My name is Robyn and I come to win.

Bonjour et bienvenue à New York, ville la plus célèbre des Etats-Unis et connue pour ses élites. Avant de vous laissez faire le tour de la ville, nous avons besoin de quelques informations à votre sujet. Premièrement, comme vous appelez vous ? Retenez bien, je m'appelle Robyn Gabrielle Williams Bien, maintenant il nous faut votre date et lieu de naissance, ainsi que votre âge: Je suis née à San Francisco, le 7 mai, ce qui me fait 24 ans. Parfait, êtes-vous célibataire? Je suis effectivement célibataire. Avez-vous un métier? Si oui, lequel? Je suis avocate. D'accord, depuis quand êtes-vous à New York ? J'ai posé mes valises, il y a quelques heures ! Cette ville vous plait? Qu'aime- vous ici? Je ne sais pas encore mais j'ai hâte de le découvrir ! Nous avons bientôt terminé, ne vous inquiétez pas. A quel groupe appartenez-vous ? Donut's. Voilà, nous avons terminé le petit interrogatoire. Merci d'avoir répondu à toutes ces questions, et bonne chance à New York.

Robyn, mon premier prénom a été choisi par ma mère qui adorait ce prénom depuis sa plus tendre enfance. Gabrielle est mon deuxième prénom, choisi par mon père car ils étaient de fervents pratiquants de la religion chrétienne. C’est ainsi que j’ai grandi dans une famille chrétienne où la religion avait une très grande importance. Avant de manger, nous devions remercier le Seigneur pour le repas qu’Il nous offrait. Le soir, avant de me coucher, je devais Lui demander de me protéger, moi ainsi que ma famille, des dangers nocturnes. Tous les dimanches matins, j’étais assise sur les bancs de l’église, un cantique et une bible sur les genoux avec une attitude pieuse et un profond respect se lisait sur mon visage. J’étais sincère dans cette adoration profonde. Mon éducation s’était faite dans école religieuse privée. Sans pour autant être aussi riches que Bill Gates, mes parents gagnaient plutôt bien leurs vies. Mon père était professeur de sciences dans une université tandis que ma mère était esthéticienne. Je ne manquais donc de rien mais sans pour autant une enfant pourrie gâtée. D’ailleurs, je n’en eus pas l’occasion, rapidement, je devins l’aînée de deux petites sœurs, Rachel et Rosie.

Mon adolescence se passa de manière plutôt calme, ou presque. J’avais toujours été ronde, évidemment, au collège, on le remarquait facilement et mes camarades ne s’étaient jamais gênés pour me le rappeler. J’avais droit aux moqueries et aux surnoms débiles. Ecole religieuse ou non, les filles restaient de véritables pestes sadiques, toujours prêtes à déverser leur venin sur les plus faibles. Je pris alors l’habitude de me cacher à la bibliothèque, à lire pendant des heures, à m’instruire, faire mes devoirs et rapidement, je devins une élève très studieuse… Ce qui n’arrangea rien car les professeurs me félicitaient publiquement de mes résultats, créant une certaine jalousie. Rapidement, ce qui n’était que des moqueries concernant mon poids, devint rapidement bien plus cruel. Des insultes de plus en plus virulentes, je devais également supporter celles qui me bousculaient, me cachaient mes affaires après le sport… C’était réellement insupportable, à tel point que j’en devins dépressive. Il m’arrivait de me priver de nourriture ou encore de me faire vomir tout ce que j’avalais, mais ce n’était jamais suffisant, ce qui me déprimait tout autant que les brimades que je subissais à l’école. Chaque jour était une nouvelle torture et j’avais pris la mauvaise habitude de me mutiler les veines. La prière n’étant pas d’une aide brillante, j’allais dans ma salle de bains et me blessais dans le but de ressentir une douleur assez grande pour oublier ce que je vivais au collège.

