Dirty New-York

Qui a dit que le linge sale se lavait uniquement en famille ?
 
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 Te fais pas de film ! [Blake]

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Blake Z. Donovan

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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptySam 10 Aoû 2019 - 21:42

Faire chier mon monde était une véritable passion mais faire chier Dylan était mon destin ! Je ne pouvais m’empêcher de me comporter en véritable salaud quand j’étais avec elle. La gifle qu’elle m’avait mise était totalement méritée, je la cherchais constamment. Je voulais la faire sortir de ses gongs, voir Miss Parfaite énervée… J’étais prêt à aller en Enfer – s’il existait, c’était sûrement ma destination finale – si ça me permettait de voir le masque de perfection de ma jeune sœur se fissurer.
Mais n’allez pas croire qu’elle était innocente. Je voyais bien les rouages de son cerveau tandis qu’elle comprenait qu’elle avait la possibilité de me rendre la monnaie de ma pièce. Entre nous, c’était une lutte de pouvoir, chacun cherchant à prendre le dessus sur l’autre. Je ne savais pas si, un jour, l’un aurait finalement raison de l’autre. Nous étions très obstinés et aussi rusés l’un que l’autre…

« Tu es sûr ? C’est un sujet passionnant et tu as plus que le temps d’en profiter. Ca te donnera peut-être des idées… Quoi que, ton genre doit être dominante castratrice… » dis-je en pouffant.

J’avais beau avoir découvert son identité très récemment, il n’en demeurait pas moins qu’en réalité, je ne voulais rien savoir de ses pratiques sexuelles. Nous n’étions pas proches, elle n’était que ma demi-sœur mais je refusais de savoir ce qu’elle était capable de faire une fois entre quatre murs.

« Accro à ses seins, pas le moindre doute ! Des comme ça, c’est pas tous les jours que j’en vois. En plus, ils étaient naturels ! Pas un gramme de silicone ! »

Contrairement à ce que disait ma jeune sœur, je n’étais accro à ma jolie stripteaseuse. J’avais adoré la nuit que nous avions passé, c’était indéniable. Si je pouvais remettre le couvert avec elle, bien sûr que je l’aurais fait, plutôt deux fois qu’une ! Mais être accro… Non, c’était impossible. Il fallait plus qu’une nuit de sexe torride pour me rendre accro. Sinon, j’étais parti pour m’accrocher à toutes les femmes avec qui j’avais passé une bonne nuit… Bon, ok, des comme Snow, il n’y en avait pas légion. J’avais rarement eu un aussi bon coup qu’elle… Mais ce n’était pas une raison ! J’avais dépassé le stade de l’ado boutonneux tombant amoureux au premier sourire !

« Dylan, si tu tiens vraiment à savoir tout ce qui se passe dans ma vie, tu vas devoir m’écouter parler des deux sublimes créatures qui étaient dans mon pieu il y a encore quelques heures… »

Quoi ? Moi, j’essaye de la détourner du sujet « Blake craque pour Snow » ? Absolument ! Oui, oui et re-oui ! Sinon, je savais bien qu’elle me bassinerait dessus pendant des siècles ! Et puis, je n’étais pas sa meilleure amie pour lui raconter ce genre de trucs ! Je commençais à regretter l’asile que je lui avais si gentiment offert !  
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Dylan J. Townsend
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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyMar 2 Juin 2020 - 16:58

Blake a un don pour me mettre hors de moi, mais ce serait mentir aussi de dire que je passe un mauvais moment. Après tout, je suis venue chercher refuge chez lui parce que ma mère me gonfle à peine rentrée à la maison. Je m’attendais à ce que ça soit pénible, mais il s’avère qu’en faire, lui balancer des piques, j’aime plutôt ça. On est fait du même bois, lui et moi. On a une partie de notre sang en commun, après tout. Mais ça, plutôt mourir que de lui avouer ! J’ai passé dix-neuf ans de ma vie sans lui, je vois pas pourquoi j’aurais besoin de lui aujourd’hui. Disons qu’à l’heure actuelle, il est le moindre mal… entre ma mère et lui, mon choix est vite fait. Et puis, j’ai trouvé ce qui lui fait perdre ses moyens – ou plutôt qui lui fait perdre ses moyens.

Exactement, je réplique. Donc je serais toi, je me méfierai de ce que je dis !

Le sexe n’est pas un sujet d’actualité entre lui et moi. On n’est pas assez intime pour ça. Et même si on avait grandi ensemble, tout ça, je ne pense pas que je lui aurais parlé de ce sujet. Surtout quand on sait que lui, il ne sait pas garder sa virilité dans son pantalon plus de vingt-quatre heures. Et moi… et bien moi j’ai trop de classe pour être une Marie Couche Toi Là avec le premier mec qui passe. En revanche, je suis quasiment certaine que Blake a peut-être trouvé la fille qui lui retournera le cerveau. Faut le voir quand il parle d’elle. Je connais pas grand-chose à l’amour, mais ce petit sourire niais qui se colle sur ses lèvres quand il parle d’elle… et bien si c’est pas un signe d’accoutumance, je sais pas ce que c’est !

Je lève les yeux au ciel quand il parle de ses seins cent pour cent naturel. Forcément ! C’est bien un mec ! Pourquoi est-ce qu’il parlerait d’autre chose ? Oh ! Il aurait pu parler de ses fesses aussi. C’est fou toutes les parties du corps qui peuvent être modifié en un simple petit coup de bistouri !

Tu ne réponds pas à ma question : tu as revu cette fille ? je m’acharne.

Ces deux autres filles qui étaient là quand je suis arrivée… à mon sens, ce n’est pas du tout comme il l’a dit ! Ce n’est pas forcément une preuve que cette fille n’a pas eu d’influence sur lui. Mais plutôt un moyen de se persuader qu’elle ne lui a pas retourné le cerveau. La nuance est subtile ! Beaucoup trop pour Blake qui est resté à l’état primitif de l’évolution humaine.

Enfin, si tu as dorénavant besoin de deux filles pour te satisfaire, c’est que cette fille a mis la barre très haut !

Je hausse les épaules et termine mon assiette sans plus de cérémonie. Mes couverts dans l’assiette, je m’adosse contre le dossier de la chaise et fixe mon demi frère.

