Dirty New-York

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 nous sommes destinés à nous aimer (louise)

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Raffaele Di Luca

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MessageSujet: nous sommes destinés à nous aimer (louise)   nous sommes destinés à nous aimer (louise) EmptyMar 26 Mar 2024 - 13:27

Tribeca. Raffaele n’aurait jamais pensé qu’il se plairait dans ce quartier. Ancienne zone industrielle, ce quartier a été rénové dans les années 90. Il a fini par devenir une zone très prisée par les célébrités, notamment comme Mariah Carey, le couple de Beyoncé et Jay-Z ou encore Taylor Swift. Le bel italien avait d’abord craint qu’il ne soit envahi par les paparazzis et les fans complètement hystériques. Son agent immobilier l’avait rassuré, la sécurité du quartier était assurée par une entreprise privée et les patrouilles de police s’y faisaient très régulièrement. Ce dernier point l’avait cependant dérangé. Ses affaires officieuses nécessitaient de la discrétion, il avait donc réfléchi à une façon de soudoyer les bonnes personnes. Ici-bas, le silence s’achète. Il le sait mieux que personne. Puis il avait visité cet entrepôt rénové en loft. Impressionné par ses dimensions et par l’espace qu’il aurait, Raff avait fini par acheter le bâtiment. Habitué à vivre dans de grandes demeures, Raffaele avait trouvé dans son loft le confort qu’il appréciait tant. D’autant plus qu’en vivant à Tribeca, il restait proche des quartiers où ses différentes boîtes de nuit se trouvaient.

Assis à l’arrière d’une de ses voitures luxueuses, il consulte son téléphone. Il a confié une tâche importante à son bras droit, Luciano. Il y a quelques mois, le jeune homme a subi une attaque au couteau dans l’une de ses boîtes nuits. Alors qu’il pensait mourir dans une mare de sang, il a eu comme une vision. Il s’est vu à New-York en compagnie d’une magnifique femme. Mais ce n’est pas seulement sa beauté qui a capté son attention. C’est l’amour qui avait envahi tout son être. L’amour qu’il a ressenti était si puissant qu’il en a eu les larmes aux yeux. C’est cette vision qui l’a aidé à se battre. Il aurait pu renoncer pour rejoindre ses parents décédés plus tôt. Depuis, il n’a eu de cesse de chercher cette jeune femme, persuadé de son existence. Il a quitté son Italie natale pour les États-Unis d’Amérique. Et à force de recherche, il a fini par la trouver. Subtilement, Raffaele a réussi à l’amener à venir dans l’une de ses boîtes de nuit. Juché dans sa loge privative, il a eu tout le loisir de l’observer. Elle était si belle, même dans la pénombre des lieux. S’il avait été n’importe qui, Raff serait allé à sa rencontre ou il l’aurait amené dans sa loge. Mais Di Luca ne réfléchit pas comme le commun des mortels. Il a alors ordonné à Luciano de faire une action qui aurait pu l’amener en prison… Luciano devait droguer Louise et l’amener chez lui. Enlèvement et séquestration… et ce genre d’actions n’avait rien de nouveau pour lui. Simplement, l’issu de toute cette histoire ne serait pas la mort de Louise Mayfield…

La voiture s’arrête enfin. Il a eu le temps de discuter avec Luciano, la jeune femme qu’il convoite et sur qui il s’est longtemps renseigné est bien chez lui, en sécurité. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Son plan peut commencer, à partir de maintenant, il a un an pour faire en sorte que Louise tombe amoureuse de lui. La portière s’ouvre, il sort et referme les boutons de la veste de son ensemble. Malgré les ténèbres de la nuit, des lunettes de soleil cachent ses yeux. Rapidement, il quitte le parking souterrain de son bâtiment pour se diriger vers l’immeuble. Il déverrouille le système de sécurité à l’aide du code secret puis il monte à l’étage qui l’amènera directement à sa chambre.

Dans le couloir, il ne fait pas attention à la décoration, les tableaux n’attirent pas son regard. Seule la porte de sa chambre semble l’hypnotiser. Ce qu’il y a dans cette pièce est la clé de son bonheur, la seule personne qui a pouvoir réveiller son cœur mort depuis que ses parents ne sont plus de ce monde. Il pénètre sa chambre, à l’aide de son téléphone, il allume les lumières et les règle pour créer une ambiance tamisée qui n'agressera pas les yeux de Louise lorsqu’elle s’éveillera.

