La consultation mensuelle est arrivée - PV Henry

Jamais je n’aurais cru qu’un jour, je franchirais cette limite ! Et encore moins avec Gwendolynn. Étant son thérapeute, je savais bien qu’elle pouvait se faire une fixette sur moi et que ça n’aurait rien à voir avec de l’amour ! Pourtant, j’avais craqué, j’avais laissé mes propres sentiments et mes pulsions dominer mes actions. Ma raison n’avait pas été assez forte, j’avais laissé ma lucidité à la maison pour embrasser à pleine bouche ma patiente. Je n’avais même pas été assez fort pour la recommander à un confrère, j’avais cédé à l’adrénaline et la peur de me faire surprendre. Mais j’avais gros à perdre, les enjeux étaient colossaux pour moi. Mais la vue de la peau nue de ses cuisses, l’attrait de ses lèvres me rendaient dingue. C’était ironique venant d’un psychologue. Refusant de laisser mes doutes revenir au galop, je me concentrais sur le plaisir que je ressentais à pilonner Gwen sur mon bureau. Les parois de son vagin emprisonnaient mon chibre dans une gaine de chair chaude. J’aurais aimé l’avoir nue pour voir sa poitrine se balancer au rythme de mes coups de reins. Mais je n’avais pas le temps. À tout moment, nous pouvions être interrompus et être frustré n’était pas dans mes intentions. Quitte à m’envoyer en l’air, je voulais en profiter jusqu’au bout.

Et bien sûr, l’interruption arriva sous la forme de ma secrétaire si vint frapper à la porte. Trouvant porte close, Elena me parla à travers la porte pour m’informer que mon patient suivant avait décommandé notre rendez-vous. J’allais pouvoir continuer ce que j’avais commencé avec Gwendolynn. Sans cesser mes va et vient, je répondis calmement, ce qui me surpris moi-même. J’arrivais à faire preuve d’un sang-froid à tout épreuve. Je lui dis que ma séance avec Gwendolynn serait prolongée mais qu’il ne fallait facturer qu’une séance. Après tout, j’allais passer l’heure suivante entre les cuisses de ma patiente, je n’allais pas faire payer ses parents pour ça ! Je n’étais pas de mauvaise foi ! J’entendis les pas de ma secrétaire qui s’éloignait de mon bureau tandis que j’amenais Gwendolynn sur le fauteuil que j’avais occupé. J’y prenais place alors que ma patiente affirma, sans grande conviction, que j’étais fou, on aurait pu se faire attraper. La partie rationnelle de mon cerveau était d’accord avec elle. Je prenais des risques inconsidérés et véritablement dangereux pour ma carrière et ma liberté ! Mais la partie gouvernée par mon chibre n’y voyait que l’occasion de pimenter la partie ! Je préférais me concentrer sur cette partie plutôt que l’autre. Je chuchotais à son oreille.

« Un peu de frisson ne fait pas de mal… »

Et sur ces paroles, je lui mordillais le lobe de son oreille avant de soulager la légère douleur d’une succion entre mes lèvres tout en lui donnant un coup de reins puissant. Cette nouvelle position m’offrait de nouvelles sensations plus intenses. J’atteignis un nouveau point. Réalisant la vision que j’avais eu un peu plus tôt, j’avais soulevé son pull, abaissé son soutien-gorge pour libérer sa poitrine. Après l’avoir admiré quelques secondes, je capturais l’un de ses mamelons roses et durs. Je le mordillais, le léchais et l’aspirais avec une espèce de frénésie. J’avais l’impression de perdre la tête. Gwendolynn remontait et s’abaissait sur ma queue, laissant son miel glisser tout le long. Gwendolynn attrapa l’une de mes mains et la guida entre ses cuisses, sur son clitoris. Dur comme un diamant de chair, je l’agaçait de la pulpe de mon pouce. Je sentais bien que ses gémissements auraient pu se transformer en cris si elle en avait la possibilité. Je recommençais alors à jouer avec le feu, enivré par la montée d’adrénaline ! Entre mon pouce et mon index, je fis rouler la petite boule de nerfs. Mon autre main se glissa jusqu’à la nuque de Gwen. J’amenais son visage vers le mien et l’embrassais avec ardeur, mêlant nos langues pour une danse endiablée, rythmée par nos deux corps emboîtés. Ses gémissements vinrent mourir dans ma bouche. J’alternais entre mouvements circulaires sur son bourgeon et roulements entre mes doigts. Plus elle me répondait par des mouvements plus brusques, plus puissants et plus je continuais ma torture. Je tenais sa nuque dans ma main, nos corps s’emboîtaient à la perfection, comme s’ils avaient fait l’un pour l’autre. Cette délicieuse sensation de chaleur envahissait chaque partie, chaque fibre de mon corps. Sentir le désir de Gwen m’envelopper me plonger dans une fièvre et une tension sexuelle qui ne semblait faiblir. Chaque seconde qui passait, chacun de nos contacts, chaque souffle, me rapproche un peu plus de l’extase, de la libération. Mais je retiens ce moment, je le retiens pour pouvoir voir Gwendolynn dans toute sa splendeur, jouissant de l’orgasme que je lui offrirais. Et seulement après cela, je pourrais la suivre sur cette route…