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Blake Z. Donovan

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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyVen 25 Sep 2020 - 11:16

Nous avions beau partagé qu’une moitié de gènes, je n’avais aucun mal à définir ceux qui nous unissait. Ce côté têtu, oh oui, c’était bien du Donovan... A moins que sa mère ne le soit aussi, ce qui expliquerait pourquoi elle pouvait me tenir tête aussi longtemps. Mais au-delà de ce penchant pour l’envie d’avoir le dernier mot en toute circonstance, Dylan était aussi ambitieuse que moi... Si ce n’était pas plus. Personnellement, je voulais prendre la tête de l’entreprise de mon père mais je voulais surtout prouver que j’étais bien meilleur que lui. Grandir dans son ombre n’avait pas eu que de bons côtés. D’accord, j’avais eu accès à un bon compte en banque, je ne manquais de rien, bien au contraire. Le nom de famille Donovan m’ouvrait de nombreuses portes. Petit souci... C’est que personne ne s’attendait à ce que je puisse aussi bien que mon père, alors faire mieux... Depuis mon enfance, j’avais été habitué à ce traitement. Contrairement à d’autres gosses, moi on ne m’avait jamais dit de prendre en exemple sur mon père afin de réussir. Non, moi on me disait que j’avais de la chance d’avoir eu un père aussi travailleur. A croire que je n’étais qu’un bon à rien. Alors forcément, j’avais continué à entretenir cette illusion, si bien que lorsque j’avais obtenu mon diplôme et mon entrée à l’université, mes parents en avaient perdu la parole. On n'attendait jamais le meilleur de ma part...
Dylan ne devait pas avoir les mêmes ambitions que moi. De ce que j’avais compris, elle voulait son indépendance, prouver que sa mère n’était en rien responsable de sa réussite. C’était tout aussi louable et je comprenais son acharnement.

Je lui avais lancé une pique concernant sa potentielle sexualité dont je ne voulais rien savoir. Sa réponse m’arracha un petit rire narquois. Elle avait toujours autant de répartie... C’était marrant car d’habitude, je ne côtoyais les femmes que pour des raisons précises : le sexe, les amies de ma mère que je saluais et mes profs. Point barre. Je n’avais pas d’amies parmi la gente féminine. Donc, je n’avais pas l’habitude des discussions avec les femmes et encore moins des femmes avec de la conversation. Non pas que mes profs étaient bêtes à manger du foin. Simplement, je ne parlais pas assez avec elle pour me faire une idée. Le peu avec qui j’avais une conversation, était les “amies” hypocrites de ma mère... plus idiote, tu meurs !

Enfin bon... Dylan était déterminée à savoir qui était Snow... Sauf qu’il était tout simplement hors de question que je lui en parle ! Je gardais donc le silence, refusant de lui adresser ne serait-ce qu’un regard. Mes yeux restaient rivés sur mon assiette que je finissais silencieusement. Mais c’était mal connaître ma chère demi-sœur qui insista encore et encore. Je soupirai en repoussant mon assiette et me laissant tomber sur le dossier de ma chaise.

“ Et si on changeait de sujet hein ? Genre, toi, t’as un mec ? Non, je ne pense pas... Plutôt un crush ?”

Je me mis à jouer avec ma fourchette en la faisant tourner entre mes doigts. Bien évidemment, je continuais à ne pas croiser son regard. Sinon, j’en aurais eu pour des heures... Déjà que je doutais fortement qu’elle réponde à ma question !
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Dylan J. Townsend
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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyVen 4 Mar 2022 - 11:14

Avoir un certain type de conversation ne me fait absolument pas peur. Probablement bien moins experte que Blake dans le domaine, je ne le démend pas sur mon rôle de castratrice dominatrice. Même si c’est un sujet qui ne le regarde absolument pas, je préfère le laisser croire ce qu’il veut là-dessus afin d’avoir un minimum de paix. Lui et moi, même si nous partageons des gènes en commun, nous n’avons rien à voir l’un avec l’autre. Jamais il ne sera mon frère. Pas plus que je ne serais un jour sa sœur. Si je suis là, c’est tout simplement parce que c’est le seul endroit au monde où ma mère ne me cherchera pas. J’ignore parfois comment elle fait, mais elle me retrouve toujours. J’ai souvent songé qu’elle avait probablement mis une puce GPS dans mon téléphone… alors dans le doute, je l’ai bien évidement éteint avant d’arriver ici. Deux vigilances valent mieux qu’une.

Au fil de notre discussion - si on peut appeler cela ainsi - j’arrive à percer quelque peu mon hôte et il semblerait que j’ai réussi à mettre le doigt sur quelque chose. Sur un sujet peut-être sensible. Sur un sujet que Blake fuit sans le moindre scrupule et sans s’en cacher le moins du monde. Il y a une femme là-dessous. Une certaine Snow. Qui s’appelle comme ça de nos jours ? A tous les coups, les parents étaient de fervents admirateurs de Blanche-Neige. Je ne sais pas du tout si je dois avoir des frissons ou pas. Enfin qu’importe. En tout cas, ce que je sais c’est que Blake n’est pas du genre à remettre le couvert deux fois avec la même femme, ni même à parler d’elle comme si elle avait une quelconque importance. Alors pour qu’il parle de celle-ci…

Son silence en dit long et je finis par arquer un de mes sourcils aussi sombre que les ténèbres tandis qu’il essaie de dévier la conversation. Je pointe ma fourchette vers lui, le menaçant de ses piques et lance :

Ne change pas de sujet, ma vie amoureuse ne t’intéresse pas, et ne te regarde en rien de toute manière.

Je marque une courte pause avant de reprendre :

Tu ne veux rien dire ? A ta guise. De toute manière, je finirais bien par découvrir le fin mot de cette histoire et ferais ainsi de ta vie un enfer si jamais tu venais encore une fois te mêler de ma vie en prétextant un quelconque lien familial.

Évidemment, je n’ai absolument aucune affection particulière pour Blake. Tout ce que je pourrais récolter comme information qui pourra me servir contre lui est bon à prendre. Je n’ai pas de scrupule là-dessus. Et il a beau se targuer que l’univers lui appartient, je lui prouverai qu’il n’est qu’un grain de poussière sous mes escarpins.

