Quoi ? T'es jalouse ? [PV Caly]

C’est avec une conscience parfaite que je sais d’avance que l’un d’entre nous provoquera la chute de l’autre. On ne sort pas indemne d’une relation comme celle-ci. On sera pointé du doigt si cela se sait. On sera jugé. On sera exclu. On se retrouvera seuls. Cette perspective pourrait en effrayer plus d’un. Alors même si ma tête me souffle que tout peut s'effondrer d’une minute à l’autre, ma hardiesse prend le dessus et me souffle de profiter jusqu’à la dernière seconde des perspectives qui s’offrent à moi, sans songer à ce qui pourrait arriver si quelqu’un découvrait ma relation avec Caly. Pourtant, à très grande proximité de mes parents, on offre une scène digne d’un film aux mœurs légères. Les jambes parfaites de Caly entourent ma taille. Notre proximité ne laisse aucun doute à ce qu’il pourrait en être. Dommage qu’elle porte un jean et pas une jupe…

Je l’entends cette possessivité qu’elle a dans la voix à savoir qu’une autre cousine se trouve précisément à quelques mètres de là. Une cousine tout ce qu’il y a de plus banale. Pour qui j’éprouve de l’affection toute fraternelle dûe aux années à se côtoyer et à grandir ensemble. Ce n’est pas Caly. Ca ne sera jamais comme avec Caly ; parce que bien malgré moi, j’ai succombé à ce charme démoniaque qu’un même adn ne peut faire reculer. Son corps m’attire. C'est la tentation même. Je joue avec son téton érigé, dur. Elle se cambre, mord ses lèvres pulpeuses pour retenir un gémissement. Je colle mes hanches contre ses cuisses écartées, lui faisant sentir mon excitation contre son intimité. Je veux l’avoir nue contre moi, mais à cinq mètres de mes parents, c’est dangereux. Ils sauront forcément qu’il y a quelque chose de louche.

ー T’es la seule tout court, je souffle contre ses lèvres.

Depuis que ma route a croisé celle de Caly, je n’ai eu de rapport qu’avec elle. Les autres femmes ont perdu leur saveur, leur magnétisme. Il n’y a vraiment qu’elle et tant qu’elle m’acceptera entre ses cuisses, il sera difficile d’être attiré par quelqu’un d’autre. Nos langues se rencontrent, s’apprivoisent dans une danse enflammée. Une sensation d’impatience grandit en moi lorsque sa main vient frotter mon membre à travers le tissu de mon jean, et de hâte quand cette même main vient se faufiler sous ma ceinture pour venir se saisir de ma hampe de chair déjà durcie par le désir et l’envie que j’ai d’elle. Un soupir de contentement m’échappe lorsque son mouvement se fait plus affirmé et je manque de devenir dingue quand elle m’avoue son désir de me prendre en bouche.

ー Putain, ouais !

Caly est ma némésis. Elle causera ma perte et ma chute. Je le sais. Il ne peut pas en être autrement. La norme voudrait qu’on arrête tout, qu’on prenne nos distances. On voudrait aussi que je cesse de la voir comme une femme, mais comme quelqu’un avec qui je partage 50% de mon patrimoine génétique. Je voudrais résister, mais je suis qu’un putain de cerf au beau milieu de la route aveuglé par les phares d’une voiture. Je suis pris au piège. J’ai eu le malheur de la goûter à deux reprises. Mon corps en veut plus. Elle est tentation à l'état pur. Elle est mon Ève dans le jardin d’Eden, poussant Adam à croquer à son tour dans la pomme. C’est ma cousine, et putain j’en suis accro comme un connard de camé qui a besoin de sa dose journalière pour pouvoir respirer. Est-ce qu’on s’en sort de ce truc là ? J’sais pas. Je m’en fous. Elle me rend fou. Son odeur, la douceur de sa peau, le son de sa voix, la mélodie de ses gémissements. Je suis qu’un putain de parjure agenouillé à ses pieds. Il n’y a plus de notion de bien ou de mal. Il n’y a qu’elle. Je suis foutu.

