Tu te fous de moi, Adam ??

Entendre Willow gémir m’avait donné envie de continuer à l’entendre encore jusqu’à pouvoir l’entendre crier lorsqu’elle atteindrait le septième ciel. Seulement voilà, ce n’était toujours pas aujourd’hui que j’allais pouvoir satisfaire mon envie. J’avais réussi à pousser la chose encore plus loin que d’ordinaire en prenant la liberté de commencer de vrais préliminaires. Sauf que tout cela ne suffisait pas plus. Mon membre était tellement gorgé de sang que ça me faisait mal. J’avais moi aussi besoin de trouver ma satisfaction, mais Willow ne souhaitait pas aller plus loin. Comme toute demoiselle pure et de bonne famille, elle ne désirait pas donner sa première fois au premier venu. Surtout à un mec avec qui elle n’avait aucune relation. Être en couple, ça ne m’intéressait pas. Mais je ne pouvais pas la laisser filer. Être son garçon test me convenait. C’était une espèce de compromis que j’avais trouvé afin de pouvoir explorer ce qu’elle pouvait offrir.

Sauf que les choses semblaient être beaucoup plus difficiles que prévu. Elle établissait des barrières que je n’arrivais pas à franchir. Il fallait qu’elle les brise elle-même parce que je ne pouvais pas aller contre sa volonté. J’avais quand même des principes ! Je n’étais peut-être pas irréprochable sur tout, mais au moins sur ça, j’avais toujours eu un point d’honneur. Allongé sur mon lit, mon bras sur les yeux, j’essayais de me calmer, mais je continuais de sentir le sang pulser dans mon membre. Un peu comme si mon cœur avait décidé de migrer ailleurs. C’était une sensation vraiment désagréable, et jamais auparavant je n’avais été en manque à ce point. Je sentis Willow revenir après son petit tour aux toilettes où elle m’expliqua ne pas pouvoir aller plus loin, mais qu’on pouvait se contenter de ce qu’on faisait avant. Pour le coup, je lui demandais quelques précisions sur ce qu’elle voulait dire dans « comme avant ».

Je retirais mon bras de mes yeux et me redressais légèrement pour la regarder tandis qu’elle m’expliquait qu’on pouvait continuer de faire ce qu’on faisait mais sans aller jusqu’à l’acte en lui-même. Enfin si j’avais bien compris. Parce qu’on ne pouvait pas dire que j’avais le cerveau très réactif en ce moment même.

- Donc si je comprends bien tu acceptes d’être touchée, sans passer à l’acte en lui-même ? demandais-je afin d’avoir malgré tout une confirmation de sa part.

Il ne fallait pas que j’oublie que j’étais son garçon test. Et que j’avais accepté de lui faire découvrir uniquement ce qu’elle souhaitait découvrir. Moi, je voulais bien lui faire découvrir tout l’à côté mais tant que nous avions cette conversation, autant l’avoir jusqu’au bout. Mais si elle me refusait ce vers quoi je la dirigeais, il allait vite me falloir un plan B parce que je ne pouvais pas rester dans cet état de tension quotidienne. Fallait que je me vide, moi aussi.

Je n’avais jamais connu toutes ces sensations, c’était tout nouveau pour moi. Du coup, j’avais très peur quand mon corps réagissait. Enfin, non, je n’avais pas peur, seulement, je ne comprenais pas. Et puis, j’avais vraiment cru m’être fait pipi dessus. Il fallait bien que je vérifie non ? Mais, je me rappelais aussi la conversation avec Daphné, Adam pouvait bien avoir envie de moi, je voulais garder ma virginité pour mon vrai petit ami. Qu’il m’apprenne à embrasser était une chose mais ça...
J’avais bien vu la tête de Daphné quand j’avais expliqué en quoi son rôle consistait. Elle avait eu très peur pour moi mais je contrôlais la situation. Et puis Adam n’avait pas l’air bien méchant, je ne craignais rien avec lui. Il s’était toujours maîtrisé avec moi. Sauf que je n’avais pas pensé que je pourrais moi aussi avoir envie de lui, comme en ce moment. A présent, JE devais me canaliser. Donc, j’étais repartie dans la chambre d’Adam afin de lui expliquer que je ne voulais pas passer ce cap avec lui. Et Adam comprit très vite ce que je voulais dire.

“ Oui, c’est ça... Je ne me sens pas prête et puis ça me fait peur...”

Devais-je lui dire que je me réservais pour mon premier vrai petit ami ? J’avais un peu peur de le vexer ? Même si cette idée venait de lui, j’avais tout de même accepté... Même si je ne savais pas toutes les conditions que cela impliquait... Après tout, nous n’avions jamais imposé de limites... En fait, elles s’imposaient d’elles-mêmes. C’était sûrement pour ça que je savais que j’étais en sécurité avec Adam. Je n’avais jamais eu peur de lui, pas même la première fois où je l’avais invité à entrer chez moi. Pourtant, il aurait pu mais jamais Adam n’avait franchi de limites... Donc, je n’avais pas à m’en faire. Je savais qu’il me comprendrait. Mais je ne voulais pas pour autant le blesser ou le repousser totalement... Dans le fond, il me plaisait et puis, je me sentais bien avec lui. C’était la première fois qu’une personne, autre que Daphné, ne me prenait pas pour une quiche...

Sauf que... Je voulais ressentir encore ces sensations ! Je me sentais femme pour la première fois de ma vie, je ne voulais pas que ça s'arrête. Et puis, même si je ne voulais pas aller plus loin avec Adam, on pouvait tout de même continuer... Ce qu'on avait commencé, non ? Alors sans attendre, je pris les choses en main. Malgré le rouge qui me montait aux joues, je montais à la califourchon sur Adam et l'embrassais. D'abord timidement puis je pris plus d'assurance et notre baiser devint plus fougueux. Plus intense.