Je termine ma tirade en baissant ma fourchette vers mon assiette et enroule une nouvelle bouchée de pâtes avant de l’enfourner entre mes lèvres carminées.

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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyLun 11 Sep 2023 - 18:32

Je trouvais cette discussion, ce moment très étrange. J’étais assis chez moi, à manger des pâtes avec ma demi-sœur, née d’un don de sperme de mon père. En découvrant son existence, tout s’était mélangé dans ma tête. Pourquoi mon père avait fait ce don ? Après tout, il l’avait fait alors que je devais être déjà né. Je savais que j’avais quelques années de plus que Dylan. Ou peut-être qu’il l’avait fait pour une bonne grosse somme d’argent. Impossible qu’il l’ait fait par pur bonté d’âme. Mon père était le diable en personne, il ne faisait rien sans arrière-pensée. Mais je n’avais trouvé aucune réponse à mes interrogations. Ma seule solution aurait été de poser directement la question à mon cher paternel… Autant dire que j’avais plus de chance de gagner à la loterie que d’avoir une réponse à mes questions. Alors, j’avais relégué ces questions au second plan, je refusais de me torturer l’esprit pour ce sale type.

Et comme si l’étrangeté de cette situation n’était pas à son maximum, Dylan essayait de me tirer les vers du nez concernant Snow. J’évitais de lui répondre et même de la regarder. Je me défilais sans aucune vergogne. Je ne voulais pas en parler parce que je savais que tout ce que je disais devant la jeune femme qui me faisait face, pouvait être retenu et utilisé contre moi ! Je n’étais pas débile, Dylan ne m’appréciait pas… Bon, je n’avais rien fait pour que l’inverse se produise. Mais je savais une chose d’elle, si j’étais dans son collimateur, elle ferait de ma vie un enfer. Tout ça parce que j’osais l’appeler « petite sœur ». Elle avait une légère tendance à exagérer… Et comme si elle avait lu dans mes pensées, Dylan m’expliqua pourquoi elle voulait avoir toutes ces infos sur ma vie sentimentale. Je ricanais en avalant une bouchée de pâtes.

« Et tu penses qu’avec ce que tu viens de me dire, je vais partager avec toi mes pensées sur ce qui se passe dans ma vie ? »

Elle me faisait bien rire. Dylan refusait de parler de sa vie amoureuse mais on devait parler de la mienne. J’attrapais la bouteille de whisky et je me servais un nouveau verre. Une nouvelle idée germa alors dans mon esprit tordu. Je bus une gorgée puis je lui dis :

« Passons un marché, je répondrais à une seule et unique question si tu fais de même… »

Allait-elle accepter ce marché ? Aucune idée mais ça pouvait être marrant. J’aimais jouer avec le feu, les prises de risque ne me faisaient pas peur, au contraire. Je vivais d’adrénaline, de whisky et de belles femmes. J’avais fini mon assiette que je repoussais. Je m’affalais sur le dossier de ma chaise en jouant avec mon verre.
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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyVen 20 Oct 2023 - 9:48

La situation est inconfortable entre nous. J’en suis bien consciente. Je ne veux pas de Blake dans ma vie en tant que grand-frère. Je n’en ai jamais eu besoin. Mon géniteur a beau être son paternel, il n’est pas le mien. Il n’est qu’un spermatozoïde qui a permis à un ovule de ma mère de féconder. Ni plus, ni moins. Pourtant, c’est moi qui ai débarqué chez lui pour trouver refuge après une énième dispute avec celle qui m’a mise au monde. Mais il ne faut pas qu’il voit ça comme un signe quelconque que j'accepte notre fraternité. Il n’est qu’un moyen de me planquer dans un endroit où elle ne penserait pas à me chercher. Un moyen qui m’arrange bien, entendons-nous bien. C’est pour quoi, parler sentiment n’est vraiment pas à l’ordre du jour. Blake n’a absolument pas besoin de savoir que je n’ai personne dans ma vie. De toute manière, je n’ai pas le temps pour ce type de frivolité. J’ai des études à terminer, et une carrière à envisager. Et puis, l’amour, pour quoi faire ? Mais, on en est là, à parler de ça. Et contrairement à moi, Blake semble bien avoir quelqu’un dans le viseur. Reste à savoir qui. Il n’est pas le genre d’homme qui accorde plus d’importance à une femme qu’à ce que peut lui offrir son entre-cuisse. Il n’est pas étonnant qu’il enchaîne les conquêtes pour y prendre son plaisir avant de les jeter sans aucune promesse de retour. Sauf qu’il semblerait que j’ai mis le doigt sur quelque chose, et je suis bien déterminée à savoir quoi, ou plutôt qui.

Et à qui as-tu peur que je le répète ? demandais-je en enroulant mes pâtes autour de ma fourchette. Si tu cesses de te mêler de ma vie, ton petit secret sera bien gardé. Je suis une tombe, en général.

Il va sans dire que même s’il refuse de me dire quoi que ce soit, je pourrais tout aussi bien chercher moi-même. Ça ne me fait absolument pas peur de jouer les détectives privés, ou bien même d’en engager un pour trouver la réponse à ma question. Je suis persuadée qu’une femme tient Blake par les couilles et que depuis ce jour, il n’arrive pas à trouver complète satisfaction ailleurs. Tandis que j’enfourne ma bouchée de pâtes, Blake attire mon attention avec un marché. D’emblée, mes sourcils se froncent. La curiosité a repris le dessus.

Très bien, je réponds. Mais comme saurais-je si tu me mens ou si tu me dis la vérité ?

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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyLun 6 Nov 2023 - 14:46

Je n’étais pas du genre à me confier. Je n’avais pas d’amis en qui je plaçais suffisamment ma confiance pour me dévoiler. Mon père m’avait apprit dès mon plus jeune âge qu’un ennemi bien décidé pouvait se servir de toutes les armes possibles et imaginables pour me détruire. Je m’étais donc forgé une carapace, une image publique sulfureuse pour que l’on ne puisse lire en moi. Je tenais à mon image de playboy insouciant. Mais en réalité, j’étais un bosseur qui n’avait pas peur de se retrousser les manches et pour plonger dans le cambouis. Si j’avais décidé de faire des études plutôt que de prendre une place dans l’entreprise de mon père, c’était avant tout pour mériter ma place. Mais aussi pour comprendre le fonctionnement d’une entreprise qui valait plusieurs millions de dollars. Je ne voulais pas être le fils Donovan, à la tête d’une entreprise grâce au népotisme et qui n’y connaissait rien. Il refusait d’être qualifié de nepo baby !
Pourtant, je me doutais bien que ce serait la première chose que l’on penserait en me voyant débarquer, et ce quel que soit le poste que j’occuperais. Surtout si je travaillais chez mon paternel.
Alors quand ma chère demi-sœur essayait de découvrir mes plus sombres secrets, je me braquais immédiatement. Bien que je passe mon temps à l’emmerder avec ce lien existant entre nous, je ne comptais pas faire de Dylan ma meilleure amie. Ce n’était pas demain la veille que j’allais lui raconter ma vie ! Oh non !