Le fait qu’elle se montre ainsi possessive à cause de la présence de Valeria réveille en moi un instinct primaire de mâle. Est-ce que j’en suis ravi ? Putain, ouais. Mais s’il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est qu’elle est la seule. Il n’y a que Caly qui pourrait causer ma déraison. Entre mes doigts, son téton dur trahit le désir qu’elle éprouve ; tandis que, entre ses cuisses, mon membre tout aussi rigide apprécie de trouver sa place dans la chaleur de la paume de sa main, provoquant ainsi des tiraillements au niveau de mon bas ventre. Caly me rend dingue à jouer ainsi avec moi. Juste pour ça, je pourrais facilement perdre toute notion de mon environnement et la prendre là, sur le plan de travail de la cuisine sans me préoccuper de mes parents et de mon autre cousine dans le salon… Il n’y aurait que l’envie de la posséder qui compterait.

Engaillardi à l’idée qu’elle veuille me sucer, l’euphorie me monte à la tête. J’en ai envie aussi. Je suis même prêt à baisser mon froc dans la seconde, mais Caly brise absolument tous mes espoirs en relâchant mon membre engorgé de sang et me ramène à la réalité. Putain, je voudrais pouvoir les foutre à la porte pour être juste tranquille avec elle… Je retiens un gémissement de frustration tandis que sa bouche vient au contact de la mienne

ー Pourquoi faut que tu sois raisonnable alors que tu viens de me promettre la meilleure pipe de ma vie ? je demande contre ses lèvres, d’un ton légèrement boudeur.

Reprendre contenance ne va pas être une mince affaire. Mais elle a raison… Mes parents vont finir par se poser des questions si on tarde trop à revenir… Et je me vois pas expliquer nos échanges de salive. À contre cœur, je me détache d’elle et réajuste correctement mon jean, même si mon membre encore dur laisse entrevoir une bosse un peu… difficile à nier. Je prends une grande inspiration, mais avant de quitter la cuisine, je ne résiste pas à l’envie de l’embrasser à nouveau. Une main sur sa nuque, je l’attire à moi et m’offre un dernier moment de laisser aller jusqu’à ce que le souffle commence à me manquer. Et le front posé sur le sien, je lui susurre :

ー Si tu savais comment tu me tues, putain…

À ses côtés, je pourrais facilement devenir fou. Elle me rend dingue, comme jamais personne ne l’a fait auparavant. Caly est dangereuse, sulfureuse, séduisante… Telle une drogue, lorsqu’on y goûte, on devient accro. Elle alimente à elle seule cette saveur de l’interdit. C’est ma cousine, bordel. Je devrais pas la regarder comme ça. Je devrais pas bander comme ça dès qu’elle est proche de moi. Je devrais pas avoir envie de la sauter à la moindre occasion. Je devrais pas, mais c’est le cas. Elle m’obsède. Je suis foutu. J’en suis conscient. Et putain, je m’en fous. Je n’arrive pas à la voir comme un membre de ma famille. Peut-être parce que nous n’avons pas grandi ensemble, parce qu’on ne s’est pas connu en étant deux gamins naïfs, sans hormone. Mais dans ma tête, Caly n’est pas ma cousine. Caly est une jeune femme désirable sur la même longueur d’onde que moi, et avec qui le sexe est génial. Il est même plus que ça. Je pourrais juste crever pour avoir la chance d’assouvir mes envies avec elle. Elle est délirante.

