma main tout en lui demandant où se trouve sa chambre. Je vois bien que je la prends au dépourvu, mais elle ne tarde pas à m’accorder sa confiance. Ma main dans la sienne, je la suis jusqu’à pénétrer dans la pièce qui abrite le lit. Jessica ralentit une fois la porte franchie. Lorsqu’elle se tourne vers moi, je la sens perdue. Je pose ma main sur sa joue et l’attire contre moi pour saisir à nouveau ses lèvres. Nos deux corps se mettent en mouvement et Jessica gagne son lit tout en déboutonnant mon jean. Je la sens plus assurée qu’avec ma chemise. Je me débarrasse de mon pantalon, me plaçant sur un pied d’égalité avec elle en ne conservant que mon boxer. Délicatement, je la fais basculer sur son lit où elle prend place. Je ne tarde pas à la surplomber et même si d’autres parties de son corps m’appellent, je continue de m’occuper de sa bouche. Ma langue entraîne la sienne dans une valse, tandis que je prends place entre ses cuisses. Mon érection se presse contre son intimité. Le tissu de nos vêtements fait barrière. Mon bassin ondule contre le sien. Je prends appui sur mon avant bras pour permettre à mon autre main d’explorer son corps. Je me saisis de son sein pour agacer sa pointe encore un peu avant de continuer ma descente jusqu’à son bas ventre. Mes doigts glissent sous le tissu de sa culotte et viennent trouver son bourgeon…
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 27 Déc 2023 - 13:10

Cette nouvelle sensation était à la fois grisante et effrayante. Je ne savais pas où elle m’emmènerait, et cette absence de contrôle me faisait peur. D’habitude, toute ma vie était contrôlée par mes parents et ne laissait aucune pas à l’improvisation ou la spontanéité. Et bien sûr, je n’avais pas mon mot à dire dans tous ces décisions prises, même si j’étais la principale concernée. Mais cette nuit, je décidais pour moi. Pour la première fois, j’avais la possibilité de d’être moi-même. J’aurais peut-être dû éprouver de la culpabilité à l’idée d’envoyer valser aussi facilement toute mon éducation… mais je n’y arrivais pas. L’envie de liberté existait depuis bien trop longtemps, rongeant petit à petit les fondations des idées patriarcales de ma famille. Et puis, Edward avait apporté la dernière touche de rébellion qu’il fallait pour que je me détache vraiment de l’image lisse de la Jessica docile, obéissant à des règles qu’elle ne comprenait pas.

Je m’abandonnais alors entre les mains expertes de mon fiancé, heureuse de goûter au fruit défendu. Jamais je n’aurais pensé qu’il était possible de ressentir un tel plaisir. Je connaissais l’acte sexuel en lui-même, mais personne ne m’avait parlé du plaisir que l’on pouvait ressentir en sentant des mains caressant notre peau, de la langue qui pouvait se faufiler à des endroits… peu conventionnels. De la façon dont on m’avait expliqué en quoi consistait le sexe, c’était mécanique. Deux corps qui s’emboitaient le temps d’une étreinte presque platonique. Et puis, le sexe avait pour seul vocation de concevoir un enfant. Pas d’y prendre plaisir, sauf pour ces messieurs. Nous les femmes devions leur offrir notre corps à chacune de leurs envies. Le fameux devoir conjugal. Je m’étais donc persuadée que le sexe n’avait rien de plaisant. C’était un acte aussi banal que de manger ou de dormir. Hormis son caractère sacré… pour les femmes. Un homme qui perdait son pucelage était acclamé. Mais si mes parents découvraient qu’Edward avait ne serait-ce qu’aperçu la peau de mes cuisses… autant le dire, j’étais bonne pour me faire renier, déshériter et jeter en pâture à la médisance et au mépris de notre société.

