Dirty New-York

Qui a dit que le linge sale se lavait uniquement en famille ?
 
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 C'est une blague, j'espère ! (Eddy)

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B.-S. Keringhton Sullivan
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B.-S. Keringhton Sullivan


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MessageSujet: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyMer 27 Déc 2017 - 23:03

Je suis énorme ! Une grosse patate obèse qui ne voit plus le bout de ses pieds ! J’avais beau adorer ma grossesse et ma petite fille mais je vivais des inconvénients par exemple être énorme, avoir des envies de faire pipi toutes les 15 minutes et des envies de nourriture parfois bizarres, normal lorsqu’on arrivait au sixième mois de grossesse. D’après Kasey, j’étais sujette aux sautes d’humeur mais je ne le croyais pas. Il avait tendance à mentir quand ça l’arranger celui-là.

Voilà plusieurs semaines que j’étais enfin dans mon nouveau chez moi. J’avais finalement acheté une villa, bien plus grande que la maison que j’avais repéré au début… Et la piscine qui était dans le jardin m’avait bien aidé à me décider. J’avais tout de même gardé mon appartement dans Manhattan. J’avais dans l’idée que je pourrais le laisser à ma fille lorsqu’elle serait en âge de vivre seule.
Allongée sur le canapé à angle du salon, je regardais la télé. L’envie de chips se fit ressentir. Je balançais mes jambes au sol et me levais en remettant ma longue robe en place. Depuis que j’avais pris du poids, je ne portais plus que des vêtements plutôt amples, des claquettes ou des baskets... Et je marchais comme un canard, ventre en avant, le derrière plus cambré qu'à l'accoutumé, une main sur la hanche. Etant à la maison, je restais pieds nus. Une fois dans la cuisine, je pris un paquet de chips à la bolognaise, une bouteille de jus multi-fruits, deux bananes et du saucisson sec. Je commençais toujours par une envie pour céder à d’autres.

Je retournais au salon en traînant des pieds lorsque je vis mon téléphone vibrer… Une annonce des commères. Depuis que je m’étais disputée au sujet de la conversation qu’avait eu Eddy avec ma mère, je me méfiais du site… Mais je ne pouvais m’empêcher d’aller regarder les derniers potins… J’adorais ça moi, les commérages ! Et tiens, encore une fois, le nom d’Eddy était cité… QUOI ?!? Sa grognasse était à New-York ?? Dans ma ville !! Mon territoire !!!

Je résistais à l’envie de tout casser, mes meubles étaient neufs. Je respirais un bon coup. Je devais tirer cette histoire au clair. La dernière fois, les commères avaient affirmé que mon Eddy avait couché avec ma génitrice, ce qui était totalement faux. Je ne pouvais pas me permettre de lui hurler dessus sans raison… Mais s’il était vrai que cette sorcière était venue sur mon territoire et qu’Eddy ne m’ait rien dit… Il allait m’entendre.
Je décidais alors de lui envoyer un message. Je lui proposais de venir visiter mon nouveau logement, après tout, son enfant y vivrait ici… Sauf que je risquais de lui en interdire l’accès si jamais… Je soufflais en tentant de me calmer. Le médecin m’avait prévenu, le stress était mauvais pour le bébé. Je posais ma main sur mon ventre bien arrondi et sentit ma petite donner un petit coup. Un sourire vint naître sur mon visage et je me calmais un peu. C’est dingue comme mon bébé avait un effet apaisant sur moi. Dommage que son père me rende folle !

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Edward C. Borden

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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyVen 26 Jan 2018 - 16:52

Au beau milieu d'une salle de tribunal, je défendais avec acharnement. J'avais parfaitement organisé mon discours, exploré tous les points qui pourraient. C'était une affaire catastrophique pour laquelle je me battais depuis des mois sans en voir le bout et j'espérais vraiment que cette fois-ci, ce serait terminé. Debout aux côtés de ma cliente, j'exposais les faits qui prouvaient qu'on ne pouvait qu'être de son côté et lui faire gagner ce procès. Le meilleur, c'était que face à moi, ils n'avaient pas d'éléments aussi solides que les miens. Rien que pour ça, je me félicitais encore de mon travail acharné. Bref, j'y croyais réellement.