« Dylan, pas de ça avec moi ! Nous savons tous les deux que tu as le bras assez long pour faire de la vie un enfer si j’avais la bêtise se faire de toi mon ennemi. Et même si je pourrais te rendre la pareille, je n’ai pas envie de gaspiller mon énergie dans une guerre qui ne rapporterait ni argent, ni sexe, ni aucun bénéfice réel… »

Seul un idiot nierait la dangerosité que représentait Dylan. Elle était coriace, maligne et n’avait aucun scrupule à détruire ses adversaires. Avec elle, personne n’était à l’abri, homme comme femme. Je n’étais pas si différent d’elle. Mais je possédais un avantage, j’étais un homme. Contrairement à elle, les gens avaient tendance à me voir comme puissant. Quand on la voyait, les gens ne se méfiaient pas… en fait, mon avantage était à double tranchant, ce qui faisait mon avantage pouvait se retourner contre moi. Et l’inverse pouvait se produire pour elle. Peu importe, Dylan était dangereuse et je n’étais pas assez bête pour la sous-estimer en me confiant à elle. Dans ses yeux brillaient une intelligence peu commune. Elle avait comprit très rapidement qu’il y avait potentiellement une femme qui sortait du lot à mes yeux. Et plutôt que de passer sur mon absence de réponse, elle avait foncé tête baissée dans la minuscule brèche. Elle s’y était engouffrée et comptait bien l’agrandir afin d’avoir toutes les infos qu’elle voulait. Pas de chance pour elle, j’étais aussi obtus qu’elle, je refusais de parler sans la présence de mon avocat !

Mais elle n’était pas la seule à vouloir satisfaire une curiosité mal placée. Moi aussi je voulais savoir si elle avait un garçon en tête… non, plutôt si un garçon avait réussi à capter son attention d’une manière ou d’une autre. Dylan se voulait reine des glaces intouchable, insensible mais je savais que dans le fond, un petit cœur palpitait ! Simplement, elle ne devait pas le montrer. Dans notre monde, avoir des sentiments était une faiblesse que l’on ne pouvait pas se permettre d’avoir. Un exemple, si elle me montrait un tant soit peu une certaine forme d’attachement ou d’acceptation de notre lien… j’allais l’en faire baver ! Mais c’était plus fort que moi ! Mon éducation était ainsi faite : trouver la faille de mes ennemis, les pulvériser et rire sur leurs cendres. Dylan n’était pas mon ennemi, loin de là, mais elle pouvait le devenir.
C’est ainsi que je lui proposais un marché : je répondais à l’une de ses questions si elle faisait de même. Je remarquais qu’elle semblait intéressée car elle voulait avoir l’assurance que je ne lui mentirais pas. Je lui fis un sourire faussement innocent avant de boire d’un trait mon verre.

« Les commères démentiront bien vite mes mensonges. Mais si cela ne te suffit pas… » dis-je en posant mon verre avec une délicatesse calculée. « Je te donne ma parole. Et ma parole est le seul truc que je n’ai jamais rompu. Je peux un vrai chieur quand je m’y mets, mais je n’ai qu’une parole. »

Je marquais une pause, lui laissant le temps de digérer mes mots avant de reprendre.

« Voilà le deal : une question chacun, une réponse honnête. Si l’un de nous ment, l’autre aura le droit de demander trois questions supplémentaires, sans filtre et sans mensonges. »
Je lui tendais la main, un sourire en coin remonta le coin de mes lèvres dans un sourire menaçant, lourd de sens.

« Ça te va ? »

J’avais bien conscience de ressembler au Diable proposant un pacte tordu, rempli de phrases subtiles et de vices cachées. Mais ça, je m’en foutais. C’était à prendre ou à laisser. Je savais que Dylan analysait ma proposition sous toutes les coutures. Elle était du genre à peser chaque mot, à scruter chaque détail avec minutie, chaque possible conséquence avant de s’engager. En somme, elle faisait peut-être un pacte avec le Diable… mais je pouvais dire que je faisais de même.

« On a un accord ou bien tu as peur de jouer à un jeu où tu pourrais te brûler les ailes ? » demandai-je, la provocation légèrement perceptible dans ma voix. Je savais que sa curiosité et son orgueil en seraient piqués. Je lui lançais un défi en sachant qu’elle ne reculerait pas. C’était à se demander lequel de nous deux était le plus bête !
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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyJeu 23 Nov 2023 - 15:42

Je sais que Blake ne crachera pas le morceau sur l’identité de la femme qui a eu le mérite de venir hanter ses songes. Je ne me fais pas d’illusion, je ne m’attends pas à ce qu’il me donne son nom, prénom ainsi que l’endroit où je pourrais la trouver. Mais en revanche, ça ne m’empêche absolument pas de me montrer insistante afin de continuer à l’embêter avec ça. Même s’il ne le montre pas, je vois bien qu’elle a eu un impact sur lui que d’autres n’ont pas eu. Pourtant, je ne connais mon frère que de réputation. Je ne l’ai jamais côtoyé auparavant hormis ce fameux jour où il est venu me trouver pour m’annoncer que son père est le donneur de sperme qui a servi à féconder ma mère pour me voir naître. Et quand on voit la fibre maternelle qui vibre en elle, je me dis que la banque aurait dû s’abstenir de lui filer la moindre éprouvette…

C’est vrai. Mais puisque tu n’as pas l’énergie pour autre chose que le sexe, on peut d’ors et déjà dire que j’ai gagné cette bataille et que tu es le grand perdant. Je trouverai un autre moyen de trouver qui est ta bien aimée.