Comment j’en suis arrivé là ? Je me suis toujours considéré comme un homme intègre, un homme qui suit les règles. Je n’ai pas pour habitude d’agir impulsivement, j’essaye toujours de garder la tête froide, d’analyser avant de me mettre en action. Mais Gwendolynn Sheppard a réussi à me retourner le cerveau. En un claquement de doigts, elle est passée de ma patiente à mon amante. Je me suis laissé emporté par le fantasme de la voir offerte à moi. Je n’ai pas réussi à lui résister. Cette image persistant dans mon esprit jusqu’à ce que je finisse par y céder. Que je goûte enfin à ses lèvres, que je cède à la tentation si attirante de ses jambes enroulées autour de mon corps. J’avais craqué face au désir de sentir sous ma langue la douceur de peau. Je l’ai fait. Et pour le moment, je ne peux réfléchir aux conséquences. Mon cerveau pointe aux abonnés absents. J’aurais tout le temps d’y penser plus tard, ce n’est pas le moment de stresser.

Quand ma secrétaire se pointe et trouve une porte close, elle n’essaye pas d’en savoir plus. Elle sait que dans mon métier, la discrétion est de mise. J’aurais pu paniquer, perdre mon sang-froid. Mais ce n’est pas le cas. J’ai réussi à nous sortir de là sans encombre. Tout le long de l’échange avec Elena, j’ai continué à offrir des coups de butoir à Gwen.  L’adrénaline m’envahit. Je ne pensais pas que j’apprécierais autant le goût du risque. Je redouble même d’ardeur dans mes gestes. Je voudrais tellement l’entendre gémir à chacun de mes coups mais je sais que ce n’est pas une bonne idée. Nous devons être discrets. Je finis par l’emmener sur le fauteuil que j’occupais plus tôt. Assise sur moi, je garde mes mains sur ses hanches avant de libérer sa poitrine. Mes lèvres attrapent un de ses tétons rosis pour le titiller. Je sens que ses mains s’agrippent à mes cheveux. Je mordille légèrement cette pointe qui durcit un peu plus sous le traitement que je leur infligeais.

Suivant l’envie de Miss Sheppard, mes doigts viennent à la rencontre de la boule de nerfs, centre de son plaisir. Je l’agace à chaque fois que Gwendolynn s’abaisse sur mon membre viril, dur comme la pierre. Je la sens fondre contre moi. J’écrase sa bouche dans un baiser possessif, dévastateur. Dans ce baiser, c’est comme si je me noie un peu plus dans la chair, je veux me perdre dans cette volupté. Oublier qui je suis, où je me trouve. Tout ce que je veux, c’est prolonger cet instant. Sa langue caresse la mienne, je frissonne. Je sens les parois de sa fente se resserrer. Mon chibre est prisonnier dans cette gaine de de chair. L’une de mes mains attrape son sein et pince son téton tandis que l’autre contre de titiller son clitoris. Je sens que son orgasme approche, le mien également, comme un écho du plaisir que ressent Gwendolynn. Ma main lâche son sein pour agripper sa hanche avec fermeté. Et puis, soudain, je sens que c'est le moment. Le moment où sa jouissance atteint son paroxysme. Je la vois, prête à crier. Instinctivement, je mets ma main sur sa bouche pour étouffer ses cris. Je me mords la lèvre inférieure pour empêcher le râle masculin ou le juron qui pourraient résonner dans la pièce. Mes yeux se ferment tandis que je sens une langue de feu remonter le long de ma colonne vertébrale. Et je me répands en elle. Ce moment semble durer une éternité mais ce sentiment de satisfaction est aussi addictif que l'héroïne. Quand enfin l'orgasme me laisse récupérer ma lucidité, je laisse un soupir sortir de ma bouche. Gwendolynn aussi semble récupérer ses esprits. Je retire ma main. Je suis essoufflé, en nage. Et soudain, la réalité me frappe avec violence. Je viens de coucher avec ma patiente...