En regardant dans les yeux des personnes qui m'entouraient, je voyais bien que j'avais réussi à saisir quasiment tout le monde. On était clairement du côté de ma cliente dans cette affaire. Pour la énième fois depuis que je la défendais, je lui tendis un kleenex sans que mon discours n'en soit perturbé. Je connaissais tout sur le bout des doigts, j'étais acharné et c'était ce qui faisait de moi un avocat de renom en si peu de temps dans ma carrière. J'eus une brève pensé pour Robyn qui avait un beau jour débarqué à ma suite pour m'annoncer qu'elle prendrait ma place. J'espérais pour elle qu'elle saurait faire ses preuves avec le même acharnement que moi, que ses propos n'avaient pas été juste des paroles et que sur les terrains, elle ne vaudrait rien. Si en effet elle devenait une grande avocate, j'espérais bien un jour me retrouver face à elle pour voir ce qu'elle valait.

Quand je pensais qu'on allait enfin arriver à terme de l'audience et qu'une décision favorable envers ma défense allait tomber, encore une fois, une surprise de taille se présenta : encore de nouveaux éléments à prendre en compte. Pour la première fois de ma vie, je me sentais vraiment abattu. Encore une audience qui aurait servi à rien et qui me faisait encore perdre du temps. Assis sur ma chaise à côté de ma cliente, je posais une main sur son épaule tandis que pour la énième fois elle s'effondrait à mes côtés. Je fermais les yeux quelques instants et me massais le front de lassitude. Je rouvris mes paupières quand ma cliente tenta de me parler, mais je la rassurais de suite.

- Ne vous en faites pas, je ne vous lâcherai pas.

Moi qui avais commencé à me dire que peut-être je devrais retourner à Los Angeles et travailler à distance sur cette affaire… Il était évident que là ce n'était pas possible. Je pris quelques instants pour resonger à tout ça tandis que nous quittions les lieux. Je m'assurais que ma cliente rentre en taxi et payais gracieusement celui-ci pour qu'il la ramène jusqu'à chez elle dans de bonnes conditions. Je regagnais ma voiture quand je remarquais que j'avais reçu un message trois heures plus tôt de Keri qui m'invitait à passer chez elle. J'avais passé pas mal de temps un peu coupé du monde ces dernières semaines que je n'avais vu Keri que très brièvement. Je n'avais toujours pas mis les pieds dans sa nouvelle maison. Je lui répondis : " Désolé, j'étais en audience. Je passe de suite. ". J'avais tellement mal à la tête que j'avais plus qu'envie de rentrer chez moi pour dormir, mais je cédais à l'envie de Keri de m'inviter. Je n'étais pas obligé de rester trop longtemps non plus, elle comprendrait bien.

Je conduisis avec une extrême concentration jusqu'à sa nouvelle adresse et me garais devant… alors là c'était tout sauf la maison qu'elle m'avait dit vouloir acheter, une villa. Je poussais un soupire. Du Keri tout crachée. Plus c'était grand, plus elle aimait. Enfin… Je sortis de ma voiture et remontais l'allée jusqu'à sa porte où je sonnais.
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B.-S. Keringhton Sullivan
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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyJeu 15 Mar 2018 - 22:53

J’attendais Eddy en me vengeant sur la nourriture que j’avais ramené de la cuisine. Avant, quand quelque chose m’énervait, je hurlais, je cassais tout. Ensuite, histoire de calmer mes nerfs, je fumais un joint en buvant du rhum. Mais depuis que je me savais maman, j’avais arrêté tous mes écarts. Quand j’étais dans un de mes accès de colère, je me réfugiais dans la nourriture. Je m’empiffrais jusqu’à ce que mon bébé finisse par me demander d’arrêter de la gaver. Et puis, je posais aussi la main sur mon ventre gonflé. Souvent, le fait de sentir ma petite fille me calmait immédiatement. Mais là, pour le coup, j’avais beaucoup de mal. La morue d’Eddy était à New-York depuis je ne sais combien de temps et Eddy ne m’avait rien dit ! Ca m’aurait énervé mais pas autant que de l’apprendre comme ça !