Un petit sourire satisfait vient ourler mes lèvres teintées de rouge à lèvres et j’avale ma toute dernière bouchée de nourriture avant de poser mes couverts dans l’assiette. Blake en profite pour se servir un nouveau verre de bourbon. A croire qu’il ne mange que liquide, ce mec là. Il va finir par mourir d’une cirrhose avant ses trente ans, et bon débarras. Je m’adosse légèrement à la chaise et pose une main sur mon ventre repu. Ce n’était pas un repas digne d’une haute gastronomie, mais il a eu le mérite d’être simple et bon. Je jette un coup d'œil à mon téléphone et comme je m’y attendais, il n’y a absolument aucun texto, ni même le moindre appel manqué de la part de ma mère. Je ne suis pas partie depuis suffisamment longtemps pour qu’elle ne daigne s’inquiéter - si elle s’inquiète un jour ! Je retourne mon téléphone sur la table à laquelle nous sommes installés tandis qu’une nouvelle lubie naît dans l’esprit de Blake : une question, une réponse chacun. Pour apprendre à se connaître. J’avoue que je suis curieuse, mais qu’est-ce qui m’assure que ses réponses seront vraies ? Je pourrais très bien répondre un mensonge. Qu’est-ce qui lui prouverait que je dis vrai ? Me connaissant, je sais que je répondrais la vérité, mais je ne connais pas Blake suffisamment pour être certaine qu’il fera de même… Les garanties qu’il m’offre me tirent une moue dubitative.

Tu te doutes bien que je n’accorde pas beaucoup de crédit à ce que racontent les commères ? je demande en levant les yeux au ciel.

Blake ne perd pas sa fièvre en m’assurant que sa parole est bien la seule chose qu’il tient. C’est censé être rassurant ? Un de mes sourcils s’arque, montrant à mon cher frère à quel point ses paroles me laissent de plus en plus perplexe. Je me prêterai bien plus volontiers à son petit jeu si nous avions les moyens de le brancher à un détecteur de mensonges. Là, je serais certaine de me prêter volontiers à ce jeu. Pourtant, Blake ne lésine pas en arguments divers et variés et je l’écoute en silence. Il sait parfaitement ce qu’il se passe dans ma tête, parce qu’il ne peut pas s’empêcher de me titiller sur ce pacte. Ma réponse va lui montrer si je suis courageuse et me lancer dans ce petit jeu de questions/réponses ou bien si je suis une lâche qui aura trop peur de lui faire confiance dans les réponses qu’il me donnera.

Je prends le temps de la réflexion. Je pèse le pour et le contre. Je le fais attendre. Et je n’ai pas beaucoup de scrupules à le faire. Finalement, je lâche un léger soupir de résignation.

Okay, je marche. Mais tu commences avec les questions. Et hors de question de faire ça à table. Ta chaise commence à me faire mal aux fesses.

Je me lève et me dirige vers le salon comme si j’étais chez moi et comme si j’étais déjà venue à diverses reprises - alors que c’est la première fois que je mets les pieds chez lui.

J’espère que ton canapé n’est pas tâché par tes enfants ratés !

Rien que d’y penser, j’en ai un frisson de dégoût.

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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyVen 24 Nov 2023 - 15:03

Ce qui passait en ce moment même dans ma cuisine était une lutte pour le pouvoir, à savoir qui aurait le dessus sur l’autre. Même si en réalité, j’aurais pu volontiers laisser ce pseudo pouvoir à Dylan. En réalité, je m’en foutais royalement, ça m’empêcher de fourrer ma queue dans une fente. Mais je devais avouer qu’embêter Dylan était assez jouissif… pas autant qu’un orgasme mais tout de même ! La voir réfléchir comme si elle était face à un échiquier où chaque coup, chaque mouvement comptait me faisait bien rire. Tandis que de mon côté, je m’amusais simplement. Je faisais passer le temps à ses dépens. Même si la tournure de la discussion m’amusait beaucoup moins. J’avais conscience que la moindre information que je lui divulguerai pourrait être utilisée contre moi plus tard. Je faisais donc attention à ne pas dire un mot de travers. Sinon, j’étais un homme mort. À sa pique, je fis une moue pensante avant de hocher des épaules, un visage approuvant sa remarque :

« Pas faux ! Le sexe est la seule activité qui mérite mon énergie. »

En réalité, je lui mentais effrontément. Je gardais mon image de séducteur volant de femme en femme. Mais dans les faits, je m’investissais énormément dans mes études ainsi que dans l’entreprise de mon père. Je voulais être un homme d’affaires accompli et dépasser le niveau de mon paternel… non, en réalité, je voulais même effacer son image de la mémoire de ses partenaires et de ses adversaires. Je ne voulais pas seulement prendre sa place, je voulais le surpasser ! J’avais quelque chose à me prouver : je n’étais pas qu’un fils à papa, le fils de quelqu’un. J’étais une personne à part entière, capable de déplacer des montagnes pour atteindre mes objectifs. Mais j’avais noté une chose que mon paternel m’avait dit un jour, ne jamais dévoiler ses plans. J’avançais mes pions dans le silence total, laissant le monde penser que je n’étais qu’un bon à rien de plus. Je frapperais au bon moment !
Dylan m’affirma alors ne pas accorder de crédit aux commères. Pourtant, si elle avait prêté attention à leurs petits potins, elle aurait su qui était la femme qui m’obsédait. Ce site bête ne disait pas que des bêtises, malheureusement. Il tapait parfois dans le mille. Et concernant Snow, c’était le cas. Mais je n’allais certainement pas le dire à Dylan. Moins elle en savait, mieux c’était.