Calmer mes ardeurs s’avérait vraiment beaucoup plus difficile que prévu. J’avais envie d’elle, mais elle ne me laissait pas faire. Être son garçon test était un excellent compromis que j’avais trouvé pour ne pas la laisser filer. Une fille comme elle, ça ne courrait pas les rues. Mais être en couple, c’était encore une autre histoire. Je n’étais jamais tombé amoureux de personne alors je ne pouvais pas m’engager avec une personne pour qui je n’avais aucun sentiment, quand même ? Mais il n’empêche que là je me retrouvais avec un degré d’excitation tel que mon membre me faisait affreusement mal parce que je ne pouvais pas me soulager. Willow me refusait ça et bordel ça faisait mal ! Je m’attendais à avoir beaucoup de self-control que ça, mais je m’étais un peu surestimé visiblement.

Je ne savais vraiment pas comment j’allais faire pour faire retomber la pression. Mis à part éventuellement me taper une autre nana, mais ce ne serait pas pareil… Là actuellement, c’était Willow que je voulais, pas une autre nana. C’était elle qui m’avait excité, de part son innocence, de part le fait qu’elle n’avait même pas conscience de son corps et du pouvoir qu’elle pouvait avoir, etc. Faire redescendre la pression allait s’avérer compliquer, et en plus de ça, elle ne voulait pas franchir le cap avec moi parce que je n’étais pas son petit ami… Mais j’étais son garçon test non ?! Pfff quelle merde j’vous jure !!!

J’essayais de comprendre sa logique. Elle acceptait que je la touche, mais elle ne souhaitait aucune pénétration. Bon… C’était déjà un début ! Peut-être que si j’arrivais à l’exciter suffisamment, peut-être qu’elle me supplierait de la prendre ? Non sérieux, j’avais bon espoir ! Il fallait que je la fasse craquer et qu’elle passe au-dessus de ses appréhensions. Elle avait peur, okay, je pouvais le comprendre, beaucoup de personnes ont la trouille la première fois. Moi j’étais plus nerveux qu’autre chose le jour où j’avais franchi le cap, mais après, on se lâche.

— D’accord, j’comprends, fis-je en hochant la tête.

Qu’est-ce que je pouvais lui dire de plus ?! Je n’allais pas la plaquer contre le matelas et la forcer à écarter les cuisses quand même ! Donc je ne pouvais qu’être d’accord avec elle. Même si je ne l’étais pas, mais bon. Je m’étais aussi fait à l’idée que Willow allait m’annoncer qu’elle rentrait chez elle – maintenant qu’elle avait vérifié que Keri n’était pas cachée quelque part dans mon appartement – mais au lieu de quoi, je la vis se rapprocher de moi, toujours vêtue uniquement de son tanga. Elle me monta dessus, à califourchon, et ses lèvres vinrent à la recherche des miennes, que je lui offrais. Willow m’embrassait très rarement la première, alors je la laissais faire et progressivement, notre baiser prit plus d’assurance et plus de fougue.

Si je voulais faire redescendre la pression, ça allait être compliqué si Willow souhaitait continuer ce qu’on faisait. Mais je pouvais le faire. Tant pis… J’avais toujours bon espoir qu’elle me supplie de la prendre le plus rapidement possible. Le jour où elle me donnerait le feu vert, ça allait être la fête !!! Elle n’était définitivement pas prête pour ce qui l’attendait parce que ce jour-là, je comptais bien en profiter autant que possible !!!

Mes mains posées sur ses hanches, je la collais contre moi, faisant exprès de coller son intimité contre mon membre engorgé de sang, toujours prisonnier de mon boxer. Je lui intimais un mouvement de hanches afin qu’elle vienne se frotter contre moi. Je n’avais peut-être pas le droit à une pénétration – pour l’instant – mais il me fallait bien au moins quelque chose pour survivre ! Tout en continuant de l’embrasser, je continuais de lui intimer ses mouvements de hanches ; et lorsqu’elle prit le rythme, je quittais ses lèvres pour aller nicher mon visage dans son cou et déposer quelques baisers sur sa peau. Contre mon torse, je sentais ses seins se frotter contre moi et presqu’aussitôt, je laissais ma bouche dévier dans cette direction. A nouveau j’attrapais l’une de ses pointes durcies tandis qu’une de mes mains vint taquiner son autre sein afin qu’il ne se sente pas esseulé. Je voulais à nouveau l’entendre gémir, et l’entendre crier…

Oui, j’assumais totalement que j’avais peur. J’étais effrayée à l’idée de franchir le cap… Ce n’était pas rien. Je me posais mille et une questions sur… La chose, quoi… Le sexe. En fait, je n’y avais jamais vraiment pensé. Pour moi, je perdrais ma virginité avec mon grand amour. Mais étant célibataire avec une tendance à faire fuir les hommes, je n’y pensais jamais. Mais depuis qu’Adam était dans ma vie et que Daphné m’avait expliqué certaines choses, je me rendais compte qu’un jour, je devrais passer ce cap…

Aujourd’hui, avec Adam, j’étais allée très loin. Plus loin que tout ce que j’avais pu faire un garçon… Bon, je n’avais pas fait grand-chose avec les garçons à part leur tenir la main quand il fallait se ranger deux par deux. C’était la première fois que j’embrassais avec autant de fougue un garçon. C’était aussi la première fois que je me retrouvais aussi peu vêtue avec un garçon ! Bien qu’Adam m’ait un peu rassuré, je ne l’étais pas totalement. Je voyais bien les autres filles qui avaient des formes, qui semblaient si à l’aise avec leurs corps. Moi, comme disait ma sœur, j’avais un corps d’enfant. Je n’imaginais pas un homme s’intéresser à une fille comme moi. Déjà qu’ils semblaient tous prendre leurs jambes à leur cou quand on discutait…

Voulant ressentir encore les sensations, j’avais pris les devants. J’avais beau être très gênée, je pris quand même mon courage à deux mains pour m’installer à califourchon sur lui. Je me mis à l’embrasser. Petit à petit, je sentais les sensations revenir. Alors, je gagnais en assurance. Mon baiser se faisait plus fougueux, plus passionnel. Je sentis les mains d’Adam sur mes hanches. Je sentais sa bosse et étrangement, la sensation de chaleur s’intensifia. Adam se mit à jouer avec ma poitrine et un gémissement s’échappa tandis que je cambrais. La langue d’Adam caressait la peau de mon sein, de mon téton. Je m’agrippais fermement à ses épaules en priant pour qu’il ne s’arrête surtout pas !

