Dirty New-York

Qui a dit que le linge sale se lavait uniquement en famille ?
 
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 tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay

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Elizabeth Calloway

Elizabeth Calloway


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MessageSujet: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyLun 23 Jan 2023 - 15:47

Un vrombissement retentit. Le tonnerre claque dans la nuit. Un éclair illumine le ciel. Juste au-dessus de la maison, me faisant faire un bond dans mon lit. Mon cœur manque de déchirer ma poitrine pour s’échapper à vive allure, loin de cet orage qui me fait peur et m’angoisse. Je me redresse, haletante. Cette phobie me poursuivra toute ma vie. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu peur de l’orage. Un phénomène naturel dû à une trop forte accumulation de charges négatives dans le ciel et de charges positives dans le sol. Mes azurs se posent sur la porte de ma chambre qui ne manquait jamais autrefois de s’ouvrir en grand pour laisser place à la silhouette massive de mon père qui savait ô combien l’orage me faisait peur. Cette nuit, elle reste close. Ce n’est plus la même chambre. Ce n’est plus la même porte. Je peine encore à me faire à l’idée que parler de mon père sera de le conjuguer à l’imparfait, et non plus au présent.

Un nouvel éclair illumine ma chambre et le sang se glace dans mes veines. Un éclair est toujours synonyme de grondements. C’est probablement ce qui me fait le plus peur pendant un orage. Ce n’est pas tant les éclairs mortels, mais le bruit. Ce qui est complètement idiot car le bruit n’est pas dangereux. L’éclair oui. Le nouveau grondement retentit et il ne m’en faut pas plus pour me précipiter hors du lit. Je manque de m’étaler de tout mon long lorsque je constate que mon drap est entortillé autour de ma jambe. C’est comme si mon lit voulait me faire prisonnière. Un élan de panique me saisit alors que je me débat avec le linge. Lorsque je retrouve ma liberté, je fonce dans le couloir. Tout est sombre. Mes mains le long du mur me guident jusqu’à trouver la porte de la chambre de Jay qui est close.

L’orage continue de sévir lorsque je pénètre à l’intérieur sans prendre le temps de frapper. Il fait sombre. Je distingue la silhouette de Jay, allongée sur le lit et alors qu’un nouveau claquement fait trembler les murs de la maison, je me précipite sur le matelas pour me nicher sous les draps. Le sang pulse dans mes oreilles au rythme de mon cœur qui ne cesse de battre de plus en plus vite. Instinctivement je me colle à Jay qui me tourne le dos. Il doit être tellement endormi qu’il n’entend rien de ce qui se passe juste au-dessus de nous. Je ne lui en veux pas, et ne cherche pas à le réveiller. Je cherche simplement une aura familière et rassurante pour pouvoir faire face à l’intempérie. Tant bien que mal, j’essaie de calmer mes tremblements et ma respiration. Mes doigts sont crispés sur mon débardeur, il faut que je les détende, mais je n’arriverai à rien tant que je paniquerai. Une respiration à la fois. Procédons par ordre. Le reste suivra. Et j’espère que Jay ne m’en voudra pas d’envahir soudainement son espace personnel.
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyLun 23 Jan 2023 - 19:35

J’avais eu une journée bien chargée. A la salle de boxe, j’avais un peu plus d’adhérents, dont certains qui prenaient des cours particuliers. En fin de journée, j’avais accueilli des enfants membres d’une association. Venant d’une famille pauvre qui avait reçu une main tendue, j’avais envie de rendre la pareille. Donc certains soirs, j’accueillais des jeunes en difficulté, des associations etc et je donnais des cours gratuits. La boxe m’avait sauvé d’une vie de violence gratuite et peut-être de bien pire. J’étais persuadé qu’elle pourrait sauver d’autres jeunes qui, au même âge que moi, se sentaient perdus et incompris.
Sur le chemin, j’avais senti qu’un orage se préparait. L’air était devenu bien lourd. Mais je ne m’en préoccupais pas, je savais que je serais rentré avant qu’il ne commence.
J’avais trouvé Lizzie, ma filleule, en pleine révision. Je ne l’avais donc pas dérangé, me contentant de lui embrasser rapidement la joue avant d’aller déposer mon sac de sport dans ma chambre. Ensuite, j’étais allé dans la cuisine. J’y avais déposé des sacs de plats chinois, commandés avant de rentrer. Lizzie savait que les plats étaient là, je l’avais prévenu par message. Mais je ne l’attendais pas pour manger, parfois, elle pouvait manger tard, trop absorbée par ses cours. Et je savais à quel point ça comptait pour elle, son père avait tellement voulu qu’elle poursuive ses études. Je me faisais un devoir de lui faciliter la tâche, même si je n’avais pas fait d’études longues moi-même.

Mon repas englouti, j’étais parti prendre une douche chaude bien méritée. L’eau favorisant ma fatigue et mon envie de me laisser tomber dans mon lit. Et j’étais bien à deux doigts de m’endormir nu comme un ver. Mais je vivais avec une jeune femme, qui plus est ma filleule ! Donc, je décidais de tout de même m’habiller… Un débardeur et un bas de jogging dont l’état laissait à désirer.
Alors que je me glissais sous les couvertures, je m’endormis presque instantanément. Morphée était tellement attirant dans ces moments que je n’essayais même pas de lutter contre lui.
Dehors, l’orage se déchaînait avec son bruit tonitruant, la pluie qui cognait contre les vitres. Malgré le brouhaha qui faisait rage, je dormais comme un bébé. Jusqu’à ce que je sente mon lit s’affaisser derrière moi. Mais bizarrement, je n’y fis pas attention. Un peu comme si c’était normal… ou peut-être que c’était simplement un rêve. Mais alors que je continuais de rêver, je sentis une main… comme si on agrippait mon débardeur. J’ouvris les yeux immédiatement, un peu perdu de sentir quelqu’un derrière moi. Mais rapidement, je me détendis. Il n’y avait que deux personnes vivant dans cette maison et si c’était un cambrioleur, il n’allait certainement pas venir se blottir contre moi, dans mon lit !
Et puis, je me souvins que Lizzie avait toujours craint l’orage. Quand nous étions plus jeunes, je ne comprenais pas cette peur. Moi, je craignais des choses plus tangibles et logiques, à mon sens. La peur de voir mon père frapper ma mère ou ma sœur, la peur que les services sociaux nous séparent, ma sœur et moi. Mais Lizzie craignait l’orage… Je n’y comprenais rien à l’époque. Aujourd’hui, je comprenais que les peurs, les phobies n’avaient pas forcément de logique ou d’explications rationnelles. Alors, je ne la jugeais plus et je ne l’embêtais plus.
Mais cette nuit était différente. Depuis la mort de son père, il n’y avait eu aucun orage donc elle n’avait pas besoin d’être rassurée. Lentement, je me tournais et la pris dans mes bras.

« Eh, ça va ? Pas trop effrayée ? » lui demandai-je doucement, la voix un peu rauque.

Je lui caressais les cheveux avec douceur, un peu comme si elle était faite de cristal et qu’au moindre faux mouvement, elle pouvait se briser. Même si je savais que je faisais tout cela, c’était uniquement pour la rassurer, il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait : « Mec, tu prends trop de plaisir à l’avoir dans tes bras… dans ton pieu ! »
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyLun 11 Sep 2023 - 6:57

Il n’y a aucune rationalité dans la peur que j’éprouve pour les orages. Je sais tout ce qu’il y a à savoir là-dessus, mais c’est plus fort que moi… Et c’est encore pire lorsqu’ils surviennent la nuit. En journée, je peux gérer cette phobie insensée parce qu’il y a l’effet jour. Mais la nuit… La nuit a exactement le même effet sur ma peur que la peur du monstre sous le lit d’un enfant. La journée, l’enfant ne craindra pas son dessous de lit. Il s’y glissera même avec plaisir pour une partie de cache-cache. Mais la nuit… La nuit déforme toujours tout. La nuit permet au mystic de prendre vie. Non pas que je crois en une quelconque sorcellerie, mais c’est tout simplement prouvé que c’est lorsqu’il fait sombre que notre cerveau a tendance à s’imaginer les pires choses du monde ; dont le monstre sous le lit qui s’avère être simplement la conjugaison d’ombres de divers meubles aux alentours qui crée une masse obscure effrayante…

Après une lutte acharnée contre mon drap qui m'empêche de quitter mon lit, je me retrouve blottie contre Jay, dans sa chambre, à plus de minuit passée. De prime abord, il ne donne pas l’impression d’avoir senti ma présence. Jay dort facilement comme une souche, en règle générale ; alors je ne me formalise pas trop de son manque de réaction lorsque je me glisse sous sa couette et me colle à lui. J’ai une crise de panique à gérer avant de songer que si le toit nous tombait sur la tête, il serait sûrement le dernier à s’en rendre compte… Le sang battant dans mes oreilles, j’essaie tant bien que mal de travailler ma respiration qui est devenue frénétique au rythme des puissants battements de mon cœur. Il faut que je me calme.

Les doigts crispés sur le tissu du débardeur que Jay porte pour dormir, je fixe le haut de son dos. Ses omoplates ressortent, offrant à mes cérulées le dessin de ses muscles puissants. Je suis du regard le chemin qu’ils dessinent mais rapidement, ils se perdent sous le tissu. Je sais ce que ce débardeur cache, pour avoir vu Jay de très nombreuses fois torse nu. Je me perd progressivement dans mes souvenirs, allant des combats de boxe aux simples moments passés ensemble à la maison où la chaleur était trop étouffante pour ne porter que le strict minimum à la bienséance. Et puis, un nouveau coup de tonnerre gronde au-dessus de la maison.

Je tressaille, et c’est ce moment là que Jayden choisit de se retourner vers moi. Ses bras, tout aussi saillants, m’enveloppent. Je me laisse faire, nichant mon nez contre son torse, juste là où bat son cœur et contre lequel je tente de calmer les battements du mien pour qu’il épouse le même rythme. J'inhale les fragrances de son gel douche mélangées à l’odeur de sa peau qui m'offrent un cocon de sécurité tandis qu’il s’inquiète de mon état. Sa voix ensommeillée provoque des nœuds dans mon ventre. C’est pas normal de trouver ça si sexy !

Ça va mieux, maintenant, je réponds tout contre lui. Je suis désolée de t’avoir réveillé…

La caresse de ses doigts dans mes cheveux m’apaise au même titre que le contact de tout son corps dur contre le mien. Jayden est un amas de muscles impressionnants, mais cela ne gâche en rien sa beauté naturelle. D’aussi loin que remontent mes souvenirs, je l’ai toujours trouvé beau. Je lui ai toujours voué une fascination silencieuse. Si j’ai toujours vu Jenna comme ma sœur, malgré les liens de sang inexistant, je n’ai jamais pu considérer Jay comme mon frère… Je ne l’aime pas comme ça… Mais je ne peux pas l’aimer différemment. Et j’ai souffert lorsqu’il était avec Caitlnn… Tellement souffert… Je me crispe contre lui, et resserre mon étreinte. Tout se bouscule dans ma tête, et lorsque je m’en rend compte, je prends une grande inspiration pour m’aider à cesser toute réflexion à ce sujet et détends légèrement mes bras ainsi que ma prise.

Lentement, je relève la tête pour croiser le regard de Jay qui ne s’est pas rendormi après m’avoir offert un cocon de sécurité.

Merci, je souffle à son attention.