Allongée sur son lit, le jeune homme s’approche sans bruit. Il s’assoit au bord du lit. Délicatement, il ose éloigner une mèche de ses cheveux bruns qui barre son visage d’ange. Il ressent une furieuse envie de goûter ses lèvres pulpeuses. Il voudrait vénérer ce corps sensuel alangui. Mais s’il a été capable d’organiser son enlèvement, jamais il ne pourrait abuser d’elle. Jamais il ne pourrait lui faire du mal. Il attendra qu’elle soit enfin prête à s’offrir à lui, son plan est parfait. Un an, c’est plus que suffisant pour faire naître des sentiments…

À contrecœur, il se lève pour verrouiller la porte ainsi que les fenêtres. Puis, il se dirige dans son dressing. Il retire ses lunettes de soleil puis sa veste. Alors qu’il vient de retirer sa cravate et s’apprêtait à faire de même avec sa chemise, il entend un bruit. Raffaele s’arrête et rejoint la jeune femme dans la chambre…

sa chambre:
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Louise Mayfield

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MessageSujet: Re: nous sommes destinés à nous aimer (louise)   nous sommes destinés à nous aimer (louise) EmptyVen 17 Mai 2024 - 13:08

Une nouvelle boîte de nuit a vu le jour il y a peu, et en ce moment, il n’y a plus que son nom sur toutes les lèvres de la jeunesse new-yorkaise. Selon les dires, il s’agit d’un endroit luxueux qui n’a absolument rien à voir avec toutes les autres boîtes de nuit bon marché où la plupart des étudiants fauchés vont s’amuser, danser, draguer et baiser pour les plus chanceux d’entre eux. Louise n’est pas une grande fêtarde. Elle apprécie les week-end chill passés dans son canapé à lire ou à regarder la dernière série Netflix à la mode. Elle aime également passer quelques moments avec ses amis lorsqu’elle ressent le besoin de se sociabiliser, mais ce n’est jamais poussé à l’extrême. Lou est d’une banalité assommante selon les dires de certains de ses proches, et elle n’a absolument aucune envie de changer cela. Elle se plaît dans sa routine, et c’est tout ce qui compte. Son plus grand rêve : écrire un best-seller et devenir autrice. Autant dire que ce jour n’est pas prêt d'arriver car chacune de ses idées de roman finit invariablement par un magnifique syndrôme de la page blanche qui lui est difficile à surmonter. Donc, en attendant, elle travaille dans une petite structure où elle est agent d’accueil. Ce n’est pas le métier de sa vie, mais elle aime bien ce qu’elle fait, et ça paie les factures.

Malgré tout cela, la voilà apprêtée d’une jolie robe mettant en valeur son métissage. D’origine indienne du côté de sa mère et afro-américaine du côté de son père, Louise est toujours apparue comme une beauté exotique qui s’ignore. Le plus notable chez elle, ce sont ses yeux couleur hazel. Elle fait partie des 5% de la population chanceuse d’avoir une telle couleur de pupille, et même si elle les aime beaucoup, elle n’en fait absolument aucun étale. Sans aucun doute est-elle trop modeste car il y a bien des choses qu’on lui accorderait si elle se montrait un brin plus aventureuse. Mais Lou n’a jamais été ainsi. Elle s’est toujours débrouillée par elle-même pour obtenir ce qu’elle veut, alors tirer avantage de ses yeux ou de son exotisme est inenvisageable. En compagnie de ses amies de toujours, la jeune femme se retrouve propulsée devant la fameuse boîte de nuit au nom à la douce consonnance italienne dont elle est bien incapable d’imiter l’accent. L’engouement pour les lieux se fait ressentir dès le trottoir où elle rejoint la file pour pénétrer à l’intérieur. Modérée dans son comportement, elle ne ressent pas un tiers de l’excitation. Le seul avantage qu’elle voit dans cet endroit, c’est peut-être la simple idée qu’ici, si un mec se montre un poil trop insistant et insultant, il se fera virer illico presto par un de ces gros bras qui semblent tenir lieu de videur.