Je me levais à nouveau pour aller chercher un autre sachet de saucisson. En ce moment, je me gavais de charcuterie, aller savoir pourquoi. Alors que j’ouvrais le paquet, j’entendis sonner. Mon cœur se mit à tambouriner, je sentais la colère refaire surface. J’essayais tout de même de me maîtriser. Je respirais tout doucement en caressant mon ventre avant d’aller devant la porte d’entrée. J’expirais une dernière fois avant de lui ouvrir. Eddy ne serait pas dupe, il verrait immédiatement que quelque chose n’allait pas, j’étais un livre ouvert pour lui mais je tentais de lui sourire. Je pourrais toujours mettre ça sur le compte de la grossesse. Je devais avoir toutes les informations avant de lui hurler dessus.

« Bienvenue dans mon nouveau chez moi ! » lui dis-je en essayant de paraître enthousiaste.

Je m’écartais pour le laisser rentrer et refermais derrière lui avant de l’entraîner au salon. Je ne m’assis pas immédiatement, je ne savais pas s’il voulait quelque chose à boire et je ne pourrais pas me relever si je m’asseyais… J’étais très grosse et pas habituée !

« Tu veux boire quelque chose ? »

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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyJeu 10 Mai 2018 - 19:06

Lasse. C’était exactement dans cet état d’esprit que je me trouvais en ce moment. J’étais fatigué, je tournais en rond, rien n’allait. C’était vraiment un coup à tomber en dépression d’une seconde à l’autre. Et pourtant, je tenais bon. Je devais être face à l’affaire la plus difficile de toute ma vie et je comptais bien la mener à bien, mais je devais bien avouer que parfois, j’avais envie de tout plaquer, laisser tomber, attendre qu’un confrère prenne le relais et qu’il se démerde avec tout ça. Cependant, je ne le ferais pas. J’étais un battant. Il était hors de question que j’aborde cet échec. Des échecs mineurs, j’en avais eu puisqu’il m’était déjà arrivé de défendre l’accusé qui était d’office coupable. Mais si je défendais ces gens-là, c’était uniquement parce que la loi disait que tout le monde avait le droit à une défense. On ne pouvait pas être toujours du côté des innocents. Mais dans ce cas-là, j’étais du bon côté et il semblerait que le mauvais était en train de prendre le pas un peu plus à chaque fois.

Quand je quittais le tribunal, je pris la direction de chez Keri. Elle avait demandé à me voir afin de me faire visiter sa nouvelle maison. C’était vrai que depuis quelques temps, j’étais pris dans cette affaire et je n’avais pas eu le temps d’aller visiter l’endroit que Keri avait trouvé. Je m’excusais du temps que j’avais mis à répondre et pris la route. Quand j’arrivais à destination, je pus constater que ce n’était pas une maison que Keri avait achetée, mais une villa. S’il y avait bien quelqu’un qui ne changerait jamais, c’était bien elle ! Je coupais mon moteur et remontais l’allée jusqu’à la porte où je sonnais. Je patientais quelques secondes avant d’entendre des pas approcher et le bruit de la serrure. Keri apparut sur le seuil. Elle m’invita à entrer et je m’exécutais aussitôt en observant légèrement autour de moi. Il semblerait que quelque chose n’allait pas car lorsque je me tournais vers la maîtresse de maison pour la saluer, elle m’invita à la suivre dans le salon.

Fronçant les sourcils, je la suivis. Je marchais en regardant ce qu’il y avait à voir, mais en mon fort intérieur, je savais d’avance qu’elle ne m’avait pas invité à venir pour visiter. Il y avait quelque chose là-dessous. Keri était beaucoup trop calme pour que ce soit normal. Le calme avant la tempête. Et honnêtement, j’avais tout sauf envie de ça. Pas avec la journée merdique que j’avais passé. Mais je ne dis rien. Je la suivis quand elle me demanda si je désirais boire quelque chose. J’enfouis les mains dans mes poches de pantalon de costume avant de répondre :

- Non merci, ça ira pour l’instant.

Je jetais un coup d’œil aux alentours du salon, observant légèrement la décoration qui était semblable à la propriétaire des lieux.

- Finalement, tu es loin de la maison que tu souhaitais acheter.

