Je suis venue prendre ta place [ PV : Edward ]

La crainte d’être un jour détrôné par un avocat meilleur que moi ne me fait pas peur. Un jour, ça arrivera. Je sais être pragmatique sur la question. Aujourd’hui, je suis un requin aux barreaux d’un nouveau genre. Mais les nouvelles générations ne tarderont pas à prendre modèle et à tenter d’imiter ma technique. Le jour où un autre jeune avocat saura se montrer inventif comme j’ai su l’être, je saurais tirer ma révérence et accorder avoir été dépassé. Robyn a de l’ambition. Je ne peux que lui accorder. J’ai l’impression de me revoir, quelques années, à peine, plus tôt. Mais je ne la crains pas. Je ne la vois même pas comme une menace. Pourquoi ? Parce que je viens de L.A et qu’elle officiera principalement ici, à New York. Elle ne marchera pas sur mes plates bandes, de même que je ne piétinerai pas les siennes. Ma présence est exceptionnelle. Qu’elle me voit ou non comme un rival m’importe peu, en fin de compte. Et puis, je ne sais pas pourquoi, voir la détermination dans son regard m’a excité. La conversation a dévié pour nous mener à cet instant : celui où je m’enfouis profondément en elle.

Mes doigts s’enfonçant dans le moelleux de ses hanches, j’enchaîne des coups de boutoir, visitant profondément sa chaleur et sa moiteur. Le plaisir en est presque surprenant, m’arrachant un soupir de soulagement.J’ai une vue magnifique sur sa croupe, et sur la rondeur de ses fesses. Mes mouvements sont fluides, s’effectuant facilement grâce à ses escarpins, offrant la hauteur idéale à mon chibre. Les gémissements qui s’échappent de ses lèvres roses me font accélérer, augmentant l’intensité du son qui émane de nos deux peaux qui claquent l’une contre l’autre. Une de mes mains se détache de la hanche à laquelle il est agrippé et glisse le long de son buste pour aller s’accrocher à un sein et dont je saisis la pointe dure avec laquelle je joue quelques instants. Je m’amuse avec quelques instants avant de présenter mes doigts à ses lèvres :

— Ouvre la bouche.

Lorsqu’elle s’exécute, j’enfonce deux doigts dans sa bouche, la laissant les lécher, je l’espère, comme elle aurait léché mon membre si elle en avait eu l’occasion. Quand je juge mes doigts suffisamment humides, je la libère et les glisse entre ses jambes, contre son bouton de chair rose, dur comme un diamant à cause de l’excitation. Je joue avec, le malmène de mes doigts tandis que mon autre main quitte à son tour ses hanches pour aller se nicher dans ses boucles blondes que j’empoigne. D’un léger mouvement, je lui intime de se redresser, collant son dos contre mon torse, maintenant de façon prononcée la cambrure de ses reins pour que son antre puisse continuer d’accueillir mon membre en elle de manière profonde et puissante. Mon avant bras s’enroule autour de son buste, juste sous ses seins, afin de l’aider dans cette position debout. Mon nez s’enfouit dans le creux de son cou. Ma bouche s’empare de sa peau, la malmenant tout comme mon membre qui continue de s'affairer en elle, insatiable de sa chaleur et de l’humidité qu’elle dégage.

Robyn était redoutable malgré son jeu âge. Elle savait ce qu’elle voulait et était prête à tout pour l’obtenir. Elle était prête à vendre père et mère pour avoir la récompense tant voulue. Si elle avait suivit les principes de ses parents, elle aurait trouvé un petit boulot de salariée, elle se serait marié à un gentil comptable et lui aurait donné un ou deux enfants. Ils vivraient dans une banlieue, entourés de familles aux revenus plus ou modestes. Elle aurait due se contenter de cela. Mais Mademoiselle Williams était trop ambitieuse pour se contenter d’aussi peu. Il lui fallait plus, elle voulait la gloire, la reconnaissance de ses pairs. D’où sa venue dans la chambre d’hôtel de maître Borden. Elle voulait le dépasser, le laisser loin derrière elle. Elle aurait pu choisir n’importe quel avocat réputé mais c’était lui qui avait retenu son attention. Edward Borden était jeune mais il s’était fait un nom, il s’était hissé parmi les avocats les plus réputés de Los Angeles. Et ça, ce n’était pas à la portée du premier venu. Si elle voulait être la meilleure, il fallait qu’elle se confronte aux meilleurs. Alors, elle avait débarqué dans sa chambre d’hôtel, prête à en découdre avec lui. Mais face à l’aura virile de l’avocat, Robyn avait laissé parlé sa libido. Elle avait senti une vague de chaleur l’envahir. Elle voulait se faire pilonner… et Edward ne se fit pas prier pour lui donner ce qu’elle voulait.

Quand enfin il s’enfonça en elle, un long gémissement de contentement s’échappa de ses lèvres. Quand il lui ordonna de se pencher, docilement, elle lui obéit, lui offrant la vue sur sa chair humide. Elle avait gardé ses escarpins à talons, ce qui la plaçait à la bonne hauteur pour recevoir le membre d’Edward. Il se remit alors en mouvement, lui procurant le plaisir tant désiré. Ses doigts vinrent à la rencontre de son sein, jouant avec le téton qui se mit à durcir sous leurs pulpes. Robyn était pantelante de désir, recevait les coups de butoir. C’est alors qu’il lui ordonna d’une voix pleine d’autorité d’ouvrir la bouche. En d’autres circonstances, Robyn l’aurait gratifié d’un regard circonspect avant de l’envoyer balader. Mais elle était à sa merci, il la dominait. Alors, elle s’exécuta sans attendre. Les doigts d’Edward pénètrent sa bouche qu’elle referma dessus. Elle lécha ses doigts, les suça avec attention, lui montrant, au passage, combien elle était douée avec sa bouche. Puis, il les ressortit. Robyn pensait qu’il voulait simplement avoir une nouvelle sensation pendant qu’il s’enfonçait en elle. En réalité, Edward n’en n’avait pas fini avec elle. Il voulait l’achever. De la bouche de la jeune avocate, Edward fit passer ses doigts sur son clitoris gonflé de plaisir. Elle se sentit tirée en arrière et suivit le mouvement. Robyn sentit bien plus profondément le chibre d’Edward en elle. Elle sentit une délicieuse douleur l’accompagner. Robyn n’était pas une poupée en sucre, elle aimait le sexe brut, sauvage. Et Edward savait ce qu’il faisait. Il lui donnait autant qu’elle pouvait recevoir ! Son dos frotta le tissu du vêtement d’Edward. Ils n’avaient pas prit le temps de se déshabiller. C’était une baise rapide et brutale comme elle aimait ! De son bras, Edward la maintenait dans cette position, ses seins se balançant au rythme des coups de reins qu’elle recevait. Sa peau frissonna lorsque le souffle d’Edward vint effleurer sa peau avant que sa bouche ne se pose. Elle y laisserait certainement des traces rougies mais elle s’en foutait.
Robyn sentit l’orgasme fulgurant monter en elle, il allait la dévorer de l’intérieur, balayant sa raison. La jeune femme savait qu’il la laisserait épuisée, tremblante mais repue. Avec Edward, son appétit était comblé. Elle murmura :

« Putain, t’arrête pas… »

C’est tout ce qu’elle put dire. Le plaisir s’empara de son corps et de son esprit. Et quand enfin il prit totalement possession d’elle, Robyn ne put s’empêcher de laisser un cri s’échapper de ses lèvres entrouverte. Les parois de son intimité pulsant au rythme de l’orgasme. Sa chair emprisonnait le membre d’Edward. Ses cuisses tremblèrent, si Edward ne la tenait pas, elle serait tombée au sol. Le plaisir qu’elle ressentait était intense, profond et dévastateur. Et elle l’accueillit avec plaisir, priant pour que jamais il ne s’arrête. Sa jouissance semblait sans fin pourtant il la quitta petit à petit, lui laissant des vestiges d’un plaisir indescriptible.