La musique bat son plein lorsqu’elles pénètrent à l’intérieur. Après avoir laissé leurs affaires à la consigne, ne gardant avec elle que quelques billets glissés dans son soutien-gorge pour payer les consommations, Louise et ses amies mettent enfin les pieds dans cet endroit si à la mode. Ses hazels remarquent tout de suite que les lieux sont neufs, ils n’ont pas eu le temps d’être encore abîmés par les clients peu soucieux de l’entretien des lieux. Malgré les personnes qui donnent déjà tout sur la piste de danse, l’odeur de sueur et la chaleur humaine, il reste des vestiges de l’odeur de meubles neufs. Pour combien de temps, encore ? Nul ne le sait. Et ces petits détails finissent par ne plus compter au fur et à mesure que Louise se laisse gagner par l’ambiance générale, la musique, et les cocktails qui s’avalent à vitesse démesurée. L’espace de quelques heures, Lou danse, se laisse entraîner par la musique, vide son esprit des petits tracas quotidiens, comme la façon dont elle va pouvoir payer son nouveau lave-vaisselle car le sien trop vieux a fini par rendre l’âme… Ses soucis seront toujours là demain et le surlendemain. Elle aura tout le temps de songer et à économiser quelques dollars pour pouvoir s’acheter un appareil d’occasion en bon état de marche - à défaut de pouvoir aller en chercher un neuf encore sous garantie. Et puis, progressivement, les images deviennent légèrement floues. Elle tangue sur ses talons, elle a chaud. Trop chaud. Par des mots qu’elle espère compréhensibles, Lou glisse à l’oreille d’une de ses amies qu’elle s’absente pour aller aux toilettes. Lorsque celle-ci lui propose de l’accompagner, elle refuse, affirmant qu’elle n’en a pas pour longtemps. Puis, elle se glisse entre plusieurs corps mouvant pour se rendre à destination. C’est le trou noir au moment même où elle se souvient que le code de survie en boîte, c’est d’aller aux WC en bande…

***

Un profond et puissant mal de tête pointe le bout de son nez dès qu’elle reprend connaissance. Dans sa tête, c’est un capharnaüm sans nom. Les pulsations lui arrachent un grimace tandis qu’elle se roule en boule, se jurant intérieurement que plus jamais elle n’irait en boîte de nuit et favoriserait la soirée lecture qu’elle avait initialement prévu. Elle enfonce sa tête dans l’oreiller doux et moelleux et rabat la couette à la douceur identique au-dessus de sa crinière brune et informe. Elle n’a pas assez dormi. Elle est persuadée que le matin n’est pas encore arrivé. Pourtant, cela n’explique pas pourquoi il y a un léger voile de lumière qu’elle distingue malgré tout derrière ses paupières closes. A-t-elle oublié d’éteindre sa lampe de chevet en se couchant ? C’est totalement possible. Sauf que… Louise est prise d’un doute. Quand est-elle rentrée se coucher ? Et avant qu’elle ne puisse faire le point sur l’ensemble de sa soirée, ses cils papillonnent. Il y a quelque chose d'anormal. Elle ne reconnaît pas le décor. Elle n’est pas chez elle. Son cœur pulse sous la montée d’adrénaline qui parcourt soudainement ses veines. Malgré le lancinement dans son crâne, elle se redresse et avise le lit et la chambre à la décoration sombre. Noir. Tout est noir : du mur aux meubles en passant par les draps où elle s’est vautrée en croyant être dans on lit… Ses hazels font le tour de la pièce avant de se poser sur une silhouette approchante. Un homme. Canon. D’une beauté inédite, irréelle. Rien à voir avec les mecs qui traînent en boîte. Et pourtant…

Oh… Pitié, ne me dites pas qu’on a couché ensemble, dit-elle avant d’avoir pu réfléchir plus en amont.

Sa langue est pâteuse. Elle doit avoir une haleine de poney. Elle ramène un genou sous son menton et passe une main dans ses cheveux détachés. Ses sourcils froncent légèrement tandis qu’elle essaie encore de faire le point. Puis elle relève les yeux vers l’inconnu. Il lui faut un petit temps avant de se rendre compte qu’il porte encore ses vêtements : une chemise et un pantalon de costume noir.

Non, à l’évidence, on n’a pas couché ensemble, continue-t-elle de sa voix éraillée d’avoir trop braillée sur la piste de danse.

S’ils n’ont pas couché ensemble, alors qu’est-ce qu’elle fait là ? C’est un grand mystère parce qu’elle ne se souvient d’absolument rien. Est-ce qu’elle s’est endormie avant qu’il ne se passe quoi que ce soit ? Oh la honte ! En même temps, il n’y a bien qu’à elle que ce genre de connerie peut arriver. Elle s’imagine très bien, ivre morte dans les bras de Monsieur Beau Gosse et s’endormir avant qu’il n’ait pu se passer quoi que ce soit. Puis, elle se rend compte qu’elle ne porte absolument plus sa robe. Elle est vêtue d’une nuisette bleue nuit.