C’était une façon comme une autre de meubler un peu les choses avant que la raison de ma présence ici ne me tombe sur le coin du nez. Je connaissais Keri comme ma poche et ce n’était pas dans ses habitudes d’être aussi silencieuse. Si j’avais été d’humeur, je lui aurais demandé directement qu’est-ce qui n’allait pas, mais là j’avais décidé de jouer les innocents, préférant attendre avant de dire quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyJeu 19 Juil 2018 - 20:05

J’étais restée très calme face à Eddy. Pourtant, quelque chose me disait de hurler, de le taper jusqu’à ce que je tombe épuisée. Mais, ma petite fille me mit un coup de pied. Un peu comme si elle m’en voulait de vouloir tuer son père… Elle commençait bien celle-là ! J’aurais dû avoir un garçon, au moins, lui aurait défendu sa mère ! Je posais néanmoins ma main sur mon ventre, l’autre se calla sur mes reins. Je respirais doucement, me rappelant des exercices de respiration. Je le laissais s’installer en lui demandant s’il voulait boire quelque chose. Je savais que si je m’asseyais, j’aurais bien du mal à me relever. Je me fatiguais vite, du coup, je passais beaucoup de temps assise… Voire allongée.
Je m’asseyais un peu plus loin du père de ma fille dans l’angle du canapé, histoire de ne pas être tentée de l’étrangler. J’allongeais mes jambes sur le canapé en soupirant. Je n’étais restée debout que quelques minutes mais j’étais déjà épuisée… Moi qui pensait que ma grossesse serait plus simple… Je m’étais trompée.

« Oui, finalement, je suis tombée sur cette villa et le coup de foudre a été immédiat. »

J’étais très froide avec lui, ce qui n’était absolument pas dans mes habitudes. Non, à la base, j’étais du genre à m’emporter, crier, insulter et tout casser. Aujourd’hui, je ne pouvais pas me le permettre. J’étais enceinte et je ne pouvais plus exposer mon bébé au stress. S’il lui arrivait quelque chose parce que je m’étais un peu trop énervée… Je ne me le pardonnerais jamais. J’avais arrêté de boire et de me droguer pour ma petite fille… Je voulais le meilleur pour elle, d’où l’achat de cette villa. Ici, elle aurait toute la place qu’elle voudrait pour s’amuser, courir et faire des bêtises. Mais en attendant, j’avais des comptes à régler avec Eddy. Je lui demandais alors en contemplant ma manucure :

« Tu n’as rien à me dire, Eddy ? »

Je lui laissais une chance de m’expliquer ce qui se passait. Une seule et unique chance. J’était passée outre le fait qu’il était fiancé, je pouvais le récupérer. Mais que sa grognasse de fiancée le rejoigne ? Dans MA ville ? Non, je refusais !

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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyJeu 16 Aoû 2018 - 9:37

Keri n’avait aucun mystère pour moi. Nous nous connaissions depuis trop longtemps pour que je sois aveugle à ses mascarades. Quelque chose allait me tomber sur le coin du nez d’ici peu et je me demandais bien quoi. Je n’avais vraiment pas la tête à ça, mais il était évident que puisque j’étais venu jusqu’ici, j’allais devoir affronter ça. Même si j’étais vraiment fatigué, j’étais venu chez Keri parce que c’était elle. Sinon, je serais rentrée chez moi et j’aurais sans aucun doute dormi pendant plusieurs heures d’affilé parce que j’étais réellement en manque d’énergie.

Cependant, je faisais comme si je n’avais rien vu et je suivis la mère de mon enfant à naître dans son nouveau chez elle. Sauf qu’au lieu de faire le tour du propriétaire, Keri m’amena directement dans son salon pour que je m’installe et me proposa de boire quelque chose. Je déclinais son invitation. Autant être honnête, mieux valait en finir au plus vite. Je voulais savoir pourquoi j’étais là exactement et qu’on me fasse attendre, ça avait tendance à m’agacer. Mais je ne disais rien. Je jouais même les idiots puisque je n’avais pas forcément la tête à beaucoup plus. Je fis la remarque que nous étions loin de la maison qu’elle souhaitait puisqu’elle avait finalement visé une villa. Je connaissais Keri, elle avait toujours préféré voir les choses en très grand. Qu’elle ait choisi une villa ne m’étonnait pas vraiment.

Sa réponse était froide et ne faisait que confirmer ce que je soupçonnais déjà. Je hochais la tête. Que pouvais-je dire d’autre ? Nous n’étions pas un couple, nous ne faisions pas notre vie ensemble : elle achetait ce qu’elle voulait. Avoir un bébé ensemble était un « dommage collatéral » suite à un manque de vigilance de notre part. Nous avions décidé d’assumer cet enfant dans les moindres détails, mais parfois je me disais qu’il y avait mieux pour un bébé que d’avoir deux parents « séparés ». Enfin, nous avions le temps de voir les choses venir encore. Je me posais encore énormément de questions.

Le silence s’était installé jusqu’à ce que Keri le rompe à nouveau et me demande si je n’avais pas quelque chose à lui dire. Nous y voilà. Et je savais très bien quelle était l’origine de sa question. Je me pinçais l’arête du nez et pousser un profond soupire. Non, décidemment, je n’avais pas la tête à me battre avec qui que ce soit. J’avais donné toute mon énergie au cours de l’audience, j’en étais vide à présent.

- Jessica est venue à New York pour le travail.

Keri savait très bien qui était Jessica. Quand nous nous étions croisés la première fois, le jour où j’avais appris qu’elle était enceinte, je lui avais dit que je m’étais retrouvé fiancé contre mon grès et que je repoussais au maximum la date du mariage, donc Jessica n’était pas un mystère.
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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyDim 17 Mar 2019 - 14:44

Je savais qu’Eddy avait saisi qu’il se tramait quelque chose. Nous nous connaissions trop pour ne pas voir qu’une dispute allait éclater. Habituellement, quand je le voyais, j’étais très chaleureuse, je lui faisais tout un tas de bisous, de câlins. J’étais toujours collée à lui. Mais là, je gardais mes distances, j’étais très froide. La grossesse m’empêchant de vraiment péter un câble, je préférais donc jouer la carte du sang-froid. Mais si la situation dérapait, je risquais de ne pas me contrôler. Tout en lui demandant s’il n’avait rien à me dire, j’inspectais ma manucure. Je m’étais faite poser des faux ongles plutôt longs, d’un rose pâle. J’aimais bien, avec ça, je pourrais arracher les yeux d’Eddy s’il s’avisait de me mentir. Mais, Eddy ne le fit pas, il me déclara, non sans s’être pincé le nez, que Jessica la grognasse était là pour le travail. Quel homme intelligent. Je posais la main sur mon ventre et le caressais.

« Et tu penses vraiment que c’est pour le travail ? »
dis-je d'un air presque méprisant.

J’avais insisté sur le vraiment. Voyons, soyons sérieux ! Cette fille l’avait tout simplement suivi, le travail n’était qu’un prétexte pour lui coller au derrière. Et lui, il n’y voyait que du feu !
Je ruminais tout cela sauf que toutes ces pensées tournaient encore et encore dans ma tête. Excédée, je finis par me lever, non pas sans difficulté. Toujours avec une main sur mon ventre, je fis les cent pas, prête à exploser. D’ailleurs, il ne m’avait absolument rien dit ! Je l’avais appris sur le blog des commères ! Mais sinon, Eddy ne m’aurait peut-être jamais rien dit ! Alors quoi, il pensait pouvoir nous avoir toutes les deux et s’en tirer à bon compte !

« Et tu comptais m’en parler quand ?? Tu sembles le savoir depuis un petit moment… » dis-je d’une voix tremblante.

Je m’arrêtais face à lui, bras croisés, un regard furieux. Je me pinçais les lèvres. Je me sentais prête à exploser à tout moment, tout ça parce que cette grognasse était là et que MON Eddy n’était pas décidé à enfin mettre fin à ses fiançailles avec elle. Il ne l’aimait pas, c’était certain. Sinon, jamais il n’aurait couché avec moi. Je le savais pertinemment ! Mais alors à quoi rimer tout ceci ! Une boule se forma dans ma gorge, je sentais mon corps trembler et soudain, j’explosais en pleurs et en cris :

« Mais à quoi tu joues, Edward ?? Je suis enceinte de TON bébé et toi tu batifoles avec une espèce de grognasse !! Ici ? A New-York !! MA ville ! Comment tu peux me faire un truc pareil ! A nous deux ! Moi et ta fille ! T’en as rien à faire de nous, pas vrai ! Je suis juste ton vilain petit secret ! »

Si je le pouvais, je l’aurais frappé. Je lui aurais fais mal, jusqu’à ce qu’il ressente ce que je ressentais à ce moment ! Comment pouvait-il être avec sa fiancée quand j’étais là !

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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyMar 4 Juin 2019 - 13:19

En voyant son visage, j’avais tout de suite su que Keri avait des choses à me reprocher. Et il n’y avait qu’une seule raison pour laquelle elle se serait mise en colère : la présence de Jessica à New York. Je ne savais pas trop comment elle l’avait découvert, mais elle était au courant de sa présence en ville, et maintenant elle allait me faire payer mon silence. Si je n’avais rien dit, ce n’était pas pour lui dissimuler quoi que ce soit. J’avais tellement de choses à penser que je faisais avec le plus urgent à cet instant. Mais d’une voix calme j’expliquai à la jeune femme que Jessica était venue à New York pour le travail. Ma fiancée n’avait aucune raison valable de me mentir, mais Keri semblait être d’un avis complètement différent. Je relevais la tête pour planter mon regard dans celui de la jeune femme et répondis sèchement :

Bien sûr que oui ! Jessica n’a jamais été une menteuse, ni une manipulatrice ! Elle est tout ce qu’il y a de plus honnête, alors quand elle m’a dit être là parce que son travail l’exigeait, je l’ai cru !

Jessica était trop douce et trop innocente pour avoir des pensées aussi fourbes. D’ailleurs, depuis qu’elle était venue me retrouver, je ne l’avais pas recroisé. J’avais, bien évidemment des nouvelles puisqu’il s’agissait de ma fiancée, mais dans ses messages elle me racontait ses longues journées. Elle bossait presque autant que moi – sauf que moi j’oubliais de dormir parfois, contrairement à elle.

Keri était déterminée à se fâcher avec moi, malgré son état, malgré le fait que toute forme d’énervement pouvait nuire au bienêtre de notre futur fille. Je levais les yeux au ciel, excédé et profondément fatigué par tout ça. Sérieux, si ça continuait, j’allais finir par m’acheter une île et me barrer en exil là-bas avec personne pour me faire chier sur « pourquoi t’as pas fait ci, et pourquoi t’as pas fait ça ?! ». Finalement énervé par tout ce que Keri me balançait à la figure, je me levais d’un bond du canapé où je m’étais assis et la toisais de toute ma hauteur, affichant un air glacial. Fini le masque neutre d’avocat qui cachait toutes ses émotions.

Je ne joue à rien, bordel ! Je ne batifole avec personne, contrairement à certaine personne, et grandis un petit peu ! Ta ville ?! Sérieusement ! C’est un discours bon pour les gamines de 17 ans, et je pense que les tiens sont passés depuis longtemps ! Je marquais une légère pause avant de reprendre : Si j’en avais rien à foutre, Miss Je Sais Tout, je ne t’aurais jamais dit que je prendrais mes responsabilités quant à nôtre fille, je t’aurais laissé te démerder ! Et à ce que je sache, si je n’avais pas mis les pieds à New York est-ce qu’au moins tu m’aurais averti de ton état ?! Je me le demande étant donné la tête que tu faisais quand truc muche est venu te féliciter.

Voilà, j’avais tout craché. Enfin pour le moment parce que si Keri remettait une deuxième couche, elle n’allait certainement pas perdre au change ! Je reculais d’un pas, instaurant une nouvelle distance entre elle et moi, et repris d’une voix plus calme :

Très franchement, je n’ai pas que ça à faire de m’occuper de tous tes caprices d’enfant gâtée, Keri. J’ai un million de choses à penser, et j’essaie de garder la tête hors de l’eau comme je peux. Maintenant, si cela ne te convient pas, je ne peux rien faire de plus. Je t’ai juste demandé un peu de temps pour que je puisse démêler tout ça, alors navré si les choses ne vont pas assez vite pour toi, mais je ne suis pas Superman, ni je ne sais qui !
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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyDim 23 Juin 2019 - 19:18

Le problème avec Eddy et moi, c’est que nous nous connaissions par cœur. Nous n’avions qu’à nous regarder pour pouvoir savoir dans quel état d’esprit était l’autre. Il savait que je bouillonnais et je savais qu’il était épuisé. Il ne savait pas ce qui me mettait dans cet état et il ne tarderait pas à le savoir. Je savais que son affaire au tribunal lui prenait la tête au point de l’empêcher de dormir mais ça, je m’en foutais royalement ! Jessica, sa grognasse de fiancée était à New-York, dans ma ville ! Et il n’avait pas jugé bon de m’en tenir informée, non, il avait fallu que je l’apprenne grâce aux commères ! J’étais dans un état… Fureur noire !
Quand j’avais fait part à Eddy de mes pensées concernant sa grognasse venue soi-disant pour son travail, il m’avait répondu si sèchement que j’en fus blessée. Bien sûr, je n’avais rien laissé paraître, gardant un visage méprisant et un regard noir. Je ne pouvais pas lui montrer à quel point j’étais blessée. Non, j’avais d’abord mes comptes à régler avec le père de ma fille.

« Oh puisque Jessica l’ange le dit, c’est que c’est forcément vrai, n’est-ce pas ? Elle ne peut pas avoir de mauvaises pensées, voyons ! » rétorquai-je d’une voix trahissant tout mon impatience.

Cette Jessica, je ne la connaissais pas, je ne l’avais jamais vu et je ne pouvais pas la supporter. Je la détestais au plus haut point. Si je pouvais la pousser du haut de la Statue de la Liberté, je l’aurais fait avec plaisir. Comment cette sorcière avait pu mettre la main sur MON Eddy ! C’était le mien, mon homme ! Lui aussi d’ailleurs, j’avais des envies de lui arracher les yeux. Alors que je lui en balançais plein la figure, il finit par se lever et par déverser à son tour sa colère. Il n’avait plus son visage neutre, celui qui cachait ses émotions. Non, là je voyais le vrai Eddy, celui que moi seule pouvait faire sortir de ses gongs. Dans un sens, j’étais satisfaite de voir que j’arrivais toujours à fissurer son masque. Mais ce don était à double tranchant. Eddy était comme moi, brutalement franc. Quand il avait quelque chose à dire, il ne tournait pas autour du pot. Il disait la vérité, la brute sans artifice. Et ça, ça faisait mal.
Nos caractères se ressemblaient énormément. Je savais qu’aucun de nous ne plierait, cette joute verbale n’aurait pas de vainqueur. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de répliquer. A chacune de ses remarques acerbes, je devais lui rendre coup pour coup. Aucun de nous ne montrerait sa peine mais nous n’allions pas arrêter. Non, nous étions bien trop fiers, bien trop têtus pour ça. J’avais trouvé mon égal en Eddy. Un homme qui me tiendrait tête autant que je lui tiendrais tête.

« Quoi ?! Je batifole ?? Si ça te dérange tant que ça, tu sais ce qu’il te reste à faire non ? Ah non, c’est vrai tu es fiancé à une autre grâce à tes parents, monsieur Personne ne me dicte ma conduite ! Et non, tu n’aurais rien su, tu sais pourquoi, monsieur Je suis plus intelligent que le monde entier ?! Tout simplement parce que je ne voulais pas t’imposer MA décision !! Oui, j’ai pensé à toi et ta putain de carrière quand toi, t’es incapable de penser à moi ne serait-ce qu’une minute ! Mais moi, conne que je suis, je continue à vouloir t’inclure dans la vie de Lola !!! »

Je commençais à déambuler en hurlant dans le salon. J’étais tellement hors de moi ! J’en avais sortis le premier prénom adorable que j’avais en tête pour nommer notre fille… Peut-être qu’elle allait s’appeler ainsi… Le jour où je lui raconterais comment nous avions choisi son prénom serait drôle… Sauf si je choisissais que pour faire enrager mon cher Eddy, je donnerais à la petite Lola un prénom à rallonge comme sa maman. Et pour la peine, elle aurait aussi un nom de famille composé ! Borden-Sullivan !
J’étais énervée donc je n’avais en aucun cas un raisonnement logique et surtout normal !

« Mais qu’est qu’il y a de si compliqué à régler ces choses hein ?! Dis-le, Edward, dis-le ! Moi, je ne suis pas la femme que tu voulais… »

A ce moment, j’avais le cœur brisé. Oui, Eddy était devenu Edward. Je l’aimais, j’en étais vraiment amoureuse mais peut-être m’étais-je trompée en pensant pouvoir lui montrer que lui aussi m’aimait. Je n’étais sûrement qu’une passade pour lui, un bon coup à voir de temps en temps. Les larmes envahirent mes yeux, coulèrent sur mes joues. Mais putain de merde ! Il était hors de question que j’ai l’air faible face à lui ! D’un revers de main rageur, j’essuyais mes joues. Je me redressais puis, comme il l’avait fait un peu plus tôt, je le toisais malgré que je sois plus petite que lui. Et tout aussi glacialement que lui, je lui balançais :

