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 en rentrant après une dure journée de labeur... (morrigan)

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Bradley Newman

Bradley Newman


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♈ A New York depuis : 27/04/2024

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MessageSujet: en rentrant après une dure journée de labeur... (morrigan)   en rentrant après une dure journée de labeur... (morrigan) EmptySam 27 Avr 2024 - 16:24

Assis à son bureau, Bradley Newman soupire en rejetant sa tête vers l’arrière. Il ne pourra pas éternellement repousser l’heure de son retour chez lui. Et dormir ici n’est absolument pas la solution. Depuis plusieurs semaines, le quarantenaire essaye de passer le plus de temps hors de chez lui, loin de sa compagne. Voilà des années qu’il est en couple avec Suzan. S’ils se sont aimés d’un amour profond et tendre, aujourd’hui, le couple s’est éloigné. Bradley ne nie pas en être à l’origine. La passion qu’il existait entre eux n’est plus qu’un souvenir. La routine et les soucis du quotidien ont remplacé la spontanéité des premiers jours. Si au départ, cette routine avait quelque chose de rassurant à ses yeux, elle est aujourd’hui ce qui lui donne envie de fuir loin de Suzan. Il ne supporte plus de l’entendre parler des courses à faire, des travaux qu’elle aimerait faire dans leur maison, qui est très bien comme elle ! Sa fierté en prend un coup quand elle lui assure qu’il faudrait refaire la salle de bains ou la cuisine. Cette maison, c’est lui qui l’a conçu, avec son expertise d’architecte et son envie d’avoir la maison de ses rêves. Mais depuis quelques temps, Suzan s’est persuadée qu’un peu de changement ne leur ferait pas de mal. Bradley n’en est pas sûr, d’autant plus qu’il y a eu du changement ! Ce changement porte le prénom de Morrigan.

Quand Suzan et lui ont commencé à se fréquenter, elle lui a parlé de sa fille qu’elle avait eu d’une précédente union. Mais elle l’avait vite rassuré, elle n’avait pas la garde de l’enfant. Morrigan vivait avec son père et leur rendait parfois visite. Bradley n’a jamais ressenti l’envie d’avoir des enfants. Sur ce point, il est intransigeant et bien heureusement pour lui, Suzan n’en voulait pas. De cinq ans son aînée, elle avait affirmé qu’elle se sentait trop vieille pour avoir un bébé.
Morrigan ne venait pas souvent les voir, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Il l’avait vu, plus ou moins, grandir. De petite fille, elle était devenue adolescente pour devenir l’adulte qu’elle est aujourd’hui. Bradley n’avait jamais prêté attention à l’enfant de sa compagne. Il discutait brièvement avec elle et remplissait son rôle de beau-père quand il fallait mais il n’avait jamais tenté de jouer au beau-père trop sympa qui essaye de se faire une place dans sa vie. Si elle voulait qu’il y soit, elle le lui ferait savoir. Mais étant donné le peu de temps qu’elle passait chez eux… ça, c’était avant le mois dernier. Suzan lui avait annoncé que sa fille allait emménager avec eux pour ses études. La petite Morrigan était une adulte, il n’avait donc pas de raison d’être agacé. Il ne risquait pas de l’entendre brailler et elle ne portait pas une couche qu’il devrait changer, avait rétorqué sa compagne. À ces mots, il avait levé les yeux au ciel. Bradley ne détestait pas les enfants, il n’était pas un monstre, simplement, il ne se voyait pas devenir père. Et encore moins un père de substitution. Donc sa belle-fille avait emménagé chez eux et était devenue la deuxième raison qui lui faisait fuir le domicile familial.
Si Suzan ne l’attire plus autant qu’au début de leur relation, Morrigan elle… Bradley ne peut nier sa beauté. Ses cheveux blonds, ses yeux de biche bleutés, ses lèvres pulpeuses et sensuelles sont des raisons suffisantes pour qu’il reste loin d’elle. Sa chute de reins pourrait le pousser à faire des choses qu’il regretterait. Bradley s’en veut d’éprouver cette attirance pour la jeune fille. C’est l’enfant de sa compagne, sans compter que vingt ans les séparent ! Elle est, certes, majeure et il ne ferait rien d’illégal. Mais d’un point de vue moral, Bradley serait un véritable connard s’il osait ne serait-ce que poser un regard un peu trop insistant sur elle. Mais il ne peut pas empêcher son cœur de battre un peu plus fort quand elle entre dans une pièce, il ne peut empêcher cette chaleur de l’envahir quand elle se met à rire ou qu’elle sourit. Morrigan réveille une partie de lui qui dormait depuis bien trop longtemps.

Le son de son téléphone le tire de ses pensées. Il attrape son portable. Suzan lui a envoyé un message pour lui dire qu’elle rentrerait tard et qu’il ne l’attende pas. Il répondit d’un simple « ok ». Apparemment, il n’était plus le seul à rester tard au bureau. Avant, il se demanderait pourquoi sa petite amie restait plus longtemps au boulot, mais aujourd’hui, seul le soulagement l’habite. Il ose espérer qu’il sera seul chez lui, qu’il pourra dîner et se mettre sous les couvertures avant que Suzan ne rentre. Mais surtout, qu’il ne croisera pas Morrigan.

Rapidement, il range ses affaires, éteint les appareils électroniques puis les lumières du cabinet. Il enclenche le système d’alarme, verrouille la porte et sort du bâtiment. Alors qu’il est sur le parking en direction de sa voiture, il appelle son traiteur italien préféré. Il commande différents plats : risotto aux champignons, des tagliatelles aux truffes et un tiramisu. Même s’il ne sait pas ce que les filles aimeraient manger, ou si elles ont même déjà diné, Brad prend plusieurs plats à leur intention. Il est comme ça, il ne peut s’empêcher de vouloir faire plaisir à tout le monde.
Donc avant de rentrer chez lui, il fait un détour pour récupérer sa commande. Une fois devant chez lui, il prend tous ses sacs remplis de nourriture et entre par la porte qui donne sur la cuisine. La maison a l’air silencieuse. Il a l’air d’être seul, il soupire d’aise. Avant de se mettre à table, il monte à l’étage pour aller dans sa chambre. Là, il retire la veste de son costume, dénoue sa cravate qu’il abandonne sur le lit. Il sort de sa chambre tout en ouvrant quelques boutons de sa chemise puis en remontant les manches de celle-ci.
Alors qu’il s’affaire à déballer la nourriture pour les mettre dans des plats, il entend du bruit. Il ne sait pas s’il doit espérer que ce soit Suzan ou Morrigan. Il doit choisir entre la peste et le choléra…
Morrigan fait alors son apparition dans la pièce et encore une fois, son cœur s’arrête quelques secondes pour recommencer à battre mais avec plus de rapidité et de force. Malgré le bordel qu’il se passe dans sa tête, Brad s’oblige à ne rien laisser paraître, sauf sa fatigue. Après tout, il revient d’une journée de travail.

« Salut, Morrigan, tu vas bien ? » demande-t-il en souriant.
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