Qu’est-ce que…

Un léger vent de panique la prend. Lorsqu’elle relève la tête vers l’inconnu qui continue de la regarder. Elle resserre les pans de la couette sur elle. Malgré la discothèque qui continue de battre son plein dans sa tête, ses idées se font davantage claires, malgré le trouble de ses souvenirs.

Qu’est-ce que je fais là ? Qui êtes-vous ? Vous m’avez déshabillé ? Oh mon dieu…

La panique grimpe de plus en plus. Il l’a mis à poil pour lui passer une nuisette sortie de nulle part. A qui appartient-elle d’ailleurs ? Mais non, c’est pas ça le plus important ! Il l’a foutue à poils ! Il a vu son corps nu. Elle n’était pas consentante ! Rien que pour ça, elle peut lui coller un procès au cul. Personne n’a le droit de faire ça, aussi belle gueule soit-il !
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Raffaele Di Luca

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MessageSujet: Re: nous sommes destinés à nous aimer (louise)   nous sommes destinés à nous aimer (louise) EmptyVen 17 Mai 2024 - 14:16

Raffaele sait que ce qu’il a fait pourrait lui coûter la prison. Mais à côté de ses autres activités, kidnapper une jeune femme en espérant que le syndrome de Stockholm fasse son œuvre n’est pas grand-chose. Le bel italien a du sang sur les mains. Il a peut-être une gueule d’ange mais il n’a absolument rien d’un saint. Quant aux conséquences, il ne s’en fait pas trop. Il sait couvrir ses arrières pour ne jamais se faire prendre. En fait, pas l’ombre d’un soupçon ne plane au-dessus de sa tête. Il continue d’observer Louise, toujours inconsciente. Elle est si belle, encore plus que dans la vision qu’il a eue quand il était aux portes de la mort. Il profite de l’instant présent car il sait que lorsqu’elle se réveillera, le compte à rebours sera lancé. Son objectif est simple : faire de Louise Mayfield sienne. Il la veut avec tant d’ardeur qu’il est prêt à tout pour obtenir gain de cause. Bien sûr, il aurait pu recourir à des méthodes plus conventionnelles : la rencontrer par « hasard », la séduire et faire en sorte qu’elle finisse par lui donner son cœur. Mais Raff n’est pas comme tout le monde, il ne fait rien comme le commun des mortels. Possessif, il refuse de prendre le risque qu’une personne se mette entre eux. Un homme un peu trop entreprenant, une copine trop protectrice. Non, il la veut pour lui tout seul et si pour cela il doit l’arracher à ses proches, Raffaele n’hésite pas à le faire. Égoïste ? Sans le moindre doute mais ce qu’il veut, il l’obtient. Point barre. Aucune discussion n’est possible avec cette tête de mule.

Après avoir verrouillé chaque issue pour éviter qu’elle ne se fasse la belle, Di Luca se rend dans son immense dressing. Il se débarrasse de ses lunettes de soleil, de la veste de son ensemble et de sa cravate. Il commence à déboutonner sa chemise quand il entend du bruit. Il n’a pas l’ouïe particulièrement fine mais dans le silence qui règne, le moindre bruit résonne avec la force d’un moteur de voiture. Il sort de la pièce pour retourner dans la chambre. Il croise alors le regard de la belle endormie. Si son visage semble calme et détendu, dans sa tête une tornade vient de le faucher. Les yeux couleur hazel de Louise viennent de le mettre à terre. Et sa voix rauque, sûrement à cause de la soirée à s’amuser avec ses copines, l’atteint directement et fait dresser sa queue. La jeune femme est déboussolée, elle n’a pas conscience que la drogue est à l’œuvre. Elle le supplie de confirmer qu’ils n’ont pas couché ensemble. L’un de ses sourcils se hausse. Serait-ce si désagréable que de passer la nuit avec lui ?? Raffaele a conscience d’être un bel homme, que ce ne sont pas les femmes qui manquent pour satisfaire ses envies sexuelles. Mais il garde le silence, se contentant de l’observer tandis qu’elle se met à penser à voix haute. Finalement, elle comprend qu’il n’a pas eu le plaisir de goûter à ce corps sensuel qui est le sien. Il est encore habillé et ses vêtements ne sont pas froissés. Elle prend alors conscience qu’elle ne porte pas les vêtements de la veille. Il voit la panique s’emparer lentement mais sûrement d’elle. Louise doit s’imaginer avoir affaire à un pervers qui l’a droguée, déshabillée et mise au lit. Techniquement, Di Luca n’a rien fait de tout ça. Il a donné des ordres qui ont été exécuté. L’un de ses hommes l’a bien drogué et l’a ramené ici. Puis, l’une de ses domestiques s’est occupée d’elle. Son homme de main avait pour ordre de dire que Louise est une amie à lui qui, après une soirée bien arrosée, passerait la nuit ici. Étant donné que ce n’est pas la première fois que ce genre de chose arrive, il sait que cette femme tiendrait sa langue. Le salaire qu’il lui verse est une garantie qu’elle ne dira rien. Et si elle essaye d’en faire mention… Raffaele sait comment faire disparaître un corps.