« Va rejoindre ta fiancée, c’est bon. Je n’ai pas besoin de toi mais si elle est venue te suivre jusqu’ici, c’est que cette femme fragile et sans défense a besoin de son mec. Bonne soirée, Edward. »

Puis, le plus dignement que me permettait mon ventre bien arrondi, je sortis du salon et allais dans la cuisine en priant pour que sa fierté en prenne un coup et qu’il s’en aille sans venir me parler. Bien sûr que j’aurais voulu qu’il me retienne, me contredise. J’aurais voulu qu’il me rassure, qu’il me dise qu’il m’aimait. Mais je m’étais trompée… Edward ne m’aimait pas et je m’étais trompée. J’ouvris le congélateur et en sortis un pot de glace à la fraise. Je posais la main sur mon ventre en soufflant.

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MessageSujet: Re: C'est une blague, j'espère ! (Eddy)   C'est une blague, j'espère ! (Eddy) EmptyMer 23 Oct 2019 - 10:26

Je ne ressentais absolument rien pour Jessica, mis à part de l’affection amicale. On s’était tous les deux retrouvés fiancés par nos parents qui avaient cru ce serait une magnifique idée d’unir nos deux familles. Ce procédé existait encore dans le monde de l’élite, même si certains diraient que c’est complètement fou de faire ça parce que chacun avait le droit de choisir avec qui il voulait faire sa vie. Et j’étais totalement d’accord sur ce point-là : chacun était libre de choisir avec qui se marier. Jessica avait accepté ces fiançailles sans le moindre problème, mais ce n’était pas mon cas. Et la situation s’était compliquée quand j’avais appris l’état de grossesse de Keri. Je devais mettre fin à ses fiançailles, mais avec tout ce qui m’arrivait en ce moment, je n’avais pas encore trouvé le temps de rentrer à Los Angeles pour annoncer les faits à mes parents. Et je comprenais que Keri me le reproche encore et encore, mais aujourd’hui, je n’étais pas particulièrement d’humeur à être gentil, ni patient, ni… je sais pas quoi !

Arrête un peu de faire l’enfant ! répondis-je face aux critiques qu’elle prononçait à l’encontre de Jessica.

La fatigue me fit probablement perdre mon calme, mais en tout cas, je prononçais avec exactitude absolument tout ce que j’avais sur le cœur pour le moment ; ressortant les non-dits que j’avais fait taire jusqu’à présent. Keri m’avait cherché, Keri m’avait trouvé. Je ne perdais que très rarement mon calme, mais elle savait taper là où ça faisait mal. De nos joutes verbales, il n’y avait jamais de vainqueur. Bien souvent, ça terminait sur des trêves plus ou moins longues, mais il n’y avait jamais de vainqueur, ni de perdant. Serrant la mâchoire, essayant de garder mon sang froid avant de faire ou de dire quelque chose que je regretterai profondément.

Non c’est sûr que le cacher à quelqu’un, c’est mieux que de voir un jour la vérité exploser et briser peut-être beaucoup plus qu’une putain de carrière ! Et si, je pense à toi, mais t’es tellement centrée sur ton propre nombril qu’il te faut des démonstrations plus hautes que des buildings parce que sinon ce n’est pas suffisant pour mademoiselle ! Mais c’est vrai que dans l’histoire, c’est moi l’égoïste, comme toujours.

Si elle faisait les cent pas juste devant moi, j’étais immobile, planter fermement sur mes deux jambes. Je craignais que si je bougeais de créer un cataclysme irréparable. Ce n’était pas le but. Je restais de marbre face aux larmes qui avaient envahi ses yeux et commencer à couler le long de ses joues. J’ignorais totalement comment j’aurais réagi en temps normal, dans un autre contexte ; pour l’instant, Keri avait poussé le bouchon beaucoup trop loin pour que je me soucis un seul instant de ses états d’âme. Je la dévisageais, mes yeux plongés dans ses prunelles tandis qu’elle me défiait pour la énième fois pour finalement me donner congé, m’ordonnant même d’aller retrouver Jessica. En cet instant, tout ce dont j’avais envie, c’était de la traiter d’idiote capricieuse, mais je me mordis la langue, ne m’autorisant pas à prononcer le moindre mot. Et puisqu’elle disparaissait dans la cuisine, je pivotais et quittais les lieux sans le moindre regard en arrière, claquant la porte d’entrée derrière moi ; emportant avec moi ma fierté.
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