Dirty New-York

Qui a dit que le linge sale se lavait uniquement en famille ?
 
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 Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)

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M.-J. Kasey Taylor

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MessageSujet: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyLun 25 Nov 2013 - 9:29

« Brooklyn, faites du bruit !!!! Je vous adore, les mecs !!! »


Je courus alors hors de la scène et entrais dans les coulisses. J’étais en nage mais j’étais heureux. J’adorais la scène, être en concert, les foules en délire… Quand j’étais sur scène, que je chantais, que je dansais… C’était magique. Et puis, d’entendre tout un public reprendre en chœur mes chansons ou scander mon prénom…
J’attrapais une serviette et m’épongeais le visage en soupirant. Je remerciais mon équipe, les techniciens et tous ceux et toutes celles qui avaient participé au concert. J’attrapais une bouteille d’eau tout en riant avec des danseurs. Ils étaient comme une famille pour moi. Nous vivions de la même passion, c’est ce qui nous liait. Après quelques minutes passées en leur compagnie, je sortis de la salle pour regagner ma loge. J’avais besoin d’une douche, de changer de tenue… Enfin, j’avais fini torse nu, comme toujours, donc j’avais plutôt besoin de me rhabiller.
J’entrais dans ma loge. Elle était simple. En fait, je l’avais laissé telle qu’elle était quand j’étais arrivé. Sur un portique, il y avait mes tenues de scènes, mes baskets étaient placées juste en dessous en fonction des couleurs. Mes casquettes étaient posées sur une commode avec mes lunettes de soleil. Je me dirigeai vers la douche. Après m’être rapidement déshabillé, j’entrais sous le jet d’eau froide. Sa fraîcheur me fit beaucoup de bien. Après la chaleur de la salle, il me fallait un peu de fraîcheur pour m’ôter cette sensation d’être poisseux.
Une fois sec, je sortis de la douche. J’attrapais une serviette et entrepris de me sécher. Je retournais dans la pièce principale de la loge. Je mis un boxer noir avant de me diriger vers le miroir. Je passais la main sur mes nombreux tatouages. Cette envie de me faire tatouer avait commencé lorsque je m’étais fait adopter. J’étais un autre, je pensais différemment. Je voulais tout faire pour repousser mes parents adoptifs alors, j’avais décidé de me faire tatouer. Ca n’avait servi à rien… Aujourd’hui, je me fais tatouer parce que mes tatouages ont une signification bien plus importante. Une façon de marquer le temps pour ne jamais oublier. Je levais les yeux vers les deux seules photos qui ornaient le miroir. Celle de mes parents adoptifs. Quoi qu’il puisse arriver, je les adorais. C’étaient eux, mes parents. J’avais fini par le comprendre.
L’autre photo était celle de ma sœur biologique, Keringhton. Comme moi, notre chère mère l’avait abandonné. Elle avait eu plus de chance en se faisant adopter quelques jours après sa venue au monde par un couple pleins aux as. Elle avait l’habitude de tout avoir sur un plateau d’argent. La première fois que je l’ai vu… J’ai su qu’elle était ma sœur car elle était le portrait caché de notre mère… En plus jeune. Plus d’une fois, j’avais eu peur qu’elle soit comme elle. Mais seul le temps me le dirait… En tout cas, je l’adorais, elle aussi. Malgré son caractère de diva et ses manies de princesse pourrie gâtée.

J’attrapais un t-shirt blanc, un sarouel en tissu gris et les enfila rapidement. Je rangeais le reste de mes affaires. Normalement, quelqu’un devait s’occuper de le faire à ma place avant de mettre mes valises dans le coffre de la Range Rover de l’équipe. Mais comme je n’avais pas l’habitude de vivre comme un prince… Je rangeais mes affaires moi-même. Mais je les laissais tout de même là. Mon agent aurait eu une attaque en découvrant que mes affaires avaient disparu et il penserait tout de suite à un vol. J’attrapais une veste bleue claires, une casquette grise et des baskets grises et bleues. Une fois habillé, je pris mon téléphone et les clés de ma voiture. Je savais que des fans m’attendaient à la sortie de la salle, j’allais faire quelques photos et ensuite… J’allais me balader. J’aurais pût aller voir Keri mais… Je ne voulais pas la déranger. Je me doutais qu’elle devait être avec son amant Edward. Si j’avais bien compris ce qu’elle m’avait raconté au téléphone, ce type était son mec sans l’être. Je ne l’avais écouté qu’à moitié. J’étais son frère, pas sa meilleure amie !

Une fois dehors, les fans qui m’attendaient se mirent à m’appeler. Je me dirigeai vers eux. Je leur signais des autographes, je prenais des photos avec eux. La majeure partie de ces personnes étaient des filles de tout âge. Après une dernière photo, je quittais mes fans en les saluant de la main.

Je me dirigeai vers ma voiture, une Lamborghini bleue. On m’avait dit ça n’avait rien d’étonnant à ce que j’ai une Lamborghini bleue… Keri en avait une mais en violette. Nous avions le même sang qui coulait dans nos veines. Le sang de Sharone Garner et un homme, dont je ne savais absolument rien… Je montais dans ma voiture et démarrais rapidement. Je fis marche arrière et quitta le parking. Il se faisait tard donc je ne rencontrais pas beaucoup de monde sur les routes.
La nuit New-York dévoilait ses côtés les plus sordides… Ceux qu’on ne montre pas dans les documentaires pour attirer les touristes. On ne parle pas des jeunes qui sortent la nuit à la recherche de drogues pour planer et ceux qui se prostituent dans les rues pour payer un loyer misérable. On ne parle pas des meurtres commis pour une histoire aussi ridicule qu’un bout de rue dépassé… Je soupirai. Je ne pouvais pas changer le monde à moi tout seul. Je n’étais pas plus parfait que ces gens. La preuve, sans m’en rendre compte, j’avais un joint allumé entre les lèvres. C’était une vieille habitude dont j’avais du mal à me défaire.
Je tournais à l’angle d’une rue. J’arrivais dans le Bronx. C’était le quartier où je vivais. Personne ne se doutait que dans ce quartier mal famé, il existait de beaux appartements. On ne voyait de ce quartier que la violence et la criminalité. Malgré la voiture dans laquelle je roulais, il ne m’était jamais rien arrivé. Et je touchais du bois pour que cela continue.
J’arrivais au bout d’une rue lorsque je remarquais une voiture qui stationnait là. Une jeune fille était penchée et parlait au conducteur. Elle n’était pas habillée chaudement malgré le temps froid. Ses longues jambes fines ne semblaient même pas couvertes d’un collant. Lorsque j’arrivais à la hauteur de la voiture, je pensais la contourner lorsque je croisais le regard de la jeune fille… Anna. Là, je vis rouge. Fini le gentil Kasey, là, je laissais le côté sombre de ma personnalité l’emporter. Je me garai n’importe comment sur le trottoir. Tant pis pour les autres prostituées, elles n’avaient qu’à aller sur un autre trottoir. Ce n’est pas ce qui manquait les trottoirs ! Je sortis de la voiture, la verrouilla. J’étais en colère mais pas idiot ! Je me dirigeai vers la voiture, le regard fulminant de rage. Je poussai légèrement Anna avant de regarder le conducteur :

« Dégage avant que je t’explose la gueule… » lui murmurai-je d’un air menaçant.

Avant de chanter et de danser, j’avais grandi en apprenant la dure loi de la rue. Me battre, je le faisais. S’il fallait que je recommence, je n’hésiterais pas à le faire. Surtout si c’était pour défendre Annabelle. Je savais qu’elle détestait cet aspect de ma personnalité… Celui qui me poussait à la protéger du mieux que je le pouvais. Mais c’était plus fort que moi. Je ne supportais pas de la voir donner son corps au plus offrant. Elle n’était pas un morceau de viande, merde ! Elle refusait mon aide, je ne comprenais pas pourquoi !

Lorsque la voiture s’éclipsa, je me tournai vers la jeune femme, toujours furieux de l’avoir trouvé là.

« Qu’est que je t’ai déjà dis ?? Si tu as besoin de quoi que ce soit, viens me voir, bordel !! Monte dans la caisse grouille toi !! Je te paye pour la nuit, ose refuser ça et je te jure que je te fous dans le coffre !! »


Annabelle était la femme qui me rendait dingue. Non pas fou d’amour et toutes ces conneries. Non, elle me rendait dingue parce qu’elle n’en faisait qu’à sa tête. J’avais beau essayé de la raisonner, de la faire changer d’avis, elle ne voulait rien savoir. Elle me filait des migraines incroyables. Entre ma sœur complètement barge et Anna qui ne voulait pas entendre raison… J’étais bon pour me droguer aux aspirines !

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Annabelle M. Blackwood

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptySam 7 Déc 2013 - 11:33

La nuit était devenue son jour et le jour était devenu sa nuit. Anna vivait en total décalage et croyez-moi, elle était très loin d’être la seule dans son cas. Les gens qui vivaient la nuit étaient beaucoup plus nombreux qu’on pouvait le croire. La seule différence, c’était que ceux qui avaient un rythme de vie dans la ‘norme’ ne le voyaient pas. Pour eux, tout le monde dormaient la nuit, sauf les médecins de garde et les gérants de boite de nuit. De nobles métiers mais qu’en était-il du reste ? Personne ne pensait aux pauvres gens contraint d’exercer le plus vieux métier du monde, car oui, la prostitution était le métier le plus vieux du monde, mais aussi celui qui ne disparaitrait jamais. Métier qui faisait le bonheur des uns, mais aussi le malheur des autres. Il ne fallait pas avoir de scrupule pour venir voir une prostituée et encore moins quand on était marié. Les hommes mariés étaient toujours plus nombreux que les célibataires, à croire que le mariage faisait naître des fantasmes que les épouses (ou les époux) ne pouvaient assouvir… L’inconnu était tellement mieux !

Ce métier, c’était celui d’Anna. Il lui permettait de payer son loyer et de manger. Mais pas de se faire plaisir. Elle devait économiser quand elle voulait s’acheter quelque chose. Son argent ne faisait jamais long feu. Elle survivait, tout simplement, même si, contrairement à la plupart des prostitués, elle travaillait pour son propre compte. Elle n’avait pas de mac pour lui retirer son fric et lui donner un salaire à la fin du mois. Non, ce qu’elle gagnait, c’était pour elle ! Elle aurait pu être riche étant donné les tarifs que la plus part des gens de son métier exerçaient, mais elle avait vu les siens à la rabaisse pour être sur d’avoir un maximum de clientèle. Pourquoi les gens s’embêteraient à payer une fortune pour une simple gâterie quand ils pouvaient avoir la même chose à un prix plus bas ? Mais même malgré ça, Anna ne s’en sortait pas toujours financièrement parlant. En ce moment, c’était la crise profonde chez elle car elle n’avait pas encore payé son loyer et le propriétaire la menaçait d’expulsion si elle ne payait pas dans les 48h à venir. Elle avait essayé de négocier, mais il n’y avait rien à faire.

Il lui manquait la moitié de la somme et elle doutait pouvoir réunir cet argent dans les temps. Mais si elle ne le faisait pas, elle allait se faire jeter dehors et devrait se mettre à trouver un autre appartement. Hors, elle n’avait absolument aucun apport pour en trouver un autre. Elle devait conserver celui-ci par tous les moyens possibles, quitte à mettre les bouchées doubles pour y arriver. Les courbatures, les bleus, Anna avait l’habitude. Ca, elle s’en fichait. L’important, pour elle, c’était de conserver son toit, au moins jusqu’à ce qu’elle retrouve son père. Elle pourrait toujours improviser au moment où elle aurait retrouvé l’homme qui l’avait élevé et l’avait chéri pendant toutes ces années. Elle ne pouvait pas croire qu’il l’avait abandonné. C’était impossible. Il lui avait toujours dit qu’elle était ce qu’il avait de plus précieux au monde alors l’abandonner n’était pas envisageable. Annabelle refusait de croire que c’était pourtant ce qu’il avait fait : il avait fui en la laissant derrière lui.

Non, dans sa tête, son père avait dû fuir pour se mettre en sécurité, sachant pertinemment qu’elle le retrouverait d’une façon ou d’une autre parce qu’elle était une Blackwood. En réalité, elle était comme ces chiens qu’on abandonnait sur le bord de la route et qui se mettait à courir derrière la voiture de leurs maîtres. Elle courrait derrière son père et celui-ci était introuvable. Elle était certaine qu’il se trouvait à New York. Tout indiquait qu’il était là, quelque part. Mais il fallait encore le trouver. Même ce maudit Spencer était introuvable. Le boulet de la bande s’était fait aussi discret qu’un microbe. Mais pour le moment, Anna n’avait pas le temps de songer à tout ça Elle avait une autre priorité, même si elle était capable de tout plaquer si jamais son père ou un de ses gars se pointaient. Ils se déplaçaient tous en bande. Ils formaient tous une famille, si l’un d’entre eux se trouvait là, alors le reste s’y trouvait aussi. Parfois, pour surmonter tout ça, elle s’imaginait les retrouvailles heureuses qu’elle aurait avec eux, alors ça lui donnait du courage et ça lui permettait d’affronter une nouvelle nuit.

Vêtu d’un haut provocant, d’une minijupe, de bas en résille et de bottines à talons vertigineux, Annabelle faisait le trottoir, comme à chaque fois. Son endroit fétiche, c’était le Bronx. C’était là que les gens venaient chercher des prostitués la plupart du temps, donc normal qu’elle se trouve à ce point stratégique. L’hiver était entrain de s’installer et même si elle rêvait d’une grande couverture pour s’envelopper dedans, la jeune femme ne pouvait pas cacher ses formes. Elle ne pouvait pas ressembler à une saucisse cocktail ! Il fallait qu’elle mette en valeur absolument chacun de ses atouts et surtout qu’elle accepte absolument tous les gens de propositions si elle voulait s’en sortir, même ceux qui la faisaient grimacer, pleurer et crier. De la fumée se dégageait de ses lèvres quand elle respirait. Elle était transit de froid depuis le temps qu’elle attendait un nouveau client. Généralement, elle passait plus de temps dehors qu’à l’intérieur de la voiture d’un client ou d’une chambre d’hôtel. C’était à se demander comment elle faisait pour ne pas être malade. Elle ne pouvait pas être malade, c’était aussi simple que ça.

Depuis qu’elle avait commencé sa nuit, un troisième client arrêta sa voiture juste devant elle et comme à sa coutume, elle se pencha à sa vitre. Elle écouta la petite explication de l’homme sur sa journée pourrie, sur le dîner pourri auquel il avait assisté, tout ça d’une oreille distraite. Elle s’en foutait de la vie des gens. Personne n’en avait rien à faire de la sienne alors pourquoi est-ce qu’elle se donnerait la peine d’écouter celle des autres ? Elle s’apprêtait à accepter la proposition de l’homme inconnu quand une voiture passa à côté d’eux. Machinalement, elle leva les yeux vers cette voiture et croisa le regard d’une personne qui ne lui était pas inconnue. Aussitôt, l’ennuie se peignit sur le visage d’Anna. Il ne manquait plus que lui ! Elle le regarda se garer à la va-vite sur un trottoir avant de sortir de sa caisse pour se diriger vers elle. L’homme, toujours dans la voiture, lui demanda si elle le connaissait, mais elle ne répondit pas. A quoi bon ? Kasey allait lui faire perdre son client de toute façon.

Après une menace qui fit démarrer l’ancien potentiel client d’Anna sur les chapeaux de roues, le nouveau venu se tourna vers la jeune femme pour lui faire un sermon dont il avait le secret. Elle croisa les bras sous sa poitrine et afficha une mine boudeuse tandis qu’il lui rappelait, encore une fois, que si elle avait un problème, elle devait aller le trouver. Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre qu’elle ne voulait dépendre de personne ? Elle ne voulait être redevable à personne. Comme toujours, il la menaça de l’embarquer lui-même si elle refusait d’obtempérer. Sauf que cette fois-ci, les choses étaient différentes. Elle était dans la merde, elle avait besoin d’argent et c’était vraiment plus que ce qu’il pouvait lui donner habituellement quand il la croisait entrain de faire le trottoir.

- Non, je veux pas, répondit-elle. J’ai besoin de travailler alors tu vas me foutre la paix ! J’ai pas besoin de toi, ni de ta pitié ! J’en veux pas de ton fric, sauf si tu me laisses faire mon boulot correctement.

Elle savait bien qu’elle n’aurait pas gain de cause. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire contre un homme comme lui ? S’il avait décidé de l’embarquer dans sa voiture, il n’aurait aucun mal à le faire. Mais par principe, Annabelle resta planter là où elle était, attendant de voir s’il était réellement capable de la foutre dans son coffre comme il le disait si bien. S’il faisait ça, elle porterait plainte contre lui pour maltraitance. Quoi que… Au fond, Anna l’aimait bien. Il était chiant, mais il était sympa quand il arrêtait de faire la gueule…
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M.-J. Kasey Taylor

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMar 7 Jan 2014 - 21:17

Je me voyais déjà en train de sniffer des aspirines que j’aurais écrasé… Keri et sa grossesse me rendaient assez barge, sans compter qu’elle était enceinte d’un homme fiancé… Et maintenant, Annabelle qui refusait d’arrêter de se prostituer et qui en plus me narguait carrément en se prostituant à quelques pas de chez moi.

Mais ces deux femmes n’avaient vraiment pas de chance… J’étais têtu, chiant et hyper protecteur… Tout pour les enrager, ma foi. Elles l’apprendraient à leurs dépens. D’ailleurs, le type qui était dans la voiture avait certainement comprit qu’il valait mieux pour lui qu’il ne me contrarie pas s’il ne voulait pas se manger un poing en pleine figure. Une fois l’abruti éclipsé plus vite que la lumière, je me tournais vers Annabelle et commençais à l’incendier. Je lui répétais depuis le premier soir de notre rencontre que si elle avait besoin de quoi que ce soit, je ferais tout pour l’aider. L’argent ne me manquait pas, bien au contraire, alors si je pouvais aider quelqu’un dans le besoin, je n’allais pas me faire prier pour ! Sauf qu’Anna en avait décidé autrement… C’était certainement une conspiration. Il n’y avait pas d’autres explications… Ma sœur qui me faisait franchement chier, Anna qui se prostituait…

« Non, je veux pas, répondit-elle. J’ai besoin de travailler alors tu vas me foutre la paix ! J’ai pas besoin de toi, ni de ta pitié ! J’en veux pas de ton fric, sauf si tu me laisses faire mon boulot correctement.

- Abrutie, ce n’est pas de la pitié !! Je suis impressionné qu’une nana puisse s’en sortir par ses propres moyens… Mais ça… Tu vaux tellement mieux, bordel ! Te faire baiser par ce genre de têtes de cons qui ne t’arrivent pas à la cheville… Putain… »

Je retirai ma casquette et me passait la main dans mes cheveux blonds coupés courts. Quand comprendrait-elle qu’elle valait mieux que ça ? J’espérais qu’Anna allait me suivre de son plein gré… J’aurais dû me douter que non. Je soupirais. Sans un mot, je l’attrapais et la mit sur mon épaule sans difficulté. Evidemment, Annabelle ne se laissait pas faire. Je lui donnais une petite sur les fesses avant de lui dire :

« En tout cas, je comprends mieux pourquoi les mecs matent autant ton cul… Si t’étais noire ou métisse, je crois que tu serais passée dans mon lit ! » Lui dis-je à moitié amusé.

Bah quoi ?? J’avais son derrière juste à côté de ma joue, il fallait bien que j’en profite un peu. Et puis, Annabelle était une très belle femme… Sexy et attirante. Sinon, elle n’aurait pas pût faire ce métier de prostituée… Je déverrouillai les portières puis l’enfermai dans la voiture. Si jamais elle se montrait trop chiante, je la mettrais dans le coffre, comme prévu. Je fis le tour et entrai à mon tour dans la voiture.
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Annabelle M. Blackwood

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyVen 17 Jan 2014 - 10:39

Pourquoi est-ce que personne ne voulait comprendre qu’Annabelle avait réellement besoin de travailler ? Pourquoi est-ce que Kasey faisait-il absolument toujours tout pour l’empêcher de faire son boulot ? D’accord, être une prostituée, ça n’avait absolument rien de gratifiant, c’était même assez dégradant, mais Anna s’en moquait totalement. Elle s’en foutait de l’image que les gens pouvaient avoir d’elle. Elle aimait bien son boulot, même si parfois, elle était malmenée. Mais il lui arrivait de prendre son pied, et ça, beaucoup ne le comprenait pas. Après tout, même si elle se faisait payer, ça restait du sexe. Ni plus, ni moins. Mais quand on avait un type comme Kasey sur le dos, c’était impossible de faire son boulot sans s’en prendre plein la figure. A chaque fois qu’il pouvait, il l’empêchait de travailler, mais il la payait. Ils ne couchaient pas ensemble, mais elle repartait toujours avec une liasse de billets verts. Ce type avait vraiment du fric à jeter par les fenêtres, s’en était écœurant parfois !

A nouveau, Anna refusa de le suivre quand il lui ordonna de monter dans la voiture. Elle voulait faire son travail sans être dérangée. Elle lui ordonna même de la laisse tranquille, mais elle savait d’avance qu’elle ne se débarrasserait pas de lui aussi facilement. Ca se saurait si Kasey était du genre à obéir gentiment. Surtout à une femme… Il s’était de nombreuses fois proposé de l’aider si elle avait un manque d’argent, mais Annabelle n’était pas du genre à aller sonner chez quelqu’un pour lui demander de l’argent. Elle préférait quand c’était dument gagné (parce qu’il fallait voir les énergumènes qu’elle se tapait parfois !). Les mentalités n’étaient toujours pas faites pour reconnaître la prostitution comme un métier, même si c’était le plus vieux du monde. Elle essaya, vainement, de lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas de son argent à moins qu’il lui fasse gagner comme elle devait en gagner, mais il n’écoutait strictement rien.

Même s’il affirmait que ce n’était pas de la pitié qu’il avait envers elle, Annabelle le ressentait comme tel et elle détestait ça. Il voulait qu’elle travaille, mais pas en faisant ce métier. Pourtant, c’était la seule chose qu’elle connaissait. Elle ne savait pas ce qu’était les autres boulots puisque ça faisait des années qu’elle faisait ça. A force, on s’y habituait. Elle eut un ricanement quand il lui affirma qu’elle valait mieux que les types qui la payaient. C’était bien la première fois qu’on lui sortait une connerie de ce genre-là ! Elle était la fille d’un des plus grands dealeurs de drogue, elle se prostituait… Où donc était la fameuse valeur que Kasey lui affirmait qu’elle possédait ? On se demandait bien où ! Peut-être se trouvait-elle dans ces ordures où on l’avait trouvé à la naissance ?

- Arrête tes conneries, je vaux pas grand-chose dans cette vie ! Je vaux beaucoup moins que les types qui me paient, railla-t-elle.

Elle n’était pas franchement disposée à le suivre dans sa voiture pour qu’il l’emmène chez lui. Elle devait gagner cet argent, elle en avait besoin pour demain, donc elle n’avait pas le temps de chômer, mais à nouveau, elle dût affronter Kasey qui l’attrapa sans rien dire et qui la plaça sur son épaule, comme un sac à patate. Annabelle ne lui avait pas vraiment rendu la tâche facile en protestant, mais ça ne l’empêcha pas de l’embarquer. Elle lui ordonna de la reposer par terre, mais en guise de réponse, elle reçut une petite claque sur les fesses qui la fit glapir. Elle s’agrippait légèrement au t-shirt de Kasey afin d’éviter que le sang de lui descende à la tête. Il lui adressa une espèce de compliment sur ses fesses, chose à laquelle elle répondu :

- Il n’est pas encore trop tard pour ça !

Etait-elle sérieuse ? Peut-être que oui, peut-être que non. Elle n’était ni noire, ni métisse, elle était blanche. Peut-être plus blanche que certaines personnes à cause de ses activités nocturnes qui ne favorisaient pas du tout le bronzage, mais elle s’en moquait. Ce n’était pas vraiment pour sa couleur de peau qu’on la payait. Sans la moindre délicatesse, il la fit monter dans la voiture, l’asseyant sur le siège passager. Quand il referma la portière, elle voulut immédiatement en sortir, mais il verrouilla la voiture. Elle lâcha un juron et se mit automatiquement à bouder. Elle croisa les bras sous sa poitrine tandis qu’il montait à côté d’elle, derrière le volant. Aussitôt, qu’il mit le moteur, elle lâcha :

- Tu sais que je pourrais porter plainte contre toi pour enlèvement ?!
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M.-J. Kasey Taylor

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyLun 3 Fév 2014 - 1:26


Lorsque je l'entendis rétorquer qu'elle valait moins que les types qui la payaient, je vis rouge. Sans demander mon reste, je l'a soulevais de terre et l'embarquais avec moi. Bien sûr, elle ne se laissait pas faire. Ca aurait été trop beau pour être vrai. Lorsque je la complimentais sur son derrière, la jeune femme me rétorqua qu'il n'était pas trop tard... Je n'en tins pas compte. Je refusais de payer une prostituée et encore mois Annabelle. J'étais encore beau et séducteur pour avoir n'importe quelle femme, sans avoir besoin de payer !

« Tu rêve ma belle, je ne te payerais pas. Je t'encouragerais pas ! »

Finalement, je la fis entrer et refermai derrière elle... Mieux, je verrouillai sa porte. Je n'étais pas naïf, je savais ce qui se passerait si je baissais un peu ma garde. Je fis alors le tour de la voiture et m'installai derrière mon volant. En voyant Annabelle bouder, je souris. Un vrai bébé ! Elle me sortit alors une idée stupide... Elle pouvait porter plainte contre moi. Je levai les yeux au ciel.

« Bien sûr mais tu ne le feras pas. Tu sais bien que je veux seulement t'aider. Et en plus, si tu étais plus coopérative, je n'aurais pas eu à te forcer la main ! »

Je vérifiai que les portières étaient bien verrouillées, la position des rétro et démarrai la voiture. N'étant pas loin de chez moi, le voyage fut rapide. Je sortis de la voiture puis ouvris la porte à Anna.

« Attention je te laisse marcher, mais t'as pas intérêt à essayer de me faire faux bond ! »

Je verrouillai la voiture avant de l'emmener vers mon immeuble.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMer 5 Fév 2014 - 16:15

Annabelle ne faisait pas grand-chose pour arranger son cas, mais en même temps, elle était honnête. Après tout, qui était-elle ? Une enfant abandonnée dans une poubelle à la naissance, recueillie par un des plus grands dealeurs de la Nouvelle Orléans, obligée de se prostituer pour survivre et ce depuis qu’elle s’était faite violer dans cette ruelle sombre de l’ancien quartier français. La vie n’avait jamais réellement sourit à la jeune femme alors pourquoi est-ce que ça commencerait aujourd’hui ? Elle pouvait paraître pessimiste, mais en même temps, elle était réaliste. Pourquoi ferait-elle autre chose que ce qu’elle faisait le mieux ? Annabelle, malgré les inconvénients de son métier, elle aimait son travail car il lui arrivait de prendre son pied comme personne. Etait-elle anormale pour autant ? Peut-être, peut-être pas. De toute façon, il était clair que cette jeune femme avait un gros problème.

Kasey n’abandonnait pas et pour cela, il était prêt à faire n’importe quoi pour l’empêcher de gagner son argent. Pour cette raison, elle se retrouva sur son épaule, se maintenant en s’accrochant à son t-shirt pour éviter que le sang ne lui montre de trop à la tête. A force de gigoter pour essayer de se libérer, elle se prit une légère tape sur les fesses et une remarque concernant ces dernières. Elle n’avait pas pu s’empêcher de faire une remarque là-dessus, mais il ne fallait pas compter sur son oppresseur pour la laisser faire son boulot. Elle leva les yeux au ciel et répliqua :

- Mais qui a dit que je te ferais payer ?

Bien sur, elle le provoquait. Juste pour l’énerver un peu plus. Après, s’il montrait le désir de coucher avec elle, elle ne dirait pas non. Elle n’était pas idiote. On ne disait pas non à un homme aussi bien foutu que Kasey. Et en plus de ça, c’était un type célèbre. Annabelle ne choisissait pas vraiment ses clients, mais parfois, elle avait affaire à des gens avec beaucoup de pouvoir. Certains s’avéraient être des amants géniaux, mais d’autres… Une fois, elle avait manqué de s’endormir ! Rapidement, elle se retrouva enfermée dans la voiture du jeune homme. Bah oui, il avait fermé les portières le temps qu’il fasse le tour de la voiture, sinon, ce n’était pas drôle. Annabelle en aurait profité pour s’en aller, mais elle était coincée. Il était beaucoup trop intelligent… Quand il fut dans sa voiture, elle lui fit remarquer qu’elle pourrait porter plainte contre lui, mais comme il fallait s’y attendre, il s’en foutait complètement.

- Tu dis ça, mais tu ne me connais pas. Ca tâcherait ta p’tite réputation d’avoir un scandale qui dirait que le grand Kasey Taylor a enlevé une pauvre petite pute sur son trottoir ! répliqua-t-elle de façon railleuse.

Parfois, Annabelle méritait des baffes, il n’y avait pas à dire. Mais elle avait été élevée de cette façon. Au fond, peut-être qu’elle n’y pouvait rien. Comme il l’avait décidé, il l’emmena jusqu’à chez lui et lui ouvrit la portière. Si au départ elle crut qu’il allait de nouveau la trimballer, il la laissait libre de ses mouvements. Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Comme si elle pouvait se tirer… Elle ne pourrait pas, même si elle le voulait. Il devait courir bien plus vite qu’elle, donc il la rattraperait en deux temps, trois mouvements. Ce serait perdre du temps. Annabelle était destinée à perdre cette nuit de boulot, et elle ne pouvait rien faire contre ça. Elle suivit malgré tout le jeune homme jusqu’à son immeuble, et même jusqu’à chez lui sans rien dire.

Quand elle entra chez lui, elle retira ses escarpins et du coup, elle rapetissa de dix bons centimètres. Si dans ses chaussures elle arrivait à l’épaule de Kasey, sans, elle lui arrivait au niveau du torse. Pourtant, elle n’était pas spécialement petite comme jeune femme, elle était dans la moyenne. Mais les talons, ça aidait beaucoup pour paraître beaucoup plus grand que ce dont on était en réalité. Sauf que Kasey n’avait pas à s’en choquer, il l’avait déjà vu de nombreuses fois sans ses chaussures à la hauteur vertigineuse étant donné le nombre de fois où il l’avait trimballé jusqu’à chez lui pour l’empêcher de travailler. Comme si elle était chez elle, elle allait s’affaler dans le canapé et demanda :

- Alors ? C’est quoi le programme, beau gosse ?
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMar 11 Fév 2014 - 20:08

Oui, j’étais du genre très chiant ! J’avais grandi dans un orphelinat où toutes les filles étaient devenues comme mes sœurs. Je les protégeais du mieux que je le pouvais, j’étais sans arrêt derrière elles vérifier qu’elles allaient bien, qu’elles ne s’étaient pas fourrées dans des galères. C’était plus fort que moi. En grandissant, les choses n’avaient pas changé, j’étais toujours aussi protecteur, Annabelle pouvait en témoigner. Je passais mon temps à l’empêcher de se prostituer… Ce qui m’étonnait, c’était que je n’avais pas encore fais la une des tabloïds. Je voyais déjà le titre « Kasey Taylor et sa prostituée, comme quoi, les apparences sont trompeuses !! » Quoi que là, j’en avais rien à foutre. Tant que j’aidais Anna !

Donc, fier de l’empêcher de faire son travail correctement, je l’embarquais sur mon épaule. Là, j’étais la figure même de l’homme des cavernes. Je portais la jeune femme comme s’il s’agissait d’un butin acquis lors d’un pillage. Alors que j’expliquai à la jeune femme que jamais je ne la payerais, cela reviendrait à l’encourager alors que je luttais contre ce qu’elle faisait, Annabelle répliqua en sous-entendant que peut-être elle ne me ferait pas payer. Une fois encore, je lui tapotais le cul.

« Quand tu dis ce genre d’âneries, j’ai des envies de te baffer, tu le sais ça ? »


Le pire dans tout ça, c’est que j’étais réellement sincère. Quand elle me disait ce genre d’idioties, j’étais vraiment tenté de lui foutre des gifles, de la secouer en espérant qu’elle finirait par se ranger de mon côté. Mais ça… Ce n’était pas demain la veille. Autant attendre que les poulets aient des dents pour se défendre quand on venait pour les transformer en bucket KFC… Je fis entrer Anna dans la voiture, en prenant soin de verrouiller les portières. J’avais déjà eu l’idée de sauter d’une voiture en mouvement, pourquoi ne le ferait-elle pas à l’arrêt ? Une fois derrière le volant, Annabelle me fit une remarque intéressante… Elle aurait pût porter plainte, sauf que j’avais l’intime conviction qu’elle ne le ferait pas. Même si elle ne supportait pas ma façon de faire, Anna savait que je m’inquiétais vraiment pour elle, malgré qu’elle prenne cela pour de la pitié. Sauf qu’elle était à présent persuadée de que le Kasey chanteur, riche et célèbre avait toujours existé. Ma réputation… Elle m’importait peu, vu mon passé. Je soupirai tandis que je me mettais le contact. Je tournais le volant et quittai le trottoir où j’avais garé en trombe la voiture. C’est alors que je dis :

« Avant, je vivais à Los Angeles… J’ai vécu la majeure partie de ma vie dans un orphelinat, ma mère m’a abandonné. Elle n’avait pas la fibre maternelle et elle aimait trop sa vie de garce célibataire. Dans cet orphelinat, j’étais un peu le grand frère des autres, j’avais pris l’habitude de les aider… Sauf que je me suis fait adopter. Pour beaucoup, c’était une chance d’être heureux, pour moi, qui avait grandi avec l’amour de mes frères et sœurs adoptifs, c’était l’horreur. Pourtant mes parents adoptifs étaient des gens adorables qui se sont pliés en quatre pour que je les accepte enfin. Mais la haine que m’inspirait ma mère a fait que je rejetais tous les adultes s’approchant de mon cœur. Je me suis mis à boire et à me droguer… J’en ai vendu… Sauf que j’ai failli en mourir, j’ai fait une overdose…
Une fois célèbre, tout ça est ressorti et avec ma petite sœur biologique qui s’est faite adopter par une famille de riche et qui fait quasiment chaque jour la une des tabloïds… Crois-moi, ma réputation n’en pâtira pas si tu t’en mêle. »


Je lui fis un sourire malicieux, pourtant dans le fond, je me remis à penser à cette période sombre de ma vie. Dire que je ne fumais plus serais un pur mensonge, pourtant, je m’étais vraiment calmé. La musique m’avait beaucoup apporté. Peut-être que c’était ce qu’il fallait à la jolie brune assise, côté de moi, une bonne raison de se lever le matin, en dehors de cette histoire de prostitution. Je tournai la tête et vit qu’Annabelle était bien silencieuse. Elle devait un peu m’en vouloir… Après tout ce temps à la faire chier chaque nuit, Annabelle ne comprenait toujours pas que je ne m’arrêterai que lorsqu’elle arrêterait ces conneries ?

Assez rapidement, nous arrivions devant chez moi. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, je n’avais pas eu envie d’une grande villa à Staten Island ou comme ma petite sœur, d’un loft luxueux dans Manhattan. Non, les petits appartements du Bronx m’allaient amplement. Je me garai puis allai ouvrir à Anna. Je la prévins qu’elle n’avait intérêt à essayer de s’en aller. Je savais que je courais bien plus vite qu’elle et si jamais elle m’obligeait à lui courir après, je risquais de la séquestrer dans ma chambre pour avoir osé me faire courir comme un abruti.

Une fois dans mon appartement, Annabelle fit comme si elle était chez elle. Il faut dire qu’elle avait l’habitude, à force que je la ramène de force ici. Elle retira ses chaussures et je la vis descendre de trois étages. Toujours à son aise, elle alla s’affaler dans le canapé du salon en me demandant ce que nous allions faire. Je retirai ma veste et allais dans la cuisine d’où je criais :

« Si on commençait par manger ? Tu veux quoi ?? »


J’ouvrai un placard et en sortis tout mon attirail pour me faire un magnifique et énorme sandwich au poulet. Le poulet, c’était sûrement toute ma vie ! Une fois fait, je pris des chips, du whisky, des verres et allais les déposer sur la table du salon.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyLun 17 Fév 2014 - 21:46

Kasey n’avait absolument aucun sens de l’humour. Oh bien sur, Annabelle ne dirait pas non s’il lui faisait des avances, mais elle savait aussi qu’il ne lui en ferait jamais donc la question ne se posait pas. Quand il l’avait complimenté sur ses fesses, elle n’avait pas pu s’empêcher de rentrer dans son jeu, faisant comme si elle était prête à lui offrir son derrière et ce, gratuitement. La jeune femme eut le droit à une nouvelle tape sur les fesses. Elle n’ajouta rien de plus à ce sujet. De toute façon, ça ne servirait à rien de continuer ; avec Kasey, c’était comme dialoguer avec un sourd. Ne pouvant absolument rien faire pour se débarrasser de lui, Anna se laissa donc emporter jusqu’à sa voiture, guettant une occasion de filer, mais il ne lui laissa absolument aucune opportunité pour le moment.

Parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement que de l’embêter encore et encore, elle lui fit remarquer qu’elle pourrait porter plainte et que ce dépôt de plainte ferait surement tâche dans sa réputation, mais encore une fois, Kasey avait réponse à tout. C’était assez compliqué d’avoir le dernier mot avec lui, mais Annabelle ne désespérait pas. Ce n’était peut-être pas pour aujourd’hui, ou plutôt pour ce soir, mais un jour elle arriverait à lui clouer le bec ! D’une oreille assez distraite, elle l’écouta raconter sa petite vie. La jeune femme se rendit compte qu’elle ne connaissait pas grand-chose de la vie de ce garçon. Pourtant, il l’avait aidé un certain nombre de fois, mais à aucun moment ils n’avaient parlé de leur passé. Et voilà que Kasey le faisait. Devrait-elle lui rendre la pareille ? Elle n’en était pas sure.

Personne ne devait savoir qu’elle était la fille d’un des plus grands dealers de drogue des Etats-Unis. Ceux qui étaient au courant étaient les sous-fifres de son père. Les autres… Ce serait un danger pour son père que quelqu’un sache qu’elle était sa fille, même s’ils ne partageaient absolument aucune goutte de sang en commun. Annabelle préféra rester silencieuse le reste du trajet qui n’était guère long. Une fois arrivé à l’endroit où Kasey vivait, il la laissa libre de ses mouvements tout en la prévenant qu’elle n’avait pas intérêt à essayer de s’échapper. A quoi bon ? Il courrait beaucoup plus vite qu’elle du coup, il la rattraperait en deux temps, trois mouvements. Alors elle le suivit jusqu’à chez lui et une fois à l’intérieur de son appartement, elle fit comme chez elle, s’installant sur son canapé après avoir retiré ses escarpins.

Quand elle lui demanda ce qu’ils feraient à présent, Kasey lui proposa un repas. Elle haussa les épaules en guise de première réponse. Pourquoi pas ? Que voulait-elle manger ? Annabelle n’était pas compliquée à ce niveau-là. Elle mangeait de tout et n’importe quoi car après tout, elle n’avait pas forcément les moyens de manger des repas bien élaborés et très gastronomiques. Il pouvait lui proposer tout et n’importe quoi. Quand il revint avec tout un tas de choses, Annabelle eut un sourire en coin et lâcha :

- Quoi ? Tu m’arraches à mon trottoir, tu m’empêches de faire mon boulot, tu te manques complètement d’un scandale et tu me proposes un malheureux sandwich ? Sérieusement, je m’attendais à du caviar, du champagne à foison et tout le tralala !!

La jeune femme aimait bien l’embêter un peu alors du coup elle en profitait. Surtout que caviar et champagne, ça ne devait pas lui couter très cher ! Un minimum quoi… Elle leva les yeux au ciel et s’assit en tailleur.

- J’plaisante, j’plaisante ! Mais j’avoue que j’ai jamais mangé comme une bourge ! Tu crois que c’est bon ? demanda-t-elle.

Elle lui posait la question parce qu’il était le seul à sa connaissance à qui elle pouvait poser des questions. Ses clients, elle ne pouvait pas. Ce n’était pas du tout professionnel.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMer 25 Juin 2014 - 18:25

Je refusais de voir Anna de prostituer donc, je la surveillais avec une minutie qui frôlait la névrose. Mais c'était ça où la laissait s'échapper et continuer son boulot minable.
Malgré ça, je restais un homme. Alors oui, je remarquais le corps d'Annabelle, ses courbes et oui je pouvais affirmer que c'était une belle femme... Ce qui, dans mon esprit, était une nouvelle raison de l'empêcher d'exercer ce métier aussi sordide. Ça ne lui ressemblait tout simplement pas. Elle était belle, elle aurait pu faire un véritable métier qui ne l'obligerait pas à finir en position horizontal dans un motel miteux ou une voiture bas de gamme !

J'avais raconté un peu mon passé à Annabelle. Je ne savais rien d'elle, si ce n'est qu'elle avait toujours été sur les trottoirs. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle décide subitement de m'en parler mais j'espérais plutôt que ça la ferait réfléchir. Moi aussi j'avais connu la misère mais j'avais fini par me démerder pour m'en sortir. Et j'avais réussi, même si je devais avouer que mes parents adoptifs avaient joué un grand rôle dans ma réussite. Ils m'avaient poussé dans ma passion pour la musique... Certes, certains de mes textes ne leur plaisaient pas forcément mais malgré cela, ils me soutenaient de tout leur cœur.

Une fois arrivé, je laissais une certaine liberté à Annabelle. Mais si jamais elle essayait de m'échapper, non seulement je ne comptais pas la laisser faire mais en plus, j'allais lui faire payer ! Mais elle semblait avoir bien compris et pour une fois, elle dit ce que je lui avais demandé. Je l'emmenais donc chez moi. Une fois dans la chaleur et le confort de mon appartement, Anna s'installa et peut rapidement ses aises, ce qui me fit sourire. Cette femme me fascinait dans un sens. Elle avait une facilité pour s'adapter aux personnes face à elle. Jamais elle ne me voyait comme la star Kasey Taylor mais plutôt comme le petit con Taylor qui la faisait bien chier. Ça me changeait des traitements de faveurs auxquels j'avais le droit depuis que mon nom était dans les tabloïds... Elle et Keri étaient bien les seules à m'envoye chier quand elles en avaient marre de se faire surveiller... C'était cool et ça m'aidait à garder les pieds sur terre. En la voyant redescendre de plusieurs centimètres, je ne pus m'empêcher de lui lancer une vanne :

- Mais en fait, t'es pas si grande, miss !

Je lui dis un sourire taquin avant de m'eclipser dans la cuisine afin d'y chercher mon bonheur. Je rêvons donc au salon avec tout ce qu'il fallait pour faire un sandwich au poulet alors qu'Anna me parlait de ses attentes... Mademoiselle s'attendait à du caviar et du champagne. Je la regardais quelques secondes avant d'éclater de rire.

- Chérie, je déteste le caviar et il n'y a rien de mieux qu'un verre de whisky ! Mais si tu n'aime pas les sandwichs au poulet, regarde dans la cuisine et prends ce que tu veux. Pour moi, le poulet, c'est ma vie !

Tout en parlant, je nous versais du whisky et commençais à faire les sandwichs alors qu'elle me dit qu'elle plaisantait. Je lui jetais un regard rapide en souriant. Je terminais alors nos sandwichs alors qu'elle me demandait si d'après moi, c'était bon... Je me mis à réfléchir. Contrairement à ce que beaucoup pensaient, les restos gastronomiques et compagnie n'étaient pas ma tasse de thé. J'étais habitué au Fast food et à la mal bouffe donc forcément, mes habitudes étaient tenaces ! Je lui répondis alors :

- Le champagne, c'est pas mauvais mais bon c'est pas le truc que je boirais tous les jours... Pour ce qui est de la bouffe... C'est pas mon truc. Ça cale même pas et ca porte des noms de trois mètres de long pour pas grand chose.

J'haussai mes épaules avant de d'entamer mon sandwich avec un plaisir visible. Je mâchais mon sandwich sans plus faire attention à ce qui m'entourait.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMar 8 Juil 2014 - 15:50

Annabelle détestait et adorait les moments qu’elle passait en compagnie de Kasey. A chaque fois, elle passait un bon moment, mais dans un autre sens, il l’empêchait de travailler et du coup, de gagner de l’argent. Ce qui la tracassait parce qu’elle avait un loyer à payer et si elle ne le faisait pas très bientôt, le propriétaire de son misérable studio allait la mettre dehors sans préavis. Elle en avait eu quelques uns ces derniers temps et elle ne pouvait plus se permettre de le faire attendre encore plus longtemps. Mais si on l’empêchait de faire son boulot… C’était la porte assuré, il n’y avait aucun doute là-dessus ! Du coup, ça l’embêtait énormément. Cependant, face à Kasey, elle était consciente qu’elle ne ferait pas le poids et que s’il avait décidé de la retenir chez lui, il le ferait.

Mais les autres soirs ? Il était clair que le jeune homme ne pouvait pas être là tout le temps. Ce soir, c’était vraiment un coup de malchance pour Anna. Demain, ça irait sans aucun doute mieux. Pour l’heure, elle préférait profiter de cet instant de répit que malgré tout il lui offrait. En entrant dans son appartement, elle avait immédiatement retiré ses chaussures, rapetissant ainsi de quelques centimètres. Elle s’était tellement habituée à marcher avec ce genre de chaussures que du coup, elle n’avait jamais mal aux pieds. Après s’être installée dans le canapé comme si elle était chez elle, ce qui ne risquait pas de l’être étant donné que son canapé à elle, faisait aussi office de lit. Faute de moyen, elle s’était débrouillée avec ce qu’elle avait en poche et avec ce que lui ramenaient les hommes qui venaient pour s’offrir ses services.

Nonchalamment, Annabelle lui tira la langue lorsqu’il lui fit remarquer qu’elle n’était pas si grande que ça sans ses talons. Elle n’était pas petite non plus. Elle était dans la moyenne. Mais c’était clair qu’avec les quelques centimètres de talons qu’elle portait, sans eux, elle faisait « minuscule ». Puis enfin, elle rit. Elle n’allait pas pleurer. De plus, ce n’était pas dans ses habitudes. Son père lui avait toujours dit que pleurer, c’était un signe de faiblesse et il ne voulait pas que sa fille soit faible. Pas dans le monde où ils vivaient. Seuls les plus forts survivaient, pas l’inverse. Du coup, quand elle s’autorisait à verser au moins une larme, elle le faisait seule et sans témoin pour le prouver.

- Et alors ? répliqua-t-elle. Du moment qu’on a les pieds qui touchent par terre quand on est assis, le reste ne compte pas !

C’était aussi ce que son père lui répétait souvent quand elle était petite. Bien sur, les fois où il lui disait ça, ses pieds ne touchaient pas encore à terre, si bien qu’elle répliquait que c’était complètement stupide parce que ses pieds ne touchaient pas terre. Mais son père lui rappelait qu’elle n’avait pas fini de grandir et qu’un jour, cette réalité s’appliquerait à elle. Enfin, quand Kasey lui proposa de manger, Annabelle ne put s’empêcher de répliquer que proposer un sandwich à ses invités quand on était une célébrité connue, c’était une manière très impolie de traiter ses invités. Bien sur, elle plaisantait, mais elle resta sérieuse en décrétant un peu qu’elle rêvait de caviar et de champagne. Malgré l’air sérieux qu’elle aborda, Kasey comprit qu’il ne s’agissait que d’une blague de sa part si bien qu’il n’eut aucun mal à éclater de rire.

- Est-ce qu’au moins tu as déjà mangé du caviar ? demanda-t-elle lorsqu’il lui assura détester ça. Et non, le poulet, ça me va très bien.

Il serait mal venu de sa part de faire la fine gueule alors qu’on lui proposait à manger. Chez elle, on ne pouvait pas dire qu’elle mangeait réellement à sa faim. Quoi que lorsqu’elle mangeait, elle mangeait assez pour contenter son estomac, mais certains temps étaient tellement durs que du coup, elle sautait quelques repas, prenant sur elle et attendant l’heure du repas suivant. En clair, elle vivait dans la misère, mais elle ne désespérait pas que les choses s’arrangeraient. Lorsqu’elle aurait retrouvé son père, elle pourrait manger autant de nourriture qu’elle le souhaitait. Annabelle attrapa le verre de whisky que Kasey lui servit et en bus une première gorgée sans le moindre problème. Elle était habituée à en boire. Son père en buvait tout le temps, du coup, elle y avait gouté assez jeune et n’avait jamais trouvé ça dégoutant.

Pendant que Kasey terminait de préparer le repas, Annabelle lui demanda ce qu’il pensait de la nourriture des « bourges ». Elle n’avait jamais mangé dans un restaurant quotté. Toujours dans des restaurants basiques, lorsque son père acceptait qu’ils sortent au restaurant, bien sur. Du coup, elle pensa que Kasey étant célèbre avait peut-être déjà eu affaire à ce genre de repas alors du coup, elle était curieuse de savoir. Anna hocha la tête quant au champagne. Ca non plus, elle n’y avait jamais gouté. Quant à la nourriture, apparemment, ils mangeaient en petite quantité. Oh, ça ne changeait pas grand-chose pour elle qui mangeait en petite quantité depuis qu’elle devait se débrouiller toute seule pour vivre. Enfin, c’était plus de la survie qu’autre chose dans son cas.

- Tu as du champagne ? demanda-t-elle. Je n’en ai jamais bu, du coup, je me demande quel goût ça à. Et… je suis sure que j’arriverai à être callé avec le peu de nourriture qu’il y a dans l’assiette des bourges. Je ne mange pas beaucoup ces temps-ci.

Anna avait dit cela sous le ton de l’indifférence en attrapant son sandwich et de le porter à sa bouche. Elle mordit dedans avec entrain, sentant son estomac se réveiller à cause du temps qu’elle avait passé sans ingurgiter la moindre nourriture.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptySam 23 Aoû 2014 - 23:05

Je savais bien que je l'empêchais de travailler. A cause de moi, elle perdait des sous, raison de plus pour que lui donne les sous qu'elle perdait. Si elle me laissait faire, je l'aurais prise sous mon aile, je lui aurais donné tout l'argent dont elle avait besoin. Mais comme cette jeune demoiselle était fière et têtue donc elle refusait tout aide quelle qu'elle soit. Anna était vraiment têtue et chiante quand elle s'y mettait... Comment aider une personne qui refusait tout aide ? En lui forçant la main, pardi ! Moi, je ne demandais pas l'avis de la jeune femme. Je me contentais de l'aider, qu'elle le veuille ou pas. J'avais touché le fond, et je savais par expérience que l'on demandait rarement de l'aide dans ce genre de situation. Tout simplement parce que l'on a trop de fierté pour reconnaître que l'on a besoin des autres, de temps en temps.

Arrivés chez moi, j'avais vite remarqué qu'Annabelle n'était pas aussi grande qu'elle le paraissait. Dans la rue, elle portait en permanence des chaussures à talons, du coup, elle m'avait semblé un peu plus grande. Mais lorsqu'elle abandonna ses centimètres en trop, je remarquais qu'elle était plutôt petite. Evidemment, je lui fis part de ma remarque. Ce à quoi elle me répondit que cela n'avait pas d'importance tant que l'on touchait le sol une fois assis. Je lui fis un sourire. Oui, pourquoi pas, après tout. Cette fille avait du répondant, elle ne se laissait jamais faire. Même face à moi... J'adorais ça, voilà pourquoi j'avais fini par m'attacher à ce petit bout de femme.

En plus avec Annabelle, je pouvais être vraiment moi. Pas de caméra, pas de chichis. En plus, elle ne voyait pas en moi l'artiste célèbre, elle voyait Kasey, le petit con qui l'empêchait de se prostituer. Elle n'avait donc aucune gêne pour me faire ou pour m'insulter. Ce devait être pour ça qu'elle prenait autant ses aises avec moi... La preuve, elle me demandait si j'avais déjà goûté au caviar.

- Malheureusement, oui j'en ai déjà goûté... Ca un goût dégueulasse. Si tu veux, je t'en achèterais un de ces jours. Tu verras si je mens.

Je lui fis un sourire avant de mordre encore dans mon sandwich. Comme à chaque fois, je ne fis plus attention à ce qui m'entourait. J'étais très bien dans mon monde où le poulet régnait en maître. Limite, j'en oubliais qu'Anna était avec moi. Je l'entendis me demander si j'avais du champagne. Sûrement... Je lui fis oui de la tête avant de me lever. Je me dirigeai vers le mini bar. Je cherchais quelques secondes avant de trouver un champagne purement français. Je pris de flûtes et les posais sur la table.

- Tu verras, c'est plutôt bon. Après si tu veux te bourrer la gueule, c'est sûr que ce n'est pas ça qu'il faut boire... Enfin quand on a l'habitude des alcools forts., lui dis-je en débouchant la bouteille de champagne.

Je nous servis un verre. Tant qu'à faire, autant que je me fasse un petit plaisir. Je lui tendis son verre avant de prendre le mien. Je le tendis vers elle et le bus d'un trait. Il était vraiment bon, celui-là. Je savais que les Français se débrouillaient super bien en la matière vin mais je ne pensais pas que je préférerais leur champagne ! Je me rassis sur le canapé et terminai mon verre de whisky. Bon, je ne comptais pas me bourrer la gueule mais ça pouvait être drôle quand j'y pensais...
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMar 2 Sep 2014 - 16:33

Au départ, la prostitution révulsait les gens. Comment une personne pouvait-elle se donner comme ça à des personnes qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam ? Et bien quand on avait besoin d’argent, il était bien connu que l’homme était prêt à faire n’importe quoi. Et puis, au bout d’un moment, la prostitution ne devenait plus aussi horrible que ce qu’on pouvait croire. On s’y faisait. L’homme était fait pour s’adapter. Et puis, Annabelle avait connu le pire en matière de sexe : le viol. A côté, la prostitution n’était rien. C’était limite une grande partie de plaisir. Et puis, heureusement pour elle, certains hommes savaient se servir de leur attribution mâle. Donc ça rendait la chose moins pénible. Mais quand on avait Kasey dans les pattes, c’était difficile de faire correctement tout cela.

Anna savait parfaitement bien qu’il faisait ça pour la protéger, mais elle se jugeait assez grande pour le faire elle-même. Si son père était partie sans elle, c’était bien parce qu’il la jugeait assez grande et responsable pour s’en sortir sans lui. Elle voulait vraiment lui prouver que c’était le cas. En ce moment, c’était un peu la misère, mais elle comptait bien remonter la pente. Mais ce n’était pas ce soir qu’elle allait pouvoir le faire parce que Kasey l’empêchait d’exercer son boulot et de gagner l’argent. Parce qu’elle savait qu’avec lui, elle n’aurait pas le dernier mot, elle accepta de coopérer et entre chez lui lorsqu’ils y arrivèrent. Au moins, chez lui, elle ne risquait pas d’attraper froid. Quoi que ça faisait un petit moment maintenant qu’elle n’était pas tombée malade. Le froid ne l’atteignait presque plus.

Quittant ses chaussures aux talons vertigineux, Annabelle perdit ainsi quelques centimètres. Bien sur, Kasey le remarqua et lui en fit la remarque. Comment aurait-il pu en être autrement ? Elle lui répliqua aussitôt que le taille n’avait pas d’importance du moment que les pieds touchaient au sol. S’installant dans le canapé, elle allait avoir un dîner, non pas forcément digne de ce nom, mais cela lui remplirait l’estomac beaucoup plus que ce qu’elle avait l’habitude de le remplir. Sandwich au poulet. Techniquement, c’était plus considéré comme un casse-dalle, mais des sandwichs fais maison était nettement meilleurs que ceux qu’on trouvait dans le commerce. Pendant la conception de son sandwich, Annabelle plaisanta sur le fait qu’elle n’avait même pas le droit à du caviar alors que Kasey avait largement l’argent pour s’en acheter.

Elle n’avait jamais mangé de la nourriture de « riche ». Du coup, elle ne savait même pas comment c’était, contrairement à Kasey. Elle lui demanda s’il avait déjà mangé du caviar et il lui répondit par la positive. Elle arqua un sourcil. Pas bon ? Pourtant, les riches semblaient s’en régaler. Ou alors, les riches mangeraient-ils tout ce qui est infecte pour paraître noble ? Elle n’en savait rien. Haussant les épaules, elle répondit :

- Ma foi, une fois que j’aurais gouté, je saurais ce que c’est.

Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’aimait pas ça, c’était impossible. Croquant dans son sandwich, Annabelle eut une expression d’extase qui se dessina sur son visage. Quand on y mettait tout ce qu’on aimait, c’était délicieux, il n’y avait pas à tortiller. Après avoir bien pris le temps de savourer sa première bouchée, la jeune femme demanda à son hôte s’il avait du champagne. Ca non plus, elle n’en avait jamais bu. Elle loupait pas mal de chose en étant pauvre. Le jeune homme hocha la tête et se leva pour aller en chercher. Anna ne loupa pas une seule miette de son action et le regarda se rasseoir à sa place. Elle eut un rire lorsqu’elle l’entendit dénigrer les capacités de cette boisson à rendre ivre les gens.

- Je pourrais te le dire une fois que j’aurais bu, alors.

Elle avait l’impression d’être une inculte par moment. Mais le champagne était un peu hors de prix. Sinon, c’était ni plus ni moins qu’un breuvage infâme. Quitte à ne rien boire de mauvais, autant boire de l’eau, quand on n’avait pas les moyens de plus. Anna prit la coupe que Kasey lui tendit et elle leva également son verre avant d’imiter le jeune homme et de boire une gorgée de champagne. Elle fut surprise du pétillement que cela produisait dans sa bouche. Ses yeux s’écarquillèrent avant de reprendre leur taille normale lorsqu’elle avala.

- C’est bon ! fit-elle.

Elle posa son verre et reprit son sandwich pour remordre dedans. Confortablement installée dans le canapé, elle veillait à ne pas en mettre partout. Annabelle avait cette particularité de manger proprement et de ne pas mettre de miette autour d’elle. Elle en était à plus de la moitié quand elle lâcha :

- Je pourrais presque m’habituer à un repas comme ça tous les jours !
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M.-J. Kasey Taylor

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyDim 2 Nov 2014 - 22:28

Je n’avais jamais pu comprendre comment Annabelle avait fait pour se retrouver à faire le trottoir… C’était une belle femme pourtant, pas si bête, elle aurait pût s’en sortit bien mieux que ça mais elle avait choisi la prostitution… Moi qui avais toujours pensé que ces femmes le vivaient extrêmement mal, Anna me prouvait le contraire. Ça ne semblait pas la déranger de vendre son corps pour du sexe, d’ailleurs j’étais sûr qu’il devait être médiocre. Je n’étais pas vraiment révulsé… Ma mère donnait son corps pour se faire entretenir donc c’était une forme de prostitution non ? Mais je n’arrivais pas à comprendre comment on pouvait en arriver là… Peut-être que mon égo de mec prenait le dessus sur toute forme de logique. Enfin bon…

En attendant, je me démerdais pour toujours emmerder Annabelle. Ok, lui donner de l’argent comme si j’avais couché avec elle n’était pas lui rendre service. Mais au moins, j’étais sûr que le temps d’une nuit, Anna était au chaud avec moi et pas entre les mains d’un pervers au crâne dégarni en mal d’amour et rêvant de réaliser ses fantasmes dégoutants sur la pauvre Annabelle. Je savais bien qu’elle m’en voulait, qu’elle me le ferait payer d’une façon ou d’une autre mais j’avais ce que je voulais, à savoir, l’avoir chez moi et pas d’un motel crasseux.

Annabelle en vint à me demander si la nourriture des riches était si bonne, notamment le caviar. Personnellement, je détestais ça. Et puis, je ne me considérais pas comme un riche bourgeois. J’étais même très loin du compte. J’avais grandi dans un orphelinat de Los Angeles, j’avais été élevé par une famille qui s’en sortait plutôt bien sans pour autant rouler l’or. Si aujourd’hui, j’avais fini par amasser une petite fortune, c’était uniquement grâce à la vente de mon nouvel album et des concerts que je donnais. Mais je restais un jeune homme moyen… Selon moi. Je continuais de manger dans des fast-food, à jouer aux jeux vidéos. Je ne vivais pas dans une immense villa mais dans un petit appart du Bronx. Honnêtement, j’étais resté plutôt simple comme mec… Mais je promis à Annabelle de lui faire goûter au caviar. Puis la jeune femme m’expliqua n’avoir jamais bu une goutte de champagne. Sans attendre, je lui servis un verre. C’était un bon cru mais personnellement, je préférais les alcools plus forts comme le whisky ou la tequila. Les anciennes habitudes du bon dealeur… Enfin bref. Je bus d’un trait le verre de champagne que je nous avais servis avant de reprendre mon verre de whisky.

« C’est vrai, le champagne est vraiment bon. Mais personnellement, je préfère un bon verre de whisky. C’est meilleur… »

Je lui fis un sourire avant de croquer un morceau de mon sandwich. Je savourais le plaisir de manger lorsqu’Annabelle me fit une remarque qui m’étonna. Alors comme ça, elle ne mangeait pas tous les jours comme ça… Je la regardai un sourcil arqué… Soit, elle me parlait de boire du champagne, soit elle me parlait du fait de pouvoir manger un sandwich… Prudemment, je lui demandais des explications…

« Comment ça, t’habituer à ce genre de repas ? Tu veux dire que tu ne manges pas à ta faim ? »

J’allais certainement passer pour un abruti fini mais j’étais toujours persuadé que les prostituées avaient souvent de quoi au moins manger chaque jour. Certaines avaient souvent le jackpot en jouant les escort-girl pour de riches hommes ou femmes mais les plus malchanceuses n’avaient pas la chance de dormir dans de grands lits king size… Mais je n’avais jamais pensé qu’elles n’avaient pas de quoi manger… En fait, je ne m’étais jamais vraiment posé la question, comment Annabelle vivait-elle, en dehors de la rue ? J’en avais presque honte. Je jouais les grands frères protecteurs mais je ne savais pas grand-chose de la jeune femme…
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMar 13 Jan 2015 - 11:07

Quand Annabelle avait affaire à Kasey, elle avait l’impression de prendre un jour de congés. Sauf qu’elle n’avait pas le droit d’en prendre une. Elle avait un loyer à payer et plus beaucoup de temps pour présenter l’argent au propriétaire de son studio miteux. Mais avec des personnes comme Kasey, ce n’était pas possible de travailler. Elle n’avait pas eu d’autre choix que de le suivre étant donné qu’il l’avait menacé de l’enfermer dans sa voiture si elle ne venait pas de son plein gré. Dès que la jeune femme avait le malheur de croiser la route, il l’empêchait de travailler et elle perdait de l’argent. Par moment, il lui en donnait, pour qu’elle n’ait pas l’impression de perdre sa nuit, mais ça donnait aussi beaucoup de mauvaises consciences à la demoiselle. Enfin, face à Kasey, Anna ne pouvait pas gagner. Il avait beaucoup plus de caractère qu’elle, même si elle était loin d’être une femme à se laisser marcher dessus.