Dur comme de la brique, je sens mon membre pulsé dans mon boxer devenu bien trop étroit. Pourtant, j’prends sur moi, je serre les dents, j’essaie de mettre de côté ce détail pour répondre aux attentes de Willow. Elle a la trouille, je la comprends : elle est vierge. Elle n’est pas amoureuse. Je pige aussi ! J’lui ai jamais demandé de me signer un contrat de mariage, et j’ai rien fait pour qu’elle tombe amoureuse de moi. Mais bordel, je jure qu’elle me suppliera de la prendre à un moment ou un autre. On a franchi un cap, elle m’a laissé la dénuder – même s’il lui reste son tanga – et elle me laisse à nouveau la toucher. Elle l’accepte, à partir du moment où elle conserve sa vertu. Ça me va ! J’sais très bien que ça durera pas ; elle finira par craquer. Ouais, elle craquera ! Sinon, je m’appelle plus Adam !

Elle s’est installée sur moi, à califourchon, pour revenir coller ses lippes contre les miennes. C’était pas souvent qu’elle prenait les devants, alors je la laisse faire, je lui rends son baiser. Sa langue vient caresser la mienne pendant que mes mains prennent place sur ses hanches, la collant contre ma hampe douloureuse. Faut bien que je trouve un soulagement quelque part. Elle peut bien m’accorder ça, non ? Y’a pas pénétration, comme elle me l’a demandé. Pour le reste, j’suis libre ! J’suis son garçon test. J’ai eu une idée de génie ce jour-là, mais putain, je pensais pas que ça serait aussi long de la faire craquer. Je lui intime des mouvements de hanche pour que son intimité vienne se frotter contre ma hampe. Ça me procure un bref soulagement, mais c’est toujours ça de pris ! Et quand elle a enfin pris le rythme, je délaisse ses hanches pour ses seins. Ses pointes ne tardent pas à durcir et je quitte ses lèvres pour l’une d’entre elle.

Sa peau est douce sous ma langue. Je joue avec et lui arrache un nouveau gémissement. Bordel, c’est ça que je veux entendre ! Sa prise sur mes épaules se resserre. Willow s’abandonne. C’est ça que je veux. Et je veux qu’elle crie, aussi. Je la veux toute entière et sans la moindre foutue barrière. Mais faut que je me calme. Faut que je reste rationnel, sinon elle va se tirer, et j’aurais zéro chance de la récupérer. Je libère son sein pour le second tandis que mes doigts glissent le long de son ventre pour aller se glisser sous le minuscule morceau de tissu qu’il lui reste. Tout à l’heure, j’ai eu un aperçu de sa chaleur à travers son tanga. Je veux sentir sa moiteur. Mes doigts trouvent cette petite boule de chair si sensible et jouent avec. Son antre devient de plus en plus humide. Elle pourrait presque être prête pour me recevoir tout entier en elle. Putain ! Si seulement elle pouvait dire oui… merde !

Pour la première fois de ma vie, j’étais réellement avec un homme. Bon ce n’était pas un homme dont j’étais amoureuse mais est-ce que ça changeait réellement quelque chose ? Mon père nous avait toujours dit, à ma sœur et moi, que nous devions trouver des hommes de notre milieu social. Adam ne l’était pas mais je l’aimais bien moi. Il était gentil et il m’écoutait parler… même quand ce n’était pas intéressant. Et puis, il n’était pas intéressé que par le sexe, il voulait vraiment être avec moi. Enfin, passer du temps avec moi, sans aucune arrière-pensée. Ma sœur avait tort, les hommes ne pensaient pas qu’au sexe. Ils n’étaient pas tous obsédés par ça au point de me forcer. Daphné approuverait sûrement. Son copain, Jackson, était super gentil aussi avec elle, il n’avait pas l’air obsédé ! J’en étais persuadée, ma sœur m’avait dit des bêtises, il n’y connaissait rien aux garçons.

Malgré ma gêne et mon inexpérience, je pris les devants en me mettant à califourchon sur mon garçon test. Après tout, il était là pour ça, non ? Que je teste de nouvelles choses avec lui, enfin que je teste ce que les filles faisaient avec les garçons. Et puis, je devais l’avouer, j’aimais bien l’embrasser. Ca me donnait chaud et les papillons revenaient dans mon ventre. J’aimais bien cette sensation, c’était agréable. Quand Adam posa ses mains sur mes seins, je sentis un frisson me parcourir le corps. Waouh, c’était génial ! Et j’en voulais encore, toujours plus ! Comme s’il avait lu dans mes pensées, il quitta mes lèvres pour s’attaquer à ma poitrine. Je n’étais plus aussi gênée par la taille de mes seins, Adam avait l’air de les apprécier tels qu’ils étaient. Une de ses mains descendit le long de mon ventre et se mit à le caresser avant de se glisser sous mon tanga. J’en eus le souffle coupé. Je ne pensais pas pouvoir ressentir ce genre de sensation. Et pourtant…

Laissant mon instinct prendre le contrôle, mon corps se mit à onduler sous les doigts d’Adam. Et j’en voulais encore, toujours plus. Je voulais sentir cette sensation encore et encore, toute ma vie s’il le fallait ! Soudain, une barrière dans mon esprit éclata en pleins de petits morceaux. J’étais prête… Peut-être qu’à cet instant, je ne réfléchissais pas normalement à cause de la sensation mais j’en avais envie. Et puis si les doigts d’Adam arrivaient à provoquer cet effet, qu’est que ça serait quand… sauf que je ne voulais pas que ça se fasse comme ça, sur le coup de la colère. Oui, j’étais arrivée chez lui bien remontée parce qu’il avait eu une aventure avec l’autre fille, là, Lexington ou je sais pas quoi. Non, je voulais que ma première fois soit un peu plus… normale. Enfin aussi normale que l’on pouvait avec un garçon test.