Pour l’heure, seul comptait le toucher délicat et sensuel d’Edward. Rapidement, je me retrouvais en culotte devant Edward. Gênée, je ne pus empêcher mes joues de prendre une teinte rose. Je ne pouvais pas le cacher, ma peau laiteuse laissait filtrer chacune de mes gènes, de mes moments de malaise. Mais mon fiancé n’y prêta pas attention. Si j’avais su que ce moment arriverait, j’aurais enfilé des sous-vêtements plus attrayants. J’en avais quelques-uns, on m’avait apprit que je ne devais les porter que pour mon mari, afin d’attiser son désir. À présent, je regrettais de ne pas les porter juste pour mon propre plaisir. Lorsque la bouche d’Edward rencontra le tissu fin qui couvrait ma fente humide, j’eus un hoquet de surprise. Non seulement, je ne m’attendais pas à ce qu’il s’aventure entre mes cuisses. Mais en plus, je ne pensais pas que ce simple contact, si léger aurait pu me provoquer un vague de chaleur qui me frappa avec force.

Ensuite, une fois debout, main dans la main, je l’emmenais dans la chambre. J’étais chez moi, et pourtant, je me sentais un peu mal à l’aise. Aucun homme n’y était jamais entré. Et ce que nous nous apprêtions à faire était tout aussi inédit. Je ne savais pas trop quoi faire à présent. Mais encore une fois, Edward prit les choses en main. Sa main sur ma joue, il captura à nouveau mes lèvres dans un baiser plein de passion. Mon corps sut exactement quoi faire avant que ma tête ne se pose encore la question. Mes mains déboutonnèrent son pantalon, il n’y avait plus aucune trace d’hésitation ou de tremblements. Tout en se déshabillant, Edward me fit reculer jusqu’au lit où je m’étalais. Je le vis s’approcher et pour la première fois, je pus admirer sa superbe plastique. J’avais déjà une idée de ce à quoi il ressemblait en dessous de ses costumes luxueux. Je pouvais deviner ses muscles fermes et bien dessinés. Mais à présent qu’il était vêtu d’un simple boxer… j’étais sous le charme. Son corps était exactement comme je l’imaginais, tout muscles déliés. Ses yeux brillaient d’une faim et d’une envie que je n’avais encore jamais vu. Edward était un homme qui maîtrisait ses émotions, un masque presque froid. Mais à présent, je voyais un autre Edward. Un homme plein de fougue et de passion. Je ne l’aimais pas, lui non plus. Mais il y avait une sorte d’affection mutuelle qui nous liait. Et à présent, je me disais que si je devais être forcée de devenir sa femme, ce ne serait peut-être pas si désagréable… surtout qu’il était très bel homme. Je n’aurais pas à rougir à son bras. Et si ses baisers n’étaient que le prélude de ce qui m’attend… mon Dieu, je n’osais imaginer le plaisir que j’en tirerais.
Me surplombant de sa carrure impressionnante, ses lèvres s’écrasèrent sur les miennes tandis que nos intimités se frotter l’une contre l’autre. Nos sous-vêtements formant une barrière entre nous. Sa main attrapa mon sein et il se mit à jouer avec mon téton dur. Un gémissement vint mourir sur ses lèvres. Et quand je pensais que cette délicieuse sensation ne pourrait pas être plus forte, je sentis les doigts de mon fiancé se glisser sous ma culotte pour y trouver… la boule de nerfs responsable du plaisir de toute femme. Je sentis les parois de ma fente se contracter douloureusement sur du vide. Je m’accrochais alors à Edward, avec une sorte de désespoir. J’en voulais encore plus. Cette sensation était encore plus excitante, plus exquise que tout ce que j’avais connu avant. J’écartais un peu plus mes cuisses pour lui offrir un accès plus libre. Mais je compris que ce sous-vêtement d’apparence innocente m’empêchait de ressentir ce plaisir si intense. Rapidement, je m’en débarrassais, le jetant sans prêter attention à où il atterrirait. Puis, j’écartais bien plus les cuisses, une invitation que j’envoyais à Edward pour qu’il me touche véritablement. Je voulais sentir chacune de ses caresses, je me frottais contre lui, pantelante de désir. Je n’aurais jamais cru désirer un homme un jour comme je désirais Edward…
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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyVen 19 Jan 2024 - 16:18