Ma queue entre ses doigts est plus que ravie de son sort. Le tiraillement né du désir qui se loge de mon estomac est grisant et me pousse à souhaiter assouvir ça dans les plus brefs délais. Je veux l’entendre gémir, je veux l’entendre crier, je veux la voir se perdre dans la volupté. Putain ! La prendre sur le plan de travail de la cuisine serait une putain de bonne idée. Une mauvaise idée ! Mais Caly se montre beaucoup trop raisonnable pour ma santé mentale. Surtout après qu’elle ait exprimé vouloir me prendre dans sa bouche. Rien que d’imaginer ses lèvres autour de ma hampe, j’en frémis d’avance. Je veux qu’elle accomplisse ses paroles. Mais alors qu’elle relâche ma queue et brise tous mes espoirs, je ne peux pas m’empêcher de me plaindre. Pourtant, je sais qu’elle a raison : si mes parents nous trouvent, je n’ose pas imaginer le scandale que ça provoquerait - alors que techniquement, on ne ferait de mal à personne… au contraire, on se ferait même du bien ! J’ai l’impression d’être un gosse de sept ans à qui on vient de refuser la glace aux trois chocolats qu’on lui a promis mille fois… À contre coeur, je réajuste mon jean qui ne cache plus grand chose de mon état… J’ai trente secondes pour faire redescendre la tente, et ça ne va pas être une mince affaire.

Une fois presque présentable, nous nous apprêtons à quitter la cuisine, mais je ne résiste pas à l’envie d’attirer Caly une dernière fois contre moi pour écraser ma bouche contre la sienne. C’est un contact vital auquel je ne peux pas me passer. Je me gorge de son souffle jusqu’à en perdre haleine avant de poser mon front contre le sien. Elle n’a aucune idée de la façon dont elle me rend dingue. À l’intérieur de moi, c’est un joyeux bordel. Alors qu’elle se saisit de ma main pour se défaire de mon contact, je pense qu’il est temps pour nous de retourner dans le salon où la conversation entre mes parents et Valéria ne s’est pas tari. Je m’apprête à faire un pas dans cette direction, mais je me retrouve à mon tour tiré vers Caly qui a gardé ma main dans la sienne. Lentement, je la fixe en train de porter mon index dans sa bouche. C’est une autre image qui se superpose à celle-là, et mon membre tressaute dans mon jean, jaloux de ne pas être à la place de mon doigt qu’elle suce comme si ça avait été ma queue. Il me faut toute ma volonté pour ne pas lui sauter dessus et la prendre là, tout de suite, maintenant. Le pire, c’est que je suis sûr qu’elle écarterait les cuisses et me laisserait faire.

— Tout ce que tu voudras, soufflé-je.

Comme un putain de rat face au joueur de flûte d’Hamelin, je suis Caly jusqu’au salon, mes yeux rivés sur son cul qui se balance au rythme de ses hanches. Je vais devenir fou. Je me recompose une expression de circonstance et reprend ma place sur le canapé, à côté d’elle. Bien sûr, mes parents ne se privent pas pour savoir pourquoi nous avons été aussi longs, et je sais que leur question est hautement innocente parce qu’ils ne s’imaginent même pas une seule seconde quoi que ce soit de suspicieux. Et surtout, ils boivent les paroles de Caly comme si c’était de l’eau bénite. Silencieusement, je la remercie d’avoir trouver une idée aussi vite sur les raisons qui ont fait que nous avons trainé dans la cuisine. Si ça ne tenait qu’à moi, on y serait encore, et j’aurais mon membre profondément enfoncé en elle. Respire, Warren ! Je reprends le fil de la conversation lorsqu’elle déclare que je lui ai promis une soirée, en guise du bon vieux temps. Je vois tout de suite que mes parents semblent ravis de l’idée, et je ne peux pas m’empêcher de leur offrir un sourire idiot, l’air de dire : “hé oui, que voulez-vous, je suis comme ça. Généreux !” Mon cul ! La perspective de passer la soirée avec elle agit comme un leitmotiv. J’essaie de ne rien afficher d’autre que mon sourire lorsque Caly pose sa main innocemment sur ma cuisse. Cette fille veut ma mort. Maintenant, j’en suis plus que persuadé. J’espère qu’elle n’aura pas la bonne idée de la remonter plus haut, parce que je ne garantis plus du tout la possibilité de cacher ma toile de tente… Respire, Warren, ça va bien se passer.