« Je vois… dans ce cas, il te reste plus que ma parole. Après tout, même sans notre deal, rien ne te garantie que je te dis la vérité, alors… »

À nouveau, je haussais les épaules. Qu’elle me croit ou non, ça m’était égal. Après tout, je ne lui devais rien, pas même la vérité. Libre à elle d’y croire et puis quelque chose me disait que quoi je lui dise, elle aurait toujours un peu de méfiance vis-à-vis de moi et de mes paroles. Mais le jeu que je lui proposais réveillais le joueur en moi. Et j’étais prêt à parier que sa curiosité finirait par avoir le dessus. Dylan voulait avoir des armes contre moi, mais sa seule façon d’en avoir rapidement et facilement, c’était de jouer à mon petit jeu. Mais c’était à double tranchant car elle me fournissait de quoi contrattaquer… on allait se détruire mutuellement. Mais ce n’est pas ça la relation de frère et sœur ? Selon ma conception tordu d’enfant unique, oui !
Et comme je l’avais prédit, Dylan accepta le jeu. Un sourire tordu se dessina sur mes lèvres. Nous allions enfin pouvoir nous amuser. Mais pas tout de suite, ma jeune sœur voulait quitter sa chaise qui lui faisait mal à son royal popotin. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Sans un mot, je me levais en attrapant la bouteille de whisky et mon verre avant de retourner dans mon salon.
Sa remarque m’arrache un rire franc. Celle-là, je ne l’avais pas vu venir !

« Je te rassure mes enfants ratés finissent dans une capote. Tu peux t’installer sans crainte ! »

J’évitais de préciser que parfois ma demande finissait au fond d’une gorge. Quelque chose me disait que Dylan en rougirait de gêne… remarque ça pouvait être amusant de la voir mal à l’aise ! Elle mettait tant de hargne à paraître parfaite, sans défaut… une idée diabolique germa alors dans mon esprit… m’installant sur le canapé à la manière d’un mafieux conquérant le monde, je jetais un regard plein de malice à Dylan avant de lui dire :

« Alors ma petite Dydy… première question… as-tu déjà vu le loup ? Tu sais grimper aux rideaux, atteindre le septième ciel, faire la bête à deux dos, s’envoyer l’air, se faire une partie de jambes en l’air… baiser comme une bête quoi ! »

J’avais fait exprès de balancer un tas d’expressions pour désigner le sexe, avant de terminer sur une expression bien crue. Je savais que Dylan n’avait pas encore passé ce cap. Il n’y avait qu’à voir sa manière de parler du sexe : c’est dégoûtant, beurk, caca ! Ou alors aucun mec n’avait su lui procurer le plaisir qui la rendrait sûrement plus agréable. Mais, je voulais la mettre à l’aise. Je m’en foutais d’avoir des armes contre elle. Même si elle pouvait utiliser mes propres mots contre moi, moi ce que je voulais c’était rigoler un bon coup. Quitte à griller mes chances d’obtenir des infos à utiliser plus tard. Et puis, rien ne disait que je ne pourrais rien en faire…
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Dylan J. Townsend
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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyJeu 14 Déc 2023 - 14:15

La réputation de Blake est sans précédent. Il est connu pour avoir toutes les filles qu’il veut. Peu sont celles qui lui résistent. Je suis persuadée qu’il est même capable de séduire une fille déjà en couple… Venant de lui, ça ne m’étonnerait même pas. Il n’y a absolument aucune limite à sa perversité. Je plains ces pauvres filles qui pensent tomber sur le prince charmant qui leur offrira monts et merveilles… Blake n’est pas comme ça. Il ne s’en cache pas. Mais, chaque fille a toujours espoir d’être celle qui changera la donne. Ce n’est pas prêt d’arriver. Sauf, peut-être, la fameuse personne qui a réussi à lui retourner suffisamment le cerveau : celle dont je veux savoir le nom. Il ne veut pas me dire qui elle est, qu’à cela ne tienne, je me débrouillerai pour le découvrir. Rien ne demeure jamais un secret.

Joueur, il me propose un compromis : une réponse à une question contre une autre réponse. Honnêtement, je ne lui fais absolument aucune confiance. Il pourrait totalement me mener en bateau que je n’aurais aucune garantie qu’il me dise vraiment la vérité. Il peut bien invoquer les commères, je n’accorde aucun crédit à ce blog constitué uniquement de ragots que les imbéciles croient sans se poser la moindre question. Ça se saurait si la détentrice de ce réseau disait la vérité. Elle ne fait qu’alimenter des rumeurs sans chercher ses fondements… Je ne comprends pas comment les gens peuvent être assez idiots pour accepter ça sans rechigner. Et plus il y a de gens qui y croiront, moins ce sera simple de faire couler lesdites commères.

Tu ne feras rien pour me faciliter la vie, n’est-ce pas ?

Hormis me promettre que sa parole vaut d’or, je n’ai absolument aucune garantie. Et ça me frustre. Je n’aime pas les menteurs. Je sais que je ne peux jamais avoir de certitude qu’on me dise tout le temps la vérité, mais si moi je dois livrer la vérité, qui m’assure qu’on me la dira aussi ? Personne. S’il avait un détecteur de mensonge, je foncerai les yeux fermés, mais ce n’est pas le cas. Les rouages de mon cerveau sont en marche. Je pèse le pour et le contre. Je me doute que ma réponse penchera fortement la balance sur l’opinion qu’il y a de moi. Je n’ai pas envie que Blake pense que je suis une lâche qui fuit uniquement parce que je ne veux pas répondre à quelques questions. Alors avec un petit soupir de résignation, j’accepte à condition qu’on fasse ça ailleurs qu’autour de cette table à manger. Sans attendre, je me lève et prends la direction du salon. J’agis comme si j’étais chez moi alors que c’est bien la première fois que je mets les pieds ici. Ma petite réplique arrache un rire à Blake. Comme quoi, tout arrive dans le monde !

Tu as raison. Un petit Donovan non légitime ferait tâche dans le paysage, n’est-ce pas ?

Au-delà des enfants, je sais aussi que les préservatifs servent à se préserver des MST. Mais c’est plus facile de l’asticoter sur ce sujet que l’autre. Je m’installe sur le canapé et replie mes jambes sous moi pour plus de confort. Blake s’installe comme s’il était l’homme le plus influent du monde. Je n’ai pas besoin de le questionner pour savoir qui de nous deux commence à poser sa question car il prend les devants. Et comme je m’y attendais, sa question concerne ma vie sexuelle. Ce mec est un pervers et ne pense qu’à ça.

Je sais ce que veut dire “voir le loup”, figure-toi, je lui lance avec verve. Et la réponse est non. Tu veux te porter volontaire, peut-être ?