Malgré moi, mes yeux se posent sur sa bouche, et le souvenir de l’autre jour m’envahît. Le contact fugace de ses lèvres contre les miennes a laissé un souvenir marquant. Lorsque j’y repense, le nœud a mon estomac se resserre davantage et mon cœur, qui c’est un peu calmé, reprend un rythme plus soutenu, mais cela n’a plus rien à voir avec l’orage qui continue de se démener au-dessus de nos têtes.

Sans que je ne m’en rende compte, une de mes mains est remontée le long de son torse, et la pulpe de mon doigt effleure sa lèvre inférieure. Je suis mortifiée lorsque je m’en rend compte et tente tant bien que mal de rattraper mon geste en déviant ma main pour la poser sur sa joue devenue rugueuse par la repousse de sa barbe. Mais honnêtement, je ne sais pas si c’est mieux…
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyJeu 19 Oct 2023 - 10:33

Plus jeune, j’avais grandi avec des peurs bien tangibles. J’avais vécu avec un père qui avait la main légère quand il avait un coup dans le nez. Et ce coup, il se le prenait très, très souvent ! Camionneur de profession, il passait ses soirées dans un bar et revenait complètement torché, l’esprit embrumé par les verres de whisky. Ted rentrait et s’en prenait à ma mère. Au début, il se contentait de remarques désobligeantes et rapidement, il se mettait à l’insulter. Mais ma mère ne répliquait jamais. Elle savait que, quoi qu’elle fasse, il finirait par la battre. Et ça ne manquait jamais. Si j’avais le malheur de passer par là, je prenais aussi ma part. Après tout, selon sa logique tordue, je ne lui ressemblais pas assez pour être son fils. Puis, ma sœur, Jenna, était venue au monde. Je me sentais responsable de ce petit être. Je ne voulais surtout pas qu’elle souffre comme moi. Alors, je m’étais mis en tête que je devais la protéger. Les coups qu’elle aurait dû prendre, je faisais en sorte de les recevoir. Mais plus je grandissais et plus je voulais rendre les coups. Et un jour, la colère enfouie en moi explosant, tel un volcan déchaîné. Cette nuit-là, Ted termina à l’hôpital… il s’en était prit à ma sœur… Oui, mes peurs ressemblaient à Ted frappant, blessant ou pire, tuant, Jenna de ses mains.

Aujourd’hui, ma sœur vivait en sécurité, chez elle. Ma mère avait enfin prit son courage à deux mains en quittant Ted… quant à ce dernier. Je me foutais royalement de ce qu’il devenait. Il pouvait crever la gueule ouverte dans un caniveau, je m’en tapais !
Je n’avais plus peur de lui. Lui comme moi savions que je pouvais lui tenir tête. Mais Lizzie… c’était autre chose. Sa peur de l’orage n’était jamais partie. Enfant, je me moquais d’elle. Je n’arrivais pas à comprendre qu’elle puisse avoir peur d’un bruit… Oui, il pouvait être assourdissant et dangereux, si l’on se trouvait en dessous. Mais comment pouvait-elle avoir peur alors qu’elle était en sécurité ? L’enfant que j’étais regardait de haut la fillette. C’était une peureuse, voilà tout. Et puis avec le temps, je comprenais que les phobies n’avaient aucune explication rationnelle. Certains avaient la phobie des araignées, d’autres du vide. Lizzie, c’était les orages. À présent, je ne m’en formalisais plus. Au contraire, je lui offrais mes bras pour se cacher, le temps que l’orage se calme… un peu comme maintenant.

L’orage ne m’avait pas réveillé, contrairement à ma filleule. Mais sa main avait réussi à me sortir de mon sommeil. Instinctivement, je m’étais tourné pour la prendre contre moi. Je caressais ses cheveux, savourant un peu trop leur douceur. Ils glissaient entre mes doigts… j’aurais pu faire ça durant des heures. Mais, une petite voix, une voix très désagréable, me rappelait que c’était mal ! Sauf que cette nuit, épuisé par ma journée, je n’avais aucune volonté de lutter contre… cette attirance. Oui, je savais que Lizzie m’attirait, je savais que je n’aurais pas du ressentir ce sentiment. Mais depuis ce baiser maladroit et totalement involontaire, j’avais eu le temps d’y réfléchir, de mettre de l’ordre dans mes pensées… c’était ma filleule, une sœur adoptive, mais je ressentais des sentiments bien différents de ce que j’aurais du…
D’une voix douce, elle s’excusa de m’avoir réveillé. Je lui embrassais le front, comme je l’avais fait de nombreuses fois avant de murmurer :

« Ce n’est rien, je suis là pour ça… »

Sauf que ce baiser innocent… n’était peut-être pas aussi chaste. Des images plus… sensuelles défilèrent dans mon esprit. Je me voyais la serrer un peu plus contre moi, lui retirer son pyjama… mais surtout, j’imaginais l’embrasser à nouveau. Mais cette fois, je ne m’interrompais pas… Me ressaisissant, je stoppais ce flux d’images avant que mini moi ne se mette au garde à vous. Je ne voulais surtout pas effrayer Lizzie. Après tout, j’étais le seul à avoir ce genre de pensées inappropriées, je ne voulais surtout pas qu’elle se sente mal à l’aise à cause de moi. J’étais même prêt à m’écarter un peu, sauf que le doigt de Lizzie se posa sur ma lèvre inférieure. Mon cœur s’arrêta de battre un instant, avant de recommencer mais dans un rythme effréné. Je me figeais, incapable de savoir comment agir. Le bon sens me dictait de m’éloigner, d’arrêter cette folie avant de faire quelque chose que je regretterais. Mais la folie en question me hurlait de l’embrasser passionnément. Oui… un baiser qui nous laisserait essoufflés, lèvres gonflées.
Alors que j’étais tiraillé par mon dilemme intérieur, ma filleule posa sa main sur ma joue. À cet instant, sa main aurait pu être sur mon pied que ça ne changerait rien ! Déjà, parce que je me retenais, à grandes peines d’écouter la voix de la folie. Ensuite, parce que… le chapiteau était levé ! Je me mordis la lèvre que Lizzie avait caressé. J’allais sûrement le regretter quand je la verrais reculer de dégoût pour ce que j’allais faire mais c’était trop dur… Lizzie était si belle, si attirante. Avait-elle seulement conscience que même dans son pyjama, elle était, à mes yeux la femme la plus sexy ? L’image de Caitlynn en nuisette me revint à l’esprit. A une époque, elle avait tout fait pour me séduire. Et elle avait réussi, c’était une femme magnifique. Mais je n’avais pas conscience qu’elle n’arrivait pas à la cheville d’Elizabeth Calloway. À l’époque, je la voyais comme une petite fille… mais aujourd’hui, je voyais la femme incroyable qu’elle était devenue… Et merde, je me noyais dans ses yeux bleus… fantasmant sur ses lèvres pulpeuses que je voulais à nouveau sentir sur les miennes.
Demandant à son père de me pardonner pour le sacrilège que j’allais commettre, je serrais un peu plus fort Lizzie. Je penchais mon visage vers elle. Je commençais par poser mes lèvres dans son cou, respirant l’odeur de son shampoing. Lentement, je remontais le long de sa joue. Je me rapprochais de ses lèvres avec douceur, lui laissant le temps de m’arrêter à tout moment. Mon cœur battait avec l’envie de s’extraire de ma poitrine.
Alors que j’arrivais à la commissure de ses lèvres, je m’arrêtais, le souffle court. Si elle ne m’arrêtait pas, rien ne le pourrait. C’était elle, la voix de la raison, en cet instant, Lizzie pouvait faire ce qu’elle voulait de moi…
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyDim 22 Oct 2023 - 21:36

La chaleur des bras de Jay m’enveloppe tel un cocon de protection contre tout le mal du monde. J’y prends un plaisir beaucoup trop immense et un soupçon de culpabilité m’assaille, comme une piqûre de rappel quant à la situation qui ne devrait pas avoir lieu. Seulement voilà, à côté de tout ce que je ressens lorsque je suis dans ses bras, ou à proximité, la culpabilité est le cadet de mes soucis. C’est ma raison qui me pousse à garder les pieds sur terre autant que possible. Mais cette nuit, face à un orage violent, je n’y arrive pas. Je ne peux pas faire face, seule. J’ai besoin de soutien. J’ai besoin qu’on me rassure. Je ne demande pas grand-chose. Juste la proximité d’un être cher pour m’aider à affronter cette peur irrationnelle du bruit de l’orage. J’ai beau savoir que c’est davantage la foudre qu’il faut craindre plutôt que le bruit, il n’y a rien à faire. Les éclairs ne me font rien. Ils me laissent indifférente. Les grondements, c’est une autre histoire. Jayden m’a souvent embêté sur ce sujet, quand j’étais plus petite. Avec son vécu, il ne pouvait pas concevoir que moi, ma plus grande crainte, ce soit les bruits d’orage. Et aujourd’hui que j’ai atteint l’âge adulte, je conçois qu’à sa place, j’aurais pu réagir de la même façon. Mais Jayden aussi est devenu adulte. Et il ne se moque plus de moi. Il m’offre un cocon de protection, exactement comme le faisait papa lorsqu’il débarquait dans ma chambre dès les premières secondes. Sauf que ce n’est pas tout à fait exactement comme avec lui…

J’aurais été un chat, la caresse de ses doigts dans mes cheveux m’aurait fait ronronner d’un plaisir coupable. Je suis incapable de produire le moindre ron-ron, cela ne m’empêche pas d’apprécier un peu trop ce contact. Je m’excuse de l’avoir réveillé, consciente qu’il a encore dû passer une journée épuisante à la salle, et comme tout bon protecteur, il ne fait pas cas de cet état de fait. Il continue de me serrer contre lui, et je sais qu’il ne m’en délogera pas tant que j’en aurais besoin ; parce qu’il est comme ça. Il est parfait. Ni plus, ni moins. Et j’interdis quiconque de dire le contraire. Un frisson me parcourut lorsque ses lèvres se posèrent sur mon front. Machinalement, mes orbes se ferment pour savourer pleinement ce contact. Ce n’est pas la première fois qu’il a cette marque d’affection envers moi, mais c’est difficile de faire comme si ça ne me touchait pas outre mesure. Ce n’est que lorsque je rouvre mes paupières que mon regard accroche le sien et que subitement, un esprit malin possède mon corps car mécaniquement, une de mes mains remonte le long de son torse pour que je puisse caresser du bout des doigts la douceur charnue de sa lèvre inférieure. Que suis-je en train de faire ? Souhaitant rattraper mon geste, la paume de ma main vient se poser sur sa joue, mais finalement, je ne sais pas ce qui est pire dans mes deux décisions… J’ai l’impression qu’autour de nous, le silence s’est créé car je ne distingue que les pulsations effrénées de mon cœur qui ne sait pas du tout comment réagir à la situation. J’ai l’impression de m’être vendu sur un plateau d’argent.

Les bras de Jay se referment davantage sur moi, collant nos deux corps un peu plus l’un contre l’autre. Son visage se rapproche du mien, et mon cœur fait de multiples embardées tandis que mon estomac se tord dans tous les sens, anticipant un échange passionné qui impliquerait ma bouche et la sienne. Cependant, mon parrain ne manque pas de surprise en venant nicher son visage dans mon cou. Ses lèvres sur ma peau fine font naître une cavalcade et je n’ose plus bouger lorsqu’il les remonte sur mes mandibules puis sur ma joue. Ses baisers sont doux sur ma peau, tels de légères caresses qui font naître dans le creux de mon ventre une douce chaleur. Sa bouche vient stopper sa route si prêt de la mienne, entrouverte, prête à recevoir ce baiser qui ne vient pas… Je me retiens de geindre, frustrée qu’il n’aille pas plus loin.

Jay, soufflé-je en guise de supplique.

Son souffle se mêle au mien. Il est douloureusement proche. Mes seins frôlent son torse à la moindre de mes inspirations. Ça me crève qu’il se soit arrêté à la commissure de mes lèvres. C’est mal. J’en ai conscience. Mais je ne peux absolument rien y faire. C’est plus fort que moi. Ça a toujours été lui, depuis toujours. Ma main, qui n’a jamais été bien loin, glisse sur son biceps et remonte vers la base de sa nuque. Je n’en peux plus. J’ai besoin de sa bouche sur la mienne, autant que mes poumons ont besoin d’air pour respirer. Alors je réalise l’impensable, ignorant s’il sera davantage éclairé que moi en me repoussant : je franchis cette infime distance qui sépare nos lèvres l’une de l’autre. Je goûte à la saveur de sa bouche et un gémissement m’échappe. Je me repais de son souffle comme s’il s’agissait de la fontaine de jouvence. Je profite de ce bref instant pour prendre tout ce que je peux saisir.
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyMer 25 Oct 2023 - 9:34

Depuis ma séparation avec Caitlynn, je n’avais plus laissé aucune femme m’approcher. Mon ex compagne m’avait brisé le cœur, elle m’avait trahi de la pire des manières qu’il soit, selon moi. En fait, j’aurais préféré qu’elle me trompe, plutôt qu’elle avorte dans mon dos. À cette époque, nous traversions une période compliquée où chacun avait des attentes et des frustrations. Nous aurions pu régler ces problèmes… mais quand j’avais appris le secret qu’elle me cachait… c’était trop pour moi. Si elle pouvait me mentir sur un sujet aussi grave, c’est que nous n’avions rien à faire ensemble ! Et puis, comme un malheur n’arrive jamais seul, une nouvelle s’abattit et bouleversa totalement ma vie. Le coach, mon père adoptif, cet homme fort, incroyable qui m’avait recueilli avait perdu la vie. Moi, j’étais à l’autre bout du pays, prêt à monter sur le ring alors que ce même père adoptif ne voulait pas me voir combattre. La culpabilité me rongeait encore… je n’avais pas le temps pour avoir une femme dans ma vie. Et en fait, je n’en voulais pas, je ne voulais pas prendre le risque d’être à nouveau trahi. J’avais préféré consacrer mon temps à Lizzie et à la salle que le coach avait tant aimé.

Ce n’était pas la première fois que Lizzie se retrouvait dans mes bras. C’était même quelque chose de normal, je lui faisais des câlins comme j’en faisais à Jenna. Mais depuis quelque temps, je remarquais que les choses étaient différentes… je regardais Lizzie différemment. Je la voyais comme une femme… plus la gamine un peu chiante, un peu collante que je voulais protéger de tout danger. Bien sûr, je voulais toujours la protéger mais je sentais que ma volonté d’éloigner les hommes d’elle était motivée par des sentiments bien différents. Et là, Lizzie contre moi, sa chaleur m’enveloppant, ce n’était pas de l’amour fraternel que j’éprouvais pour elle. J’avais essayé de lutter, pensant à ce que son père dirait. Mais il n’était plus là pour me menacer ou m’encourager… J’essayais vraiment de ne pas dépasser cette limite invisible. Mais Lizzie arrivait d’un seul regard, d’un seul geste à me faire perdre la raison. Un peu comme la caresse de son pouce sur ma lèvre… ce seul geste embruma totalement mon esprit. Soudainement, je n’entendais plus que le bruit de la respiration de ma filleule. Et de toute façon, rien n’avait plus d’importance. Seule la jeune femme que je tenais entre mes bras comptait. Sauf que je voulais plus qu’une relation fraternelle. Je ne voulais pas juste être un substitut de grand frère ! Je voulais la protéger comme un homme protège sa femme ! Je voulais qu’elle me regarde amoureusement… et putain de merde, je voulais capturer ses lèvres dans un baiser ! Mais, je ne savais pas si cette envie était partagée. Je ne voulais pas la faire fuir en lui faisant peur ! Alors, je passais des moyens disons plus subtils. La serrant encore un peu plus fort dans mes bras, en priant qu’elle ne se rende pas compte de l’effet qu’elle avait sur mon corps, je déposais des baisers sur la peau de son cou, de sa mâchoire. C’était puéril, mais une partie de moi se disait que tant que je ne l’embrassais pas, nous pourrions toujours jouer la carte fraternelle si mon envie n’était pas partagée…

Mais sa peau allait me rendre fou… son corps parfait à faire damner un saint. Et le coup de massue : sa voix, prononçant une seule chose, Jay. Nos lèvres étaient si proches. Il suffisait d’un mouvement simple pour que je puisse goûter à nouveau à ses lèvres. Mais je lui laisse l’occasion de me repousser, de fuir… mais Lizzie n’en avait pas l’intention. Je sentis sa main passer de mon bras à ma nuque et soudain, ses lèvres se plaquèrent contre les miennes. Je me retenais de grogner de satisfaction. Mes bras la ramenaient un peu plus encore contre moi. C’était ce que je voulais, ce que j’attendais depuis un long moment. Et enfin… j’en aurais poussé un rugissement de victoire, si ça ne m’obligeait pas à abandonner les lèvres de Lizzie. L’une mes mains quitta sa taille et remonta le long de son corps pour caresser son visage.

Je décidais de franchir un nouveau cap. Avec douceur, je laissais ma langue caresser, titiller les lèvres de Lizzie, lui demandant l’accès à sa bouche… et nos langues se mélangèrent, dansèrent l’une contre l’autre. Mon corps s’embrasait, jamais je n’aurais pensé que Lizzie aurait un tel effet sur moi. La chaleur que je ressentais dans mon bas ventre se répandait lentement dans mon corps, perturbant mes sens et ma raison. Je ne savais pas ce qu’il se passerait une fois le soleil levé, mais ce que je savais, c’est que je voulais pas perdre ce que j’avais actuellement. Je voulais vivre ce moment éternellement. Ne jamais sortir de ce moment… c’était naïf, mais depuis la mort du coach, ce moment était le seul vrai moment de bonheur que je vivais.
Mais après quelques minutes, mon corps me rappela que si je voulais continuer à l’embrasser, et accessoirement à vivre, il me fallait respirer ! Alors, à contrecœur, je reculai légèrement. Juste assez, pour respirer. Je collais mon front au sien, en tentant de retrouver mon souffle. L’une de mes mains, restée sur sa taille, effleura la peau de ses reins, savourant sa douceur. Est-ce que je regrettais ce qu’il venait de se passer ? Absolument pas ! Je regrettais d’avoir attendu si longtemps. Et même temps, attendre aussi longtemps me permettait de réellement savourer ce baiser.
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyVen 10 Nov 2023 - 13:18

L’atmosphère est lourde dans la chambre de Jay. Pas de la gêne, pas de la honte. Elle est lourde de quelque chose que je n’ose pas définir, que je n’ose pas exprimer. J’ai tellement peur d’être la seule à ressentir ça que j’évite de trop m’avancer, ni de me faire trop de film. Le retour à la réalité sera mortel pour mon pauvre coeur si je m’accroche à ce stupide espoir. Ma raison me souffle aussi fort que possible que je ne peux pas m’attacher à cette idée parce que ce n’est pas bien. Mon coeur, lui, par contre… Il n’a toujours battu que pour une personne. Jay me sert contre lui, plaquant son corps au mien. Ça n'a rien à voir avec une étreinte fraternelle. Mes seins sont écrasés contre son torse, mon bras ventre est logé contre une de ses cuisses puissantes, et son visage est niché dans le creux de mon cou, ses lèvres savourant ma peau, m’arrachant des frissons qui me laissent pantelante. Par deux fois, ma bouche se retrouve près de la sienne. Je crève d’envie qu’il m’embrasse. Je veux savourer à nouveau le contact de ses lèvres sur les miennes. L’autre jour, il s’agissait d’un accident. Cette nuit, je ne veux plus que s’en soit un. Lorsque son souffle se mélange au mien pour la seconde fois, je ne peux plus résister.

Dans l’obscurité de cette chambre qui promet de garder ce secret aussi longtemps que possible, je mets de côté ma timidité pour enfin franchir cette frontière que je m’impose depuis que je suis en âge d’avoir du désir pour quelqu’un. Mes lèvres se plaquent sur les siennes. Tant pis s’il me repousse, tant pis s’il me traite de folle, je profite de cet instant pour m’abreuver de sa bouche. Un léger gémissement m’échappe lorsque Jay répond à mon geste. Sa main se pose sur ma joue, et ma peau s’électrise. Sa langue réclame l’accès à la mienne, et je le lui accorde sans réfléchir. Elles dansent l’une contre l’autre. Une douce chaleur croît progressivement au fond de mon ventre. Je sens mon intimité se préparer face à cette vague de désir qui m’envahit, et elle se frotte légèrement contre sa cuisse pour atténuer la tension qui s’installe. C’est si bon que j’oublie absolument tout…

Mais respirer est une nécessité première et Jay semble avoir davantage les pieds sur terre que moi, car il écarte sa bouche de la mienne. Ma respiration est pantelante. Son front contre le mien, il semble être dans le même état que moi, et quelque part, ça me rassure. Je prend doucement conscience que, peut-être, je ne suis pas la seule à m’être imaginée des choses… que mon parrain nourrit pour moi davantage de sentiments que ne le veut son rôle premier. Mon coeur se gonfle à cette idée. J’en suffoque presque. Ses doigts effleurent la peau de mes reins, m’arrachant un léger soubresaut. Ma main est toujours posée sur sa nuque. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rassure… J’ai l’impression que comme ça, il ne pourra pas se reculer et m’abandonner dans le froid de la nuit ; alors que soyons réalistes deux secondes, s’il souhaite mettre de la distance entre lui et moi, je n’aurais absolument pas la force de le retenir.

Dis quelque chose… soufflé-je alors que le silence s’étend de plus en plus, simplement brisé par le bruit de nos respirations haletantes.

Ne pas savoir ce qu’il pense m’angoisse. J’ai peur que ce pas en avant entraîne plusieurs pas en arrière. Après le baiser qu’il vient de m’offrir, je ne supporterai pas qu’il m’arrache de la chaleur de son étreinte. Je suis prête, corps et âme, à l’évolution qui peut s’opérer s’il décide de passer au-dessus de ses principes. Je le désire comme je n’ai jamais désiré personne auparavant. Jay est le prince charmant qui a peuplé mes contes de fée… Maintenant que je suis grande, je voudrais qu’il soit une réalité.
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyLun 13 Nov 2023 - 22:01

Jusqu’à très récemment, je n’avais vu Lizzie que comme ma filleule, une petite soeur de coeur parfois un peu chiante que je voulais protéger comme je le faisais avec ma soeur biologique. Mais un évènement avait tout changé. Un baiser involontaire échangé dans notre cuisine. Pourtant, si j’étais honnête avec moi-même, avant ce baiser, je la regardais déjà différemment. Je n’avais pas permis à mes pensées de prendre un chemin tortueux vers une réponse claire. Je ne me l’autorisais pas. J’avais peur de trahir la mémoire de son défunt père. C’était mon coach et il était mon père adoptif, je l’avais aimé comme tel. Il m’avait sauvé d’une vie remplie de violence et d’échec. C’était lui qui m’avait apprit le respect que j’avais envers les femmes, à conduire une voiture, à placer un bon crochet qui mettrait au tapis n’importe lequel de mes adversaires. Avoir des sentiments pour sa fille, autre que fraternel, était un sacrilège. Mais la folie a ses raisons que la raison ignore. Je n’avais pas su y résister. Plus je voyais Lizzie, plus je sentais que mon coeur battait un peu plus fort. Quand elle était près de moi, je ne pouvais m’empêcher de la toucher, de la serrer contre moi avec l’espoir fugace qu’elle ressente un peu ce que je ressentais pour elle. J’aurais dû m’éloigner, mettre de la distance entre nous. Mais c’était tout simplement impossible. Nous avions toujours été proches, si je m’éloignais d’elle, je perdais une partie de moi. Et par la même occasion, je risquais de lui faire du mal.

Mais avec Lizzie dans mes bras, sous mes draps, je pouvais plus faire semblant. Je n’y arrivais pas… Et dans le fond, je ne voulais pas. Sa chaleur réveillait en moi des sentiments que je pensais pas un jour ressentir. Ni pour elle, ni pour qui que ce soit. En comparaison, les sentiments que j’avais éprouvé pour mon ex compagne étaient bien pâles et fades.
Quand enfin, elle réduit la distance qui nous sépare en venant capturer ma bouche, je ne lui résiste pas. Je laisse alors de côté ma raison, mes doutes et ma peur… Non, en réalité, je les envoyais loin de moi. Tout ce qui comptait à présent, c’était la sensation unique que je ressentais. Je sentais Lizzie se coller un peu plus à moi. Sa poitrine contre ma peau me rappelait que Lizzie n’était plus une gamine mais une femme. Une femme incroyablement séduisante à laquelle je ne pouvais plus résister. L’une de mes mains vint se nicher au creux de ses reins, amenant le bas de son corps contre ma cuisse. Je la sentis se frotter contre moi. Cette étreinte devenait plus sensuelle que jamais, réveillant ma virilité. Des pensées érotiques se bousculèrent dans ma tête, tandis que mon esprit y voyait plus clair. Lizzie était la personne qu’il me fallait. J’avais simplement mis beaucoup de temps à comprendre. Les sentiments que j’éprouvais pour elle étaient là, enfouis sous des peurs infondées, attendant patiemment que j’admette enfin la vérité. Et cette vérité me frappa si soudainement que j’avais fini par m’écarter doucement de la jeune femme. Je caressais ses cheveux, écartant une mèche qui tombait sur son visage. « Dis quelque chose… » avait-elle murmuré. Je savais ce que je devais lui dire.

« Je.. » Je m’arrêtais, comme si le ciel allait me tomber sur la tête pour ce que j’allais oser lui dire. Lui dévoiler mes sentiments étaient bien plus compliqué que ce que j’avais imaginé. J’avalais ma salive avant de recommencer, d’une voix plus assurée :

« Lizzie… Je t’aime… »

Mon coeur s’arrêta, le temps de quelques secondes. Je n’entendais plus rien, à part le grondement du tonnerre dehors, espérant que ces quelques petits mots n’allaient pas tout faire foirer. La tension dans la pièce était palpable. Mes yeux étaient rivés sur Lizzie, cherchant dans son regard une réaction, un indice de ce qu'elle ressentait. C'était comme si le monde entier s'était arrêté de tourner, ne laissant que nous deux, suspendus dans cet instant décisif. Les battements de mon cœur reprenaient, de plus en plus forts, alors que j'attendais sa réponse. Tout en moi criait que je devais la protéger, être là pour elle, mais en même temps, je craignais de l'avoir dépassée, d'avoir franchi une ligne qui ne devait pas l’être. Mais les mots avait été dit, je ne pouvais plus revenir en arrière.
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyMar 14 Nov 2023 - 14:31

Mon cœur bat à vive allure. Je suis sûre et certaine que si on mesurait mon rythme cardiaque, il battrait des records. Mes lèvres sur celles de Jay sont comme un rêve que je n’ai pas envie de voir se terminer. J’ai l’impression que dès que nos bouches ne seront plus en contact, tout sera fini ; et je serais contrainte de retourner à la réalité. Collée contre lui, je me repais de nos souffles qui se mélangent, de nos langues qui s'apprivoisent, de sa chaleur qui m’enveloppe tel l’éternel cocon protecteur qu’il a toujours représenté. Dans mon bas ventre, c’est une envolée de papillons. Sa cuisse glissée entre les miennes, je suis douloureusement consciente de son contact. Mon intimité se frotte contre lui, cherchant un soulagement face à l’envie qui s’y niche. Est-ce trop tôt pour l’envisager ? Que pensera-t-il de moi ? Je n’en demande pas tant, mais je n’arrive pas à contrôler mes pulsions. Ça fait trop longtemps que je tiens ces barrières complètement érigées, que je porte sur lui un regard discret sur mes véritables sentiments. Je sais que jamais je n’aimerai personne avec autant d’intensité… Je préfère encore rester une simple filleule à ses yeux plutôt que de le perdre. Il est beaucoup trop essentiel à ma vie pour que j’accepte qu’il s’en aille sans rien dire, ni faire.

Le besoin de respirer se fait sentir. Mais je ne lâcherai ses lèvres pour rien au monde. Je pourrais mourir d’asphyxie pour avoir l’opportunité de continuer à l’embrasser comme si ma propre vie en dépendait. Mais Jay recule et je n’ai pas d’autre choix que de le laisser faire. Mon souffle est saccadé, aussi bien par le baiser que par l’ensemble des réactions de mon corps. Dans le silence de la chambre ne résonne que le bruit de nos respirations haletantes. Il ne dit rien. Je sens pourtant le poids de son regard sur moi, même dans la pénombre. Je ne sais pas pourquoi, mais le fait qu’on ne se dise rien fait naître un étrange malaise dans le creux de mon estomac qui se mélange avec le désir que j’ai pour lui. C’est assez spécial comme sensation, mais avant que je ne commence à flipper et à m'imaginer trop de scénario, je le supplie presque de dire quelque chose. Ça déclenche quelque chose chez lui car il commence une phrase avant de s’arrêter. Mon cœur cogne douloureusement dans ma poitrine. J’ai l’impression qu’on entend que lui. Mes oreilles, en tout cas, elles n’entendent que lui. Malgré l’obscurité de la chambre, je devine ses traits. Il a cet air qui cherche quoi dire. Je connais chacune de ses expressions par cœur.

Je pense que je m’attendais à beaucoup de choses venant de lui, mais pas aux mots qui ont suivi. Des mots forts. De ceux que je n’espérais pas entendre aussitôt. Des mots que j’imaginais quand même entendre un jour, dans mes rêves. Mon palpitant a quelques loupés.

Oh Jay…

Ma gorge est serrée par l’émotion, et mon corps est envahi par un sentiment euphorique. Je crois que c’est le temps que mon cœur et ma tête assimilent ce que je viens d’entendre. Et puis, un sourire vient ourler mes lèvres et je me serre davantage contre lui, si c’est possible. Mon visage se niche dans le creux de son torse. Je crois que je me perds un peu dans mes émotions parce que je sens les larmes monter. Je relève la tête et happe de nouveau sa bouche.

Encore… soufflé-je contre ses lèvres. Dis-le encore…
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyMar 14 Nov 2023 - 17:23

Lizzie dans les bras… je n’avais pas prévu qu’un jour ce moment arrive. Depuis le jour où nous avions échangé un baiser involontaire, j’avais tourné cette scène plusieurs fois dans ma tête. J’essayais de comprendre ce qui se passait, de rationaliser mes émotions. Mais je me mentais à moi-même. Mes sentiments avaient changé depuis longtemps. Il n’y avait qu’à voir comment je réagissais quand elle parlait d’un mec ! J’étais prêt à briser la mâchoire du pauvre type qui l’approcherait. La vérité, c’était que je l’aimais. J’étais amoureux de Lizzie, je voulais ce moment de tendresse qui dépasserait les limites. Je ne voulais pas qu’elle me regarde seulement comme son parrain un peu trop protecteur. Alors quand elle s’était glissée dans mon lit avec l’intention de se cacher d’une peur, je n’avais pas réfléchis. Je lui avais offert le réconfort qu’elle réclamait et bien plus encore. J’avais hésité à franchir le pas mais une fois que c’était fait, les barrières que j’avais dressé s’étaient effondrées sur elles-mêmes. J’avais l’impression de revivre contre le corps de Lizzie. Comme un homme se noyant qui s’accrochait une bouée, je m’accrochais à elle avec l’espoir qu’elle ne me fuit pas. Mais ce baiser se prolongea, réveillant une partie endormie de mon esprit… et de mon anatomie. Malgré tout, je m’écartais légèrement d’elle. Je reprenais mon souffle. Prenant conscience qu’aucun retour en arrière n’était possible, je me demandais ce qui allait se passer à présent. Et quand Lizzie m’implora de dire quelque chose… ma voix me trahit. Mais je repris pour laisser enfin franchir la vérité de mes lèvres. Je l’aimais. C’est tout ce que je pouvais lui dire. Mon cœur cognait contre ma poitrine. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais peur. Peur d’avoir gâché ce moment, notre relation. Lizzie se contenta de m’appeler par mon surnom. Quoi ? Non, j’avais tout foiré ! Elle se cachait contre mon torse. Je sentais l’émotion qui envahissait son corps. Mais je n’aurais pas su la définir. Je la serrais contre moi sans vraiment comprendre ce qui se passait. Elle releva la tête et m’embrassa à nouveau… peut-être que je n’avais pas tout gâché. Contre ma bouche, elle me demanda de lui répéter ce que je venais de lui dire. Souriant contre ses lèvres, heureux comme jamais, je la serrais un peu plus contre moi.

« Elizabeth Calloway, je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. »

À chaque fois, je l’embrassais. Un je t’aime, un baiser. Ma main se glissa sous son débardeur et caressa la peau douce de ses reins. Je sentis les frissons qui la parcourait. Lizzie ne m’avait pas rendu mes paroles, mais ça m’était égal. Sa réaction était la preuve que ce que je ressentais était réciproque… ou alors, j’essayais de me rassurer. Mais je ne voulais pas me poser de questions en cet instant. Elle me le dirait quand elle se sentirait prête. Je ne voulais surtout pas la brusquer.
À nouveau, je glissais ma langue à la rencontre de la sienne. La vague de plaisir que j’en ressentis explosa en moi avec force. Je me sentis devenir plus dur. J’aurais voulu cacher cette partie de mon anatomie pour ne pas l’effrayer ou lui faire penser que je n’étais qu’un énorme pervers qui en voulait à son corps. Mais eh ! J’étais faible et sentir la chaleur de sa fente contre ma cuisse rendait ma lutte aussi éprouvante qu’un match de boxe. Mais je savais ma lutte vaine. Plus je sentais la chaleur de Lizzie, plus mon propre corps répondait à ses mouvements, ses ondulations. Ne tenant plus, ma main au creux de ses reins descendit pour aller caresser ses fesses. Puis d’un mouvement fluide, je fis basculer Lizzie. En un rien de temps, elle se retrouva sur moi, son intimité sur mon membre durci. Je savais bien que ça ne calmerait en rien mes pulsions. C’était bien pire !

Ma main se logea sur sa nuque et l’obligea à se pencher à nouveau vers moi. Mais je ne capturais pas immédiatement ses lèvres. Je commençais par les lécher. Je savoureux la douceur de ses lèvres pulpeuses. Mon autre main caressa sa cuisse, et lentement, elle retourna sous son débardeur, mais cette fois, je la fis parcourir son ventre plat. Mon index effleura la peau sous son sein. La tentation était si forte mais Lizzie n’était pas n’importe quelle femme. Je la respectais trop pour lui laisser croire que je ne voulais qu’une chose d’elle. Oui, je bandais dur pour elle, ce n’était pas la première fois. Mais cette situation était nouvelle. Je ne savais pas comment agir. L’homme primaire voulait que je la déshabille et l’empale avec force de mon membre. Mais la partie ayant encore des remords s’y refusait !
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyVen 24 Nov 2023 - 16:29

La façon dont Jayden dévore mes lèvres me fait espérer des sentiments que je n’osais plus ressentir. Mon cœur ne survivrait pas à ce qu’il souffle chaud et froid demain matin. J’essaie de ne pas penser à quand le soleil se lèvera dans le ciel. Je ne pense déjà plus à l’orage qui fait rage au-dessus de nos têtes. Toute mon attention est tournée vers mon parrain qui m’offre les baisers les plus incroyables que j’ai jamais reçus de toute ma vie. Je ne sais pas si les dix ans qui nous séparent jouent un rôle, mais on ne m’a jamais embrassé de cette façon. Sa bouche sur la mienne tord mon ventre de plaisir. Ses mains posées chastement sur mon corps brûlent ma peau comme si elles étaient des brasiers ardents. S’il était possible d’étendre ce moment à l’infini, ce serait mon souhait le plus cher. Le besoin de respirer se fait pressant et même si nos lèvres se détachent les unes des autres, elles restent suffisamment proches pour que nos souffles se mêlent. Le silence tombe, uniquement brisé par les grondements de l’orage. Il ne m’affole plus. Il n’y a plus que Jay qui existe. Et je le supplie de dire quelque chose. Je ne sais pas ce que j’espérais qu’il dise, mais son aveu est inattendu. Mon cœur loupe divers battements avant de redoubler d’allure - si c’est possible - et ma gorge se noue face à l’émotion qui me submerge tout à coup. Il m’aime. Suis-je en train de rêver ? J’espère bien que non. Et si c’est un rêve, je ne veux plus jamais me réveiller pour que cet instant ne s’arrête jamais. Mes lèvres finissent par s’ourler d’un sourire et je me niche davantage dans ses bras. Je dissimule mon visage dans le creux de son torse, je m’enveloppe de son étreinte virile. Je relève la tête vers lui et happe à nouveau sa bouche avec la mienne et le supplie de le dire à nouveau. Je sens son sourire accompagner le mien et il accède à ma demande. Chacun de ses “je t’aime” est ponctué d’un nouveau baiser et un léger rire m’échappe. Puis il happe mes lèvres pour ne plus les lâcher.

Sa main glisse sous le débardeur qui me sert de haut de pyjama. Le contact de sa paume chaude sur ma peau m’arrache des frissons. Je me cambre contre lui. Sa langue investit ma bouche afin d’aller au contact de la mienne et je la lui offre avec plaisir. Contre mon ventre, je sens son membre éveillé et mon corps s’enflamme. Sa main glisse sur ma peau pour aller se poser sur mes fesses à peine dissimulées par mon short en tissu et d’un mouvement souple, je me retrouve assise à califourchon sur son bassin. Plus aucun doute quant à la dureté de son membre contre ma fente. Mon bas ventre se contracte. Je l’observe, ainsi placée au-dessus de lui. C’est un spectacle assez étrange et inattendu, mais ô combien plaisant. Je mordille ma lèvre inférieure. Jayden m’intime de me pencher vers lui. J’obéis. Je crois qu’il va de nouveau m’embrasser, mais au lieu de quoi, sa langue vient caresser mes lèvres. Un frisson me parcourt. Ses doigts glissent sur ma cuisse puis sous mon débardeur. Mais cette fois, ce n’est pas le creux de mes reins qui l’intéresse. Ils longent mon ventre et mon buste pour effleurer la peau sous mon sein. Ma main voisine à la sienne vient attraper son poignet et délicatement, je l’invite à continuer son chemin pour venir empaumer mon sein dont la pointe durcie dès lors que sa chaleur l’enveloppe.

Touche-moi autant que tu le voudras, je lui souffle.

Je ne sais pas du tout d’où me vient cette soudaine audace. Je n’ai jamais réellement pris les devants auparavant. J’étais plutôt de celle qui se laissait faire et qui agissait timidement. Mais avec Jay, c’est différent. Je me sens en confiance et peut-être que la force de mes sentiments m’aide à être audacieuse. Tout ce que j’espère, c’est que cette soudaine facette ne l’effraiera pas… Il ne manquerait plus que je gâche tout…

Je mordille sa lèvre inférieure avant d'embrasser sa bouche. Ma main quitte la sienne pour venir se poser sur son torse, avec sa jumelle. Mes doigts glissent sur le tissu de son t-shirt pour aller attraper le tissu et je le fais remonter, dévoilant sa peau et ses abdos qui n’ont plus aucun secret pour moi, et ce, depuis longtemps. A cause de sa position, Jay est obligé de m’aider en se redressant pour que je puisse le passer par-dessus sa tête. Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres avant de nicher mon visage dans le creux de son cou. Je me repais de son odeur masculine où je devine la senteur de son gel douche. Ma langue parcourt sa carotide, jusqu’à ce que ma bouche vienne se poser sur son torse.


Dernière édition par Elizabeth Calloway le Mer 13 Déc 2023 - 12:08, édité 1 fois
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyLun 27 Nov 2023 - 14:01

Mon cœur est tiraillé : Lizzie est ma filleule. Et même si étant plus jeune, elle chantait à tue-tête que je n’étais pas son frère, nous avions grandit comme tels. Pendant des années, je n’avais eu pour elle que des sentiments fraternels. La présence de son père et de ma sœur avait leur rôle également. Mais à présent, nous étions seuls. Son père nous avait tragiquement quitté et ma sœur vivait avec son fiancé chez elle. Mes sentiments pour Lizzie s’étaient transformés. Je m’étais mis des œillères pour ne pas voir que je l’aimais mais pas comme j’aimais Jenna. La jalousie que j’éprouvais quand un homme s’approchait d’elle, je le mettais sur le compte de mon envie de la protéger. Quand elle entrait dans une pièce et que je me sentais submergé par sa beauté naturelle, je me disais que c’était la fierté de voir ma filleule être devenue une belle femme. Mais je me mentais ! La vérité, c’est que j’étais fou d’elle. Je la voulais pour moi, être l’homme qui la ferait rire, la consolerait mais aussi qui pourrait embrasser encore et encore ses lèvres pulpeuses si douces… les dix ans qui nous séparaient ne changeaient rien à ce que je ressentais pour elle… je la voulais. Et cette nuit orageuse m’avait offert l’occasion de découvrir si les sentiments que je nourrissais à son égard était réciproque ou non. Le baiser que nous échangions n’avait plus rien de fraternel. Une partie endormie de mon esprit s’éveilla soudainement, me rappelant que le deuil de mon coach et la séparation brutale avec Caitlynn ne devait pas m’empêcher d’aimer à nouveau. Lizzie était la seule à comprendre et à pouvoir atteindre cette zone de mon esprit. Je ne vivais pas en ermite, des femmes j’en voyais. Il m’arrivait parfois de déjeuner avec l’une d’entre elles, mais je ne me sentais jamais à mon aise. Sans m’en rendre compte, j’avais comparé ces brefs instants en leur compagnie à celle de Lizzie. Avec elle, je pouvais être moi, rire de tout, l’embêter, jouer aux jeux vidéo avant de m’endormir devant un film, Lizzie contre moi… alors oui, l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir. Et quand ma filleule me demanda de lui dire quelque chose, ma voix, après l’avoir fait défaut, s’éleva pour lui dire que je l’aimais. À sa demande, je le répétais en lui déposant un baiser sur ses lèvres. Le rire qui s’échappa de sa bouche me fit sourire. J’adorais ce son, je m’en délectais tandis qu’elle capturait mes lèvres, prolongeant ce moment.

Une main sur ses fesses, je la basculais pour qu’elle se retrouve contre moi. Et pour la première fois, je ne tentais pas de cacher l’excitation qui m’envahit. Je ne pouvais rien y faire, j’avais placé Lizzie sur mon chibre durci. La chaleur entre ses cuisses captura mon membre et me fit rêver que je pourrais peut-être m’y glisser… sentir les parois de sa fente enserrer ma queue pendant que je la labourerais de mes coups de reins. Je me fis l’effet d’être un pervers. Au lieu de céder à la tentation de glisser mon doigt dans cette moiteur, je la fis se pencher vers moi. J’avais faim de ses lèvres. Les capturant à nouveau, ma langue s’insinua dans sa bouche pour partir à la rencontre de sa langue. L’une de mes mains se glissa sous son débardeur. J’effleurais du bout de mes doigts la peau qui se trouvait sous son sein. Mais la réalité, c’est je voulais le sentir au creux de ma paume. Je voulais agacer la pointe jusqu’à ce qu’elle devienne dure avant de la prendre dans ma bouche, de savourer son goût. Je voulais sentir son miel couler sur mes doigts… bref, des idées pas très catholiques. Je n’osais aller plus loin, de peur d’aller trop vite. Mais Lizzie attrapa ma main et je me retrouvais avec son sein là où je voulais. Mon penis eut un petit spasme. Putain… c’était ce que je voulais. Mais ce que Lizzie déclara aurait pu me faire perdre la raison. En plus de sa moue, mordant sa lèvre. Elle n’avait pas conscience à quelle point cette image d’elle sur moi dans son débardeur et son short était foutrement érotique.

« Lizzie, tu en es sûre ? Si je le fais, je ne pourrais pas m’arrêter… »

Je lui laissais le temps de comprendre et quand elle réaffirma que je pouvais la toucher, la dernière barrière que j’avais explosa, laissant mes envies se déverser dans mon esprit sans aucune retenue. À nouveau, elle se pencha sur moi pour m’embrasser. Cette fois-ci, je ne m’encombrais plus de questions ou de gêne. Son sein dans ma main, je le pétrissais avant que mes doigts ne s’attaquent à son téton. Comme je m’en doutais, il était dur. Je l’agaçais, le faisant rouler en mes doigts, le pinçant doucement. L’une mes mains intima Lizzie à frotter sa fente sur ma queue. Et ce frottement… je fermais les yeux, me délectant de la vague de désir qui m’envahissait, enivrait mes sens. Lizzie quitta mes lèvres pour me retirer mon t-shirt. Je la laissais faire. Ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait. Parfois, quand les combats de boxe me laissaient complètement KO, c’était Lizzie qui prenait soin de moi. Elle m’aidait à retirer mes vêtements du haut, me masser les épaules, appliquer de la pommade ou des poches de glace sur mes muscles endormis. Mais aujourd’hui, la situation était différente car elle déposait des baisers sur ma peau. Je sentis ses lèvres dans mon cou puis mon torse, laissant une trace de feu sur ma peau. Une partie encore irriguée de mon cerveau se demanda où est-ce que Lizzie avait apprit tout ça. La Lizzie que je connaissais était timide… et vierge !!!! Mais je chassais ces pensées. J’avais plus important à gérer tout de suite !

Je me redressais légèrement, ce qui accentua la chaleur laissée sur mon chibre. Mes mains se saisirent de son débardeur et je le lui retirais. Comme elle, je déposais mes lèvres sur chaque parcelle de sa peau nue jusqu’à atteindre sa poitrine. Je n’aurais jamais cru faire cela un jour, mais je le fis… ma langue traçait des cercles autour son auréole rosie. J’entendis sa respiration se faire plus rapide. L’une de mes mains se cala au creux de ses reins pour la maintenir puis après un moment de torture à lécher la peau de ses seins, je happais l’un de ses tétons, l’aspirait entre mes lèvres. Ma langue vient le lécher en même temps, tandis que mon autre main faisait rouler son autre téton esseulé. Je me repaissais de la saveur de sa peau. Je pensais que son rire était le son que je préférais mais ce n’était rien en comparaison de ses gémissements de plaisir. Je ne m’arrêtais pas. Puis, je m’écartais de son sein pour faire subir le même sort à l’autre. Ma main qui tenait sa taille descendit pour se mettre entre nous. Je ne me retenais plus, nous avions franchi ces limites que je pensais infranchissables depuis bien longtemps. Et quand enfin ma main se retrouva près de son sanctuaire, je la caressais à travers le tissu fin de son short. Mais ce n’était pas suffisant. À nouveau, je la fis basculer pour pouvoir la surplomber. Je me jetais sur son sein et cette fois-ci, ma main eut l’accès libre à sa fente que je caressais de tout mon soûl. Puis, quand j’en eu assez d’être retenu par le tissu, je me relevais le temps de le lui retirer. Puis je glissais mon doigt sur sa inondée de son miel. Mon doigt glissa à l’intérieur de sa fente et je vis Lizzie se cambrer… j’avais hâte de la pénétrer de mon membre…
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyJeu 14 Déc 2023 - 7:46

Ces mots que j’ai tant espéré entendre un jour sortir de sa bouche vibrent en moi comme le plus beau des sentiments. Ils m’allègent d’un poids que je n’avais plus conscience de porter. Cela fait tellement longtemps que je nourris des sentiments pour Jay qu’ils font partie intégrante de ma personne. Seulement voilà, pour des raisons évidentes, je n’ai jamais osé espérer quoi que ce soit. Il a été avec Caitlinn pendant plusieurs années. Je le voyais déjà l’épouser et fonder une famille avec elle. Je me voyais assister à tout ça silencieusement, avec un sourire de plaqué sur le visage pour essayer de faire bonne mesure. Peut-être aurais-je fini par trouver un substitut… Alors l’entendre me dire qu’il m’aime est aussi magnifique qu’inespéré et je ne peux que vouloir l’entendre encore et encore. Jay me comble en accédant à ma requête tout en déposant un baiser sur mes lèvres à chaque « je t’aime » prononcé, m’arrachant au passage un rire. Puis, il se saisit de ma bouche pour ne plus la lâcher.

Comme si je ne pesais pas plus lourd qu’une plume, il me bascule sur lui. Assise sur son bassin, j’ai conscience de la dureté de son membre contre ma fente. Mon estomac se tord. À croire qu’il ne peut plus se passer de ma bouche, sa langue vient à la rencontre de la mienne. Les sensations que j’éprouve se font de plus en plus nombreuses. Je sens l’humidité poindre entre mes cuisses. Une de ses mains se faufile sous le tissu de mon débardeur et ses doigts s’arrêtent à la lisière de mon sein, pile en dessous. Un frisson me parcourt. Mon sein réagit à cette proximité. Je sens ma pointe durcir. Je saisis sa main et l’invite à continuer son chemin pour l’empaumer. Audacieuse, je lui intime de me toucher autant qu’il le souhaitera. Je ne sais pas d’où me vient cette soudaine témérité mais je ne veux pas que Jay se refreine pour une quelconque raison. Mon corps lui appartient. Il peut en faire ce qu’il voudra.

Je n’ai jamais été aussi sûre de quoi que ce soit, je lui réponds alors qu’encore une fois, il se montre prévenant.

Il est tellement parfait. Il ne lui faut pas beaucoup plus de motivation pour pétrir mon sein et de s’attaquer à ma pointe durcie. Un léger soupir s’échappe de mes lèvres alors qu’il l’agace sans lui laisser le moindre répit. Son autre main, je la sens exercer une pression sur ma hanche, et aussitôt j’obéis. J’ondule sur lui, frottant ma fente contre sa hampe. Je le parcours de bas en haut, impatiente de savoir jusqu’où ce moment va nous emmener. Jusqu’au bout, j’espère. C’est ma chance et je ne compte pas la laisser passer.

À mon tour, je quitte ses livres pour saisir son t-shirt et le lui retirer. J’ai accès à son torse. La perfection. Je le connais dans les moindres détails pour l’avoir vu un nombre incalculable de fois auparavant. Ma bouche savoure le goût de sa peau, celui de son cou et celui de son torse. Par souci d’équité, peut-être, Jay me débarrasse de mon débardeur me laissant seins nus sous ses yeux. J’aurais dû me sentir gênée mais ce n’est pas le cas. La chaleur m’embrase lorsque ses lèvres saisissent mon sein. Je sens sa langue jouer avec mon téton. Mon souffle s’accélère. Ses mains se resserrent autour de moi pour m’empêcher de me soustraire à ses lèvres. Sauf que j’aime tellement ce qu’il me fait que pour rien au monde je ne voudrais qu’il arrête. Un gémissement m’échappe tandis que je continue de frotter mon intimité le long de sa hampe dure. Ma main glisse sur sa nuque afin de le maintenir sur son traitement qui me rend folle petit à petit.

Soudain c’est sur mon intimité que je sens ses doigts me caresser à travers le tissu de mon short élimé. Je me cambre pour offrir plus d’accès à ses doigts, mais Jay a une meilleure idée en me faisant basculer cette fois-ci en dessous de lui. Bouche sur mon sein à nouveau, ses doigts retrouvent leur place sur ma fente recouverte encore de mon pyjama. J’ondule et gémis au gré de ses caresses. Ce n’est pas assez. Il me tire des soupirs de plaisir jusqu’à céder à la tentation. Je me retrouve nue, son doigt plongé en moi. Un gémissement sonore s’échappe de mes lèvres tandis qu’il commence à faire des va et vient en moi. Mes hanches l’accompagnent. Moi aussi, j’ai envie de le toucher. Rougissante, je tends la main vers la proéminence de sa queue. Je le caresse à travers le tissu jusqu’à le sentir en gaillardie. Je plonge mes doigts sous son boxer. Ils vont à la rencontre de son membre chaud, dur et incroyablement doux. Sa dureté dans la paume de ma main, je le caresse de haut en bas tout en continuant de gémir grâce à ses doigts qui explorent mon intimité.
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyMer 20 Déc 2023 - 14:00

Si je n’étais pas dans cet état d’excitation, je me serais posé des questions… et je les aurais posé directement à Lizzie. Je découvrais une nouvelle femme, bien plus directive, qui s’affirmait et me donnait presque des ordres. Non pas que ça me dérangeait, surtout qu’elle me donnait la confirmation que je pouvais aller bien plus loin avec elle. Je n’avais plus peur de franchir une limite interdite ou de faire quelque chose qui pourrait l’effrayer ou la repousser. Mais… je notais dans un coin de ma tête que la petite Lizzie adorable avec des couettes n’était plus là. C’était une femme, une femme sublime avec un corps qui réveillait mon anatomie masculine. Et cette femme avait elle aussi des envies à assouvir. Je ne connaissais pas ce côté de Lizzie, elle me surprenait complètement. Je ne m’attendais pas à voir ce côté d’elle. Actuellement, j’étais heureux de le découvrir mais quand j’allais retrouver ma raison et ma lucidité… mais c’était une autre histoire.

Assise sur moi, je sentais la chaleur au creux de ses cuisses, nourrissant toutes les passions et les envies dévorantes que j’avais pour elle. J’attendais sa réponse espérant secrètement qu’elle ne me repousse pas. Pas maintenant, pas après avoir allumé ce brasier ardent en moi. Mais son refus ne vint jamais, car elle me confirma être sûre de ce qu’elle voulait. Un sourire aux lèvres, tandis que sa bouche vint de nouveau contre la mienne, nos langues se mélangèrent. D’une main, j’attrapais son sein et agaçait le téton rose et dure. Mais rapidement, je lui retirais son t-shirt. Je la voulais nue, prête à me recevoir. J’étais prêt à attendre, à faire naître plus de désir mais j’avais l’agréable sensation qu’elle était déjà prête. De mes lèvres, je capturais l’une de ses pointes roses. Ma langue roula dessus, je l’aspirais, ne lui laissant aucun répit. Ses gémissements me rendaient fou. J’oubliais absolument tout ce qui nous entourait. Sa main vint se glisser sur ma nuque pour m’amener à continuer le traitement que je lui offrais. Je ne me fis pas prier pour me repaitre encore de la peau délicate de sa poitrine.

J’essayais d’atteindre avec mes doigts sa fente mais notre position actuelle ne me le permettait pas. J’échangeais alors nos places, Lizzie se retrouva allongée sur le matelas. Sans perdre de temps, je la dénudais. Malgré l’obscurité, j’arrivais à apercevoir la forme de son corps. Au fond de moi, j’espérais recommencer à la lumière du jour pour pouvoir la contempler. Lizzie je ne l’avais jamais vu nue, le plus dénudé étant un débardeur et un short. Mais à présent, j’osais espérer en voir plus. Mais pour le moment, je me contentais des contours flous que m’offrait les lueurs qui passaient à travers les volets de ma fenêtre. Après avoir goûté son mamelon, mes doigts se glissèrent dans sa fente humide sans aucune difficulté. Immédiatement, Lizzie se mit à onduler, suivant les va et vient que je faisais. Soudain, je sentis la main de Lizzie sur mon chibre.

« Merde… » murmurais-je.

Je ne jurais pas souvent mais là… tant que c’était moi qui touchait Lizzie, je gardais un semblant de lucidité. Mais maintenant que c’était elle qui avait la main posée sur moi… c’était comme si le rêve et la réalité s’étaient mélangés. Je n’avais jamais pensé vivre un jour ce moment. Jusqu’à maintenant, je pensais être le seul à nourrir des pensées pas toujours catholiques à l’endroit de Lizzie. Mais j’avais aujourd’hui la preuve que je n’étais pas seul… je la laissais faire, rejetant la tête en arrière. Je me mordais la lèvre inférieure. Plus elle me caressait, plus je perdais la raison ! Je n’étais plus lucide… je me penchais sur Lizzie et déposais un baiser sur ses lèvres. Puis lentement, je laissais mes lèvres se diriger vers ses cuisses. Ma bouche déposait des baisers sur chaque parcelle de sa peau. Jusqu’à atteindre le point culminant. J’attrapais ses cuisses pour ramener sa fente contre ma bouche. Je me repaissais alors de son miel, le goûtant, le savourant. À nouveau, je regrettais d’être dans le noir, j’aurais tellement aimé voir l’expression du désir sur le visage de Lizzie, apercevoir chaque changement. Je l’imaginais les yeux clos, le visage tourné vers le plafond. Cette pensée fit tressauter mon chibre. Alors que je jouais encore avec sa fente, ma langue glissant le long de sa fente jusqu’à atteindre son bourgeon gorgé de plaisir. Je me relevais. Je n’y tenais plus.. je voulais sentir les parois de sa fente emprisonner mon membre. Je voulais me fondre en elle et la sentir se cambrer sous mes assauts. J’attrapais ma queue dans ma main et la plaçais contre sa fente. Mon gland caressait son entrée, une torture pour moi comme Lizzie mais la sensation était si douce… puis doucement, je poussais jusqu’à enfin être dans son antre. Je pris mon temps, la laissant s’habituer à mon intrusion. Je le fis doucement jusqu’à la pénétrer entièrement dans un soupir de plaisir. Je la surplombais, dressé sur mes poings. Lentement, j’entamais un lent mouvement du bassin, entrant et ressortant légèrement. Je me sentais étrangement complet, comme si je retrouvais enfin ce qui me manquait… je me penchais sur mes avants-bras, respirant bien plus fort qu’avant. J’étais conquis…
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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyVen 5 Jan 2024 - 11:21

Je ne veux pas que Jay se refreine pour moi. Je ne veux pas qu’il hésite une seule seconde à me traiter comme n’importe quelle femme. J’ai envie d’être sienne. Je veux qu’il me touche. J’ai envie de sentir ses mains sur moi, sur mes seins. Je veux le sentir grossir contre mon intimité, savoir que je l’excite. Mon corps est en ébullition. J’ai besoin de toutes ces choses là. Je me montre audacieuse. Bien plus que je ne l’ai jamais été auparavant. Je n’ai pas une grande expérience en la matière. Je n’ai connu qu’un seul garçon auparavant. Ma première fois s’est plutôt bien passée si j’en crois le discours de certaines de mes amies qui ont souffert le martyr… Mais malgré cela, les quelques rares fois qui ont suivi ne m’ont jamais fait connaître un plaisir aussi intense que celui que je ressens sous les mains de Jayden qui cède à ses envies et aux miennes de me toucher. Rien que le contact de sa peau sur la mienne m’électrise comme jamais auparavant. Je n’ai jamais rien connu de semblable.

Sa bouche sur mon sein exerce la plus délicieuse des tortures. La manière dont il aspire mon téton me fait geindre. Je n’ai pas envie qu’il s’arrête. Et en même temps, je veux tout de lui. Ses doigts ne tardent pas à trouver place contre mon intimité mais notre position ne lui permet pas d’aller en dessous du tissu de mon short de pyjama. D’un mouvement à la fois souple et délicat, je me retrouve étendue sur le matelas. Mes cuisses légèrement écartées offrent un accès à son creux, et même si je tire une certaine satisfaction de ses caresses à travers le tissu, ce n’est rien à côté de ce que Jay me fait une fois totalement nue sous ses yeux. Ses doigts s’enfoncent en moi et me tirent des gémissements sonores. Mes hanches accompagnent ses mouvements de va et vient. J’ai envie de le toucher. J’ai envie de lui rendre ce plaisir qu’il me donne. Timidement, je tends ma main jusqu’à la proéminence de son boxer. Je le caresse quelques instants à travers le tissu avant de me sentir suffisamment confiante pour glisser les doigts dessous et aller à la rencontre de son membre chaud et dur. Le juron qui s'échappe des lèvres de Jay m’encourage et je referme mes doigts autour afin de le caresser de haut en bas. C’est incroyablement doux. Je lève mes yeux vers lui, et je le regarde prendre du plaisir. Ça me réconforte et je met davantage de cœur à l’ouvrage en pompant un peu plus vite.

Ses doigts toujours en moi continuent de faire des merveilles, m’arrachant des gémissements. Lorsque ses lèvres viennent embrasser les miennes, ils meurent dans sa bouche. Mais Jay ne s’arrête pas là. Ses baisers me quittent pour descendre le long de mon corps. Au fur et à mesure qu’il descend, je suis contrainte de lâcher son membre. Ses doigts quittent l’intérieur de mon intimité, me laissant pantelante et fiévreuse. Je n’ai pas le temps de songer à quoi que ce soit d’autre qu’il se saisit de mes cuisses et m’entraîne dans un plaisir inédit. Mon corps se cambre. Mes mains s’agrippent à ce qu’elles trouvent, en l’occurrence l’une d’entre elles s’accrochent à l’oreiller au-dessus de ma tête et l’autre aux cheveux de Jayden. Sa bouche me dévore, sa langue explore ma fente pour venir trouver mon petit paquet de nerfs devenu sensible sous ses assauts. Je me perds en volupté. C’est indescriptible tellement c’est bon.

Mon bas ventre se tord. Même si j’adore ce que Jay est en train de me faire, les parois de mon intimité se referment dans le vide. J’ai envie de plus. J’ai besoin de plus. Il semble le sentir car sa bouche quitte ma fente. J’observe sa silhouette me surplomber. Contre mon entrée, quelque chose de doux vient se présenter. Mon corps ondule d’impatience. Jayden entre en moi. Son membre m’étire progressivement au fur et à mesure de sa plongée. J’en ai le souffle coupé. Je l’ai senti dans ma main, il m’a semblé bien plus épais que celui de mon ex, mais en aucun cas, je ne m’attendais à ça. Je crois qu’il en est conscient car il prend tout son temps. Il se fraie son propre chemin à l’intérieur de moi. Soudain, il est profondément en moi. Mon intimité se contracte sur toute sa longueur, ravie de l’accueillir. J’ai du mal à réaliser que je suis en train de faire l’amour avec Jayden. Je n’aurais jamais osé l’imaginer… Il aura fallu cette nuit d’orage pour marquer un tournant radical. Dorénavant sûr de son entrée, il se met en mouvement. Son chibre ressort pour rentrer à nouveau en moi.

Oh mon dieu…

Ses premiers mouvements de bassin font naître progressivement les gémissements qui s’échappent de mes lèvres. Il me remplit d’une manière dont je ne l’ai jamais été auparavant. C’est nouveau. À chaque fois que son gland vient heurter le fond, je geins de plaisir. Mes mains se perdent sur son torse tandis qu’il s’active lentement en moi. Lorsque Jay se penche sur ses avant-bras, je glisse une main vers sa nuque et relève la tête pour lui offrir mes lèvres. Je me perds dans cet échange.
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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyLun 22 Jan 2024 - 9:52

Jamais je n’aurais pu penser que je serais un jour celui qui offrirait un plaisir sexuel à Lizzie. Même si mes sentiments pour changeaient petit à petit, sans que je ne m’aperçoive de rien, je n’avais jamais osé penser que je la toucherais de cette façon. Je pensais surtout que je continuerais à fantasmer dans mon coin sans que jamais elle ne soit au courant de l’attirance que j’avais pour elle. Mais une peur irrationnelle de l’orage avait tout changé entre nous. D’un moment rassurant où je tentais d’aider Lizzie à se rendormir, je me retrouvais entre ses cuisses à lécher sa fente, aspirant goulûment le bourgeon de plaisir de ma filleule. Ma queue tressauta à la pensée que je ne comptais pas m’arrêter là. Je ne faisais que commencer. Son miel coula contre ma langue et j’en demandais plus, plus encore. Mais je ne tenais plus… l’envie et le désir se firent plus en plus fort. Mon chibre réclamant une entrée en Lizzie. L’enfermant dans mon poing, j’accédais à sa requête. Tout doucement, je caressais l’entrée de son intimité avec mon gland, étalant ses fluides sur cette fente déjà bien humide. Puis, tout doucement, je la pénétrais, lui laissant le temps de se faire à l’intrusion. Et quand enfin je fus en elle jusqu’à la garde, je m’arrêtais quelques secondes avant d’entamer un mouvement de va et vient.

J’entendis Lizzie murmurer, appeler Dieu. Si je n’étais pas aussi concentré sur mon activité principale, je lui aurais très certainement dit une bêtise pour la faire rigoler. Mais la sensation de mon chibre emprisonné dans cette gaine de chair chaude m’empêchait de faire autre chose que donner du plaisir à Lizzie. Quelques minutes auparavant, mes doigts s’étaient glissés dans son intimité moite. J’avais senti ses parois se resserrer dessus mais à présent que c’était mon membre… Je me sentais comme planer sur un nuage. J’étais complet, plongé au creux de l’intimité de Lizzie. J’oubliais ma gêne initiale, mes remords et ma culpabilité. Ma place était auprès de Lizzie, je le savais à présent. Mon bassin s’était mit en mouvement, lentement. Je prenais le temps de savourer cette sensation. La dernière femme avec qui j’avais couché, c’était mon ex fiancée mais je n’avais pas ressenti ce qui me traversait mon esprit actuellement. Subitement, tout l’amour que j’éprouvais pour Elizabeth Calloway me frappa de plein fouet. J’étais amoureux d’elle, et ce sentiment était présent depuis un petit moment. Je m’étais mis des oeillères, préférant me concentrer sur des choses plus concrètes, plus terre-à-terre. La peur m’avait aveuglé, je ne voulais surtout pas prendre le risque de gâcher notre relation. Mais à présent, tout était différent. Je lui avais dévoilé mes sentiments et Lizzie n’avait pas pris peur. Au contraire…

Ne me retenant plus, j’accélérais le mouvement tandis que Lizzie laissait sa main aller vers ma nuque. Quand elle releva son visage vers le mien, je capturais ses lèvres dans un baiser plein de tendresse et de passion. Je n’avais pas l’intention de gâcher ce moment. Je voulais en savourer chaque minute, chaque seconde. Je ne savais pas comment nous serions une fois cet acte impulsif fini. Et je refusais d’y penser. À la place, ma langue quémanda l’accès à la sienne. Lizzie ouvrit la bouche et nos langues s’entremêlèrent dans une danse effrénée. Le désir envahissait un peu plus mes sens. Je voulais l’entendre gémir, hurler de plaisir. C’était le moment de lui montrer que je ne la regardais plus comme la petite fille que j’aimais parfois taquiner quand elle était effrayée par l’orage. J’étais un homme amoureux d’une femme. Il était de lui montrer de façon plus charnelle. Quittant ses lèvres à regret, je me relevais sur mes mains et accélérais encore le mouvement de va et vient. Mais plus encore, je me mis à la pilonner avec force, encouragé par les cris de jouissance qui semblaient résonner plus fort que l’orage qui battait dehors. En fait, je n’entendais plus rien à part ses gémissements. L’une de mes mains empauma son sein. Entre mon pouce et mon index, la pointe durcie roula. Je jouais avec avant de me pencher dessus. Ma langue glissa sur sa peau. Je me délectais de la saveur de sa peau fine avant que mes lèvres emprisonnent à nouveau son mamelon. J’aspirais dessus tout en laissant ma langue glisser dessus. Plus mon chibre tapait dans le fond de sa fente, plus j’avais l’impression de découvrir un nouveau niveau de plaisir.
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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyMar 30 Jan 2024 - 14:12

Dans la pénombre de la chambre, rythmée par les grondements de l’orage, je m’abandonne entre les bras de Jay. Pantelante et alanguie par les différents traitements qu’il a fait subir à mon corps en me léchant et en plongeant ses doigts dans mon intimité, j’observe sa silhouette me surplomber tandis que son membre se présente contre ma fente. Ses mouvements sont délicats. Il fait glisser sa hampe de chair contre mon intimité, me taquinant lentement. Mon bassin suit son mouvement. Mon antre le réclame, pulse d’envie, appréhende sa poussée en vue d’être rempli. Je le veux en moi, et avant que je ne le supplie d’arrêter de jouer avec mon désir, je le sens se frayer un chemin. Mes chairs s’écartent au fur et à mesure qu’il progresse à l’intérieur. Mon souffle se coupe sous son intrusion. Jamais je ne me suis sentie aussi écartelée. Entre mes doigts, il m'a semblé que Jayden était gâté. Etrangement, cela ne m’a absolument pas effrayée. J’ai bien fait de lui faire confiance car il prend le temps de me remplir, poussant délicatement à l’intérieur de moi. Lorsqu’enfin il est profondément entré en moi, mes parois se resserrent autour de lui. Il m’offre quelques secondes de répit avant de ressortir lentement et de revenir d’un mouvement un peu plus souple. Je ne peux pas m’empêcher de m’exclamer sous son intrusion.

Ses hanches entrent en action et me soutirent des gémissements de plaisir. Ses mouvements restent lent, mais chaque millimètre de son chibre qui frotte contre les parois de mon intimité m’arrache des frissons qui parcourent mon corps. Ce que je ressens n’a absolument rien de commun avec ce que j’ai déjà pu ressentir. C’est puissant et indescriptible. Jay me fait l’amour avec toute la délicatesse dont il est capable et j’apprécie chacune de ses poussées. J’apprécie qu’il prenne son temps, qu’il laisse le temps à mon corps de s’habituer à lui. Son membre m’étire à chacune de ses poussées, facilitant toujours un peu plus ses mouvements. Lorsque son gland vient taper le fond de mon intimité, une légère douleur électrique me fait geindre de plaisir, en même temps qu’elle vient creuser ma cambrure entre ses mains. Mes doigts parcourent son torse, je savoure chacun des contours de ses muscles. Même si visuellement, je les ai vus un nombre incalculable de fois, jamais je ne l’ai touché de cette façon. Dorénavant, son corps m’appartient. J’ai du mal à réaliser que je peux dorénavant en disposer comme bon me semble… Parce que ce qui est en train de se passer veut bien dire quelque chose, n’est-ce pas ?

Lorsque Jay se penche vers moi, une de mes mains glisse sur sa nuque. Je lui offre ma bouche qu’il capture aussitôt. Ses mouvements de bassin s’accélèrent, m’arrachant de nouveaux gémissements qui viennent se perdre sur sa langue. Mon corps bouge en harmonie avec le sien, allant à sa rencontre. Mes cuisses s’écartent pour mieux l’accueillir en moi. Ma main descend le long de son dos, appréciant la fermeté qu’elle y trouve jusqu’à atterrir dans le creux de ses reins. Jayden libère mes lèvres pour se redresser. Mes poumons se gonflent d’air, mais je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle. Ses hanches s’abattent brutalement contre les miennes dans un rythme rapide. Ses coups de boutoir me font soudainement crier de plaisir. Il me cloue littéralement au matelas avec les martèlements de sa queue dans mon intimité. Je reçois chacune de ses poussées puissantes en moi, sentant une boule de plaisir gonfler dans le creux de mon bas ventre au fur et à mesure que Jay affole mes sens. Je sens mon corps vibrer à chacune de ses intrusions.

Sa main sur mon sein m’électrise un peu plus. La manière dont il agace mon téton durci m’excite un peu plus. Puis finalement, c’est sa langue et ses lèvres qui viennent le malmener. D’une pression de la main sur sa nuque, je maintiens sa tête là où elle se trouve. Je me délecte de sa langue autour de ma pointe, de son membre qui me pilonne sans vergogne, de ses mains sur ma peau, et du poids de son corps sur le mien. Je perds pied progressivement. J’ai l’impression que je vais exploser d’une minute à l’autre, que mon corps est en train de se déliter. Mes gémissements se mélangent à mes cris lorsque son gland vient heurter cet endroit si sensible dans mon antre. Mes doigts glissent dans ses cheveux, s’y agrippent. Je me noie dans le plaisir et je m’accroche à la seule chose que j’ai sous la main : lui.

Jay…

Mes pensées sont totalement incohérentes. J’ai la sensation que ça va me dévorer de l’intérieur. Je ne sais pas si je dois le supplier d’arrêter pour me laisser reprendre mes esprits ou bien si je veux qu’il continue de me prendre indéfiniment. Mon orgasme explose sans que je ne puisse rien y faire. Mon corps crispé est parcouru de tremblements tandis que j’encaisse la vague de plaisir qui me submerge. Mes bras enroulés autour de Jayden, je plaque mon corps contre le sien. Mes ongles se plantent malgré moi dans sa chair tandis qu’un cri s’échappe de mes lèvres.
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Jayden Anderson

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptySam 2 Mar 2024 - 1:45

Je voudrais caresser chaque partie de son corps, découvrir avec délectation quel effet ont mes caresses sur Lizzie. Mais j’ai un problème : je n’arrive pas à me contrôler. Avant, quand j’étais près de Lizzie, je ne ressentais pas ce besoin. Je la voyais comme une petite sœur, un peu chiante mais adorable, que je devais protéger. Même en grandissant, je n’arrivais pas à la regarder comme les autres filles. Elle n’avait pas mon âge, elle était bien trop jeune. Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Lizzie est passée d’une adolescente à une femme. Mais pas n’importe quelle femme. Lizzie est désirable, pourvue d’une beauté qui me rendait fébrile. Son rire résonne en moi avec force. À présent, quand je suis près d’elle, je prête attention à son regard, son sourire. Je me surprends à me rapprocher un peu plus d’elle. Son parfum m’envoûte jusqu’à me faire perdre la raison. J’ai essayé de me persuader que tout ça n’était que le fruit de mon imagination. J’ai tenté de croire que je pouvais résister à l’envie irrépressible de m’enfouir en elle. En vain. Je n’ai fait que me mentir sur la nature de mes sentiments. Et me voilà à présent, le chibre dans sa fente jusqu’à la garde, à savourer la moiteur entre ses cuisses. Son sein empaumé dans ma main, je ne cesse de le titiller, de l’agacer. Il roule entre mon pouce et mon index avec facilité, comme s’il était fait pour moi. Comme si Lizzie était faite pour moi. Quand je n’y résiste plus, je décide de laisser la place à ma bouche. Entre mes lèvres, je sens son téton dur. Je le suçote, je l’aspire et je laisse ma langue jouer avec lui. Les gémissements de Lizzie se font plus fort, plus intenses.

Chaque fois qu’elle s’abaisse sur mon membre, je me sens taper le fond de son intimité. Ce plaisir est sans nom. Je ne saurais décrire ce que je ressens tant c’est intense. Mais rien ne prépare à ce qui va suivre. Les parois de son vagin se resserrent sur ma queue, l’emprisonnant sans aucune pitié. Je sais ce que ça veut dire. Et sans crier gare, Lizzie s’accroche à moi, ses ongles s’enfoncent dans ma peau tandis que l’orgasme l’emporte dans une vague puissante. Je sens une langue enflammée remonter le long de ma colonne vertébrale. De petits picotements se font ressentir dans chaque fibre de mon corps. Je ferme les yeux pour m’abandonner totalement à cette nouvelle sensation qui m’envahie petit à petit. J’attrape soudainement Lizzie par les hanches et l’empale avec force tandis que je me répands en elle. Je me mords la lèvre inférieure en rejetant la tête en arrière. L’orgasme me balaye. L’espace d’un instant, je me sens comme balloté dans une tempête. Je ne contrôle plus rien, ni les spasmes dont mon corps est parcouru, ni ma respiration saccadée. Je me laisse simplement emporté, savourant ce moment de pure extase. Et après quelques secondes qui m’ont paru être des heures, l’orgasme m’abandonne, me laissant vidé de mon énergie. Je peux à nouveau respirer, même si c’est laborieux. Lentement, je me laisse retomber en arrière, emportant avec moi Lizzie. Nos poitrines nues semblent scellées, nos corps sont toujours emboités. Et je n’ai pas envie que ça change. Si je pouvais garder Lizzie contre moi éternellement, je le ferais. Je lève mes mains pour la serrer un peu plus contre moi. Ses cheveux viennent chatouiller mon visage. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens heureux et apaisée. Plus rien ne compte à part cette femme qui vient de m’offrir la plus belle nuit de ma vie. J’ai l’impression qu’elle m’a apporté plus de réconfort que je n’étais sensé lui offrir.
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay   tu veilleras toujours sur moi, n'est-ce pas ? ▬ pv Jay EmptyVen 12 Avr 2024 - 15:24

Jay me fait l’amour d’une façon qui m’est totalement inconnue. Je n’ai pas grande expérience dans la matière, n’ayant connu qu’un seul homme avant lui, mais c’est différent de bien des façons. Contrairement à mon ex petit copain, Jayden sait ce qu’il fait. Il a l’expérience pour lui. La manière dont il me prend est suffisamment puissante pour me faire progressivement perdre la tête, mais sans pour autant tomber dans la bestialité irrespectueuse des hommes qui ne pensent qu’à prendre leur plaisir. Il me montre qu’il est tout à fait possible de faire l’amour sans que ce soit lent et ennuyeux. Après avoir suffisamment étiré mes parois pour faire une place de choix à son membre relativement imposant, le rythme de ses intrusions s'intensifie de seconde en seconde jusqu’à prendre une allure indécente qui me fait émettre quelques cris au beau milieu de mes gémissements déjà nombreux. Au fond de moi, je sens chaque millimètre de sa colonne de chair qui frotte des endroits sensibles qui me font vibrer et m’électrisent.

Je me fais violence pour garder les yeux ouverts afin de pouvoir observer chacun de ses traits. Ils trahissent le plaisir qu’il ressent à me pourfendre, et savoir qu’il en prend autant que moi fait gonfler un peu plus mon cœur d’amour. J’observe le moindre de ses gestes sur moi, j’aime la manière dont il me touche. J’ai l’impression que ma peau s’enflamme à chaque fois qu’il pose ses doigts sur moi. Mes mamelons sont rendus durs par le plaisir, ils sont sensibles entre ses doigts, et c’est encore pire lorsqu’il aspire mes seins dans sa bouche. Il me rend folle. Je tangue de plus en plus vers un gouffre de volupté. La façon dont mon corps se crispe de plus en plus en est le signe évident. Dans le creux de mon ventre, je sens cette boule fictive croître à chaque fois que ses hanches viennent s’abattre sur les miennes, je sens les parois de mon intimité pulser autour de son membre qui ne cesse de venir heurter le fond comme une nécessité de m’envahir profondément et entièrement, comme une preuve irréfutable que j’ai été créée pour lui, pour l’accueillir en moi comme aucune autre ; et j’aime farouchement cette idée.

De moins en moins capable de penser, je ne suis plus que sensation. Je perds la tête et je me laisse envahir par le plaisir qui grossit. J’ai l’impression que je vais imploser d’une seconde à l’autre, et lorsque l’orgasme me fauche, je m’accroche à Jay comme s’il était une bouée de sauvetage qui empêcherait la noyade dans le torrent de plaisir qui s’écoule dans chaque partie de mon être. Mes ongles s’enfoncent dans sa peau tandis qu’en retour, il se saisit de mes hanches et m’empale violemment, me clouant soudainement au matelas. Je sens sa semence me remplir, je sens nos corps vibrer à l’unisson en réponse à l’orgasme. Cela ne dure que quelques secondes, et pourtant, j’ai l’impression que ça a duré une éternité. Jay est le premier à bouger et à se laisse retomber sur le matelas, à côté de moi. Nos corps restent malgré tout emboîtés l’un dans l’autre. Je n’ai aucune envie de le sentir me quitter maintenant. Je sens ses mains me serrer un peu plus contre lui, et un soupir de satisfaction m’échappe. Mon souffle est encore légèrement haletant, mais je me sens complète. Je n’entends plus l’orage dehors. Sûrement doit-il être terminé maintenant… Je prends quelques instants pour savourer le son des battements de son cœur contre mon oreille avant de relever la tête vers lui. Mes yeux se noient dans les siens, comme à chaque fois que je me retrouve à proximité de lui.

« Je t’aime » je souffle enfin, consciente de ne pas lui avoir encore retourné ces mots qui sont bien en-dessous de ce que je ressens réellement. J’étais bien trop perdue dans l’euphorie de l’avoir entendu prononcer ces mots que j’en ai oublié de lui révéler mes sentiments. « depuis si longtemps » j’avoue en glissant mes doigts sur sa joue dont la barbe de quelques jours vient accrocher ma peau.
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