Effeuiller Jessica, découvrir qui elle est sous toute cette couche de perfection et de bienséance me plaît. Je la veux. Je ne sais pas ce qu’il se passera demain, ni quels seront les regrets qui accompagneront ce qu’il va se passer. C’est le cadet de mes soucis. Alors même si je crève d’envie de la posséder au moins pour cette nuit, je prend quand même mon temps avec elle. Je prends le temps de découvrir chacune des parties de son corps. Je la déshabille sur son canapé, ne lui laissant que sa culotte. La présence de son sous-vêtement n’est que temporaire. Je compte bien le lui retirer le moment venu. A condition qu’elle ne mette pas fin à tout ça… C’est une possibilité que je lui offre en la lui laissant.

A ma demande, elle me conduit jusqu’à sa chambre. Une fois dans la pièce qui abrite son lit, je la sens légèrement perdue. Je l’embrasse pour la rassurer et cela semble faire effet car je la sens m’attirer vers le lit. En chemin, elle déboutonne d’une main plus sur mon jean, libérant la pression sur ma queue toujours prisonnière de mon boxer. Je me débarrasse de mon pantalon tandis que je la fais basculer sur son lit. Ses yeux bleus me scrutent et son petit air ingénue m’attire. Lentement, je la surplombe avant de me saisir à nouveau de sa bouche. Jessica m’offre l'accès à sa langue que j’entraîne dans une valse fougueuse. Je prends place entre ses cuisses et mon érection vient s’appuyer contre son intimité. Mon bassin ondule contre le sien, lui offrant les prémices du plaisir que je compte bien lui offrir cette nuit. Si ça ne tenait qu’à moi, je crois que je serais déjà profondément enfoncé en elle, mais je n’ai aucune envie de trop la brusquer. Elle accompagne chacun de mes mouvements. Je la sens se détendre sous moi.

Une de mes mains vient se saisir de son sein et je fais rouler son téton durci entre mon pouce et mon index. Son gémissement vient se perdre dans ma bouche. Je veux en entendre d'autres comme ça. Je parcours son corps de mes doigts jusqu’à arriver à l'orée de sa culotte en coton. Délicatement, ma main glisse sous le tissu et je trouve son petit bourgeon que je fais rouler sous la pulpe de mon doigt. La réaction de Jessica est immédiate : elle s’accroche à moi. Ses cuisses s’écartent pour m’offrir un accès total à son intimité. Je les fais glisser le long de sa fente tout en continuant de titiller son clitoris et je trouve sa fente vierge de toute intrusion. Tout en continuant d’embrasser ses lèvres, je m’apprête à aller découvrir sa moiteur, mais Jessica me prend de court en s’écartant subitement. Je me redresse lentement, pour la laisser faire. En réalité, je m'attends à ce qu’elle me repousse. Peut-être a-t-elle repris ses esprits et ne souhaite-t-elle pas aller plus loin. Je comprendrais, même si ma queue bandée commence à être douloureuse. Sauf qu’en fait, elle se débarrasse de sa culotte en la jetant négligemment quelque part dans sa chambre et se réinstalle sur son lit en écartant davantage ses cuisses. Sous mes yeux, son intimité se dévoile. Dans mon boxer, mon membre tressaute. Elle n'a absolument aucune idée du spectacle qu’elle m’offre…

Putain… je souffle.