Je n’ai rien contre les relations sexuelles. Si je n’ai jamais franchi le cap, c’est surtout parce que je n’ai trouvé personne avec qui le faire…

Maintenant que cette question est réglée et que tu es ravi de savoir que je suis vierge, on va peut-être pouvoir passer à des questions un peu plus sérieuses. Du regard, je juge Blake pendant quelques secondes avant de continuer : Comment as-tu découvert que nous étions liés ?

Je me souviens parfaitement du jour où il est venu me trouver avec un dossier m’informant qu’il savait que je n’étais qu’un bébé éprouvette et que mon généreux géniteur n’était que son propre père. Je me souviens aussi de notre conversation plus qu’houleuse… Mais il ne m’a jamais vraiment expliqué comment il s’y est pris pour l’apprendre - sauf pour me dire que l’argent délie les langues.

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Dernière édition par Dylan J. Townsend le Mer 13 Mar 2024 - 10:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyVen 2 Fév 2024 - 3:35

Depuis que je savais que Dylan était ma demi-soeur, je ne l’avais plus lâché. Génétiquement, elle était ma demi-soeur, mais dans les fait, rien ne nous liait. Avant cette année, je ne lui avais jamais adressé la parole. En fait, je ne savais même pas qu’elle existait et les choses auraient très bien pu continuer comme ça. Dylan ne m’aurait jamais intéressé car elle n’entrait pas dans la catégorie des femmes qui m’intéressaient. Je ne cherchais pas à faire des femmes mes amies. Je les voulais dans mon lit, rien de plus. Je ne voyais pas l’intérêt d’être ami avec elle, je n’y gagnais rien du tout. L’amitié homme-femme, je n’y croyais absolument pas ! Et puis, j’avais découvert que mon père avait été un donneur dans une banque de sperme et que sa semence avait été fécondée pour donner, la petite Dylan. J’aurais put garder cette information pour moi et continuer ma vie comme si de rien était. Mais j’avais envie de voir cet autre enfant que mon père avait sans le savoir. Je demandais si elle serait une version féminine de moi. Et bien, force était de constater que ce n’était absolument pas le cas. Dylan ne me ressemblait pas. Physiquement, nous ne partagions pas grand chose, si ce n’est peut-être l’air hautain. Dans notre caractère, nous avions un peu plus de points communs. Nous étions des têtes de mules ayant une pleine confiance en eux. Si je ne cessais de la faire enrager de mon côté, ma jeune soeur faisait tout pour m’éviter. Elle avait eu beaucoup de mal à admettre ce lien que nous avions. Elle ne cherchait pas à rattraper le temps perdu… C’était bien dommage car je comptais bien continuer mon petit jeu. Peut-être que si elle avait craqué, j’aurais fini par me lasser. Mais plus elle me repoussait et plus je voulais forcer le passage.

« Où serait le plaisir si je faisais ça, dis moi… » lui demandais-je, un sourire arrogant aux lèvres.

Une fois qu’elle accepta mon petit jeu de questions-réponses, nous nous dirigeâmes dans le salon. Je notais qu’elle agissait comme si elle était la propriétaire des lieux. À croire que c’était moi qui avait demandé l’asile chez elle ! Alors que nous prenions place, Dylan ne put s’empêcher de placer une pique sur ma sexualité. Oui, j’aimais me faire plaisir et si Dylan avait choisi la voie de l’abstinence absolu, c’était son problème. Moi, je voulais profiter de chaque instant de plaisir que la vie m’offrait. Et si cet instant prenait la forme d’une femme sexy aux formes voluptueuses, qui étais-je pour refuser ce présent ?

« On t’a déjà toi, même si tu ne veux pas le reconnaître… que tu le veuilles ou non, tu as du sang Donovan dans tes veines, soeurette. »

Mon visage prit une expression condescendante. Le genre d’expression que l’on réservait aux enfants refusant de voir la réalité alors qu’elle se trouvait juste sous leur nez. Mon verre toujours dans la main, je bus une gorgée avant de poser ma première question : Dylan avait-elle déjà offert sa virginale innocence ? Mon idée était de la mettre le plus mal à l’aise possible, la faire rougir comme elle n’aurait rougit de sa vie. Et pour atteindre ce but, je lui sortis toutes les expressions possibles pour désigner l’action de coucher avec une personne. Bien évidemment, elle m’arrêta pour me rétorquer qu’elle savait ce que voulait dire « voir le loup ». J’eu un petit rire. Et quand elle me demanda si je me portais volontaire, mon premier réflexe fut de vouloir lui hurler que jamais je ne la toucherais, pas même avec un bâton. Même si nous n’avions pas grandi ensemble, elle restait ma demi-soeur, nous avions le même géniteur. Mais à la place, je préférais saisir la perche qu’elle me tendait.

« De l’inceste ? Dylan, je ne pensais pas que tu avais l’esprit aussi tordu… Remarque, je n’avais jamais envisagé ce type de relation mais si tu me le propose… »

Je lui lançais un regard interrogateur, le sourcil levé, mon habituel rictus aux lèvres. Je savais que sa réaction serait virulente ou au moins écoeurée par la proposition. Mais j’espérais la mettre à mal à l’aise. C’était ma façon de dévergonder ma demi-soeur d’une manière ou d’une autre. Ce fut alors à son tour de me poser sa question. Et si je m’attendais à ce qu’elle revienne sur ma vie sexuelle, la question fut tout autre ! Elle voulait savoir comment j’avais appris notre lien de parenté. Répondre à cette question ne me posait aucun problème. Ça ne concernait pas mon sperme à moi mais celui de notre géniteur.

« En fouillant dans les papiers de notre géniteur. J’ai découvert un genre de reçu dans une banque de sperme. Imagine ma surprise en découvrant que le paternel avait donné son sperme. Je n’ai jamais su pourquoi il avait fait mais… En payant les bonnes personnes, j’ai appris que sa semence avait servi et avait même donné naissance au rejeton que tu es. »

C’est vrai que cette action restait un mystère à mes yeux. Mon père était un putain d’égoïste ne pensant qu’à ses intérêts. En quoi avoir un enfant qui se baladait dans la nature serait un avantage pour lui ? Au cas où je crèverais et qu’il n’aurait personne à qui léguer ses affaires ? À moins qu’il ne veuille me déshériter pour offrir à Dylan son empire… Mais il aurait fallu qu’il connaisse son existence. Or de ce que je savais, mon père s’était contenté de donner son sperme et de disparaître. C’était peut-être une B.-A. qu’il avait décidé de mener pour soulager sa conscience… Non, il n’avait pas de conscience, c’était un être infâme sans âme, ni conscience. Rien n’expliquait son geste.