Elle avait essayé de lui expliquer que ça ne la dérangeait pas de faire ce travail. Dans ce domaine-là, elle avait connu ce qui se faisait de pire : le viol. A côté de ça, la prostitution n’était pas grand-chose. Enfin, plutôt que de se plaindre, Annabelle profita de l’opportunité qui lui était donné. Passer la soirée avec Kasey avait ses avantages puisqu’elle pouvait manger un bon repas. Peut-être pas chaud pour ce soir, étant donné que ce n’était que des sandwichs au poulet, mais c’était déjà plus que ce qu’elle ne mangeait en temps normal. Etant donné que les deux jeunes gens ne faisaient pas partis de la même catégorie sociale, Anna en vint à lui demander ce que c’était de manger du caviar et boire du champagne. C’était deux choses qu’elle ne connaissait pas du tout. Alors elle espérait que le jeune homme pourrait lui dire à quoi est-ce que ça goutait. Apparemment, le caviar n’était pas spécialement bon, mais le champagne, c’était autre chose.

La jeune femme avait eu l’audace de demander à Kasey s’il avait du champagne ou pas. En temps normal, elle ne le faisait pas, mais là, elle avait envie de gouter. Et pour son plus grand plaisir, le chanteur lui répondit favorablement. Elle attendit donc tranquillement qu’il l’ait ouvert et prit la coupe de champagne quand il la lui tendit. Aussitôt, elle gouta ce liquide dorée et pétillant et presque aussitôt, elle se fit une idée. Anna trouvait ça bon. D’ailleurs, elle fit tout de suite part de son ressenti à Kasey qui lui confirma que le champagne était bon. Elle pencha la tête sur le côté quand il lui avoua préférer le whisky. Annabelle n’était pas spécialement fan du whisky ! Elle n’avait pas l’occasion de boire beaucoup d’alcool et le whisky faisait parti des alcools beaucoup trop cher pour qu’elle puisse se permettre d’en acheter. De toute manière, elle n’avait que l’occasion d’acheter de l’eau en ce moment, donc la question ne se posait pas.

- Peut-être, oui, répondit-elle.

Elle reposa la coupe de champagne et reprit son sandwich pour mordre dedans. Son estomac était ravi d’avoir un peu plus de nourriture que d’habitude. Heureusement qu’elle ne mangeait pas comme ça tous les jours parce que sinon, elle s’y habituerait de trop et c’était mauvais parce que c’était presque impossible de se déshabituer. Ou alors, il fallait un petit bout de temps. Dans sa « béatitude », Annabelle lâcha des paroles qui étonnèrent Kasey et par conséquent, qui l’alertèrent un peu. Anna baissa légèrement la tête avant de la relever.

- Disons que… La plus grande partie de l’argent que je gagne sert à payer le loyer et les factures. A la fin du mois, j’essaie de ne pas faire de grandes dépenses.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyDim 8 Fév 2015 - 13:34

Dans mon esprit, Annabelle représentait les petites soeurs que j'avais toujours protégé à l'orphelinat. Il m'arrivait de penser à elles et de demander si leurs nouvelles familles leur convenaient, si elles étaient heureuses. A cette époque, nous n'avions pas de téléphones portables, nous n'en avions pas besoin car tous nos amis vivaient avec nous et nous n'étions jamais séparés. Alors forcément, en voyant Annabelle se prostituer, tous mes instincts de grand frère me poussait à aller la sortir de cette merde, même contre son gré. Je savais que si elle avait pût, elle m'aurait envoyé baladé... C'est dans ces moments-là que j'étais bien content d'avoir plus de force qu'elle. Ce n'était pas la première fois que je la soulevais de terre pour l'embarquer avec moi. Si elle me suivait gentiment, je n'aurais pas à utiliser la force...

La savoir chez moi me rassurait. Elle n'était pas dans le froid à essayer de se faire payer par un type louche. Quand on avait regardé des séries comme Esprits Criminels, on finissait par voir des tueurs partout. Mais soyons réalistes, les prostituées se faisaient facilement tuer. Par une rivale énervée qu'on lui pique son terrain, un dealeur voulant attirer l'attention d'un autre ou d'un homme perturbé par l'abandon de sa mère et qui reporte toute sa colère sur les femmes. Merde, si je m'écoutais, Anna resterait enfermée dans mon appartement. Mais la connaissant, elle se défenestrerait pour m'échapper. Annabelle avait beau avoir l'air fragile, c'était une battante indépendante. Elle n'avait pas besoin de me le dire, je le savais déjà.

Nous discutions alors de champagne et de caviar. Annabelle m'expliqua n'avoir jamais goûté ni à l'un ni à l'autre. Elle me demanda alors si j'en avais afin qu'elle goûte. N'ayant que du champagne, je lui en servis une flûte. Rapidement, je terminais la mienne et me servais un nouveau verre de whisky.

- Crois moi, le whisky, c'est meilleur, surtout quand tu veux te bourrer la gueule.

Je bus une gorgée, sentant la délicieuse brûlure de l'alcool ambré coulant dans ma gorge. Annabelle venait de me sous-entendre qu'elle ne mangeait pas forcément à sa faim, ce qui me surprit. Je devais être naïf de croire que les prostituées mangeaient à leur faim. Après tout, certaines étaient très bien payées pour leurs services. Je l'écoutais m'expliquer que son salaire servait surtout à payer ses factures et qu'une fois tout cela payé, elle essayait de ne pas faire de grosses dépenses. Je terminai mon sandwich. Si elle me laissait faire, je l'aurais accueilli volontiers dans mon appartement. Je possédais deux chambres mais je me doutais que jamais elle n'accepterais... Quoi que...

- Tu sais, si tu as du mal, tu peux toujours t'installer chez moi.

Ce devait être bizarre de se faire proposer ce genre d'invitation, surtout qu'on ne se connaissait pas tant que ça, la preuve, je n'aurais jamais eu cru qu'elle ne mangeait pas à sa faim. Le coeur sur la main, je ne pouvais pas rester comme ça sans essayer de l'aider. Je m'en voudrais. Bon, si elle n'acceptait pas ma proposition, ce que je savais par avance, je pourrais toujours l'aider d'une façon ou d'une autre. Je pourrais toujours payer pour passer la nuit avec elle... Sans la toucher, bien sûr. Je la respectais trop pour ça... D'ailleurs, j'avais beau être du genre fêtard qui aime les femmes, je ne payais jamais pour du sexe. Ce n'était pas une question d'argent, j'avais de quoi payer. Seulement, je ne voulais pas avoir la désagréable sensation d'utiliser les femmes comme un jouet... Autant s'acheter une poupée gonflable...
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyVen 13 Mar 2015 - 20:53

Anna ne comprenait vraiment pas pourquoi Kasey tenait tant que ça à lui venir en tête. Elle ne lui avait jamais rien demandé et il avait fallu que leur route se croise une fois pour que le chanteur se lance dans l’objectif de faire d’elle une fille « bien ». Mais la jeune femme ne savait pas faire autre chose que le trottoir. C’tait ainsi depuis qu’elle s’était faite violer au détour d’une ruelle quand elle était un peu plus jeune. Elle en avait gardé des séquelles, bien sur, mais le sexe à proprement parler n’avait jamais été un problème. En même temps, elle ne savait pas vraiment ce que c’était que de faire l’amour à quelqu’un. Peut-être qu’elle n’aimerait pas ça… Après tout, jamais de sa vie elle n’avait été habitué à la douceur ou quoi que ce soit de ce genre. Le seul amour qu’elle avait reçu, c’était celui de son père adoptif, mais il ne l’avait jamais réellement bordé, ni raconter d’histoire. Il l’avait élevé mais ça s’arrêtait là.

Du coup, la façon dont Kasey se préoccupait pour elle la déroutait plus qu’autre chose. Elle n’aimait même pas ça, mais que pouvait-elle dire ? C’était une prostituée, habituée à céder aux moindres caprices qu’on lui imposait. Elle essayait de lui faire comprendre que ce n’était pas nécessaire qu’il s’inquiète à ce point pour elle, mais il n’y avait rien à faire. Le jeune homme était beaucoup trop têtu. Néanmoins, il arrivait que par moment, la jeune femme ait des excès d’autorité pour remettre un peu les choses en place. Elle avait beau être gentille, il ne fallait pas non plus abuser. C’était la fille d’un baron de la drogue, ne l’oublions pas. Mais ça, quasiment personne ne le savait. Elle gardait le secret car son nom de famille pouvait être révélateur pour qui le connaissait. Ne jamais divulguer son nom de famille, c’était ça le secret. Enfin, malgré le fait que Kasey l’empêchait de travailler de gagner de l’argent, se serait mentir que d’affirmer qu’elle se sentait mieux au chaud que dans le froid.

Et puis, elle profitait aussi d’être chez lui pour découvrir certaines choses, comme le champagne. Elle n’en avait jamais bu. Les barons de la drogue étaient beaucoup plus portés les alcools forts. Néanmoins, les boissons « mondaines » l’intriguaient. Et pas que les boissons d’ailleurs car elle se demandait quel gout avait le caviar. Les riches en raffolaient. Donc ça devait être bon. Le champagne, ça lui plaisait plutôt bien. C’était agréable en bouche. Ca pétillait. Mais c’était encore différent des sodas. Quant à Kasey, lui, ne jurait que par le whisky. Son père aussi ne jurait que par le whisky.

- Peut-être, mais je ne compte pas être ivre non plus, répondit-elle.

Elle évitait de boire. Quand on était une prostituée, l’alcool pouvait faire des massacres. Elle refusait de boire avec ses clients. Elle avait assez entendu d’horreur là-dessus pour avoir l’intelligence de refuser des verres. Sinon, certains hommes en auraient déjà profité. Les prostitués avaient assez de problème pour ne pas en rajouter encore une couche. Anna avait assez de problèmes financiers pour ne pas rajouter ça. D’ailleurs, elle avait tellement de mal à joindre les deux bouts en fin de mois que du coup, elle ne mangeait presque pas, ou très peu étant donné qu’elle avait aussi rarement le temps d’aller faire les courses car quand elle se réveillait, les boutiques fermaient ou étaient déjà fermées. Malheureusement pour elle, elle avait fait la gaffe de dire ça à Kasey et maintenant, il la prenait en pitié.

- Je peux m’en sortir toute seule, merci.

Pour le coup, Anna était vexée. Elle n’aimait pas qu’on la prenne en pitié, ni qu’on pense qu’elle était incapable de s’en sortir toute seule. Elle était capable de se gérer. Et puis, même si elle ne mangeait pas forcément des quantités astronomiques, elle mangeait quand même. Son estomac n’était pas vide à 100%. Elle avait toujours quelque chose à se mettre sous la dent. C’était juste les quantités qui étaient diverses et variées, même si ce sandwich était surement ce qu’elle avait mangé de plus consistant.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyJeu 9 Juil 2015 - 22:02

Aider les autres, c'était dans mes gènes. J'avais grandi dans un orphelinat où je voyais les plus petits pleurer, se terrer dans un mutisme que peu de personnes comprenaient. Je n'avais jamais supporté de voir les autres dans la tristesse. Et c'était plus fort que moi, j'essayais de les aider. Aujourd'hui, c'était tomber sur Anna... Je ne savais pas ce qui m'avait conduit à vouloir l'aider mais je l'avais fais et depuis, je lui pourrissais la vie. Mais ce n'était pas parti d'une mauvaise intention. Je souhaitais sincèrement l'aider... Même contre son gré.