Je sais pas pourquoi je m’évertue à me faire du mal avec Willow. Sérieux, faut être complètement maso pour accepter de se foutre la trique comme ça sans avoir la moindre promesse de soulagement à la fin. La seule chose à laquelle je pense quand c’est douloureux comme ça, c’est qu’à la fin de tout ça, j’obtiendrai ce que je veux : sa première fois, et son corps. C’est pas humain d’être obsédé comme ça par une nana alors qu’il y en a des centaines qui sont déjà prêtes, cuisses écartées, pour me satisfaire dès que j’en ai envie. Alors pourquoi est-ce que je continue de lui prêter attention ? Elle qui veut offrir sa première fois à un mec dont elle serait amoureuse et établi dans une relation sérieuse ? Parce que, putain, des filles comme elle, on en fait peu ! Alors j’ai la bite douloureusement dure et je me satisfais à faire naître le désir en elle. Je la forge de mes doigts pour me satisfaire moi, plus tard. Sans la moindre expérience, sans rien pouvoir comparer, il ne pourra pas en être autrement.

J’aspire son sein dans ma bouche, je mordille son téton rose avant de soulager de ma langue la piqûre de mes dents, faisant naître des gémissements dans sa jolie bouche, alors qu’elle se cambre un peu plus pour m’offrir sa poitrine, me laissant en disposer comme je le désire. Pour l’instant, elle, son taff, c’est de continuer à remuer son petit bassin pour frotter son centre contre ma hampe, qui finalement ne réclame qu’à être entourée de sa chaleur humide. Mais ce sera pour plus tard… Elle finira bien par me supplier de la satisfaire parce que rien ne remplace un sexe masculin ! Et là, elle s’en foutra complètement de son idée de couple et de relation sérieuse et durable. Alors que je change de sein afin d’honorer le second et lui faire subir le même traitement que son jumeau, je laisse ses hanches pour aller glisser mes doigts sous son tanga et aller rechercher la chaleur de son antre humide de mes caresses. Je trouve sans aucune difficulté son bourgeon et j’y glisse la pulpe de mon doigt. J’abandonne son sein pour relever la tête et observe son visage pour y lire toutes les expressions qui y passeront. Sa bouche ouverte, ses pommettes rouges, sa respiration malmenée… elle est au bord, je le sais.

Ma seconde main, toujours posée sur sa hanche, remonte jusqu’à sa nuque et je l’attire contre moi. Je niche mon visage dans le creux de son cou où j’aspire sa peau, y laissant une marque qui deviendra violacée d’ici quelques heures.

— Putain, bébé, si tu savais à quel point t'es chaude et humide…

Je résiste à l’envie de plonger mes doigts dans le creux de son intimité. Je crève d’envie de sentir ses parois se resserrer autour de moi. Mais elle ne veut aucune pénétration, et je veux bien respecter ça… au moins pendant un temps !

— Tu me fais confiance ? je lui souffle d’une voix rendue rauque par le désir et l’envie. Je te promet un vrai feu d’artifice si tu me laisses faire…

Avant Adam, je n’avais jamais un contact aussi rapproché avec un homme. D’habitude, je les attirais jusqu’au moment où j’ouvrais la bouche. Toute ma vie, j’avais entendu que j’étais très jolie mais que je n’étais pas très intelligente. J’étais trop naïve, trop bavarde, trop innocente… je ne comprenais pas ce qu’il y avait de mal à être… moi. Pendant longtemps, j’avais appris à me taire, à être plus ou moins discrète. Et puis Daphné avait fait son apparition dans ma vie. Avec elle, je pouvais être moi-même, dire ce que je pensais. Parfois, quand je disais à Daphné que j’étais bête, elle me répondait que je ne l’étais pas. Selon elle, je voyais le monde différemment et je disais simplement ce que je pensais sans forcément réfléchir. Mais depuis quelques temps, Adam faisait partie de mon petit monde. Avec lui aussi je me sentais bien, je pouvais lui dire ce que je pensais. Lui aussi ne me jugeait pas… Voilà pourquoi je me retrouvais en tanga, à me frotter contre lui…

Je ressentais de nouvelles sensations dans mon corps. Je n’avais jamais essayé de me toucher alors que je ne connaissais pas tout ça. Adam me faisait découvrir un nouveau monde et j’adorais ce qu’il faisait avec sa langue et ses mains. Il avait commencé par jouer avec mes tétons que je sentis plus durcir sous ses coups de langue. Je gémissais sans même y réfléchir. C’était mon corps qui réagissait à chaque geste. Soudain, Adam décida de glisser une de ses mains dans mon tanga. Je me crispais, très légèrement. Je repensais à tout à l’heure quand j’avais cru m’être faite pipi dessus et si ça recommençait ? Je ne savais pas si c’était une bonne idée mais Adam me rassura, si je lui faisais confiance, ce serait le feu d’artifice… J’espérais que je n’allais pas réellement prendre feu !

« D’accord, je te fais confiance… »

Lentement, je me laissais aller. Je fermais les yeux et laissais la main d’Adam entre mes cuisses. Il faut dire que ses doigts sur ma féminité ne me laissaient pas le choix. Je ne voulais pas qu’il s’arrête, c’était trop bon. Et comme pour le lui faire comprendre, mon bassin recommença à se balancer sur les doigts d’Adam.

Un jour, elle me suppliera de la prendre. Elle s’en foutra de ses principes à la con : Willow me donnera tout ce que je veux. Sa première fois et son corps sont chasse gardée. Hors de question qu’un autre type profite de tout ce que je lui aurais appris. Je vais la façonner pour moi, pour répondre à mon plaisir et pas à celui d’un autre. C’est pervers et machiavélique, je le sais. Mais je m’en fous. J’ai dégoté une perle rare. Un diamant brut qui ne demande qu’à être taillé. Et même si elle est loin de se douter que le sexe n’est pas qu’une question de pénétration, je compte bien lui prouver le contraire.

