Dirty New-York

Qui a dit que le linge sale se lavait uniquement en famille ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 you and me could wright a bad romance ▬ pv henry

Aller en bas 
AuteurMessage
Gwendolynn A. Sheppard

Gwendolynn A. Sheppard


♈ Messages : 17
♈ Friandises : 20
♈ A New York depuis : 27/05/2016
♈ Quartier : Manhattan

you and me could wright a bad romance ▬ pv henry Empty
MessageSujet: you and me could wright a bad romance ▬ pv henry   you and me could wright a bad romance ▬ pv henry EmptyVen 5 Avr 2024 - 13:50

Presque un mois s’est écoulé depuis ma dernière séance avec Henry et depuis, nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous revoir. Quelques examens ont été un frein à nos retrouvailles… Je déteste ce sentiment de manque que je ne peux pas combler ne serait-ce qu’un peu, mais c’est important pour mon avenir que j’obtienne de bons résultats. Henry et moi avons tout le reste de notre vie pour savourer la présence de l’autre. Une fois que j’aurais terminé mes études et que j’aurais trouvé un travail, tout sera beaucoup plus simple, j’en suis persuadée. Mais ce n’est pas parce qu’on n’a pas pu se voir pendant ces quelques semaines que j’ai cessé de penser à lui. Il est l’objet de mon désir et de tous mes fantasmes. J’ai rêvé de lui nuit et jour. Presque tous les jours, j’ai rédigé des lettres que j’ai fait envoyer à son cabinet où je lui racontais combien il me manquait et ce qui animait chacune de mes journées. Comme une idiote, j’ai oublié de lui demander son numéro de portable, mais j’ai pris plaisir à ces échanges épistolaires. J’ai eu l’impression d’être Elizabeth Bennet écrivant à son cher M. Darcy, lui confessant son amour le plus profond et sincère et lui assurant son entière fidélité. Bien sûr, Henry n’a répondu à aucune de mes lettres, mais comment lui en vouloir ? Il est si occupé. A son domicile, je lui ai fait parvenir quelques cadeaux, dont un exemplaire de l’intégral du Seigneur des Anneaux dont nous avons discuté la dernière fois. Je lui avais promis de lui prêter le mien, mais je me suis dit qu’il ferait un merveilleux cadeau, lui montrant ainsi que je prend avec sérieux chacun de nos échanges déguisés en thérapie. Mais plus besoin de cela pour pouvoir parler librement dorénavant, n’est-ce pas ?

Après la dernière fois, je n’ai plus aucun doute quant à ses sentiments à mon égard. Il m’aime autant que je l’aime. Il n’a plus besoin de me le cacher, ni de me le faire comprendre par des allusions discrètes. Après avoir vécu pleinement notre amour dans la plus totale des discrétions, il me tarde de montrer au monde entier qu’Henry m’appartient. Quelques soirs, lorsque j’ai eu besoin de prendre l’air, je me suis rendue plus d’une fois en bas de l’immeuble où il réside. Il habite sur Staten Island, ce qui n’est pas la porte à côté par rapport à l’Upper East Side où mes parents vivent. Mais ce n’est pas grave, ces petites balades me faisaient du bien. Et ce soir ne fait pas exception. J’ai passé mon dernier examen d’entraînement en vue des partiels qui auront lieu à la fin du semestre. Je suis dorénavant libre de pouvoir passer du temps avec lui. Aujourd’hui, j’ai fait livrer chez lui un nouveau cadeau dont je ne suis pas peu fière. Il s’agit d’une thermos dans laquelle il pourra transporter son café. J’ai bien remarqué que le matin, il s’arrête toujours pour prendre un café afin de le boire sur la route qui le mène à son cabinet. Mais dans ces gobelets en carton, je ne suis pas certaine qu’il puisse le garder au chaud tout le long de sa route. Celle que je lui ai commandée est à la fois sobre et élégante. Et j’ai hâte de savoir si cela lui a plu.

Il fait nuit lorsque j’arrive en bas de chez lui et j’avise son étage en levant le nez vers le haut. Il y a de la lumière chez lui. Henry est donc rentré. Un petit sourire vient ourler mon visage lorsque je m’installe sur mon point de mire. Juchée sur le muret qui fait le tour de la copropriété, je laisse mes jambes se balancer dans le vide tout en gardant mes yeux noisettes rivés sur ses fenêtres dans le fol espoir de l’apercevoir. Il me manque tant. Une légère brise souffle et fait voler quelques mèches de mes cheveux devant mes yeux que je repousse de la main dès qu’elles deviennent insupportables. Heureusement que je porte un jean, et non pas une jupe comme la dernière fois. J’aurais eu bien froid.
Revenir en haut Aller en bas
 
you and me could wright a bad romance ▬ pv henry
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La consultation mensuelle est arrivée - PV Henry

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dirty New-York :: Welcome to NYC :: Staten Island :: North Shore :: Loft de Henry S. Cornick-
Sauter vers: