You are what I want [Jake]

Je n’osais pas bouger. Je savais que la première fois pouvait être douloureuse. Alors quand ma petite amie me demanda quelques instants, j’en avais même retenu mon souffle, attendant patiemment qu’elle supporte mon intrusion. Puis, Daphné me donna son autorisation pour pouvoir bouger à nouveau. Ignorant mon envie d’accélérer mes coups de rein, j’ondulais doucement mon bassin afin que Daphné puisse y prendre aussi du plaisir. En même temps, je l’embrassais tendrement en lui caressant les cheveux.
Mais quand j’entendis le soupir de plaisir de Daphné, je ne pus me retenir. Je ne savais pas qu’un gémissement pouvait provoquer une vague de chaleur aussi puissante en moi. Instinctivement, mes coups de rein s’intensifièrent en rapidité et en puissance. Comme Daphné un peu avant, je poussais un soupir rauque. Plus Daphné gémissait, plus j’en voulais. Mon plaisir augmentait en même temps que les gémissements, puis les cris de Daphné. Je sentais les mains de Daphné dans mon dos avant de remonter pour prendre mon visage entre ses mains. Poings enfoncés dans le matelas, je plantais mon regard dans le sien en me mordant la lèvre inférieure. Voir son excitation sur son visage me rendait fou ! J’avais du mal à me contrôler.
Je l’entendis murmurer mon prénom. Incapable de me contrôler davantage, je me mis à la labourer de coups de rein. Et je la sentis… Le moment d’extase monter en moi, me faisant presque trembler. Je jurais dans un souffle alors que j’atteignais le point culminant de mon plaisir… Et dans un soupir bruyant, je laissais la source de ma jouissance exploser. Ce dernier assaut fut plus puissant que les précédents, plus intense tandis que je fermais les yeux pour savourer les sensations indescriptibles qui m’envahissaient. J’avais déjà eu des orgasmes par le passé… Mais celui-là fut fulgurant. Je n’en avais jamais connu d’aussi incroyable.
Quand je ne tins plus, je me laissais tomber à côté de Daphné, épuisé. Je l’avais tellement attendu ce moment… Sauf qu’il avait été meilleur que ce que j’avais imaginé. Je ne pensais pas ressentir une telle sensation. Et pendant tout ce moment, cette connexion… l’amour que j’éprouvais pour Daphné m’envahit sans jamais me quitter. Jamais, je n’avais ressenti ça. Ce n’avait pas été que du sexe pur et dur. Non, il y avait de l’amour, du partage. Je glissais alors ma main autour de la taille de Daphné et l’attirait contre moi sans un mot. Je la serrais dans mes bras, mes mains caressaient son dos, mes lèvres embrassaient son front. Puis, je lui glissais à l’oreille :

« Je t’ai dis que tu étais magnifique, mais en fait, tu ne l’es pas. Tu es parfaite, Daphné… »

J’enfouis alors mon visage dans ses cheveux, profitant de ce moment de calme. Je me laissais aller, Daphné dans mes bras…

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Mar 11 Sep 2018 - 6:48

On imagine souvent quelle sera notre première fois et comment celle-ci se déroulera, mais on est toujours assez loin de la vérité. Avant aujourd’hui, si on m’avait posé la question, j’aurais répondu sans hésiter que je voyais une ambiance romantique avec, peut-être, quelques bougies pour tamiser l’ambiance. Peut-être même aussi des draps couleur crème… On était assez loin de la chambre de Jake. En fait, je me rendais bien compte que la décoration importait vraiment peu. Je veux dire : la chambre de Jake était loin d’être insalubre, mais je n’avais pas non plus pris le temps de regarder si elle était bien rangée ou s’il n’y avait pas une ou deux chaussettes qui trainaient dans le coin, tout simplement parce que ce n’était pas le plus important. Le plus important, c’était d’être avec la personne que j’aimais et avec qui je voyais un potentiel avenir.

C’était aussi comme essayer d’imaginer si on aurait mal ou pas lors de notre première fois. Selon certaines, ça faisait un mal de chien, selon d’autres, ce n’était qu’une légère sensation désagréable. D’un côté on a oui, d’un autre côté, on a non. Mais en réalité, c’était tout simplement propre à chacun.

Même si j’étais sûre de mon choix, sûre de vouloir offrir ma première fois à Jake, j’avais peur. Je me lançais dans l’aventure, dans l’inconnu, et heureusement pour moi, Jake savait prendre les choses en main. J’avais envie de lui, c’était indéniable, et je me laissais progressivement guider : tantôt par Jake, tantôt par mon instinct. Quand enfin nous ne fîmes plus qu’un, je ressentis un léger pincement de douleur dans le creux de mon bas ventre. Alors c’était donc ça perdre sa virginité ? Je m’imaginais pire comme sensation et au fond j’étais contente que ce ne soit « que ça ». Mais malgré ça, je n’avais pas pu cacher la légère grimace de douleur qui me transperça. Je demandais à Jake de m’accorder quelques instants, le temps de m’habituer à lui. Je n’avais pas beaucoup vu de membres masculins dans ma vie – pour ne pas dire aucun avant celui de Jake – mais je trouvais sa virilité particulièrement imposante… Etaient-ils tous membrés de cette façon ?

Quand je lui en donnais l’autorisation, Jake se mit en mouvement, allant et venant au creux de mon intimité. Je ne pouvais pas dire que je prenais beaucoup de plaisir mais sûrement était-ce normal. Néanmoins, Jake faisait toujours autant preuve de patience avec moi si bien que petit à petit, je me sentis me détendre et ma respiration commença à changer. C’était dingue toutes les constatations qu’on pouvait faire sur les changements qui opéraient en soit. Lorsqu’il se mit à jouer avec la pointe durcie d’un de mes seins, je m’entendis gémir et ce fut comme si tout s’enchaînait plus vite car d’autres gémissements s’échappèrent de mes livres ; et surtout les mouvements de bassin de Jake se firent de plus en plus puissants, de plus en plus rapides et de plus en plus profonds. Je me rendis compte qu’à chacune de ses poussées en moi, un gémissement s’échappait de mes lèvres et finalement, Jake explosa… Enfin, pas dans le sens littéral du terme, mais il atteignit sans aucun doute le point le plus culminant du plaisir.

Il resta en moi quelques instants avant de me quitter et de se laisser tomber à côté de moi. Jake m’attira contre lui. Je pris place à ses côtés tandis qu’il me complimentait.

- Je me demande bien en quoi j’ai pu être parfaite, répondis-je.

Néanmoins, j’étais contente qu’il n’ait pas trouvé ça nul… Ca aurait pu, étant donné que je n’avais pas d’expérience. Et même maintenant que j’avais sauté le cap de ma première fois, on ne pouvait pas dire que j’avais de l’expérience. Elle viendrait sans doute en pratiquant, mais tant que ça ne sera pas le cas, je serais toujours une novice.

- Et je suis désolée si, au final, ce n’est pas ce que tu as pu espérer.

Jake et son expérience, je ne faisais vraiment pas le poids. Peut-être qu’il s’était attendu à quelques choses de beaucoup plus torride plutôt que de retirer sa virginité à une fille. Oui, ce que je faisais c’était de l’autoflagellation, mais je ne pensais pas du tout avoir été « bonne ». J’avais essayé de m’adapter et de suivre le mouvement comme je pouvais. Et j’ignorais complètement si j’avais au moins réussi ça.

Comment décrire la sensation que j’avais vécu ? C’était quasiment impossible. J’avais tellement attendu avant de pouvoir enfin accéder à cet ultime plaisir que je n’avais même pas pris le temps de découvrir réellement le corps de ma petite amie. Non pas que je ne m’y intéressais pas, simplement, j’avais sauté sur l’occasion – sans mauvais jeu de mots – de peur qu’elle ne change d’avis. J’aurais pu prendre mon temps, la titiller, la pousser au bord de l’orgasme rien qu’avec ma langue et mes doigts… Sauf que mini Jake était tout sauf patient. Surtout pas après un temps d’attente aussi long. Le pauvre ses nerfs avaient été mis à rude épreuve.
Alors une fois que mon plaisir avait éclaté, je m’étais senti comme flottant sur un nuage. Après tout ce temps à fantasmer sur le corps de Daphné, j’avais enfin pu y goûter… Je pouvais dire que j’étais, à ce moment précis, le plus heureux de tous les hommes. Daphné était lovée dans mes bras, et alors que je la complimentais, elle ne comprenait pas pourquoi. Je fronçais les sourcils avant de lui dire :

« Et pourquoi ne le serais-tu pas ? »

A mes yeux, ma petite amie était parfaite… Parfaite avec ses défauts mais je l’aimais telle qu’elle était. Pour rien au monde, je ne l’aurais échangé avec une autre. Mais je ne comprenais pas pourquoi elle ne le voyait pas ainsi… Bon, il faut dire que mes anciennes conquêtes devaient lui donner de quoi se poser des questions, mais j’avais fini par comprendre qu’il y avait bien plus qu’un joli physique dans la vie…
Alors que je réfléchissais à tout cela, Daphné me tira de mes pensées.

« Comment ça ce n’est pas ce que j’espérais… Minute papillon ! Daphné… Tu as aimé… Ce… Enfin, tu vois… Nous deux… »

Quelle éloquence, Jackson, je te félicite ! Je prenais conscience que peut-être Daphné n’avait pas autant apprécié que moi notre moment charnel. Après tout, la première fois pour les hommes se passaient sans aucune douleur et de manière tellement plus sereine. Sauf que dans mon élan, je n’avais pas pensé une seule seconde que peut-être Daphné n’avait pas eu le même plaisir que moi. Et soudain, je fus pris de remords… Je ne lui avais pas accordé assez d’attention ! Quel idiot ! Je devais absolument me rattraper… Bon d’ici quelques heures parce que mini Jake était endormi.

Après que Jake se soit retiré, une légère gêne s’installa entre mes jambes ; fort probablement à cause du fait que c’était ma première fois. Mais cela ne m’empêcha pas d’apprécier de me retrouver lover contre Jake. J’arrivais à peine à croire que je venais enfin d’offrir ma virginité. Après toutes ces années passées où la quasi-totalité des filles avait déjà franchi le cap, je l’avais enfin fait. J’avais enfin autorisé Jake à profiter de mon corps après tant de mois à le lui refuser parce que je voulais être sûre et certaine que je m’offrirai au bon garçon. Au fond, quelque part, je savais depuis un moment que Jake était le bon ; mais je ne lui avais offert que maintenant parce qu’il avait aussi fallu que je sois prête à vivre cette expérience. Même s’il m’avait embêté à diverses reprises avec ça, cherchant à tout prix à obtenir cette étape avec moi, il avait été patient et pour cela, je ne le remercierai jamais assez.

Tout contre lui, je ne voyais pas trop en quoi j’avais été parfaite, sachant que Jake avait fait tout le boulot et que je m’étais contentée de recevoir ; mais j’étais aussi heureuse qu’il ait apprécié le moment. Faire l’amour à une vierge n’était peut-être pas l’expérience qu’on appréciait le plus, mais il me fallait bien une première fois pour qu’il y en ait d’autre, n’est-ce pas ? Je ne savais pas quoi répondre à Jake, hormis être désolée que le moment n’ait peut-être pas été celui espéré pour lui. Peut-être aurait-il apprécié que je prenne d’avantage d’initiative ? Je n’en savais rien. Est-ce qu’éventuellement j’étais la première fille à qui il prenait sa virginité ? Mystère. Je ne l’avais jamais questionné sur ses anciennes conquêtes. Déjà parce que je savais que ça n’avait jamais été sérieux ; et secundo parce que j’avais peur de devenir jalouse de toutes ces filles qui avaient déjà eu le droit à ses attentions.

— Oh bien sûr que si que j’ai aimé, répondis-je face à son visage rempli de remord. Je posais une main sur sa joue et la caressais lentement. C’était génial, Jake, je t’assure.

Après tout, il avait bien réussi à me soutirer des gémissements dont l’intensité ne pouvait pas réellement laisser place aux doutes. Je m’étonnais même avoir pu ressentir autant de plaisir alors que ce n’était là que ma première fois.

— C’est juste que… comme c’était ma première fois, je m’excuse de ne pas avoir été plus entreprenante, ou ce genre de choses, tu vois ?

Peut-être que c’était idiot de m’excuser pour ça. J’avais tout à apprendre, et je comptais sincèrement sur Jake pour me montrer tout ce que j’avais à savoir pour le combler. Rome ne s’était pas bâti en une journée après tout. Mais il avait tellement plus d’expérience que moi sur ce plan-là qu’il savait déjà ce qu’il aimait, et n’aimait pas… Je me mordillais la lèvre inférieure tout en dessinant des arabesques sur son torse du bout des doigts avant de relever les yeux vers lui.

— Je veux que tu m’apprennes tout ce que j’ai à savoir pour te satisfaire et te combler à cent pour cent, déclarais-je en insistant bien sur les « te » de mes paroles. Je veux tout te donner. Et avec beaucoup plus de force et de détermination, j’ajoutais : Je veux te faire oublier chacune des nanas que tu as pu connaître avant moi.

Et voilà… la jalousie venait de parler. Et pourtant, j’étais sincère. Je ne doutais pas de lui, il m’avait exprimé plus tôt combien il m’aimait, et je le croyais. Je n’avais pas de doute quant à ses paroles, et quant à ses actions. Il pouvait me jurer qu’il ne se souvenait pas des prénoms de chacune d’entre elles, je le croirais volontiers. Je désirais uniquement et simplement qu’il soit le premier… et le dernier !

Je devais avouer que même si j’avais eu de nombreuses expériences, je n’avais pas l’habitude de m’occuper réellement d’une femme. Enfin, ce que je voulais dire c’est que je n’avais pas l’habitude de voir le sexe comme un plaisir à partager. Avant Daphné, je voyais ça plutôt comme une manière de me « défouler ». Je prenais mon pied le temps de quelques instants et ensuite, je prenais mes cliques et mes claques et je fuyais avant que ma partenaire n’ait le temps de comprendre ce qui se passait. Je n’étais pas du tout du genre à jouer les grands romantiques une fois l’acte terminé. Mais aujourd’hui, j’étais dans une relation sérieuse. Mieux, j’étais fou amoureux de la jeune femme qui était dans mon lit. Oui, moi Jackson Eiden DeLaurence, j’étais amoureux d’une femme. Sauf que parfois, j’étais très maladroit. Je ne savais pas toujours comment m’y prendre pour la rendre heureuse, pour lui prouver mon amour.
Daphné m’avait fait attendre avant de pouvoir atteindre le Saint Graal. Moi qui étais habitué à obtenir ce que je voulais très rapidement, j’avais attendu, pas toujours patiemment, que Daphné accepte de coucher avec moi. Alors quand elle avait fini par céder à mes avances, je n’avais pas réfléchi une seule seconde à ce que ça impliquait. Par exemple, est-ce qu’elle avait aimé ce moment ? Ou encore LA question… Avait-elle eu un orgasme comme moi ou j’avais été le seul ? Et pendant que je me questionnais, Daphné ne pensait qu’à une chose : si j’avais aimé. Elle s’excusait même de ne pas avoir été entreprenante. Si elle savait que j’avais connu de très mauvais coups… Le genre étoile de mer qui attend que la chose passe. Je lui pris la main qui me caressait la joue et y déposais doucement mes lèvres. Je les pressais contre sa peau avant de lui dire :

« Désolé si je me montre un peu cru mais le sexe, le vrai… Ce n’est pas comme dans les films pornos tu sais… Enfin, je veux dire que tu n’es pas obligée de hurler à la mort ou à te contorsionner pour que ça soit un bon moment… Ce que j’ai vécu avec toi, il y a quelques minutes, était magique. Je n’ai jamais eu autant de plaisir avant. Et la raison en est simple : je t’aime. Alors forcément, j’ai été comblé. »

Je lui avais parlé en plongeant mon regard dans le sien pour qu’elle comprenne que j’étais sincère. Je ne lui disais pas cela pour lui faire plaisir. Ce n’était pas mon genre ! J’étais franc, brutalement franc donc si je lui disais que j’avais aimé ce moment, ce n’était que la stricte vérité. Je déposais un baiser sur son front en prenant mon temps. Et pendant que je savourais ce moment, Daphné eut les mots les plus… surprenants. Elle voulait que je lui apprenne tout ce qu’elle avait à savoir pour me combler parfaitement… Pour que j’oublie toutes mes anciennes aventures. Pourquoi je sentais de la jalousie dans sa voix… Et pourquoi je trouvais ça aussi mignon… Et à la fois excitant ? Et merde ! Si elle continuait mini Jake allait se réveiller et allait réclamer son attention !

« Si je te dis que je les ai oubliés la première fois que l’on s’est embrassé, tu me croirais ? »

En fait, à bien y regarder, je les avais oubliés très rapidement car pour moi, une aventure d’un soir, restait un soir. Une fois la nuit passée, je passais à ma prochaine proie sans penser à la précédente. Et dans le cas de Daphné, à partir du moment où elle avait pris place dans mon esprit, il n’y avait plus eu aucune place pour les autres.

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Jeu 26 Nov 2020 - 10:03

Ma première fois a été offerte. Et je l’ai offerte à Jake après des mois d’attente. Je ne sais pas trop si je me sens différente maintenant que j’ai franchi cette étape, mais une chose est sûre : je ne le regrette pas. Certes, ça n’a rien à voir avec toutes les premières fois merveilleuses qu’on peut lire dans les romans à l’eau de rose où la fille a huit orgasmes d’affilée, mais c’est beaucoup moins effrayant que je ne le pensais. Le pincement qui a suivi ma défloraison n’a pas été douloureux. Simplement légèrement dérangeant. Mais Jake a pris le temps et rien que pour cette raison, je ne peux pas m’empêcher de ressentir une bouffée d’amour pour lui. Lovée contre lui, j’enfoui mon visage contre son torse, savourant le contact de sa peau contre la mienne, de nos deux chaleurs mélangées. Et pourtant, je ne peux pas m’empêcher de m’excuser de mon inexpérience. Je sais qu’en lui avouant ma virginité, Jake a compris que je ne pourrais pas lui offrir tout ce qu’il a pu connaître jusqu’à présent. Il n’est pas idiot. Mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir une pointe de remord à ce propos, qu’il balaye d’un revers de la main, avec des paroles sincères et rassurantes.

— Je t’aime tant, soufflais-je sans avoir la moindre maîtrise de ce qui sort de ma bouche.

Je ne pensais pas qu’il était possible d’aimer quelqu’un à ce point. Les sentiments que d’autres ont pu m’inspirer ne sont absolument rien face à ceux que j’ai pour Jake. Je comprends même que certains puissent mourir d’amour pour un autre parce que c’est probablement ce qu’il pourrait m’arriver pour lui. C’est si fort, si puissant, que ça me dépasse. J’ai l’impression que mon cœur n’est pas assez grand pour y contenir tout mon amour.

Ses lèvres sur mon front me font frissonner tandis que je lui fais part de mon souhait. Je sais que c’est mon côté jalouse qui prend le dessus. Je veux que Jake me montre comment le satisfaire. Je ne veux qu’il souffre d’aucun manque. Ce ne sera peut-être pas immédiat, mais je veux réellement tout lui donner et surtout lui faire oublier toutes les autres qui ont pu passer avant moi. Un petit rire m’échappe à la réponse de Jake. Je suis presque partagée entre l’envie de lui répondre que ce sont des conneries, et celle où je le crois. Mais dans le sombre de son regard, j’y lis une sincérité qui me désarme, alors je hoche la tête. En cet instant, il pourrait m’assurer être le messie envoyé sur terre que je le croirais volontiers. Je me love davantage contre lui et pousse un soupire de bien-être tout en continuant de dessiner des arabesques sur son torse. La pulpe de mes doigts sillonne entre chacun de ses muscles parfaitement bien dessinés. Peut-on être moins parfait ? J’en doute. Mes lèvres déposent quelques baisers par-ci, par-là sur sa peau halée. Juste être à côté de lui, collée à lui, me suffit.

J’essayais de me rappeler de la première fois que j’avais eu une relation intime avec une femme. J’avais 15 ans et j’étais avec une fille plus âgée… 18 ans, je crois. Elle avait craqué sur ma petite bouille d’ado. Elle voulait absolument me dévergonder, moi le petit puceau. Sauf que je ne savais absolument pas comment on s’y prenait. La fille m’avait guidé, jusqu’à la fin. Et elle m’avait rassuré, avec le temps, je prendrais confiance et je ferais ça mieux. Elle avait eu raison, je me débrouillais comme un dieu aujourd’hui. Les femmes que j’avais eu étaient de tout âge et toutes étaient heureuses que je sois un si bon coup. Mais j’avais toujours évité les vierges. J’avais trop peur qu’elles s’attachent. On dit que la première fois est une chose marquante. Alors je les évitais… sauf aujourd’hui. Je voulais que Daphné s’attache encore plus à moi… sûrement parce que j’étais plus qu’attaché à elle. Je l’aimais comme un fou et si elle venait à me quitter… je serais perdu, le cœur brisé. Alors si elle m’aimait encore plus grâce à ce moment, je ne pouvais qu’être heureux. Je voulais être le seul dans sa vie, le seul à lui donner le sourire et à faire battre son cœur… en bref…

« Daphné, je suis fou de toi, princesse… »

Je la serrais contre moi tandis que j’embrassais son cou. Je caressais le bas de son dos avec douceur. J’adorais l’avoir dans mon lit, contre moi. Ses mains qui caressaient mon corps, son souffle dans mon cou, ses cheveux éparpillés sur mes oreillers. Oui, j’étais vraiment amoureux d’elle. Avant elle, jamais je n’aurais pu apprécier ce tableau. D’ailleurs, je n’avais jamais ramené une fille chez moi. Déjà parce qu’il faudrait que j’explique à ma mère qui étaient toutes ces filles que je ramenais et ensuite… je ne laissais personne rentrer dans mon intimité… personne sauf Daphné. Elle était la seule que je pouvais laisser entrer dans mon petit cœur battant pour elle.
Distraitement, j’enroulais une mèche de ses cheveux autour de mon doigt. Quand une idée frappa mon cerveau.

« Quel con ! Je ne t’ai même pas proposé ! Tu veux boire ou manger un truc ? »

Je n’avais pas pensé un seul instant qu’elle pouvait avoir faim ou soif après… tout ce qu’on avait fait. J’étais tellement heureux d’avoir enfin passé ce cap avec Daphné que j’en devenais presque égoïste.

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Ven 4 Mar 2022 - 15:51

Peut-on aimer quelqu’un aussi fort ? Tellement fort qu’on n’a absolument plus la moindre maîtrise de cette force ? Je crois que oui. C’est précisément ce que je ressens auprès de Jake. J’ai besoin de lui pour ne pas me noyer face à tout cet amour qui m’envahit face à ses paroles rassurantes. Nous venons de vivre notre première fois et je sais déjà que ce sera loin d’être la dernière. Même si ça a été légèrement douloureux au début, je comprends maintenant pourquoi beaucoup prennent plaisir à cet acte charnel qui n’existe à la base que pour procréer. Alors que mon cœur bat à la chamade à cause des mots qui s’échappent de ses lèvres qui me rendent dingue, une pensée traverse mon esprit : est-ce qu’on peut le faire deux fois de suite ? A peine me rends-je compte de cette question que je me sens légèrement rougir et je profite d’avoir le nez enfoui dans le creux de son cou pour cacher mon état qui pourrait bien se transformer en émoi si je ne prends pas garde. Ne soyons pas trop gourmande… ça pourrait l’effrayer, non ?

Soudainement, Jake semble se rappeler de quelque chose car il s’insulte avant de me proposer à boire ou à manger, comme un hôte parfait. Toujours lovée contre lui, je secoue la tête, frottant mon nez contre son pectoral droit où j’ai trouvé refuge. Ma jambe passée par-dessus la sienne, et ma main posée au niveau de son plexus, je relève les yeux vers lui et lui souris.

— Non, je n’ai besoin de rien, merci, je lui réponds.

Et c’est vrai. J’ai tout ce qui me faut au sein de la chaleur de ses bras. Je n’ai besoin que de Jake. Je pourrais facilement me résoudre à vivre uniquement d’amour et d’eau fraîche à ses côtés… Sans m’en rendre compte, mes ivoires viennent mordiller ma lèvre inférieure tandis que je l’observe avec presque le plus grand des sérieux.

Alors que je demandais à Daphné si elle voulait quelque chose, à boire ou à manger, elle me répondit négativement avant de me sourire. Et cette image, elle dans mes bras, un sourire qui faisait rayonner ses yeux… Je sentis mon cœur manquer un battement. Elle était si belle… J’en étais vraiment fou amoureux. Je passais ma main dans ses cheveux avant de l’embrasser tendrement. Puis petit à petit, ma langue se mit à caresser ses lèvres avant d’aller à la rencontre de sa langue. Je la serrais un peu plus fort contre moi. Sa poitrine contre mon torse réveilla mini Jake aussi sûrement que le soleil se levait à l’est et se couchait à l’ouest. Le baiser tendre se changea assez rapidement en baiser bien plus sensuel, plus langoureux. Mais je le stoppais… Même si j’avais très envie d’elle, je tentais de me calmer. Je n’étais pas sûr qu’elle serait partante pour un deuxième round. Après tout, c’était sa première fois et… Je ne savais pas comment ça se passait pour les femmes. Peut-être qu’elle avait besoin d’attendre avant de recommencer. Moi, j’avais eu le temps de repos qu’il me fallait, donc j’étais de nouveau d’attaque. Et puis, j’avais déjà montré à Daphné que j’étais disons… facilement excitable, pas la peine de passer pour un obsédé sexuel incapable de se tenir…

Je lui fis un dernier baiser avant de m’arrêter… Pour de vrai, cette fois. Bon, mini Jake n’était pas du même avis que le grand Jake. Lui, il avait envie que je saute sur Daphné, que je recommence à donner du plaisir. Je me rappelais les gémissements de Daphné alors que ma langue caressait ses tétons. Je voulais à nouveau me perdre entre ses cuisses, avoir son goût sur ma langue… Sentir son intimité se resserrer sur ma virilité. J’étais déjà fou amoureux de ma petite amie, alors là… J’en étais devenu accro. Et plus j’y pensais, plus j’avais envie d’elle. Autant le dire, mini Jake n’était pas près de se calmer. Depuis le temps qu’il attendait ça… Il en redemandait ! Surtout que le sexe avec Daphné avait été encore meilleur que ce que j’avais imaginé. Mais contrairement à toutes les précédentes relations que j’avais eu, avec Daphné, il y avait quelque chose en plus. Un truc qui faisait que lui faire l’amour était bien mieux que tout ce que j’avais connu. Ce truc en plus, c’était l’amour que j’avais pour elle. Avant, le sexe n’était qu’un amusement, un truc pour me défouler et… « me vider ». Mais pour la première fois, j’avais vraiment fait l’amour. Pendant tout l’acte, je n’avais pas seulement pensé à moi… En fait, j’avais d’abord pensé à Daphné, au plaisir que je pouvais lui donner. Je voulais que sa première fois soit magique, qu’elle s’en rappelle toute sa vie. Je voulais qu’elle n’ait aucun regret en me donnant ce qu’elle avait de plus précieux…

Je caressais ses cheveux, pensant à tout ce que j’étais prêt à faire pour cette fille qui, au départ m’agaçait royalement… Comment mes sentiments envers elle avaient changé du tout au tout. Ce soir où je l’avais défendu face à ces pauvres cons qui s’en étaient pris à elle. Quand je lui avais passé ma veste en cuir sur les épaules et qu’elle avait l’air toute fragile dedans. A ce premier baiser que je lui avais fait… Elle avait eu l’air tellement gênée. Mais aujourd’hui, Daphné était nue, dans mes bras… Et j’étais amoureux. Pour la première fois de ma vie…

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Mer 25 Jan 2023 - 11:56

Nue dans les bras de Jake, je ne ressens plus aucune gêne. C’est la première fois que je me montre dans mon plus simple appareil à quelqu’un, et si j’ai été quelque peu gênée au départ, à présent nichée dans ses bras, je ne m’en conforme pas. Un sourire heureux collé sur mes lèvres, j’ai l’impression que rien ne saurait briser la bulle dans laquelle nous sommes plongés, Jake et moi, rendant ce moment parfait. Pourtant, il faudra bien reprendre pied à la réalité, mais pas tout de suite. Nous avons le temps, je suppose. Alors non, je n’ai ni faim, ni soif; je n’ai besoin de rien d’autre que de ma nouvelle proximité avec Jake, de la chaleur de sa peau contre la mienne.

Ses lèvres capturent les miennes avec tendresse. Je les lui cède, et lui rend son baiser. Sa langue vient réclamer un accès que je lui offre, et câline la mienne tandis que nos deux corps viennent se serrer davantage l’un contre l’autre. Mes seins viennent s’écraser contre son torse et notre baiser prend une toute autre tournure. Un soupir de contentement m’échappe et je suis prête à m’abandonner à nouveau, mais nos lèvres se séparent, me laissant légèrement pantelante. Mon regard se perd dans celui de Jake et j’ai l’impression d’être une espèce de huitième merveille du monde. C’est un peu présomptueux de ma part de penser ça, mais c’est ce que je ressens quand il me regarde comme ça.

Mes doigts toujours posés sur lui l'effleurant dans une subtile caresse, je me surprends à penser à tout ce chemin parcouru depuis le premier jour. Être touchée par Jake est mille fois différents de cette malheureuse expérience dans la ruelle où les choses auraient pu très mal tourner s’il n’était pas passé par là par pur hasard. Cela faisait parti de mes craintes : celle de ne plus pouvoir supporter un quelconque contact intime avec le sexe opposé. Mais avec Jake, il est vite devenu évident que je n’aurais jamais ce problème car il n’a jamais rien fait que je ne veuille pas. Même pendant notre interlude, enfermés dans une salle de classe, il s’est arrêté quand je le lui ai demandé. Et je comprend, à présent, à quel point ça a dû être dur de se résigner à tout stopper quand le désir prend possession de son corps. J’ai de la chance. Une chance incroyable de l’avoir lui. Rien que pour moi.

— Est-ce que c’est idiot de rêver que cela dur pour l’éternité ? je souffle.

Une question qui n’a pas vraiment de réponse. Je sais que c’est uniquement parce que je suis amoureuse, que je dis ça. Je n’arrive pas à imaginer le pire, cela me semble impossible. Alors qu’un esprit rationnel dira sans aucun doute que tout est possible et que tout peut s’arrêter en un claquement de doigts. Et j'ai un esprit rationnel. Sauf quand il s’agit de Jake. Quand je suis avec lui, il n’y a que l’amour qui s’exprime. Et rien d’autre.

Une main posée sur son torse, je baisse mon regard plus bas et je ne peux que constater que Jake est gâté par la nature. Contre ma cuisse, son membre ne semble pas avoir totalement perdu de sa vigueur. Je sais que c’est de ma faute s’il n’a pas eu son content. Je sais que jusqu'alors, depuis que nous sommes ensemble, Jake est frustré. Mais je suis déterminée à corriger cet aspect de notre relation à présent que j’ai réussi à franchir le cap. Mes yeux se lèvent à nouveau vers son visage et je lui demande :

— Tu crois qu’on doit attendre combien de temps avant de le refaire encore une fois ?

Ma voix s’est faite beaucoup plus féline que je ne l’aurais cru, mais ma question n’est pas désintéressée. Et surtout, je ne sais pas combien de temps un homme doit attendre avant de pouvoir être dur et opérationnel à nouveau, ni tous les aspects de la remise en forme. Est-ce que, nous-même, femmes, devons attendre avec d’espérer pouvoir remettre le couvert ? Il n’y a qu’à Jake que je peux poser cette question…

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Ven 13 Oct 2023 - 19:16

J’avais encore un peu de mal à réaliser ce qui se passait. Avant Daphné, j’étais clairement le genre de mec à ne pas s’encombrer des détails. Quand je voulais coucher avec une femme, je me contentais de la séduire jusqu’à ce qu’elle m’accorde ses faveurs. Mais la patience ne faisait pas partie de mes qualités. Si je n’avais pas ce que je voulais au bout de quelques semaines, j’abandonnais la partie. Après tout, il y avait d’autres femmes à New-York. Mais il y avait un type de femmes que je fuyais comme la peste : celles qui attendaient de moi une relation sérieuse. Je refusais ce genre de relation. Je m’étais persuadé qu’être en couple signifiait être comme un lion en cage.Je perdis ma liberté, je ne pouvais plus rien faire. Je pensais me lasser aux côté d’une seule femme. Mais ça, c’était avant de rencontrer Daphné.

Avec elle, je découvrais à quel point je pouvais être heureux en étant l’homme d’une seule femme. Et puis, Daphné n’était pas une de ces filles compliquées qui parlaient sans arrêt ou qui me tapait des crises de jalousie sans aucune raison. Elle me disait quand je merdais. Elle était indulgente, elle n’attendait pas de moi la perfection. Avec elle, je n’étais pas juste Jackson, le mec sexy, quaterback de l’équipe de l’université… Avec elle, je pouvais être Jake, le mec qui détestait les légumes, le fils à sa maman. Je savais que je pouvais lui proposer une sortie au cinéma puis un bon resto, comme un moment à la maison à regarder des films en mangeant des céréales. Si l’on m’avait dit qu’un jour, je vivrais une relation comme celle-là, je n’y aurais jamais cru.

J’échangeais un baiser avec ma petite amie… Un baiser, qui au fur et à mesure, devient plus sensuel. Bien plus que je ne l’avais prévu. Je sens sa poitrine venir se coller contre la mienne. Une chaleur commence à naître au creux de mon bas ventre et je me sens prêt à recommencer. Mais, une pensée effleure mon esprit embrumé. Et si elle n’était pas prête à recommencer ? Après tout, c’était sa première fois. Peut-être que Daphné avait besoin d’un peu de temps pour récupérer. A regret, mes lèvres se séparent des siennes. Mais l’espace d’un instant, je me noyais dans ses yeux. L’une de mes mains vint caresser son visage tendrement. Mon coeur se gonfla d’amour pour cette femme. A cet instant, je savais que je donnerais tout pour elle. Dans un souffle, Daphné me demanda si c’était idiot de rêver que cet instant dure pour l’éternité. Je lui répondis tout doucement :

“Si c’est idiot, dans ce cas, je suis le roi des idiots…”

C’était sûrement gnangnan mais oui, comme Daphné, j’aurais voulu que ce moment dure pour toujours. J’étais heureux d’être simplement dans mon lit avec ma petite amie… Sauf que mini Jake se réveilla, un peu comme pour me rappeler qu’il était toujours présent. Mais ne voulant pas précipiter les choses, j'ordonnais mentalement à ce traître de se tenir tranquille. Peine perdue ! Quand soudain, d’une voix pleine de sensualité, Daphné, après avoir jeté un coup d'œil à mini Jake, me demande quand est-ce que l’on pourrait recommencer. Sans attendre, je l’attrapais par la taille et en un claquement de doigts, Daphné était à califourchon son moi. Mon membre tressauta quand son intimité chaude fut contre lui. Je devais me retenir de ne pas la pénétrer sur le champ, mais ce n’était pas l’envie qui me manquait !

“Quand tu veux, princesse ! Moi être prêt !” lui dis-je d’une voix grondante et en fronçant les sourcils.

Après tout, elle m’appelait parfois “Cro-Magnon” autant jouer mon rôle jusqu’au bout. Et comme je m’y attendais, ma réplique déclencha le rire de Daphné. Je la regardais rire, un sourire amoureux sur les lèvres. Mes mains étaient posées sur ses hanches, l’une d’elle glissa le long de son corps jusqu’à sa nuque. Je l’attirais vers moi et l’embrassais. D’abord avec tendresse, mais rapidement, ma langue se fraya un chemin jusqu’à la sienne. Ce baiser devenait plus passionné, plus fougueux.

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Ven 27 Oct 2023 - 20:52

Les câlins post-coït ont une saveur différente que les autres câlins. C’est la première fois que j’expérimente ce contact, et je me sens bien. Offrir ma première fois à Jake est sans doute une des meilleures décisions de ma vie. Je sais qu’attendre aussi longtemps a été une véritable torture pour lui. J’avais beau être vierge, je n’étais pas non plus totalement ignorante sur la question. Une fois qu’on y a goûté, il paraît que c’est difficile de s’en passer, surtout pour les hommes. Alors tous ces mois d’abstinence ont dû être difficiles. Il ne saura jamais combien je le remercie d’avoir attendu que je sois prête à franchir cette étape. Et puis, cette première fois a été bien moins douloureuse que ce dont je m’étais attendue. Il n’y a pas de logique à cette douleur, je l’ai lu. Certaines ont eu extrêmement mal au point de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout du rapport, d’autres n’ont absolument rien senti. Et d’autres comme moi ont vu le plaisir prendre place petit à petit. Tout dépend du partenaire. La part amoureuse de moi me souffle que Jake a été parfait. La part rationnelle me rappelle que je ne pouvais plus jamais comparer puisqu’une fois que l’hymen est brisé, il ne cicatrise jamais. Mais je chasse vite ces pensées pour me recentrer sur le moment présent.

Après un nouveau baiser qui me laisse pantelante, je me resserre contre lui et profite de la tendresse du moment. C’est tellement magique, que je n’ai pas d’autres mots. Je me croirai presque au paradis. Je ne sais pas si c’est normal de ressentir tout ça, mais je suis prête à me vautrer à nouveau dans ce nuage moelleux d’amour autant de fois qu’il me sera possible de le faire. Je ne réfléchis pas un seul instant aux paroles qui s’échappent de mes lèvres lorsque je lui demande si ce serait idiot de vouloir que cet instant s’éternite, qu’il ne connaisse jamais de fin. Jake va finir par croire que je suis mièvre à souhait à ce rythme là. Mais qu’y puis-je ? J’ai toujours été assez romantique, sans forcément tomber dans l’extrême. Et puis, c’est la première fois que j’aime quelqu’un comme je l’aime, lui. Je n’ai jamais rien connu d’aussi profond, d’aussi puissant. Je crois fondre lorsque Jake me répond dans mon sens. Comme quoi, il n’y a pas que moi qui soit une vraie guimauve dans cette histoire. Je me gorge de la caresse de ses doigts sur ma joue, et savoure la proximité de nos deux corps. Le moindre contact. Je baisse légèrement les yeux vers son entrejambe qui n’a presque rien perdu de sa vigueur. Poussée par la curiosité, je lui demande combien de temps faut-il attendre avant de pouvoir le refaire.

C’est une question tout aussi intéressée que motivée par la curiosité, et autant avouer que je ne m’attendais pas à ce que Jake m’attrape aussi soudainement pour me placer au-dessus de lui. Je mets au moins une seconde ou deux à comprendre ce qui vient de m’arriver. Il est tellement fort qu’il m’a manipulé comme si je ne pesais rien… Il m’étonnera toujours. Je pose mes deux mains sur ses épaules tandis que contre mon intimité, son membre trouve sa place. Sa réponse vocale ne tarde pas à arriver et elle me fait éclater de rire. Jake a ressorti pour l’occasion son plus beau costume d’homme de Cro-magnon. Sa main qui longe mon dos me ramène sur terre et m’arrache un frisson. Tel un pantin entre ses mains, je le laisse m’attirer à lui et capturer ma bouche. Je savoure la caresse de ses lèvres sur les miennes, et la chaleur que ses mains impriment sur mes hanches. J’enroule mes bras autour de sa nuque et colle mes seins contre son torse. Mes hanches ondulent légèrement, frottant mon intimité le long de sa turgescence.

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Lun 30 Oct 2023 - 21:55

En l’espace de quelque temps, Daphné était devenue l’une des personnes les plus importantes de ma vie. Contrairement à ce que beaucoup pensaient, je savais qu’un jour, je tomberais amoureux d’une femme. Simplement, je n’avais pas pensé que ce serait aussi fort, aussi intense. Je ne me voyais pas faire ma vie sans elle et son rire qui emplissait à chaque fois mon coeur d’amour. Quand elle me regardait les yeux plein d’admiration, d’amour, je me sentais tellement fier d’être avec elle, fier d’être l’homme qui la rendait heureuse.
Daphné avait ce don incroyable de transformer les moments les plus simples en quelque chose de magique. Quand elle prenait ma main pendant une promenade, c'était comme si toute la ville s'effaçait autour de nous. Elle rendait tout plus lumineux, plus vrai, et j'étais accro à cette lumière qu'elle apportait dans ma vie.
C'est marrant, parce qu'avant elle, je pensais que j'étais complet. Mais maintenant, je réalisais qu'elle était la pièce qui manquait à mon puzzle. Je me posais souvent la question : comment ai-je pu vivre toutes ces années sans la connaître ? Sans ressentir cette chaleur dans la poitrine, ce bonheur pur et simple que seul son sourire pouvait provoquer ?
Je savais que la vie n'était pas un long fleuve tranquille, mais tant qu'elle serait à mes côtés, je me sentais prêt à affronter n'importe quel obstacle. Et je comptais bien faire en sorte qu'elle ressente la même chose, qu'elle sache chaque jour à quel point elle est aimée, à quel point elle est indispensable à mon bonheur.
Oui, avec Daphné, j'avais découvert une nouvelle dimension de l'amour, celle qui vous fait comprendre pourquoi les poètes écrivent et les chanteurs composent. C'était nous contre le monde, et franchement, le monde n'avait aucune chance.

Mais maintenant que je pouvais lui faire ressentir tout cet amour de façon charnelle, je ne comptais pas m’en priver. Elle m’avait offert sa virginité, ce n’était pas rien, j’en avais conscience. Et lorsqu’elle me fit part de ses interrogations, je l’attrapais afin qu’elle se retrouve à califourchon sur moi. Je jouais alors les hommes de Néanderthal. C’était une blague entre nous. Elle me disait souvent que j’étais un homme de Cro-magnon, à cause de certaines de mes réponses que je lui donnais. Mes meilleurs amis ne comprenaient rien à ce que l’on racontait dans ces moments et ça ne me dérangeait pas. Nous avions notre jardin secret où nous étions les seuls à saisir le sens de nos phrases.
Son rire retentit dans ma chambre et mon coeur s’emballa. Ce rire, je voulais l’entendre jusqu’à la fin de mes jours. Je l’aimais et c’était, à ce moment, la seule chose qui comptait à mes yeux. Puis, je l’embrassais à nouveau, caressant la peau de son dos nu. Son intimité contre mon membre se frotta, réveillant une vague chaleur qui s’était quelque peu calmée mais qui n’était jamais loin lorsque Daphné était à mes côtés. Je sentis ma virilité se durcir un peu plus contre elle, prête à repartir dans les tréfonds de son intimité. Mais je prenais le temps de savourer chaque instant. Les frissons qui parcouraient sa peau, son souffle sur mes lèvres, ses mains posées sur mon corps. Mais lentement le plaisir que je ressentais se transforma en une faim vorace, réclamant son dû.

J’échangeais nos places et me retrouvais sur ma petite amie. Comme la première fois, je parcourais de mes lèvres son corps nu. Mais cette fois, Daphné savait à quoi s’attendre, ce n’était plus une surprise. Elle savait que j’allais m’abreuver de son miel. Quand j’atteignis enfin l’endroit que je convoitais, je laissais ma bouche aspirer le bourgeon de plaisir qui ne réclamait que mon attention. Je laissais ma langue parcourir les replis de sa féminité. Ses gémissement m’encourageant à poursuivre mon entreprise, ce que je fis avec plaisir. Mon entrejambe s’alourdissait à la vue de son corps offert aussi simplement. Je n’en avais pas fini avec Daphné, je ne faisais que commencer…

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Mer 15 Nov 2023 - 10:33

Innocente, mais pas idiote, je connais la théorie. La pratique, et bien, je viens de vivre ma toute première fois et je sais que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Comme le dit le dicton, il n’y a qu’en forgeant qu’on devient forgeron. Mais je sais qu’avec Jake, j’aurais un bon guide. C’est l’avantage d’avoir un homme qui a de l’expérience, même si je peux encore me montrer jalouse sur certains aspects. Même si le passé est le passé, et que je suis la première avec qui il envisage quelque chose sur le plus ou moins long terme, parfois, je me laisse quand même atteindre - comme aujourd’hui lorsque je l’ai cette publication annonçant qu’il retournait dans ses travers. J’aurais dû davantage lui faire confiance plutôt que de supposer bêtement que je me suis mis de la poudre dans les yeux. A l’intérieur de moi-même, je me fais la promesse de me montrer un peu plus mature que ça, et d’aller directement lui demander des explications si toutefois quelque chose en vient à me paraître louche. Je n’ai pas envie d’être la copine casse-couilles que les mecs finissent par fuir parce qu’elles sont beaucoup trop envahissantes.

Je n’ai pas trop de mal à constater que le membre de Jake n’a quasiment rien perdu de sa vigueur malgré que nous venons de faire l’amour. Aussitôt, une question me taraude et je n’ai que très peu honte de lui demander au bout de combien de temps il est possible de remettre ça. Je reconnais que ma question est intéressée, mais s’il m’annonce qu’il lui faut quelques heures, je suis totalement prête à attendre. Sauf que je ne m’attendais pas à ce que Jake m’attrape soudainement pour me placer juste au-dessus de lui en déclarant être prêt. Il me faut quelques secondes pour que mon cerveau comprenne ce qui vient de m’arriver. Il me manipule comme un rien. Entre ses doigts, je suis une marionnette. J’aime cette impression d’être une petite chose fragile entre ses bras, et qu’il doit protéger. J’ai beau avoir ma fierté et être capable de me défendre face à plus gros que moi - Jake est bien le premier à le savoir - j’apprécie aussi de pouvoir me reposer sur lui lorsque c’est nécessaire.

Après m’avoir de nouveau fait la démonstration de sa personnalité primitive, Jake m’attire de nouveau à lui pour capturer mes lèvres avec les siennes. Je lui rends son baiser avec autant d’ardeur qu’il ne m’en donne. Mes bras s’enroulent autour de sa nuque tandis que mon corps se colle au sien. Entre mes cuisses, sa hampe trouve sa place contre ma fente, et mes hanches se mettent à onduler, le faisant glisser tout contre ma cavité humide. Je me sens prête à l’accueillir de nouveau en moi. Mais pour ça, il faudrait que je me soulève et que je le fasse glisser en moi. Et si jamais en me hissant, je lui faisais mal ? J’en suis presque là de mes réflexions quand mon dos se retrouve contre le matelas. Jake a inversé nos places pour mieux profiter de mon corps. Ses lèvres me parcourent et m’arrachent divers frissons. Je le regarde en train de descendre le long de mon buste puis de mon ventre. Mon cœur bat à mille à l’heure, mon estomac se tord, anticipant ce qu’il va faire. J’y ai déjà eu le droit juste avant. Je vais de nouveau y avoir le droit. Lorsque sa bouche aspire ma petite boule de nerf encore sensible, je geins. Mon corps se cambre en réaction à sa caresse. Sa langue fait des miracles dans les replis de mon intimité. C’est tellement doux et tellement chaud que je ne peux pas m’empêcher de gémir de plaisir. Mes doigts se referment sur le drap froissé par nos précédents ébats. Mes hanches ondulent au rythme des caresses de ses lèvres et de sa langue sur mon intimité. Je sens mes parois se contracter sur le vide qu’à laisser son membre après son passage. Mon autre main vient se saisir d’un de mes seins et je fais rouler sa pointe entre mes doigts pendant que Jake s’occupe d’alimenter le brasier de mon bas ventre.

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Jeu 16 Nov 2023 - 14:41

Je ne cesserais de le dire ! Je ne suis qu’un homme et face à ma petite amie, je suis faible. Elle me tient par les couilles et moi je suis un imbécile heureux. En fait, Daphné n’avait absolument pas conscience du pouvoir qu’elle avait sur moi. Elle aurait pu me mener par le bout du nez que je l’aurais suivi sans poser de question. Et pourtant, elle n’en avait jamais profité. Pas une seule fois, elle n’avait essayé de faire de moi son petit toutou obéissant. Même quand il s’agissait des aliments verts, diaboliques que je fuyais comme la peste. Ma petite amie était juste parfaite ! Et c’était pour ça que je tentais par tous les moyens de la rendre heureuse. Tout l’amour qu’elle me donnait était tellement intense que je ne pouvais pas la décevoir. Je voulais m’en montrer digne. Donc j’avais tout fait pour qu’elle se sente bien avec moi. Je ne voulais surtout pas qu’elle pense que j’avais des vues sur une autre ou que je serais capable de la tromper. Elle était la première à avoir réussi à me mettre la corde au cou, comme on dit. J’étais amoureux, pour la première fois de ma vie, je pouvais le dire. C’était au nom de cet amour que j’avais été capable de ne pas aller voir ailleurs quand elle avait refusé de coucher avec moi dans cette salle de classe vide. Ce jour où je lui avais dis pour la première fois que je l’aimais… je le pensais vraiment. Je n’avais pas dis ça juste pour qu’elle me donne ce que je convoitais. Je l’avais dis parce que je le pensais vraiment ! J’avais bien fait de me montrer patient, j’étais sur le point de faire à nouveau l’amour à cette femme que j’aimais tellement. Jake, très content !

Quand Daphné me dit comprendre qu’elle était partante pour une deuxième session de galipettes, je ne me fis pas prier ! Je l’avais saisi pour qu’elle se retrouve sur moi à califourchon. Et après l’avoir fait rire, je l’embrassais avec passion. Ce rire, ces lèvres, j’en étais fou ! Je sentis sa fente contre mon membre, se frottant l’un contre l’autre. Elle était prête pour moi. Et j’aurais pu la faire glisser dessus et l’empaler sur mon membre. Mais non, je voulais savourer ces moments où je pouvais lui montrer tout l’amour que j’avais pour elle. Je la replaçais alors sur le lit puis j’entamais mon périple vers son sanctuaire. Je prenais mon temps, déposant de doux baiser sur sa peau. Je sentais son regard me suivre jusqu’à ce que j’arrive à la source de mon plaisir. Je voulais lui montrer que si je voulais coucher avec elle, ce n’était pas juste histoire de me vider ou satisfaire une pulsion. Je voulais lui donner du plaisir, la faire crier tant l’extase l’envahirait au plus profond d’elle. Et pour ça, j’attrapais de mes lèvres le bourgeon responsable de sa jouissance et l’aspirait. Ma langue joua avec. Elle le titilla, l’agaça avant d’aller se nicher au creux de sa fente. Savourant son miel qui coulait dans ma bouche. Je n’en ratais pas une goutte. Je m’abreuvais comme un assoiffé. J’ouvris les yeux et la vision que j’eus était la plus érotique et la plus excitante qui existe sur cette Terre. Daphné était cambrée, son bassin ondula contre ma bouche. Ses mains se refermaient sur le drap. J’aurais aimé me dédoubler pour pouvoir me satisfaire sur cette image incroyablement sensuelle. Mais, je savais que la suite serait bien meilleure que madame cinq doigts m’astiquant le membre ! Je continuais de dévorer sa féminité lorsque ma petite amie eut une idée. Elle était tout aussi excitante qu’énervante ! Elle joua avec son téton, le faisant rouler entre ses doigts. Mon membre tressauta de plaisir. Mais putain, ce n’était pas permis d’être aussi sexy !!! Cependant, j’étais le seul à avoir le droit de lui donner du plaisir !! Je grognais contre sa fente avant de remonter la tête. J’attrapais sa main et posais la mienne sur son sein et prenant à nouveau ma tête d’homme des cavernes, je répliquais :

« À moi ! Pas toucher ! »

Et sans lui donner l’occasion de répondre, je torturais son sein. À mon tour, je le fis rouler entre mes doigts puis je repris la dégustation d’une langue experte. Quand je fus repu, ou presque, je me relevais légèrement. Et sans lâcher cette pointe rosie et durcie, je pénétrais sa fente de mon index. Les parois chaudes se refermèrent dessus. Mini Jake voulait bien prendre la place de mon doigt, il avait froid mais il allait devoir patienter. Je voulais amener Daphné aux portes du paradis. Je fis légèrement ressortir mon doigt avant de le rentrer à nouveau. Ce petit manège dura quelques secondes avant que je ne le laisse, enfoncé au plus profond de son intimité. Je bougeais doucement pour qu’elle ressente des vagues de plaisir la submerger. Je jouais avec ses différentes zones érogènes. Puis j’abandonnais son téton pour replonger entre ses cuisses. Tout en la pénétrant, je léchais son clitoris. Les gémissements de Daphné me rendaient fou. Mon index fut rejoint par un deuxième doigt. Les mouvements de va et vient se firent plus rapides. Je songeais avec délice à la sensation que je ressentirais en la pénétrant de mon membre. Après quelques minutes à laper, lécher et aspirer sa féminité, je me relevais. Je plaçais mon membre à l’entrée de sa fente et, avec lenteur, je la pénétrais enfin. Je lui laissais le temps de se faire à cette intrusion. Une fois que je la pénétrais jusqu’à la garde, je m’arrêtais . Je la regardais et penchais. Je l’embrassais tendrement avant de lui dire :

« Je t’aime, Daphné… »

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Mer 29 Nov 2023 - 11:10

Mon corps se révèle être bien plus sensible que tout à l’heure, probablement à cause de ce que les autres appellent communément le “premier round”. Mes sens sont éveillés et bien plus réactifs aux caresses de Jake qui ne manque absolument pas de douceur et de patience. J’ai envie que ça ne s’arrête jamais. Jamais je ne me suis sentie aussi en osmose avec quelqu’un. Dans ses bras forts et musclés se trouvent ma place à moi. J’essaie de ne pas me dire que c’est pour toujours et à jamais parce qu’on ne sait jamais comment la vie va évoluer, mais mon cœur amoureux me vend du rêve et me fait rêver au prince charmant. Mon côté fleur bleue a pris le contrôle, et je ne peux absolument pas lutter contre ça.

Installée sur les cuisses de Jake, je sens son membre durcir contre ma fente déjà humide, prête à l’accueillir à nouveau en moi. Mes hanches ondulent, entamant une danse lascive contre lui. Maintenant que le chemin est crée, j’hésite à me soulever afin de le prendre en moi. Je manque encore d’initiative. Je ne sais pas s’il a senti mon hésitation, mais Jake me fait basculer sous lui et sa bouche retourne explorer les monts et vallées qu’il a déjà entraperçu tantôt. Lorsque ses lèvres sont sur mon ventre, ne laissant plus aucun doute sur sa destination, mon estomac se contracte, anticipant déjà le plaisir qu’il va m’offrir. Je le suis des yeux, jusqu’à ce que sa tête se niche à nouveau entre mes cuisses. Un gémissement s’échappe de mes lèvres lorsqu’il se saisit de mon bourgeon. Est-ce que c’est encore meilleur que tout à l’heure ? Mon dieu, oui ! Mon corps se cambre tandis que sa langue fouille les replis de mon intimité. Mon bassin ondule au rythme de ses caresses, et mes gémissements se font entendre sans honte. Une de mes mains se détache du drap froissé de son lit pour venir empaumer un de mes seins. Je fais rouler mon téton entre mes doigts quand soudain, une main chaude vient stopper mon mouvement. J’ouvre les yeux que j’ai fermé sans m’en rendre compte, et découvre la tête de Jake à ma hauteur. Je me fige, me demandant soudainement ce que j’ai bien pu faire de mal quand sa voix d’homme des cavernes ressurgit.

— Pardon… je souffle en rougissant.

Ma main est écartée de mon sein pour laisser place à la sienne, puis à sa langue. Il agace mon téton et je le sens devenir de plus en plus sensible. Mes doigts viennent se perdre dans ses cheveux bruns, l’encourageant à continuer. Mon intimité n’a pas l’occasion de se sentir esseulée trop longtemps car un de ses doigts entre en moi. Ma fente l’accueille avec plaisir et les parois se referment autour, appréciant le léger soulagement. Le plaisir afflux progressivement. Je sens mon humidité s’écouler entre mes cuisses. Puis, il maintient son index en moi et touche un point qui me fait gémir un peu plus fort. Mes bras entourent ses épaules tandis que Jake recommence à effleurer ce point caché. Haletante, je suis obligée de le laisser glisser à nouveau vers le bas. Sa bouche recommence ses merveilles sur mon clitoris tandis qu’un deuxième doigt se joint en premier. Ses mouvements de va-et-vient prennent de l’ampleur et je subis ses assauts. Mes gémissements accompagnent les vagues de plaisir qui se font de plus en plus violentes. Une douce chaleur s’impose dans mon bas ventre tandis que Jake ne me laisse aucun répit. Je prends ce qu’il me donne sans chercher à le contrer. J’ai l’impression que je vais exploser quand ça s’arrête. Ses doigts quittent mon antre dégoulinant et je ne peux m’empêcher de geindre face au vide qu’il laisse soudain en moi.

Il remonte vers moi et je sens la pointe de sa hampe se présenter à l’entrée de mon intimité. Délicatement, comme si c’était la première fois, Jake pénètre en moi. Ses mouvements sont lents, progressif jusqu’à ce qu’enfin, il soit profondément plongé en moi. J’accueille son membre avec délectation tandis que mes lèvres se retrouvent capturées par les siennes. Sa bouche a le goût de ma cyprine, mais cela ne me dérange pas.

— Je t’aime aussi, je lui réponds à bout de souffle.

Mes mains viennent se poser dans son dos tandis que je me serre contre lui. Mes cuisses entourent ses hanches, attendant qu’il se mette enfin en mouvement pour satisfaire le feu qu’il a fait naître à l’intérieur de moi.

Sujet: Re: You are what I want [Jake] Jeu 30 Nov 2023 - 19:14

Si l’on m’avait dit qu’un jour je serais amoureux d’une femme, brune de surcroît, je ne l’aurais pas cru. J’aurais ris à m’en décrocher la mâchoire ! Pourtant c’était aujourd’hui le cas. J’étais fou amoureux de Daphné. J’étais prêt à la suivre jusqu’au bout du monde ou à décrocher la lune et les étoiles avec si ça pouvait la faire sourire. J’étais prêt à tout. Vraiment tout. J’avais attendu des mois avant qu’elle n’accepte de me donner son corps. Elle m’avait donné sa virginité et le mâle en moi, la partie primale, était si heureuse de ce don qu’elle m’avait fait. J’avais conscience que ce n’était pas rien. C’était important pour Daphné sinon elle n’aurait pas attendu de m’en juger digne. Alors, je voulais tout faire pour qu’elle en tire un maximum de plaisir, qu’elle ressente tout l’amour que j’avais pour elle. Je prenais mon temps en lapant son miel. Ma langue glissait sur son bourgeon gonflé savourant les gémissements qui s’échappaient de sa bouche. J’ouvris les yeux pour la contempler dans cette volupté. Mais un détail me fit grogner et l’homme de la préhistoire ressortit. Je lui signifiait qu’elle n’avait aucun droit de toucher à MA propriété. C’était à moi de lui offrir du plaisir, moi et moi seul !! Elle s’excusa en rougissant… et mon cœur se mit à fondre d’amour devant son visage empourpré. Si je n’étais pas concentré dans ma délicieuse dégustation, j’aurais pris son visage pour l’embrasser. Mais j’avais une autre mission, son sein dans ma paume, mon pouce effleura son téton plusieurs fois pour l’agacer avant de le faire rouler entre mon pouce et mon index. Pendant ce temps, je continuais de lécher sa fente avec délectation. Puis, je la pénétrais de mes doigts. Les parois chaudes de son intimité les emprisonnaient et me rendaient dingue. Alors ne tenant plus, je les retirais, au grand damne de Daphné mais rapidement, mon chibre remplaça mon index et mon majeur. Je poussais doucement pour la pénétrer sans la brusquer. Je l’empalais jusqu’à la garde. Un soupir de contentement s’échappa de mes lèvres. Je ne me lasserais jamais de cette sensation chaude, moite qui s’emparait de mon membre. Je profitais de cet instant pour lui témoigner encore mon amour car je savais que les minutes qui allaient suivre n’auraient rien de romantique. Quand elle me repondit qu’elle m’aimait aussi, c’est comme si elle m’avait donné un signal. Ses cuisses entourant mes hanches, je comprenais que je devais m’activer et c’est avec plaisir que je le fis.

Je commençais avec un mouvement de va et vient lent, sensuel, me délectant de cette sensation de piston. Mais rapidement, l’homme de la préhistoire envoya le romantique valdinguer d’un coup d’épaule pour prendre les commandes. Je redressais sur mes poings et mes coups de butoir se firent plus intenses, plus profonds. À chaque coup, je m’enfonçais en Daphné, serrant la mâchoire, le regard rivé sur cette femme qui me rendait fou. La voir dans cet état de total abandon… je voulais profiter de chaque seconde. L’une de mes mains se positionna sous ses fesses et je pus la pénétrer bien plus profondément encore. Je plongeais alors vers les deux globes qui se balançaient devant moi au rythme de mes va et vient. Une vision des plus érotiques ! Je capturas entre mes lèvres l’un de ses tétons tout en continuant à la labourer de coups de rein puissants. Les gémissements qui résonnaient dans ma chambre m.encourageaient à poursuivre mon emprise. Mais la position ne me facilitait pas les choses, je voulais avoir son sein dans ma bouche. Rapidement, je me relevais et me retirais de son antre. Je nous fis basculer pour qu’elle à nouveau sur moi mais cette fois-ci, je l'empalais sur mon chibre.

« Oh putain… »

J’avais l’impression de redécouvrir la sensation d’être enfoui au creux de sa fente. Mes mains se posèrent sur ses hanches pour lui intimer un mouvement régulier. Puis l’une d’elles remonta le long de son dos, dans sa nuque pour finir dans ses cheveux. Doucement, je lui tirais la tête en arrière pour qu’elle se cambre, m’offrant sa poitrine. Je commençais pour mordiller une veine de son cou avant de m’attaquer à nouveau à ses tétons que je léchais avec avidité. Je me nourrissais de la saveur de sa peau sur ma langue. J’aspirais cette pointe rose entre mes lèvres. Puis, je me laissais retomber sur le lit, profitant du spectacle. Les seins de Daphné, rougis par mon passage, se balançant de haut en bas suivant le mouvement de ma petite amie. Mes mains sur ses hanches, je l’aidais à bouger plus vite, plus fort, me mordant la lèvre inférieure. Une vision s’imposa dans mon esprit, elle était si torride mais je ne savais pas si Daphné allait accepter une levrette. Mais putain, la vision d’elle à quatre pattes, à ma merci… sa fente humide sans défense…

Jake s’affaire entre mes cuisses avec sa bouche. Sa langue explore les replis de mon intimité pour la seconde fois, et je me perds dans mes gémissements. Mon corps est sensible. Ce que je ressens n’est presque pas comparable à tout à l’heure. C’est plus fort, plus intense. Je découvre des sensations inédites. Je me cambre sous les assauts de ses lèvres, mon bassin ondule. Je n’ai plus beaucoup de maîtrise sur ce qu’il se passe, et ma main vient empaumer mon seins. Je joue avec ma pointe durcie, mais très rapidement, une main chaude m’en empêche. Jake ne semble pas content de mon initiative incontrôlée et aussitôt, je m’excuse en rougissant. Sa main vient remplacer la mienne et ses doigts entreprennent ce que les miens avaient commencé. Sa bouche, quant à elle, reprend précisément son activité sur ma fente, et je me noie dans le plaisir. Surtout lorsque ses doigts viennent s’ajouter à la partie et pompent en moi. Une intense chaleur commence à naître dans mon bas-ventre. C’est quelque chose que je n’ai pas ressenti tout à l’heure et ça me fait perdre la tête.

Lorsqu’il s’arrête, je ne peux pas m’empêcher de gémir de frustration. Pourtant, je suis ravie de l’avoir de nouveau contre moi et d’avoir accès à ses lèvres. Je sens la pointe douce de son membre contre mon intimité. Lentement, il pénètre en moi et se fraie un chemin jusqu’à m’emplir complètement. Son soupir vient se perdre dans ma bouche tandis que c’est un gémissement qui s’échappe de la mienne. Ses “je t’aime” ont toujours un effet puissant. Ils ont l’art de faire battre mon cœur à mille à l’heure, et me procurent une sensation de bien-être indescriptible. C’est tout naturellement que je réponds à ses sentiments qui sont identiques. Je me sers un peu plus contre lui et Jake choisit ce moment-là pour commencer à bouger en moi. Son membre commence lentement ses va et vient. J’ai l’impression de sentir chacune de ses poussées en moi, millimètre par millimètre. J’halète de plaisir, ravie de me sentir remplie et de ne faire plus qu’un avec lui. Je crois que j’en tombe davantage amoureuse, et je n’aurais pas cru que c’était possible…

Soudain, il se détache de moi pour me surplomber. Le mouvement de ses hanches contre les miennes est plus intense et plus profond. Mes gémissements ne tardent pas à retentir de nouveau dans la chambre. Je me sens rosir sous le regard pénétrant de Jake. Je subis ses assauts sans rien pouvoir faire d’autre que de l’accueillir en moi. Il me manipule comme si je ne pesais rien. Il relève mon bassin et ce nouvel angle de pénétration m’offre de nouvelles sensations. Sa tête plonge sur ma poitrine et ses lèvres viennent capturer un de mes tétons. Un petit cri de ravissement s’échappe de ma bouche. Mes mains se posent sur ses omoplates et mes ongles viennent se planter dans sa peau tant le plaisir est intense. Je gère difficilement toutes les sensations que je ressens. Je ne sais plus du tout où donner de la tête. Est-ce qu’on peut mourir d’autant de plaisir ? J’espère que non, même si je ne connais pas de manière plus agréable de mourir, du coup…

Une boule de chaleur est en train de croître dans mon bas ventre, et je m’attends à ce qu’elle explose à tout instant. Jake tient mon plaisir entre ses mains. Je suis surprise lorsqu’il sort de mon intimité. Je dois afficher une mine confuse, mais encore une fois, je ne suis qu’une poupée de chiffon entre ses mains car il m’entraîne dans son mouvement sans que je ne puisse y opposer la moindre résistance. Je me retrouve de nouveau installée sur ses cuisses. Il me soulève de façon à placer la pointe de son membre à mon entrée et je l’accueille en moi jusqu’à la garde. Un énième gémissement s’échappe de mes lèvres tandis que Jake lâche un juron qui m’arrache un léger sourire. C’est la première fois que je me retrouve au-dessus. Mes mouvements sont incertains, mais il m’aide en posant ses mains sur mes hanches et en me guidant progressivement. Lorsque je pense avoir pris le rythme, je sens une de ses mains remonter le long de ma colonne vertébrale et de saisir de ma tignasse. D’une pression de sa part, je me cambre en arrière, lui offrant ma poitrine. Sauf qu’à lieu de venir s’en occuper, sa bouche vient explorer la peau de mon cou. Je sens ses dents me mordiller et je frémis. Il crée son chemin jusqu’à la pointe de mon sein le plus proche avant de l’aspirer. Ma main se perd de nouveau dans ses cheveux, l’encourageant dans son traitement. Mes gémissements reprennent du service. Jake se laisse tomber sur le lit, me laissant presque seule aux commandes. Je n’ai pas vraiment le temps de paniquer à cette idée qu’il pose de nouveau ses mains sur mes hanches pour me guider. À croire qu’il arrive à lire dans mes pensées et à anticiper… Grâce à son aide, mes mouvements de bassin sont plus amples et plus rapides. Je prends appuie sur ses cuisses avec mes mains, et me retrouve de nouveau cambrée. Je ressens chacune de ses poussées en moi avec volupté. Et mes gémissements les accompagnent.

Le corps de Daphné était mon paradis. Elle ne le savait pas mais il n’y avait qu’avec elle que je ressentait une telle attraction, un désir aussi intense et puissant. J’aurais pu passer des heures entre ses cuisses à m’abreuver à la source de son plaisir, lapant son miel, me délectant de sa saveur. Les gémissements s’échappant de sa bouche m’encourageaient à poursuivre dans cette voie. Et il ne fallait pas me le redemander deux fois. Puis mes doigts s’inviter dans son antre humide tandis que le bout de ma langue vint taquiner son clitoris qui s’était gonflé sous mes caresses. Je prenais soin de ne surtout pas l’amener jusqu’à l’orgasme. Je voulais sentir les parois de son intimité se resserraient sur mon chibre. J’étais persuadé d’avoir le temps de la sentir trembler sous ma langue. Alors, avant qu’elle ne cède à la déferlante que pouvait lui offrir l’orgasme, je m’arrêtais.

Quand je me relevais, je pris conscience de la force avec laquelle je bandais. J’étais tellement dur, j’en avais presque mal. Mais l’attente serait de courte durée. Je ne perdis pas de temps. Mon membre en main, je le plaçais à l’entrée de sa fente. Et cette fois, je la pénétrais avec bien plus de facilité que la première fois. Dans son antre chaude et humide, je me sentais à ma place, comme si elle était une pièce de puzzle qui me complétait parfaitement. Je me sentais entier et plus vivant que jamais. Je pris le temps de savourer cette douce sensation que je ressentais. Je n’arrivais pas à expliquer ce sentiment de plénitude. Il allait au-delà des moments, je ne pouvais que le ressentir. Pourtant, je tentais de parler. Et les seuls mots qui franchirent mes lèvres furent que j’aimais Daphné. Ce n’étaient que quelques mots simples, sans fioritures mais ils reflétaient toute la puissance de mon amour. Je ne les disais que rarement. Ma mère était la seule femme, avant Daphné, pour qui je les avais prononcé. Je ne les disais pas à la légère, je les pensais réellement. Puis, je me relevais, plaçant mes bras autour du corps alangui de Daphné et débutais un mouvement de va et vient lent et sensuel. Et puis, le désir l’emporta sur le peu de raison qui me restait. Je pilonais Daphné sans pitié, plongeant dans son antre avec force. Je sentais mon gland dans le fond de sa fente, cognant sans s’arrêter. J’étais comme pris d’une frénésie incontrôlable et plus Daphné manifestait sa jouissance, plus je m’enfonçais en elle. Je me penchais alors pour saisir entre mes lèvres, l’une des pointes roses de Daphné. Ma langue la caressa avec une lenteur calculée qui contrastait avec mes coups de butoir qui frisaient la brutalité.

Je me tenais aux portes de l’orgasme. Il me suffisait de pousser la porte pour connaître l’apothéose de cette étreinte. Mais je n’étais pas encore prêt à laisser Daphné partir. Non, je voulais encore profiter de la vision d’elle en plein extase. Je me retirais alors lentement de son intimité. Puis sans un mot, j’échangeais nos places. Daphné se retrouva sur moi, ses cuisses ouvertes, sa fente prête à engloutir à nouveau ma queue. Ce qu’elle fit aisément après le traitement que je lui avais donné. Je me sentis profondément enfoncé en elle. Un juron s’échappa de mes lèvres. C’était la meilleure sensation de toute ma vie. Je posais mes mains sur ses hanches et l’accompagnais dans les mouvements à faire. Je l’aidais à se soulever suffisamment pour qu’elle puisse s’abattre sur moi avec force. Le son de nos peaux claquant l’une contre l’autre ne tarda pas à rejoindre les gémissements de ma petite amie. La vision de ses seins se soulevant et retombant me rendaient dingue. Un appel au sexe, voilà ce qu’ils étaient. Je me relevais, découvrant une nouvelle sensation, et après avoir intimé l’ordre à Daphné de se cambrer, je m’acharnais sur sa poitrine. Je sentis la main de Daphné dans mes cheveux, cette fois-ci, c’était elle qui m’intimait l’ordre de ne pas m’arrêter. Et je lui obéissais avec plaisir, j’étais à sa merci. Si elle me demandait de continuer ainsi jusqu’à ce que le ciel nous tombe dessus, rien ne m’aurait détourné de ma mission… sauf le besoin de respirer. Je m’arrêtais donc, me laissais tomber sur le matelas. À nouveau, je m’agrippais à ses hanches et repris le mouvement de piston que je lui vais montrer. Je glissais une main experte à l’endroit où nos corps fusionnaient pour ne faire plus qu’un. Je titillais son bourgeon de plaisir. Dur comme le diamant, j’aurais aimé me dédoubler où pouvoir me contorsionner pour recommencer à le lécher tout en ayant Daphné empalée sur mon membre. La pulpe de mon pouce caressa son clitoris, le faisant glisser le long de ma peau. Je me mordis la lèvre inférieure. Enfin, je l’attrapais et l’emprisonnais entre mon pouce et mon index. Il roula entre mes doigts tandis que je le pressais doucement.

Donner ma virginité à Jake fait partie des meilleures décisions de ma vie. Même si je l’ai fait patienter à outrance pour quelqu’un déjà habitué aux plaisirs charnels, je ne regrette pas d’avoir attendu de ressentir ce fameux bon moment. Je ne sais pas si c’est grâce à ça que c’est aussi délectable, mais pour une fille inexpérimentée comme moi, je trouve que je prends bien plus de plaisir que tout ce qu’internet ou les magazines gynécologiques peuvent raconter. Alors oui, il y a eu cette sensation d’inconfort lors de sa première poussée en moi ; oui, il n’y a pas eu ce plaisir immédiat à m’en faire péter les cordes vocales ; mais non, je ne souffre pas le martyr à chacune de ses intrusions dans le creux de mon intimité. La deuxième fois est même encore meilleure. Et pour cause, Jake n’est pas avare en effort pour que j’en tire tout le plaisir que mon innocence en la matière puisse en tirer. J’aime l’idée qu’il pense d’abord à moi, avant de penser à lui. Et malgré ça, au fond de moi, j’espère qu’il en tire aussi sa propre satisfaction. Je suis prête à beaucoup de choses pour lui, et à apprendre à lui offrir autant de plaisir qu’il ne m’en donne avec le temps.

Lorsqu’il est en moi, j’ai l’impression d’être complète. C’est indescriptible comme sensation, mais c’est comme si je retrouvais ce qui m’a toujours manqué. C’est sûrement très idéaliste et trop sentimentaliste de ma part, et peut-être que ça n’a strictement rien à voir, mais Jake est ma moitié. Et si par malheur j’en doutais encore, ce n’est plus le cas dorénavant. Je n’aurais jamais cru tomber encore plus amoureuse de lui que je ne le suis déjà. Et pourtant, c’est le cas. Mon cœur ne bat que parce qu’il existe. Il s’est approprié mon âme et maintenant mon corps. C’est puissant. C’est sans doute le genre d’amour qu’on ne vit qu’une seule et unique fois dans sa vie. J’ai de la chance d’avoir trouvé le mien à l’aube de ma vie.

Le corps alangui de plaisir, j’accueille Jake en moi de la façon dont il souhaite me posséder. Les gémissements qui s’échappent de mes lèvres trahissent ce que je ressens. Il y est attentif, il se permet de m’offrir le meilleur de lui-même. Il peut être à la fois doux et brutal. Je n’ai pas besoin de lui dire quoi faire. Il lit en moi comme dans un livre ouvert. Et je sais que si j’émet un souhait, il m’écoutera. Je me sens en totale confiance et c’est sûrement pour cette raison que je m’abandonne aussi facilement à ses coups de boutoir à la fois sensuels et profonds. Ses yeux brûlants me font rougir de plaisir. J’ai encore au fond de moi cette petite part pudique qui voudrait se soustraire de son regard pénétrant, mais je prend sur moi et le laisse m’observer à loisir parce que je sais qu’il n’y a absolument aucun jugement négatif. Même si je peine encore parfois à le croire, je sais que Jake me trouve jolie. Et si j’en crois la dureté de son membre, je suis aussi suffisamment désirable.

Alors qu’une douce chaleur est en train de se loger et de prendre forme dans le bas de mon ventre, Jake quitte la chaleur de mon intimité. Je suis surprise de cet arrêt soudain, mais je n’ai pas le temps de le questionner. Entre ses mains, j’ai l’impression d’être une poupée de chiffon. Ce n’est pas totalement une impression d’ailleurs. Mon corps est tellement perclus de plaisir que j’ai l’impression d’être faite de guimauve. Délicatement, il inverse nos positions. Il me place au-dessus de lui. Je me sens un brin gênée de me retrouver ainsi aux commandes, mais il ne m’abandonne pas à mon triste sort. Jake me soulève pour me placer juste au-dessus de son membre bandé, et délicatement, je l’accueille à nouveau en moi jusqu’à la garde. Le juron qui lui échappe fait écho à mon gémissement de plaisir. Guidée par ses mains qui ne m'abandonnent pas une seule seconde, mes hanches se mettent en mouvement. Cet angle nouveau m’offre un nouvel aspect du plaisir qu’on peut ressentir. Je ne sais pas ce que je préfère, mais c’est tout aussi bon. Je gagne un peu en assurance et Jake en profite pour me cambrer vers l’arrière. Ma poitrine s’offre à sa bouche sans la moindre pudeur. Il se saisit de l’un de mes seins. Ma main vient se perdre dans ses cheveux noirs afin de l’encourager à continuer. La caresse de sa langue sur mon téton durci offre un contraste saisissant avec l’intensité des poussées de son membre en moi.

Mes gémissements résonnent dans la chambre. Momentanément las de ma poitrine, Jake se laisse totalement tomber sur le lit. Ses mains viennent à nouveau se loger sur mes hanches pour m’aider dans mes mouvements. Mon corps s’abaisse à chaque fois un peu plus puissamment sur lui, créant des petites étincelles électriques dans le creux de mon bas ventre et qui viennent se loger de part en part de mon être. Et puis soudain, ses doigts viennent cueillir mon bourgeon rendu dur par son traitement. Je suffoque tant le plaisir est intense. La pulpe de son doigt vient jouer avec ce petit bouton déclencheur. Mes doigts viennent s’enrouler autour de son poignet tandis que je me perd de plus en plus dans le plaisir. Je ne sais pas si je veux qu’il arrête parce qu’il est en train de me précipiter dans un gouffre, ou bien si je veux qu’il continue parce que je sens que ce qui m’attend va être à la fois puissant et ravageur. Je ne déloge pas sa main d’entre mes cuisses, mais je m’accroche à lui autant que possible quand tout à coup, un cri plus puissant s’échappe de mes lèvres et tout mon corps se raidit par l’orgasme qui me fauche et me plaque contre terre. Mes cuisses se resserrent autour de celles de Jake. Je sens mes parois se refermer brutalement autour de son membre. Mon cerveau se déconnecte totalement pendant les quelques secondes où je m’abandonne à cette source inédite de plaisir.

Je n’oublie pas que Daphné goûte pour la première fois aux plaisirs charnels. Enfin, la deuxième fois. Et cette pensée me donne encore plus envie de la faire languir. Je veux qu’elle apprécie chaque minute, chaque seconde passée avec moi. Je veux faire de ce moment un souvenir qui restera gravé dans sa mémoire jusqu’à la fin de sa vie. Alors oui, je prenais un plaisir fou à la satisfaire. Je ne peux nier la sensation qui envahit chaque fibre, chaque cellule de mon corps. Mais c’est elle qui la priorité. Son plaisir passe avant le mien. Et quand mon regard se pose sur elle, que je la vois alanguis sur mon lit, les cheveux étalés sur mon oreiller, ses joues devenues rouges de plaisir, ses yeux clos pour mieux savourer chacune de mes caresses, de mes baisers… ouais, j’ai envie de lui donner encore plus de plaisir, si c’est possible. Ses gémissements résonnent plus fort dans ma chambre. Heureusement que ma mère n’est pas là, sinon Daphné n’oserait pas sortir de ma chambre pour passer devant elle. Après quelques instants à m’abreuver à la source de son plaisir, je finis par l’empaler sur mon chibre.

Je sens les parois de son intimité se resserrer sur mon membre, l’emprisonnant dans une gaine de chair. Même si je le voulais, j’ai l’impression que je ne pourrais pas en sortir. Sans perdre de temps, je me mets en mouvement. Bientôt le son de nos peaux claquant l’une contre l’autre vient s’ajouter à ses gémissements. Je la pilonne sans répit, je me donne avec force et rapidité. Et à chaque gémissement de ma petite amie sonne comme un encouragement à mes oreilles. Je prête attention à ses réactions, guettant le moindre changement. Même si je suis le plus expérimenté, je n’oublie pas que je dois être attentif aux besoins de Daphné. Après tout, c’est son corps, si elle ressent de l’inconfort ou même, si je fais quelque chose qu’elle n’apprécie pas, je compte sur sa sincérité pour me le dise. Mais je pense pouvoir affirmer, au vu de ses cris, que je fais un sans-faute.

Alors que j’ai passé la majeure partie du temps au-dessus de Daphné, je finis par inverser nos positions. Je veux profiter de sa poitrine qui semble me narguer, remuant à chacun de mes coups de butoir. A cheval, ses jambes entourent mon bassin tandis que mes mains saisissent ses hanches pour la guider. Mais brièvement, je ne la tiens que d’une main. Je me suis relevé pour capturer entre mes lèvres la pointe rose et dure de l’un de ses seins. Ma langue caresse sa peau, mes dents titillent délicatement son mamelon. Quand je suis enfin satisfait, je me laisse retomber sur le matelas. Ma main revient sur sa hanche. Mais à nouveau, elle abandonne sa hanche. Cette fois-ci, elle glisse entre nos deux corps enfiévrés. Entre mon pouce et mon index, son clitoris roule avec facilité. Soudain, je sens que les parois de son intimité se contractent. Daphné lâche un cri puissant, bien plus fort que les précédents. Sa fente enferme mon chibre avec force et cette sensation est si douce, si délicieuse qu’elle m’emmène aux portes du nirvana. Je sens mes testicules se contracter, une langue de feu remonte le long de mon échine quand enfin, je suis frappé par un orgasme bien plus puissant que le premier. Dans un soupir rauque, je me libère enfin. Mes mains se crispent sur les cuisses de Daphné. Je ferme les yeux pour savourer cette sensation, priant en vain pour qu’elle dure encore. Mais bien sûr ce n’est pas le cas. Et quand enfin je reviens à moi, je suis essoufflé. Je sens que ma peau s’est couverte d’une fine pellicule de sueur. Je déplace mes mains : l’une se pose aux creux des reins de Daphné, tandis que l’autre se perd dans ses cheveux.

Je suis sûrement un canard mais je veux prolonger ce moment le plus longtemps possible. Je sais bien qu’il nous faudra revenir à la réalité. Je le sais très bien mais au fond de moi, je ne peux pas m’empêcher d’espérer que je peux encore grapiller quelques instants avant de devoir retourner dans le monde réel.

» Non, c'est non [Pv Jake]
» Alors ça, qui l'aurait vu venir ?! (Jake, Daphné & Rick)
» I think I have a problem... Oops... [Jake]
» un ventre sur pattes à la cafétéria [Jake]
» Happy Birthday my love [Jake]