J’observe chacune de ses réactions, chacune des expressions qui traversent son visage. Son bassin bouge tout seul contre ma hampe durcie et prête à imploser. Si ça continue comme ça, je vais finir par jouir comme un putain de collégien dans mon caleçon. Avec une autre femme, ce serait la honte puissance mille. Mais avec une Willow innocente, elle ne se rendrait compte de rien, ou bien penserait que c’est normal et ne poserait aucune question. Mes doigts écartent son tanga, partent à la recherche de sa chaleur et de son humidité. Putain, je rêve de les enfoncer dans sa moiteur pour la faire jouir à lui en faire perdre la raison ; mais je respecte son choix. Je peux faire ce que je veux du moment qu’il n’y a pas de pénétration. J’ai bien retenu. Pour l’instant, je vais prendre ce qu’elle me donne, m’arrachant la promesse que bientôt, elle prendra tout ce que je lui donnerai…

Je joue avec son bourgeon, que je devine rose. J’abandonne son sein pour nicher mon visage dans son cou et avec mon autre main, j’empoigne ses long cheveux châtains. Elle me laisse faire tandis que je la supplie presque de me laisser faire, lui promettant un feu d’artifice. La connaissant, j’aurais presque pu penser qu’elle me prendrait au mot et s'attendait à voir un vrai feu d’artifice, mais elle m’accorde sa confiance, haletante et gémissante. Je mordille la peau de son cou, l’aspirant entre mes lèvres jusqu’à y laisser une marque. Ma marque. Je souris d’un air satisfait avant de nous basculer sur le lit, l’allongeant sur le matelas, la surplombant de ma hauteur. Je capture sa bouche avec la mienne, ma langue allant légèrement à la rencontre de la sienne, toute douce, avec un arrière goût de ces sucettes rouges cerise qu’elle se plaît à manger de manière totalement obscène. Mon bassin entre en contact avec le sien, et mon instinct ne peut s’empêcher d’entamer un mouvement de va et vient. Tantôt c’était elle qui se frottait contre moi, maintenant c’est moi qui me frotte contre elle. Mais cela ne dure pas. Rapidement, je quitte sa bouche et j’entame la descente. J’embrasse ma marque, légèrement rosée, sur son cou avant de laisser mes lèvres courir entre ses deux seins. Je les honore à nouveau, titillant ses deux pointes qui appellent toute mon attention. Mentalement, je me promets de les cajoler à nouveau, bientôt. Je descend le long de son ventre, son nombril, et progressivement, j’arrive au niveau de son bas ventre. Je ne laisse pas le temps à Willow de réfléchir trop longtemps. J’écarte ses cuisses et les calle sur mes épaules. J’embrasse le haut de son bas ventre, avant de me diriger vers le creux de ses cuisses. Mon approche est lente, anticipant un quelconque refus, mais voyant que Willow ne semble pas s’opposer à mon contact, ma bouche vient enfin à la rencontre de son antre. La douceur de son miel envahit ma langue tandis que celle-ci va à la rencontre de son bourgeon. Cette fois-ci, c’est décidé, je ne la lâcherai pas tant qu’elle n’aura pas eu un orgasme !

Je ne savais pas ce que j’étais censée faire. Personne ne m’avait appris ! A l’école, on ne nous parlait pas de tout ça… Je savais comment on faisait les bébés, mais je ne pensais pas qu’il y avait toute cette préparation avant. D’où ma surprise en découvrant mon tanga trempé. Soit dit en passant, je ne savais toujours ce que c’était mais je demanderais à Daphné plus tard !
Heureusement, Adam savait très bien ce qu’il fallait faire. Il avait des doigts d’expert, qu’il savait où glisser, où titiller au bon moment. Je découvrais alors que mes tétons étaient sensibles à ses caresses et ses attentions. Et même si je ne savais pas ce que je devais faire de mes mains, ma tête ou même mes pieds, mon corps, lui, agissait instinctivement. Je gémissais sans pouvoir me retenir. Je ne pensais pas que l’on pouvait ressentir autant de plaisir rien qu’avec des doigts et un téton ! Mais apparemment, Adam le savait très bien car il ne lâcha ma poitrine que lorsque l’une de ses mains descendit plus bas, vraiment plus bas et ne s’arrêta qu’une fois entre mes cuisses. Je m’étais légèrement raidis mais rapidement, mon garçon test sut me rassurer. Je savais que je pouvais lui faire confiance, même s’il me promettait un feu d’artifices. Bien que terrifiée à l’idée de prendre feu, je me laissais aller à ses nouvelles caresses.

Soudain, je me retrouvais sous le corps musclé d’Adam. Et c’était comme si je redécouvrais son corps. Une partie de moi aurait voulu qu’il s’arrête pour que je puisse vraiment le regarder, le toucher… Dans le fond, je n’arrivais pas à croire ce qui m’arrivait. Aucun garçon ne m’avait accordé autant d’importance et d’attention. Surtout pas un comme Adam… Il était beau, grand et musclé… Genre très musclé, enfin pour moi. Avec mon corps de crevette, ce n’était pas difficile de faire plus musclé mais Adam était impressionnant à mes yeux. Mes mains caressaient ses avant-bras et remontèrent le long de ses biceps. Sa peau était ferme et douce et j’eus une envie de l’embrasser partout comme il le faisait… Mais plus ses lèvres parcouraient mon corps, descendant là où ses doigts avaient laissé une empreinte brûlante, plus je me sentais comme perdre le contrôle de mes mouvements.
Un peu avant, Adam avait mordillé mon cou et si je n’avais pas pris autant de plaisir à le sentir tirer sur ma peau, je me serais sûrement enfuie… On ne sait jamais, les vampires se cachent super bien parmi les humains. Mais la sensation de ses lèvres dans mon cou n’était rien comparé à la nouvelle sensation que je ressentis quand ses lèvres se retrouvèrent au creux de mon intimité. Un petit cri, de surprise mêlé au plaisir, m’échappa. Mes cuisses, posées sur ses épaules, s’étaient resserrées, emprisonnant la tête d’Adam. Je ne voulais pas l’étouffer mais je n’arrivais pas à m’en empêcher. Et s’il mourrait, là comme ça ?? Comment j’expliquerais ça à… Une nouvelle vague de plaisir m’emporta, moi et toutes mes pensées parasites. Mes gémissements se firent plus nombreux, plus sonores. Et l’une de mes mains vint se nicher dans les cheveux d’Adam. Mais j’étais hésitante, j’avais si peur de mal faire ou de faire quelque chose de gênant…