Mes yeux parcourent son corps. Ils s’attardent sur ses seins qui s’agitent au gré de sa respiration, son ventre qui se gonfle et se dégonfle au fil de son souffle, pour terminer sur son intimité offerte. Agenouillé entre ses cuisses, mes mains caressent sa peau tandis que je termine mon inspection. Je dépose un baiser sur ses lèvres avant de déposer ma main là où elle se trouvait juste avant que Jessica ne décide subitement de se débarrasser de sa culotte. Je joue quelques instants avec son paquet de nerfs et m’assure de l’humidité présente entre ses replis avant de la pénétrer d’un de mes doigts. Sa chaleur m’enveloppe. Ses parois se contractent autour. Mes lèvres glissent le long de sa mâchoire pour aller se nicher dans mon cou tandis que j’amorce un mouvement de va et vient en elle afin de la préparer à me recevoir.
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Jessica M. Marshall

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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyMer 21 Fév 2024 - 20:56

Quelques semaines auparavant, j’ai proposé à Edward que nous devenions amis. Après tout, nos parents ont décidé que nous devions nous marier. Nous n’avons pas eu le choix et, malheureusement, nous devions nous plier à leurs exigences. Je pensais qu’en devenant amis, nous pourrions mieux accepter cette situation. Edward avait approuvé ma proposition, pour ma plus grande joie. Pourtant, les choses n’avaient pas vraiment changé entre nous. Edward ne pouvait pas m’accorder le temps que je lui demandais, son travail étant très prenant. Mais, attention, je ne lui en veux absolument pas. Je comprends l’importance de ses affaires à gérer, simplement, j’aurais voulu passer un peu de temps avec lui afin d’apprendre à le connaître… Alors quand je lui ai ouvert la porte quelques minutes auparavant, je ne peux nier qu’une partie de moi était heureuse qu’il soit là. Même s’il est clairement ivre…

Mais ce qui se passe actuellement, je ne l’ai pas vu venir. Je ne pensais pas qu’il pourrait éprouver un quelconque désir sexuel pour moi. Pourtant, force est de constater que je me suis largement trompée. Son membre viril est dur contre ma fente humide, son bassin se frotte contre moi avec une sorte de fièvre incontrôlable. Sa bouche est écrasée contre la mienne dans un baiser puissant, passionné. Si au départ, j’étais intimidée par cette soudaine proximité, j’abandonne ma timidité pour laisser mon corps prendre le contrôle de mes gestes. J’arrête quelques instants Edward pour retirer ma culotte d’un geste presque rageur. Voilà, je suis nue, dans ma tenue d’Ève. Je n’éprouve presque aucune gêne. Un juron s’échappe de la bouche d’Edward. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose jusqu’à ce que je voie le regard enflammé d’Edward qui parcourt chaque parcelle de mon corps. Une légère rougeur vient colorer mes joues. Mais je n’ai pas le temps de laisser ma gêne l’emporter car les mains d’Edward reprennent leur exploration de mon corps. À chacun de leurs passages, un frisson parcourt ma peau. Finalement, ses doigts s’arrêtent contre le bourgeon responsable de mon plaisir. Des gémissements résonnent dans ma chambre et se transforment en un petit cri quand l’un de ses doigts pénètre mon antre avec lenteur. Mon dieu, je n’aurais jamais pensé pouvoir ressentir un tel plaisir ! Je comprends mieux pourquoi les femmes aiment le sexe ! Si son doigt m’offre ce plaisir, je n’ose imaginer ce que sera sa chair masculine nichée au creux de mon intimité ! Je lui offre un peu plus ma fente, une façon de lui en demander plus. À nouveau, mon futur fiancé m’embrasse avec ferveur. Mes mains viennent se glisser dans ses cheveux. Je m’y agrippe avec force, si je le lâche, je risque de perdre pied. Je le sens au fond de moi…
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MessageSujet: Re: On va se marier après tout, non ? [PV Jessica]   On va se marier après tout, non ? [PV Jessica] EmptyJeu 4 Avr 2024 - 13:56