Comme une putain de bonne actrice, voilà que ma cousine favorite s’intéresse à mon autre cousine. Je le sens mal. Genre, vraiment mal… Valéria tente tant bien que mal de corriger l’erreur sur son prénom, mais je sais d’avance que Caly n’en aura absolument rien à faire. Je suis même persuadée qu’elle fait exprès de déformer son prénom. Elle est fourbe, et pourtant, ça m’excite. Je dois avoir quelque chose qui ne tourne pas rond parce que ce n’est pas possible d’avoir l’esprit aussi détraqué. J’entends à peine Valéria répondre qu’elle n’avait personne en vue et Caly saisit cette magnifique perche pour se vanter d’en avoir un. Attendez ! Quoi ?! Je tourne légèrement la tête vers Caly, les yeux écarquillés.

— Ah b… baaaah oui ! je rattrape en cafouillant légèrement. Un chouette type.

C’est qui ce connard de Raphaël ?! Depuis quand elle a un mec ? Mon ventre se tord de jalousie envers ce petit ami qui sort de nulle part et dont elle n’a pas eu la décence de me parler auparavant. Bon, okay, c’est pas comme si on allait se marier ou bien pouvoir s’afficher en couple, mais merde, j’aurais bien voulu savoir un truc pareil ! Je ronge ma jalousie comme je le peux et fusille Caly du regard. Elle et moi, on va avoir une conversation. Mais pour avoir cette conversation, il faudrait que j’arrive à me débarrasser de mes parents, et ça, c’est loin d’être facile. Je lève le nez pour voir l’heure, et mes yeux passent ensuite vers la fenêtre où la nuit commence à tomber. Une idée de génie effleure mon esprit, et j’espère sincèrement que mes parents vont tomber dans le panneau… Je reporte mon attention sur Valéria et lui demande par quel moyen elle est venue. Celle-ci m’informe avoir pris le métro car sa voiture est actuellement chez le garagiste. Je fais mine d’être intéressé avant de me tourner vers mes chers parents.

— Dites, peut-être qu’il faudrait raccompagner Valéria en voiture ? je suggère. Je l’aurais bien fait, mais comme j’ai promis de passer la soirée avec Caly, ça ne vous dérangerait pas ?

Je pleurerai presque de joie quand ma mère tombe droit dans le panneau et déclare que j’ai totalement raison. J’aime avoir raison ! J’ai toujours raison. Mon père capitule, tandis que Valéria essaie tant bien que mal de dire que ça ne la dérange pas de rentrer par ses propres moyens. Sauf que lorsque ma mère est lancée, elle est littéralement lancée. D’ailleurs, elle se lève et est bien décidée à partir pour raccompagner sa nièce chez elle. En presque un rien de temps pour le dire, tout le monde est sur le pied de départ. Je me lève du canapé et profite que personne ne regarde dans notre direction pour attraper la main de Caly et lui intimer de se lever avec moi. Faisant preuve de patience, je salue mon autre cousine et une fois la porte refermée, je me tourne vers celle qui m’intéresse. Je l’attrape et la plaque contre le mur du couloir d’entrée. Mes avant-bras posés de part et d’autre de sa tête, je me colle à elle et demande :

— Depuis quand t’as un mec ?

Reprendre contenance, afficher un air naturel, et surtout cacher mon membre bandé s’avèrent bien plus difficiles qu’il n’y paraît. La torture est telle que je n’arrive pas à me détacher de Caly, à la laisser retourner dans le salon avec mes parents et Valéria. Pas alors que je crève d’envie de m’enfoncer dans sa moiteur et assouvir ainsi mes désirs les plus sombres. J’ai l’impression d’être un putain d’accro et ma cousine est ma came. Bien moins dangereuse pour la santé, mais tout aussi destructrice. Elle me promet monts et merveilles à l’unique condition que je réussisse à virer tout le monde de l’appartement. Et c’est le moment pour moi de trouver une idée de génie et de pouvoir savourer mon heure de gloire comme il se doit. Il me faut beaucoup d’effort pour faire bonne mesure, et surtout garder contenance. Être un minimum intéressé par la conversation aussi, ça me demande pas mal d’énergie. Mais Caly sait précisément comment faire pour s’assurer ce point-là car elle me sort de nulle part un petit ami dont elle n’a absolument jamais fait mention et que je suis censé connaître. Ou elle me prend pour un con, ou j’ai zappé une putain d’information parce que non, je ne suis pas du tout au courant de ça, et je ne connais pas de connard qui s’appelle Raphaël. Sauf que l’abruti que je suis, rentre dans son jeu. J’essaie d’être crédible, mais être acteur, c’est pas du tout dans mes objectifs de vie. Je suis un piètre comédien. Surtout quand Caly garde sa main sur ma cuisse et contribue à faire grandir encore la toile de tente. Une idée, putain ! Et vite !