Je n’avais jamais été proche d’aucun garçon. Parfois, je me surprenais à envier les filles qui avaient un petit copain. Quand Daphné me racontait ses histoires avec son petit ami, Jackson, même si j’étais heureuse pour elle… une partie de moi aurait voulu connaître ce qu’elle vivait. Avoir un petit ami, fou amoureux de moi, qui me ferait sourire, qui me prendrait dans ses bras. Mais plus le temps passait et plus je me demandais si un jour je connaîtrais ce sentiment. Du haut de mes 20 ans, je n’avais jamais embrassé de garçon. Souvent, ma grande soeur se moquait de moi. J’avais appris à ne plus y prêter attention, malgré les piques plus ou moins dures. D’une certaine façon, elle m’avait endurci car quand on se moquait de moi à l’extérieur, je ne me sentais pas blessée. Ma soeur aînée ne mâchait pas ses mots alors ce que l’on me disait dehors… ça me passait au dessus de la tête.

Pour la première fois, un garçon me regardait avec autre chose que du mépris et du dédain. Je ne savais pas ce que s’était, ce regard qu’il posait sur moi. Mais il était si différent de ce que j’avais connu… surtout venant d’un homme comme Adam. Alors quand il m’avait proposé de devenir mon garçon-test, malgré une petite hésitation, j’avais accepté. Je ne voyais pas où était le mal, je trouvais ça même très gentil ! Il voulait m’aider à découvrir ce que c’était d’avoir ce genre de moment intime avec un homme. Et comme ça, quand j’aurais mon premier petit ami, je ne serais pas gênée avec lui. Mais Daphné ne semblait pas du même avis. En tant que meilleure amie, c’était normal qu’elle ait peur pour moi mais je ne comprenais pas pourquoi. Adam avait toujours été gentil et patient avec moi.

A califourchon sur Adam, je savourais la douceur de ses lèvres. Ses gestes étaient maîtrisés, il savait ce qu’il faisait. Contrairement à moi, il n’était pas hésitant, il ne doutait pas de ce qu’il faisait. Malgré mes doutes, je ne me sentais pas jugée. Même, je me sentais protégée grâces à ses gestes.ce baiser était bien plus passionné que les précédents. Nos langues étaient emportées dans une danse sensuelle qui bouleversait mes sens. Mais une petite voix, une voix minuscule me disait que je devais me méfier. Elle me rappelait les avertissements de Daphné. Mais à cet instant, tout me semblait si simple, si sincère que je balayais les peurs que Daphné avait tenté d’insinuer dans mon esprit. Daphné ne pouvait pas comprendre. Avec mon garçon-test, je me sentais désirée, et non pas comme la petite soeur idiote ou la fille naïve que tout le monde semble voir en moi. Adam me fait sentir comme une femme, une belle femme.

Alors qu’on s’embrassait, Adam quitta mes lèvres, me laissant avec une envie inachevée. Je le sens descendre le long de mon corps. Je frissonnais, pourtant, je n’avais pas froid. Au contraire, j’avais chaud, vraiment chaud. Pendant quelques minutes, Adam joua avec ma poitrine. Moi qui avait toujours été complexée par mes petits seins, Adam semblait les adorer. Je pensais qu’il allait s’arrêter là mais il poursuivit plus bas. Je sentis mes joues s’enflammer. Jamais, au grand jamais, un homme n’avait vu le secret que cachaient mes cuisses ! Je me serais cachée sous la couverture s’il n’avait pas posé sa bouche sur mon intimité. Mon corps prit le dessus sur ma rationalité. Mes cuisses se refermèrent sur la tête d’Adam, l’emprisonnant entre mes cuisses. Mes mains s’agrippèrent à ses cheveux. Entre mes lèvres s’échappaient des gémissements. Puis les gémissements devinrent de petits cris. Un plaisir sans nom s’empara de moi. Je n’avais jamais connu ça avant. Je sentis mes cuisses trembler sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Une chaleur monta dans mon corps et une sensation de bien-être intense me fit perdre la tête. Si Adam s’arrêtait, j’allais mourir, j’en étais persuadée. Il ne devait surtout pas s’arrêter, il n’avait pas le droit de me laisser dans cet état. Je me sentis paniquée un peu car je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. J’appelais Adam, Dieu, que quelqu’un me vienne en aide ! Et soudain, les digues furent libérées ! Un cri sortit de ma bouche tandis que mon corps, déjà tremblant, fut prit de spasmes. La sensation de bien-être que j’avais ressenti un peu avant était ridicule comparé à ce que je ressentais à présent. Le nirvana !

Comme chaque fois qu’Adam me torturait, je le laissais faire. Même si, une partie de moi n’arrivait pas à se laisser totalement aller. Mais la langue d’Adam était sans pitié avec moi. Elle ne me laissait aucun répit. Je me tortillais dans les draps sous moi. Je sentis les mains de mon garçon test s’agripper à mes hanches, me maintenir dans une position. Mais c’était de la torture ! Je ne pouvais plus refermer mes cuisses, offrant ma féminité en pâture à Adam. Les gémissements qui s’échappaient de ma bouche étaient incontrôlables. Ils s’élevaient sans honte, brisant le silence. Si j’avais été encore rationnelle, j’aurais pensé à ses voisins qui m’entendraient crier son prénom. Mais à ce moment précis, je n’y pensais pas. J’étais obnubilée par les doigts de l’homme entre mes cuisses qui titillaient mon bourgeon de plaisir, le lapant. J’avais du mal à respirer normalement. Mon cœur battait si fort. Une panique s’empara de moi. J’étais persuadée qu’il était impossible que je survive à cette rafale de plaisir qui me clouait au lit.