« À mon tour… quel est ton plus sombre secret ? Celui que tu cache aux yeux du monde entier. »

J’étais persuadé que nous cachions tous un sombre secret, le genre de secret qui pourrait tout détruire sur son passage, ne laissant que des cendres sur son passage. Et je voulais gratter sous la couche d’auto-suffisance et de froideur que Dylan arborait comme une armure. J'étais curieux de voir si elle se laisserait déstabiliser, si pour une fois, elle baisserait sa garde et me montrerait une part de sa vulnérabilité. C'était comme un jeu pour moi, pousser les gens dans leurs derniers retranchements pour voir ce qu'ils cachaient vraiment derrière leurs façades soigneusement construites. Une pensée fugace traversa mon esprit : tandis que ce jeu de chat et de souris entre nous continuait, chaque question, chaque réponse tissait un lien étrange et compliqué, mélange de rivalité et de fascination mutuelle.
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MessageSujet: Re: Te fais pas de film ! [Blake]   Te fais pas de film ! [Blake] - Page 2 EmptyMer 13 Mar 2024 - 11:01

Ma confiance en Blake est minime, voire inexistante. Alors, qu’est-ce que je fais là ? C’est toute la question. Ma mère ne pensera jamais à venir me chercher ici. Je ne suis pas certaine qu’elle sache qui est réellement le donneur qui lui a permis de m’enfanter donc, elle ne songera jamais à aller me chercher chez celui qui partage 50% de mon patrimoine génétique. Il n’est pas mon frère, il ne le sera jamais. Il n’aura jamais ce statut à mes yeux. Je ne peux pas non plus affirmer avoir une famille dans le sens strict du terme. Je suis seule. Et si au départ cela me faisait du mal de l’admettre, aujourd’hui, je me suis faite à l’idée. Ce n’est pas toujours simple, mais j’ai appris à mieux vivre depuis que je l’ai compris et accepté. Tout ça pour dire que même si Blake m’offre sa parole, m’affirme que c’est ce qu’il y a de plus précieux chez lui, je n’ai absolument aucune garantie qu’il ne me dira pas un mensonge en répondant à mes questions. Je suppose que c’est le jeu et que je n’ai pas d’autre choix que de faire avec.

Accepter me coûte bien plus que je ne le voudrais, mais que pouvons-nous faire de plus intéressant ? Je ne me sens pas encore la force de rentrer chez moi et d’affronter la langue acerbe de ma mère. Autant que je rentabilise le temps passé ici, même si je dois répondre aux questions graveleuses de Blake ; parce que bien évidemment, il n’y a que le sexe qui l’intéresse comme me le prouve sa première question. Contrairement à ce qu’il peut penser, avouer que je suis vierge ne me pose absolument aucun problème. Je pense qu’il n’y a aucune honte à vouloir attendre une bonne personne. Je suis bien conscience que de nos jours, donner sa virginité à un homme ne veut plus vraiment rien dire. Disons simplement que je ne me considère pas comme une personne capable de coucher avec le premier venu uniquement pour avoir une vie débridée. Peut-être que lorsqu’un homme se présentera devant moi avec des intentions plus honorables que celles de me mettre dans son lit, je pourrais rentrer dans la case des filles qui sont passées à la casserole. En attendant… mes cuisses restent fermées. Mais je ne peux pas m’empêcher d’asticoter Blake et lui demander s’il souhaite se porter volontaire pour me faire voir le loup.

Pfff ! Je préfère rester vierge toute ma vie plutôt que de coucher avec toi, même si l’humanité était en péril et que nous étions les deux seuls à pouvoir la sauver.

Et s’il espère encore me mettre mal à l’aise, il se fourre le doigt dans l'œil. Mais c’est dorénavant à mon tour de poser une question, et contrairement à lui, la mienne est de nature bien plus sérieuse. Je veux savoir comment il a découvert que nous étions parents. La dernière fois, il ne m’a rien dit sur le sujet, hormis venir m’informer qu’il connaissait mon plus terrible secret. Une conversation qui a vite fini en eau de boudin, mais bon… Maintenant que nous sommes loin du public friand de spectacle, peut-être que Blake pourra répondre à ma question sérieusement. Je ne m’attendais pas à une grande révélation digne d’un film de cinéma. La vérité est toute simple et quelque part, ça me convient autant. Les raisons qui ont poussé son père a donné son sperme à une banque sont un mystère. Peut-être sont-elles altruistes, ou peut-être pas ? Allez savoir, ce n’est pas ce qui m’intéresse.

Donc il ne sait probablement pas que j’existe, dis-je en conclusion.

Cela ne m’attriste pas. Je n’ai jamais attendu après un père, donc ne pas en avoir me convient tout autant. De même que je ne considère pas Blake comme mon frère. Mais je trouve ça assez effrayant de savoir qu’en payant les bonnes personnes, le chemin s’ouvre directement vers moi. Ma mère aurait pu avoir le sperme de n’importe qui, et il a fallu que ça tombe sur le donneur du coin. Il aurait été plus simple d’éviter une famille habitant de l’autre côté du pays. Les Donovan vivent la porte d’à côté, ils sont influents à New York, il y a environ 80% de chance que je les croise un jour au cours d’un quelconque gala de charité ou je ne sais quoi dans lequel ma mère me traîne pour les apparences.

J’en suis là de mes réflexions quand Blake déclare que c’est son tour. Je reporte mon attention sur lui et je reste légèrement incrédule face à sa question.

Tu sais déjà ce que les autres ne savent pas. Je ne vois pas trop ce que tu attends comme autre réponse ?

Personne ne sait que je suis un bébé éprouvette. Hormis ma mère, moi, la bonne, et Blake. Je ne vois pas ce que je pourrais lui révéler d’autre sur mon compte qui soit mon plus sombre secret. Je ne me drogue pas, je ne fume pas, je ne bois pas d’alcool au point de finir ivre morte dans une cage d’escaliers… Si je dois comparer à la sienne, ma vie est sans aucun doute monotone et inintéressante. Donc, non, je ne sais pas ce qu’il espère me faire avouer.

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