J’ai un éclat de génie quand je constate que dehors, la nuit commence doucement à tomber. Valéria me sert de tremplin et aussitôt après quelques paroles bien tournées, ma mère se donne pour mission de faire en sorte que sa nièce rentre saine et sauve chez elle - chose que le métro ne permet visiblement pas surtout à cette heure-ci de la journée. J’accompagne mes parents et ma cousine jusqu’à la porte tout en forçant Caly à suivre le mouvement. Ne me demandez pas pourquoi, à cet instant précis, je suis incapable de la savoir loin de moi. J’ai trop besoin d’elle, de sa chaleur et de ses gémissements pour le moment. Après des dernières salutations, je referme la porte derrière nous, et je ne me prive pas de coincer mon incestueuse cousine contre le mur. Je ne perds pas de temps en lui demandant ce qui me bouffe l’esprit depuis qu’elle osé le déclarer haut et fort. Coincée entre mes avant-bras, Caly n’a pas d’autre choix que de me répondre. La jalousie me ronge l’estomac et elle s’en amuse. Elle me prend pour un con, et je n’aime pas ça. Elle se faufile pour m’échapper et je tente de la rattraper, mais c’est elle qui me met au pied du mur lorsqu’elle cite lentement mes prénoms.

— Oh… fais-je de prime abord. Puis, tout s’éclaire : Oh !

Je suis tombé tout droit dans le panneau, à pieds joints même, et Caly s’en amuse. Okay, maintenant, je suis vexé ! Elle s’échappe en courant et ni une, ni deux, mes jambes se mettent à leur tour en mouvement, et je me dirige droit sur elle. Je l’attrape avant qu’elle ne s’échappe et ne me fasse littéralement courir tout le long de l’appartement. Je n’aurais pas la patience et je serais capable de piquer une crise. Mes mains agrippées à ses hanches, je la maintiens contre moi et lance :

— Il me semble que j’ai réussi à virer tout le monde de l’appart. Je crois que j’ai mérité une récompense.

Est-ce que cette histoire de pipe m’obsède ? Totalement ! Elle m’a allumé salement avant de m’obliger à retourner dans le salon en compagnie de mes parents, j’ai trouvé une excuse pour qu’on ne soit plus qu’elle et moi, je compte bien obtenir ce qu’elle me doit.

Virer les parents, ça c’est fait. Maintenant, j’ai l’appartement et Caly pour moi tout seul. Les choses sérieuses peuvent enfin commencer et la première chose à laquelle ma délicieuse cousine va répondre, c’est qui est ce Raphaël dont elle a parlé. Même s’il serait davantage logique qu’elle ait un mec pour baiser plutôt que moi, qui suis son cousin, j’avoue que je suis légèrement énervé que ce soit le cas. Je n’arrive pas à l’imaginer dans les bras d’un autre, soumise à ses coups de boutoirs, et gémissant à l’envie. En fait, c’est même pas une image que je veux avoir parce que sinon, je sens que ça va me hanter. Alors, aussi déglingo que soit notre relation, je veux Caly rien que pour moi. Et ce, jusqu’à ce qu’on se brûle d’avoir trop joué…