Jamais je n’aurais pu vivre avec un autre homme. Je le savais parfaitement. Daphné avait beau me répéter qu’un jour je trouverais un garçon gentil qui m’aimerait vraiment… je n’y croyais pas. Et dans le fond, je ne voulais pas y croire. C’était Adam que je voulais. En plus, un garçon gentil, ça voulait dire un garçon moche. Enfin, c’est ce que ma sœur avait dit un jour. Les gens gentils n’étaient pas beaux. Mais j’étais, encore d’après elle, l’exception qui confirmait la règle je n’y comprenais rien mais j’avais hoché la tête. Je ne voulais pas la contredire. Toujours était-il que je me refusais à croire qu’un autre homme pourrait m’offrir ce que je vivais en ce moment. Mes mains dans les cheveux d’Adam, je sentis un nouveau sentiment de plaisir. Mais celui-ci fut puissant, ravageur, balayant toutes mes pensées. Je sentis mes cuisses trembler et mon corps se crisper. C’était involontaire. Je n’étais pas de taille à lutter contre cette force invisible. Un nouveau cri. Le prénom d’Adam franchit mes lèvres. Je me laissais emporter par ce sentiment qui m’était toujours inconnu mais qui arrivait à chaque fois qu’Adam me touchait de cette façon. Je fermais les yeux, savourant cette sensation de flotter sur un nuage moelleux. Je sentais ma féminité palpiter de plaisir. Les battements de mon cœur l’accompagnait. J’étais prête à m’envoler pour ne plus jamais redescendre. Je sentis alors le poids du corps d’Adam me recouvrir. Le tissu de son short frottant encore l’intérieur de mes cuisses. Je sentis mon corps bouger à l’unisson avec le sien. Je me mordis la lèvre inférieure en gémissant. Mes doigts attrapaient les draps comme pour me retenir. Je sentis une longueur dure contre moi mais je n’y prêtais pas attention, concentrée sur la manière de prolonger encore ce plaisir incroyable. Quand soudain, Adam s’arrêta, me poussant de son bassin. Et puis il s’affala sur moi. J’avais le souffle court. Je transpirais un peu. Adam finit par me libérer, à mon grand regret car sa chaleur fut remplacée par la fraîcheur de la pièce. D’une petite voix, je lui dis alors :

« Je pourrais faire ça toute ma vie… je ne comprends pas pourquoi perdre ma virginité alors que ça… c’est tellement mieux que… le reste ! Oui, je vais garder ma virginité à vie ! » terminai-je fièrement, le sourire aux lèvres.

J’avais beau voir le monde sous un jour différent, je n’allais quand même pas donner ma virginité à Adam. Je l’aimais bien mais je ne voulais pas que ma première fois devienne juste un moment charnel parmi tant d’autres pour mon partenaire. Je rêvais de ma première comme quelque chose de magique, d’incroyable. Je voulais en faire quelque chose d’inoubliable ! Et après ma discussion avec Daphné, j’avais compris que malgré sa gentillesse en se portant volontaire pour m’apprendre… tout ça, Adam n’était pas celui qui ferait battre mon cœur. Pourtant, ça ne m’empêchait pas d’être jalouse, maladivement jalouse. Je n’aimais pas savoir qu’il avait couché avec une autre femme. Bien sûr qu’il était libre, nous n’étions pas en couple. Mais ça ne m’empêchait pas de ressentir de la colère et de la possessivité à son encontre. Et même s’il n’était que mon garçon test, j’avais besoin de sentir qu’il me désirait, que je n’étais pas juste un phénomène de foire. Une fille d’une vingtaine d’années qui découvrait le sexe et tout ce que ça impliquait. Je ne voulais pas être une fille parmi les autres conquêtes d’Adam.

Bon, même si je me refusais à lui offrir mon innocence, j’acceptais de lui faire confiance. Je pouvais au moins lui accorder cela. Et quand il plongea entre mes cuisses, je ne regrettais pas ma décision. Je sentais sa langue dans les replis de mon intimité, s’affairant tandis que je ne cessais de gémir mon plaisir. Ma main dans ses cheveux, je sentais bien que je tirais dessus, que peut-être que c’était désagréable pour lui. Mais honnêtement, je n’étais pas en état de m’en soucier. J’étais envahie par la volupté de ses caresses, mon corps se cambrait malgré moi, offrant ma fente humide en pâture à la langue affamée d’Adam. Et soudain, une vague de chaleur bien plus forte s’empara de mon corps. Je ne pouvais rien faire pour l’arrêter ou la retarder. Mon corps se crispa, je sentais mes cuisses fines trembler. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. J’avais peur et en même temps, le plaisir que je ressentais explosa en moi, me laissant totalement pantelante. Je sentais ma féminité pulser, comme si elle reflétait les battements de mon cœur. Le prénom d’Adam avait résonné dans sa chambre… c’était moi qui avait crié et j’en étais choquée. Mais j’aurais tout le loisir d’y penser plus tard. Les yeux fermés, le visage tourné vers le plafond, je savourais les restes de ce plaisir qui m’était jusque là inconnu. Adam avait fini par m’écraser de son poids mais ce n’était pas désagréable. Je le sentis se frotter contre moi, quelque chose de dur et de long contre ma fente. Je savais ce que c’était, j’aurais pu avoir peur mais la sensation de frottement contre le bourgeon responsable de mon plaisir me fit perdre la tête. C’était si agréable que je suivis ses mouvements, ondulant mon bassin pour épouser totalement sa manière de bouger contre moi. Et puis, Adam me poussa avec un coup de reins. Immobile contre moi, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Mais je le laissais faire en me mordant la lèvre inférieure.