Comment ai-je fais pour me sortir de cette passe difficile ? En arrivant au lycée. J’expliquais à mes parents le désir d’aller dans un lycée public pour ne plus à voir ces pestes qui m’avaient pourri mes années de collège. Après de longues semaines à plaider ma cause, j’obtins ce que je voulais, à savoir aller dans un lycée laïc, au grand malheur de mes parents.
Le lycée fut pour moi une délivrance ! Etant nouvelle, on ne faisait pas attention à moi… Mieux encore, je remarquais que chacun cultivait ce qui le rendait différent des autres. Et mes rondeurs, si durement critiquées, semblaient plaire aux garçons de mon lycée. Mais étant une jeune fille pieuse, je ne me sentais pas à l’aise avec ces jeunes hommes. Pourtant, avec mes nouvelles fréquentations, je finis par m’ouvrir un peu plus au monde qui m’entourait. Je devins un peu plus sûre de moi et de mes atouts, tant physique que mental. Mes parents virent ce changement… Et ils le déplorèrent car selon eux, je risquais de m’aventurer sur des terrains glissants. Ils voyaient bien comment je devenais bien plus féminine… Forcément, j’accordais beaucoup moins de temps à la religion et beaucoup plus à mes nouveaux loisirs. Ce qui devint la source de nombreux conflits, plus encore lorsqu’ils comprirent que j’attirais le regard des garçons et… que j’appréciais d’y voir la lueur d’envie… Bien sûr, lorsque j’eus ma première relation, je m’étais bien gardée de leur en parler… Même si en réalité, j’en mourrais d’envie. J’aurais voulu me sentir plus proche de mes parents, mais c’était malheureusement impossible. Ils avaient déjà du mal à accepter mon envie de devenir avocate… Ce n’était pas le métier en lui-même qui les dérangeait… Mais plutôt mes motivations. Ils avaient bien compris que je le faisais surtout pour la gloire et la célébrité. Cette recherche du pouvoir, ils ne l’appréciaient pas. Alors, je me débrouillais pour me faire toute petite jusqu’à l’obtention de mon diplôme, d’où je sortis major de ma promotion. Après ça, je dois l’avouer que je fis mon coup en douce et m’inscrivis dans une université à Los Angeles. Durant les cours, on nous citait souvent en exemple un certain Edward Borden. Célèbre avocat, il était extrêmement doué dans ce qu’il faisait… Il était vu comme l’un des meilleurs avocats. Et c’est ainsi que je pris exemple sur lui dans le but de le surpasser un jour.
Mon diplôme en poche, je quittai Los Angeles dans le but de commencer ma carrière à New-York avant de retourner à Los Angeles avec l’expérience nécessaire pour rivaliser avec Edward Borden… Mais le hasard décida de le mettre bien plus tôt sur mon chemin…

Physiquement, je mesure 1m68 et disons que je ne rentre pas vraiment dans les critères de beauté. Enfin, je ne suis pas toute fine. J’ai gardé quelques-unes de mes rondeurs, tout en essayant de toujours garder la forme. Normalement, je suis brune avec de longs cheveux bruns ondulés mais depuis peu, je me suis teins les cheveux en blonds et hyper courts. J’ai les yeux bleus comme le ciel. On me dit souvent que j’ai un regard captivant et un sourire à couper le souffle.

Mentalement, je suis plutôt le genre calme et observatrice, aux premiers abords mais lorsqu’on me connaît, on peut voir que je suis une fille qui aime et cherche à s’amuser comme je n’ai pas toujours pu le faire étant plus jeune. Têtue, je ne laisse jamais tomber et comme la fin justifie les moyens, je ne recule devant rien. Sarcastique, je me moque souvent des autres lorsque je les juge ignorants. Vivre dans une famille nombreuse aurait dût m’apprendre le partage mais en réalité, j’en suis devenue que plus égoïste. Je ne veux plus partager comme on me la si souvent apprit. Ambitieuse, je sais absolument ce que je veux et ce que je refuse d’avoir ! Je peux me montrer sournoise, voire menteuse lorsque la situation l'exige.