Elle joue avec moi, avec mes nerfs. Et comme le premier des cons, je suis tombé droit dans le panneau. Je m’en fous qu’elle sache que je suis jaloux ou possessif. Pour l’instant, je ne suis pas prêt à la partager. Et elle non plus, étant donné la mesquinerie dont elle fait preuve envers Valéria. Sauf que cette dernière ne m’intéresse pas. Valéria a toujours fait partie du paysage. Elle a toujours été ma cousine. Caly n’est ma cousine que depuis quelques jours, et j’ai commencé par la sauter. Trop shootés l’un comme l’autre pour nous en souvenir, nous avons remis ça, une fois. Mais nous n’étions pas libres de profiter de ça correctement. Je veux l’entendre gémir à en perdre la voix, je veux l’entendre crier mon nom quand je la prendrai. Et on a enfin cette occasion. Alors quand je capte que le fameux Raphaël c’est moi, j’ai une vague d’apaisement qui me prend, et je suis aussi légèrement vexé que Caly se soit amusée à mes dépends.

Je la rattrape dans le salon et plaque son dos contre mon torse. Je colle mon chibre pile entre ses fesses pour lui faire sentir que je n’ai pas débandé depuis tout à l’heure, et que je compte bien reprendre là où nous nous sommes arrêtés dans la cuisine. Je lui rappelle ce qu’elle m’a promis si jamais j’arrivais à virer tout le monde. Depuis qu’elle a parlé de me sucer, j’ai cette image très précise d’elle, à genoux, ses lèvres entourant ma queue et la pompant comme si c’était la meilleure glace de toute sa vie. Caly se retourne dans mes bras et une de ses mains vient se poser sur le renflement de mon jean. Elle se saisit de mon membre et le caresse par-dessus le tissu. Je lâche un léger soupir quand sa bouche vient capturer la mienne pour un échange brutal. Je la sens déboutonner mon jean, et tout de suite, je me sens moins serré. Ma queue retrouve sa liberté et la douceur de la paume de Caly vient l’entourer. Sa poigne ressemble à une main de fer dans un gant de velours. Mon bas ventre se contracte tandis qu’elle étale le liquide pré séminale le long de ma hampe. Sa bouche quitte la mienne et je baisse les yeux lorsque je la vois s’agenouiller devant moi. A présent, elle est pile à la bonne hauteur. Ma vision va enfin se réaliser, et rien qu’à cette idée, mon membre tressaute dans sa main qui continue ses caresses. Caly lève les yeux vers moi et elle n’a pas idée d’à quel point l’image qu’elle renvoie est érotique. Son petit sourire, je le connais par coeur. Je sais qu’elle va jouer avec moi. Et je sais que je vais rien pouvoir faire pour empêcher ça. Face à elle, je suis qu’un putain d’être faible. Le connard qui a dit que la femme était le sexe faible n’a absolument rien compris. Caly tient entre ses mains le pouvoir de me faire jouir, ainsi que mes couilles. Elle promène sa langue le long de mon chibre. Elle sait très bien que je n’attend qu’une chose, mais je la laisse faire. Un soupir m’échappe et je la laisse jouer avec mes nerfs pendant quelques instants. Je suis presque à deux doigts de la supplier de me prendre dans sa bouche quand elle met fin à la torture. Ses lèvres m’entourent enfin. Une de mes mains vient se perdre dans ses cheveux tandis qu’elle amorce un mouvement de va et vient.

— Oh putain, ouaiiiiiis !

Ma tête part littéralement en arrière et je la laisse me sucer. C’est encore meilleur que dans mes souvenirs et dans mon imagination.