Lentement, d’une démarche souple rendue silencieuse par la moquette luxueuse, il s’approche du lit et s’asseoir au bord. Puis sa voix profonde se fait enfin entendre :

« Je ne t’ai pas déshabillé, Louise. Marta, ma femme de ménage l’a fait après que l’on t’a amené. Je m’appelle Raffaele Di Luca. »

Pas une seule fois, Raffaele n’a quitté Louise des yeux. Il ne lui dira pas pour le moment mais il est subjugué par la beauté de la jeune femme. Son regard, ses traits fins, sa bouche sensuelle, tout en elle respire la perfection. Dire qu’il est sous son charme serait un euphémisme car il est à ses pieds. Quand il l’a vu dans sa vision, il la savait belle. Mais à présent qu’il est face à l’objet de sa convoitise, il se dit que la décrire comme belle n’est pas assez vrai. C’est même loin d’être vrai. Il se retient de tirer les couvertures pour enfin avoir un accès à son corps. Quand ils se trouvaient encore en boite, Raff a pu l’observer. Contrairement à bon nombre des clientes présentes, Louise ne portait pas de tenue extravagante ou vulgaire. Sa robe était simple mais le corps qui était moulé dedans… En fait, c’était son corps qui mettait en valeur le vêtement, pas l’inverse. Il l’avait vu rire, danser, chanter, profiter de l’instant. Dès le moment où ses yeux s’étaient posés sur la jeune femme, Raff l’avait désiré. Il savait que c’était elle, la femme de sa vie. Simplement, Louise Mayfield n’en avait pas conscience.

Le bel italien se relève et reprend ce qu’il faisait un peu plus tôt. Il déboutonne entièrement sa chemise, dévoilant le marcel qu’il porte en dessus. Puis il se tourne pour aller dans son dressing. Là, il retire chemise et marcel. Il l’entend parler dans la chambre. Elle est en proie à la panique, il devrait sûrement la rassurer mais à quoi bon ? Elle se remettra à avoir peur quand elle se rendra compte qu’il ne compte pas la laisser rentrer chez elle avant l’année prochaine… D’ailleurs, elle ne rentrera jamais chez elle. Si son plan fonctionne comme il l’a prévu, Louise ne voudra pas retourner à sa vie d’avant. Cette vie où elle doit travailler pour se payer de l’électroménager d’occasion, où elle doit penser à payer son loyer pour un petit appartement. Il s’est bien renseigné sur elle, ses habitudes, son entourage, son travail. Il a fait ce qu’il faut pour que personne ne vienne les déranger. Personne ne se mettra en travers de sa route, il s’en est assuré. Il retire ses chaussures puis ses chaussettes avant de retourner dans la chambre. Sans prêter attention à ce qu’elle lui dit, Raffaele se contente d’annoncer comme la situation est tout ce qu’il y a de plus normale :

« Je vais prendre une douche, la salle de bains est ici, il lui montre une porte de la main. Ça ne sert à rien d’essayer de sortir, tout est verrouillé par un code. »

Puis sans rien dire, il retire son pantalon qu’il balance sur une chaise. Vêtu uniquement de son boxer noir, il se dirige vers la salle de bains. Comme le reste de son loft, la salle de bains est luxueuse. Une immense baignoire trône dans un coin de la pièce mais il se dirige vers la douche où il retire son boxer avant d’ouvrir le robinet de l’un des pommeaux de douche. Au fond de lui, une partie perverse de sa personnalité espère qu’elle le suivra, qu’elle finira nue sous l’autre jet d’eau… ou encore mieux, collée à lui. Mais il ne faut pas trop rêver !
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