Robyn était entrée dans cette suite avec l’intention de se présenter à celui qui était son mentor spirituel, l’objectif qu’elle voulait atteindre. Et soyons honnête, la jeune femme savait qu’elle pourrait finir dans une partie de jambes en l’air avec l’avocat. Edward possédait une aura qui transcendait la simple apparence physique. Certes, son allure était celle d'un homme qui se savait désirable - une stature imposante, un regard captivant, une voix profonde qui semblait résonner avec une autorité naturelle. Mais c'était sa présence intellectuelle, son esprit vif et son incroyable talent d'orateur qui le rendaient véritablement fascinant aux yeux de Robyn.
Elle se souvenait des nuits passées à étudier ses plaidoyers, analysant chaque geste, chaque inflexion de voix, chaque stratégie argumentative. Edward Borden savait tisser des mots comme d'autres tissent des rêves, capturant l'attention de son auditoire avec une aisance déconcertante. Il était un maître conteur, un tacticien judiciaire, transformant les salles d'audience en scènes théâtrales où il jouait toujours le rôle principal.
Pour Robyn, Edward était plus qu'un simple avocat brillant. Il était le symbole de ce qu'elle voulait atteindre - une combinaison de charme, de talent et d'intelligence. Son désir de le rencontrer n'était pas uniquement professionnel ou académique ; il y avait une attraction indéniable, un magnétisme presque électrique qui l'attirait vers lui.

Donc, il n’y avait rien d’étonnant à ce que la jolie blonde finisse pilonnée contre le bar de la suite d’hôtel de l’homme qu’elle idolâtrait. Entre ses mains, Robyn était une poupée de chiffon, recevant les coups de butoir puissants d’Edward. L’avocat la tenait contre lui, ses lèvres parcourant sa peau, la marquant. Ses doigts jouaient avec le clitoris de la jeune femme. Lentement, l’extase gonfla dans le bas ventre de Robyn. Elle se laissa aller à se plaisir, se laissa envahir jusqu’à ce que l’orgasme explosa en elle. Les parois de sa fente se refermèrent sur le membre d’Edward. Son cri reflétait le plaisir qui lui provoquait des spasmes. Et comme elle le lui avait demandé, son partenaire ne cessa de s’enfoncer en elle, prolongeant le plaisir qui lui tordait l’estomac. Quand enfin, les pulsations de son intimité se calmèrent, Robyn sentit Edward se raidir contre ses cuisses. Elle le sentit se vider avant qu’il ne se retire. Étrangement vide, Robyn se releva avec précaution et lenteur. Elle prenait son temps pour ne pas risquer de chuter après cette étreinte aussi sauvage qu’intense. Une fois qu’elle eut repris ses esprits, la jeune femme se rhabilla rapidement. Sachant que ses cheveux étaient sûrement dans un état catastrophique, la jeune femme cherche dans son sac et trouve un stylo. Avec habileté, elle enroule ses cheveux dans un chignon retenu par son stylo. Puis, elle se tourne vers son confrère et avec un sourire coquin et provocateur, la jeune femme lui dit :

« Merci pour ce cours particulier… J’ai beaucoup appris… »

Robyn n’avait pas oublié qu’au départ, elle l’avait allumé en mentionnant les cours qu’elle avait suivi. Mais la jeune femme ne comptait pas s’éterniser dans la suite luxueuse d’Edward. Le principe d’un coup vite fait, c’était de déguerpir une fois l’acte consommé. Robyn ne cherchait pas une relation sérieuse. Ni même à avoir un sexfriend. Et la jeune femme se doutait bien qu’Edward ne serait pas l’homme qui la retiendrait ! Lissant sa jupe, elle tendit sa main vers Edward :

« Eh bien, au plaisir, Maître Borden. »