Elle m’obsède. Chaque fibre de mon être est attiré par elle. Lorsqu’elle est à proximité, je ne vois qu’elle. J’ai besoin de la toucher, de ressentir ce désir entre nous, d’entendre ses gémissements, de la prendre sauvagement, lentement, de la regarder jouir sous mes assauts. Dans la cuisine, elle m’a allumée. Je n’ai plus qu’une seule obsession, à présent, c’est d’enfouir mon chibre dans la moiteur de sa fente. J’ai envie de la posséder. Mais avant ça, elle m’a fait une promesse. Et j’escompte bien à ce qu’elle la réalise. Depuis qu’elle m’en a parlé, j’ai cette vision très nette d’elle, de ses lèvres entourant ma queue, la savourant comme si c’était la meilleure des sucettes. Je lui rappelle sa promesse, et heureusement, Caly est bonne joueuse. Elle libère ma hampe de la prison de mon jean et de mon boxer. Ses doigts entourent la colonne de chair dans une caresse à la fois tendre et ferme. Sa main est de fer dans un gant de velours. Je la regarde s’agenouiller afin qu’elle se place pile en face. Mais elle ne me prend pas dans sa bouche dans l’immédiat. Sa main me caresse sur toute la longueur. Ma cousine joue avec mon impatience de la voir exaucer mon rêve du moment. Là où je pourrais exiger d’elle qu’elle me prenne enfin entre ses lèvres, je ne fais rien parce que je suis qu’un putain d’être faible. Elle promène sa langue sur mon chibre, m’offrant un avant goût de ce qui m’attend et au bout d’un temps qui me semble incroyablement long - alors qu’en fait, pas du tout ! - elle m’aspire enfin. Ma main va se perdre dans ses cheveux et accompagner son mouvement. Mon chibre s’enfonce entre ses lèvres lentement, elle m’engloutit aussi loin qu’elle le peut et je ne peux pas la quitter du regard. Elle m’avale complètement et j’en ai le souffle coupé. Caly se retire pour ne garder que mon gland entre ses lèvres et jouer avec. Ma respiration s’accélère face au spectacle qu’elle m’offre. Avec mon autre main, j’essuie du pouce les traces de salive au coin de ses lèvres.

La pipe qu’elle m’offre est littéralement la meilleure que j’ai reçue de toute ma vie. Mes hanches accompagnent son mouvement sans forcément être brutal. Je n’ai aucune envie qu’elle s'étouffe. Pourtant, elle me suce avidement. Mon gland vient taper le fond de sa gorge. Mes couilles sont entre ses doigts. Je sens mon bas ventre se resserrer. Une langue de feu vient caresser les reins. Je pourrais jouir dans sa bouche. Ça ne me gênerait pas pour bander à nouveau et la prendre. Mais un autre jour. Je serre les dents et continue de la regarder me donner du plaisir. Caly lâche mes bourses pour sortir sa poitrine de son décolleté. J’ai une vision érotique de ses seins, de ses tétons qui pointent et de ma cousine entrain de s’amuser avec sans que je ne puisse rien y faire. Est-ce que j’ai une obsession pour ses seins ? Oui. Mais pas que ! Pour son corps entier. Mes doigts se referment sur ses cheveux, sans chercher à lui faire mal ou à tirer dessus. Lentement, je prend le contrôle de ses mouvements et à contre-coeur, je retire ma queue d’entre ses lèvres avant d’éjaculer sur sa langue. Je l’invite à se redresser et j’écrase ma bouche contre la sienne gonflée par ses caresses. Je colle ses hanches contre les miennes, ma queue dressée contre son ventre. J’attrape son débardeur et je lui fais passer par-dessus la tête. Je me débarrasse également de son débardeur. Mes mains glissent sous ses cuisses et je la soulève afin qu’elle vienne enrouler ses jambes autour de ma taille. Mon chibre est pressé contre la couture de son jean, mais ma bouche, elle, se retrouve pile à hauteur de sa poitrine. J’aspire une de ses pointes durcies entre mes lèvres et joue avec. Mes pas nous mènent jusqu’au canapé où je nous fais basculer. Sans quitter sa poitrine donc je caresse l’auréole, mes doigts viennent déboutonner son pantalon et sans plus de cérémonie, je lui retire en même temps que son tanga. Je la veux nue, et offerte. Ses cuisses sont suffisamment écartées pour que je puisse voir sa fente rutilante de son miel. Mes doigts viennent se perdre dans sa moiteur. Mon pouce trouve immédiatement son bouton de nerf tandis que mon index et mon majeur viennent aussitôt se perdre dans sa cavité rutilante. Ses parois s’écartent et m’accueillent avec facilité.