La timidité de Jessica s’efface petit à petit au fil que le désir grandit. Je prends un plaisir certain à l’effeuiller et à découvrir son corps qu’elle cache sous des vêtements biens sous toutes les formes. Elle possède des atouts presque insoupçonnés qu’il me plaît de dévorer du regard, toucher du bout des doigts, et savourer de ma langue. Je crois pas me souvenir m’être montré aussi délicat avec une femme auparavant. Ma queue tendue dans mon boxer est un douloureux rappel de mon envie puissante de plonger en elle et la posséder l’espace d’une nuit. Il ne me reste plus qu’un seul endroit à explorer pour pouvoir passer à cette étape et celui-ci se trouve dissimulé sous une culotte en coton dont Jessica se dépêche finalement de se débarrasser. Avec pudeur, mais aussi courage, elle s’allonge à nouveau en écartant davantage ses cuisses. Son intimité humidifié par l’envie se dévoile sous mes yeux. Je n’arrive pas à retenir le juron qui s’échappe de mes lèvres. Mon membre tressaute, se demandant probablement qu’est-ce que je fous à attendre. Mais je ne peux pas la prendre comme ça. Je prends le temps de graver derrière ma rétine l’image érotique qu’elle m’offre. Ses joues se colorent sous mon regard insistant. Je me remet en mouvement et mes mains viennent à nouveau se poser sur sa peau. Je me penche vers ses lèvres déjà gonflées de nos baisers pour les capturer. Et mes doigts viennent se nicher entre ses cuisses, cette fois-ci sans barrière de coton pour gêner ma nouvelle exploration. Je trouve son clitoris que je fais rouler entre la pulpe de mes doigts. Les gémissements de Jessica reprennent de plus belle. J’avise sa moiteur déjà présente sur ses plis avant de finalement glisser en elle un de mes doigts. Sa chaleur enveloppe ma peau, et j’ai de plus en plus hâte qu’elle enveloppe ma queue qui ne demande finalement que ça. Mes mouvements en elle sont lents, mais suffisant pour lui arracher quelques petits cris. Ses doigts s'agrippent davantage à moi, comme une bouée de sauvetage. Si elle réagit comme ça alors qu’on n’en est qu’aux préliminaires, qu’est-ce que ça va être lorsque je vais me nicher en elle ?

Ma bouche quitte la sienne pour glisser le long de sa mâchoire puis de son cou. Je fais traîner le bout de ma langue sur sa peau jusqu’à sa poitrine. Là, elle s’enroule autour de l’un de ses tétons avant que je n’aspire son sein entre mes lèvres. Je profite des sensations que je fais naître en elle pour élargir mon intrusion en ajoutant un second doigt. Ses parois sont étroites mais elles m’accueillent généreusement. Pendant quelques secondes, je prends le temps d’assurer mon mouvement avant de l’accélérer. Je recourbe légèrement mes doigts en elle afin d’aller stimuler cet endroit que tant d’hommes négligent, mais ô combien important pour les femmes. Non, le point G n’est pas un mythe. Il suffit de savoir où aller pour le trouver. Je me gorge des sons qui s’échappent de ses lèvres tandis que je continue de marquer sa poitrine, jouant avec ses tétons rosés comme s’ils étaient le plus savoureux des bonbons. Je me sens à l’étroit dans mon boxer, mais je n’exige rien de Jessica. Je suis un grand garçon qui sait trouver du plaisir là où on m’en donne. Je n’exige pas d’elle qu’elle me branle, ni qu’elle me prenne dans sa bouche. Je lui donne absolument tout ce que je peux lui offrir pour qu’elle y prenne son plaisir. Mais ma limite à l’envie de la posséder commence à être atteinte. Je relève mon visage pour venir à nouveau trouver sa bouche. Je la surplombe tout en prenant appui sur ma seule main libre, tandis que l’autre continue de s’activer entre ses cuisses, étalant un peu plus son jus à chaque fois que mes doigts poussent en elle.

Est-ce que je peux entrer en toi ? je souffle.

Demander la permission, c’est franchement nouveau ça aussi. J’ai l’impression d’être de nouveau puceau et de coucher avec une fille qui a autant d’expérience dans le domaine que moi. Sauf que j’ai vraiment envie d’entendre son autorisation avant de me débarrasser de mon boxer et de l’envoyer au loin exactement comme Jessica l’a fait un peu plus tôt.
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