Puis, Adam se mit sur le côté, près de moi. J’étais essoufflée mais je baignais dans une félicité si douce que je ne remarquais pas immédiatement la fraîcheur de sa chambre. Je repris mon souffle sans un mot. Mais je finis par lui déclarer que ce nous venions de faire était largement suffisant à mes yeux. Je n’avais pas besoin de perdre ma virginité. Ce que venait de m’offrir Adam était largement suffisant à mes yeux.

« Bah tu sais… quand on… quand on fait l’amour… ce qu’on a fait, enfin plutôt ce que tu as fait, j’ai adoré. Pas besoin de plus ! »

Je tournais ma tête, souriante, inconsciente que l’homme à côté de moi avait été torturé tout au long de cette séance de préliminaires. Je ne savais pas combien ça avait été dur pour lui de se retenir. Non, tout ça je ne le savais pas. Et à présent que je retrouvais petit à petit mes esprit, je me redressais et passais ma main dans les cheveux courts d’Adam.

« Ça va, je t’ai pas fait trop mal ? »

Je me souvenais m’être agrippé à son cuir chevelu avec force, comme si j’avais peur de tomber dans le vide.

Je ne comprenais pas vraiment ce qui venait de se passer. Les dernières minutes avaient été pour moi un moment de pur plaisir, une extase sans nom. Je m’étais sentie enveloppée dans un nuage moelleux, plein de douceur et à la fois au coeur d’un feu ardent, presque violent. J’avais eu l’impression d’être plus vivante que jamais et en même temps de mourir sous les assauts de cette sensation si délicieuse. C’était peut-être ça, mourir de plaisir. J’avais adoré cette sensation de plénitude qui m’avait emporté, pulvérisant ma lucidité. L’espace de quelques minutes, je n’avais pas eu à réfléchir ou à me poser des questions sur ce qui m’entourait. Tout n’avait été que volupté et… J’en voulais encore, je voulais ressentir à nouveau cette sensation. J’étais essoufflée, je tentais de remettre mes idées en place. C’était une expérience totalement inédite pour moi. Je ne pensais pas que l’on pouvais ressentir un tel plaisir en… voilà quoi ! Encore sous le coup de cette sensation, j’annonçais fièrement à Adam que je ne voyais pas l’intérêt d’aller plus loin. Ce qu’il m’avait fait été tellement bon, qu’il était impossible de surpasser cette sensation. Je voulais garder ma virginité, pas besoin de sauter le pas. Mais la réponse d’Adam me fit froncer les sourcils. Je tournais ma tête vers lui, il ne semblait pas aussi détendu que je l’étais. Je ne comprenais pas trop la raison de son agacement.

« Si tu le dis... » dis-je en haussant les épaules.

Je n’étais pas certaine mais après tout, il s’y connaissait bien mieux que moi dans le domaine du sexe. J’avais vingt ans et j’étais encore vierge. C’était avec lui que j’avais eu mon premier baiser alors que lui… Il n’en était clairement pas à son premier coup d’essai. Je devais la… non, je chassais ces pensées. Je ne voulais surtout pas penser au nombre de femmes qui avaient sûrement passé la nuit dans ce lit. Il ne fallait surtout pas que j’y pense ! Sinon, j’allais repartir dans une spirale infernale. Je m’étais redressée pour caresser ses cheveux. Pendant qu’il était occupé… plus bas, j’avais plongé mes mains dans sa chevelure et j’y étais peut-être allée un peu fort. Je n’avais pas un seul instant pensé que je pouvais lui faire mal. Mais maintenant que je retrouvais ma lucidité, je m’inquiétais pour lui mais il affirma que je ne lui avais pas fait mal. Je hochais la tête silencieusement. Il se redressa avant de me demander si je voulais prendre une douche. Je pris conscience que j’étais encore nue et pourtant, je ne me sentais pas particulièrement gênée, après tout, il avait eu la tête entre mes cuisses. Et il m’avait mise en confiance, je n’avais plus peur de voir son regard changer et d’entendre une critique sur ma petite poitrine ou mon derrière pas très rebondi. Je me levais et lui répondit :

« Oui, je veux bien… »

Adam m’indiqua alors où se trouvait la salle de bains. Je suivis ses instructions et trouvais rapidement le lieu. Après avoir posé mes vêtements sur le rebord d’un meuble, je pris une douche rapide. Je sentais encore des réminiscences de ce que j’avais ressenti plus tôt. C’était incroyable… Je ne pensais pas pouvoir ressentir un tel degré de plaisir. Je sentais encore les lèvres d’Adam sur certaines parties de mon corps, je me demandais quand est-ce que nous pourrions recommencer. J’avais hâte de ressentir à nouveau ce plaisir. Mais pour l’instant, je devais rentrer chez moi. J’avais quitté l’appartement de mes parents pendant une de leurs nombreuses fêtes en l’honneur de ma soeur, qui était, selon eux, la perfection incarnée. J’allais devoir encore me farcir les remarques idiotes, les comparaisons… Avec un peu de chance, la fête serait sur la fin et je pourrais me faufiler discrètement dans ma chambre. Je sortis de la douche et remarquais qu’Adam m’avait laissé une serviette, je m’en saisis et me séchais rapidement. Je passais rapidement mes longs cheveux châtains dans la serviette. Mais j’abandonnais vite l’idée de les sécher. De toute façon, je rentrais en voiture, je serais bientôt chez moi. J’enfilais ma robe mais renonçais à remettre mon tanga. J’allais me balader sans culotte mais bon, personne ne le saurait. Une fois prête, je sortis de la salle de bains. Je retournais dans la chambre d’Adam pour remettre mes escarpins, récupérant une bonne dizaine de centimètres. Puis, je me tournais vers Adam, son air renfrogné ne l’avait pas quitté. Mais je décidais de ne pas y faire attention. Au lieu de ça, je lui dis au revoir et l’embrassais sur la joue. J’étais entrée chez lui en furie, je repartais le coeur léger et des papillons dans le ventre…