— Et dire que tu étais prête à m’empêcher de profiter de ça, dit-je en entamant un mouvement de va et vient en elle.

Ma queue entre ses lèvres, je la regarde aller et venir sur sa langue. Caly accomplit sa promesse faite si je réussissais à virer tout le monde de chez moi. Je peux être très imaginatif avec un peu de motivation, et Valéria était une excuse toute trouvée. Avec un peu de chance, les bouchons du soir et une potentielle invitation à dîner chez mon oncle et ma tante nous laisseront seuls pendant plusieurs heures. Je compte bien mettre ce temps à profit pour entendre gémir et crier Caly sous mes coups de boutoir. Mais avant ça, elle me lèche la queue comme jamais personne ne l'avait fait auparavant. Ma respiration devient lourde et mon bas ventre se contracte dès que mon gland vient taper le fond de sa gorge. Elle m’avale comme si j’étais le plus délicieux des mets. Elle me rend dingue. Je sais pas comment je fais pour ne pas sombrer dans la folie obsessionnelle. C’est de plus en plus difficile de garder pied à la réalité quand elle est à proximité et qu’elle se montre aussi chaude que la braise.

Je manque de jouir entre ses lèvres, mais je me retiens. Une prochaine fois. La voir jouer avec sa poitrine pendant qu’elle me suçait m’a donné envie de m’enfouir en elle au plus vite. Je la relève et écrase ma bouche contre ses lèvres gonflées. Mes mouvements sont frénétiques, traduisant l’urgence. Je la veux nue contre moi. J’attrape son débardeur pour l’en débarrasser avant de la soulever pour qu’elle enroule ses jambes autour de ma taille. Mon chibre vient se nicher entre ses cuisses contre la couture de son jean. Ses seins à hauteur de ma bouche, j’aspire l’une de ses pointes dans ma bouche et joue avec. Dans mon dos, je sens les ongles de Caly laisser des traces. Je m’en fous. Ça m'excite, même. Je la dépose sur le canapé et déboutonne son jean. Je le lui retire sans perdre une seconde, emportant avec lui son tanga. Elle est enfin comme je la veux : nue et offerte, juste pour moi. Rien qu’à moi ! Ses cuisses écartées, j’ai une vue magnifique sur sa fente luisante. D’une sensualité sans égal, elle se caresse juste devant moi. Je regarde ce spectacle hypnotique jusqu’à ce qu’elle retire ses doigts. Pendant ce temps, j’ai retiré mon haut que j'avais balancé au pied du canapé. Je m’approprie son intimité dès que la voie est libre. Mon index et mon majeur s’enfoncent en elle sans la moindre difficulté tandis que mon pouce vient agacer son bourgeon. Réactive, elle gémit à mon intrusion. Mes doigts vont et viennent en elle tandis que je lui reproche d’avoir voulu me priver d’elle. Sa réponse me tire un rictus et en guise de punition, j’augmente le rythme de mes mouvements de poignet. Ma main libre vient pétrir son sein et jouer avec sa pointe durcie.

— T’as pas à t’en faire là-dessus, je souffle en me penchant sur elle et en capturant ses lèvres des miennes. Puis j’ajoute : T’es la seule.

Ça sonne comme un demi aveux. Caly est la seule avec qui je couche en ce moment. Et honnêtement, je n’ai envie de personne d’autre qu’elle. Je ne veux qu’elle. Avec elle, c’est délirant. C’est grisant. Complètement interdit, mais d’une intensité sans égal.

Ma main trempée de ses fluides s'écarte et je me laisse tomber au pied du canapé. Le visage nichée entre ses cuisses, je fond sur sa fente. Ma langue vient recueillir l’abondance de son miel. J’en profite pour me débarrasser de mon jean et de mon boxer avant de venir m’accrocher à ses cuisses pour les maintenir écartées. J’ai envie de jouer avec elle jusqu’à ce qu’elle me demande de la prendre.