Je lui avais donné l'occasion de goûter au champagne. De mon côté, malgré ma toute nouvelle célébrité, j'étais resté très simple. Un verre de whisky, un sandwich au poulet et un joint. Voilà tout ce qui me fallait pour être heureux. Je n'avais pas besoin de champagne, de caviar, de grandes soirées où tous les coincés du cul new-yorkais se rendraient.

«  Moi, j'en ai parfois besoin... »

Je m'arrêtais là. Annabelle n'avait pas besoin de savoir que souvent, très souvent, j'avais ce besoin de penser à autre chose. Entre les paparazzis qui me collaient au cul et les envies de replonger dans la cocaïne... Parfois l'alcool m'aidait. Même si ce n'était pas la solution, je le savais. Mais je continuais, tête de mule que j'étais. Enfin bref, j'avais proposé à Anna de venir s'installer quelques temps chez moi si ça pouvait l'aider. J'avais senti qu'elle se renfermait d'un coup. Je ne l'a prenait pas en pitié, je lui tendais juste la main... Mais étant une personne très fière, je me doutais qu'elle ne devait pas forcément apprécier le geste. C'était dur de demander de l'aide mais quand c'était proposé... C'était encore bien plus dur d'accepter avec l'idée qu'on nous prenait pour un raté.

«  Je ne dis pas le contraire, je pensais juste que ça t'intéresserait d'avoir du caviar et du champagne tous les jours, », lui dis-je en plaisantant avant de mordre dans mon sandwich.

Je mâchais avec application en profitant de la saveur du poulet. Puis je lui dis, la bouche encore pleine :

« En plus, ici, tu pourrais prendre un peu plus de fesses, tu serais encore plus bonne et peut-être même que je finirais pas vouloir payer une nuit avec toi... »

Non, ce n'était pas vrai. Il était hors de question que je profite d'Annabelle. Mais comme j'aimais la faire chier, je touchais à tous les points. Et puis, Anna n'était pas du genre à avoir des tabous sur son métier alors pourquoi en aurais-je ? Ce n'était pas mon genre de tourner autour du pot ou de faire dans la dentelle. Voyant qu'elle avait toujours un air renfrogné, je terminai mon verre de whisky d'un trait avant de la chatouiller.

« Bon, femme, sers moi un autre verre ! »

J'étais bien décidé à l'emmerder jusqu'au bout. Anna allait sûrement essayer de m'exploser la tête avec la bouteille de Jack posée sur la table, mais tant pis. Si ça pouvait la dérider et lui arracher un sourire, j'étais prêt au sacrifice suprême. Qu'est que j'étais adorable quand je voulais...
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptySam 25 Juil 2015 - 14:04

Il fallait bien qu’Anna soit honnête : quand Kasey décidait de l’empêcher de travailler, elle avait le droit à un repas consistant et une soirée/nuit au chaud. Dans son exaspération, il fallait bien avouer qu’elle était un peu reconnaissante envers cet emmerdeur professionnel, mais jamais elle ne le lui dirait. Elle était bien trop fière pour ça. Du coup, elle faisait tout pour être exécrable au début parce que malgré tout ça la saoulait qu’on l’arrache ainsi à son travail. Même si la prostitution ce n’était pas forcément du joli-joli, et bien c’était le seul moyen qu’elle avait de payer ses factures et de gagner de l’argent. On pourrait aisément lui dire qu’elle n’avait qu’à trouver un travail ‘honnête’, mais quand on possédait un mac et bien on ne faisait pas forcément ce qu’on voulait. On ne le quittait pas comme ça parce que tout l’argent que la prostituée gagnait allait dans sa poche et elle, elle touchait qu’une misérable part. C’était la dure loi de la rue.

Annabelle profitait d’être chez Kasey pour gouter à des choses qu’elle n’aurait jamais l’occasion de gouter toute seule parce qu’elle n’avait pas les moyens de s’offrir ce genre de luxe. Kasey lui avait plus les moyens. Une bouteille de champagne représentait une vraie bagatelle pour lui, financièrement parlant. Le but n’était pas de boire jusqu’à être ivre mort, elle voyait juste une occasion de boire un peu de champagne pour la première fois de sa vie. Elle savait également que le jour où elle retrouverait son père, les occasions ne manqueraient pas. Mais encore fallait-elle qu’elle le retrouve. Il était là, quelque part, à New York. Elle le savait. Mais s’il avait encore des soucis, il était normal qu’il se cache et quand son père décidait de disparaître de la circulation, presque personne n’arrivait à mettre la main dessus à moins de savoir à l’avance où il se trouvait. L’intention d’Anna, en buvant du champagne, n’était pas de boire jusqu’à être saoule. Chose à laquelle Kasey répliqua en avoir parfois besoin.

Elle le fixa pendant quelques secondes, arquant un sourcil avant de hausser les épaules. Ce n’était pas son problème et il faisait ce qu’il voulait. Contrairement à lui, elle n’allait pas être tout le temps derrière ses fesses pour savoir ce qu’il faisait. Elle ne releva pas. En fait, elle continua de manger jusqu’à ce qu’il lui proposa de vivre chez lui. Quand il s’agissait de charité, Annabelle se raidissait et se refermait sur elle-même. Sans attendre bien longtemps, elle répliqua ne pas avoir besoin qu’on la prenne en pitié. Même si son espèce de chambre de bonne était petite, elle était amplement suffisante pour elle. De toute manière, elle ne faisait qu’y dormir avant de se lever, s’habiller et partir travailler. La jeune femme le fusilla du regard quand il plaisanta sur la possibilité d’avoir du caviar tous les jours. Comme si elle était intéressée par ça. Certes, elle souhaitait y gouter, pas en faire son repas quotidien. Il y avait là une différence ! Puis après ça, Kasey s’attaqua à son physique.

« Le jour où tu paieras pour avoir une nuit avoir moi, je serais sans aucun doute déjà beaucoup plus riche que toi » répondit-elle. « Et mes fesses sont très bien comme elles sont ! Si elles ne te plaisent pas, ne les regardes pas ! »

D’accord, elle n’avait pas forcément un physique avantageux puisqu’elle n’avait pas une poitrine affriolante, elle était plus maigre que mince, parfois elle avait des cernes qui pochaient ses yeux de manières disgracieuses. Mais elle était ainsi faite. Dieu lui avait donné ce corps, ce n’était pas pour être critiqué parce qu’elle n’avait pas des fesses bombées qui faisaient cambrer ses reins de manière outrageuse. Continuant de manger son sandwich au poulet qui arrivait à sa fin, elle affichait toujours un air renfrogné. Anna était une personne susceptible, et tant que Kasey ne s’excuserait pas, elle continuerait de lui en vouloir. Sauf qu’il ne semblait pas vouloir en rester là, il se mit à la chatouiller et aussitôt, elle esquiva, un léger sourire s’étant dessiné sur ses lèvres. Elle était chatouilleuse, mais en plus de ça, elle était légèrement vêtue donc elle était encore plus sensible. Par contre son sourire s’évanouit lorsqu’il lui ordonna d’aller lui servir un autre verre.

« Tu as deux jambes en état de marche, alors lèves tes fesses et va te servir, je suis ni ta femme, ni ta bonne ! »
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMar 24 Mai 2016 - 13:28

Je savais que je pouvais être chiant. Pas de chance pour Annabelle, j'étais bien décidé à lui faire subir ce côté exaspérant de ma personnalité. Bon, c'était pour son bien donc, je n'avais aucun remords à le faire. Je voulais réellement la voir sortir de ce monde. Même si, je savais que c'était peine perdue mais "Qui ne tente rien, n'a rien.". Alors, je tentais le coup. Je ne désespérais pas de la voir changer de métier.

En touchant son physique, je voyais que j'avais touché un point sensible. Je riais doucement, je la taquinais et bien sûr, elle répondait du tac au tac. Elle était sur la défensive et elle ne s'était pas dit une seule seconde que je pouvais être en train de l'embêter. Je lui dis alors, toujours avec un sourire :

« Oulaaah, je plaisante avec toi, ma belle ! Je t'embête ! Tu sais bien que je n'oserais pas payer une nuit avec toi, ça serait t'encourager et ce n'est pas mon rôle ! »

Je m'étais mis à la chatouiller puis, je lui ordonnais de me servir un verre... Là, encore, elle prit la mouche. Je riais de plus belle. Les femmes sont réellement susceptibles quand elles s'y mettaient ! Je finis par soupirer avant de me servir un verre de whisky.

«  Je ne dis pas le contraire, je pensais juste que ça t'intéresserait d'avoir du caviar et du champagne tous les jours, », lui dis-je en plaisantant avant de mordre dans mon sandwich.

Je mâchais avec application en profitant de la saveur du poulet. Puis je lui dis, la bouche encore pleine :

« Aaaaah, on ne peut pas plaisanter avec les femmes ! »

Je n'étais pas du genre macho... Sinon, il y a longtemps que j'aurais tenté d'enfermer ma jeune soeur. Avec tout ce que j'avais entendu sur elle... Enfin bref, ce n'était pas dans mon caractère de réduire les femmes à l'état de domestique. En même temps, les femmes de mon entourage étaient des femmes fortes, travailleuses... Et chacune auraient pût m'étrangler si j'osais me comporter en petit macho imbuvable.

Je me levais, mon verre à la main. J'allais dans la cuisine me mettre quelques glaçons dans mon verre... Quand l'idée me traversa l'esprit. J'attrapais un glaçon et retournais au salon, en prenant soin de cacher mon glaçon. Puis sans un mot, je m'assis à côté d'Annabelle, avant de lui glisser le glaçon dans son dos. Je riais en la voyant se lever ! J'avais toujours été un petit con chiant... Pauvre Annabelle, elle allait le découvrir.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMer 25 Mai 2016 - 20:39

Kasey la payait mais jamais il ne couchait avec elle. Il la dédommageait de la nuit où il l’avait empêché de travailler. Il fallait bien avouer que bien souvent, elle repartait avec plus que ce qu’elle pouvait gagner quand c’était une bonne nuit. Annabelle était gênée à chaque fois, mais il insistait pour qu’il reparte avec son argent. Lui, il était riche, il pouvait jeter des billets par les fenêtres si ça pouvait lui faire plaisir. Anna, quant à elle, elle avait connu la richesse quand elle vivait encore avec son père. Être un baron de la drogue avait ses avantages, mais depuis qu’il était parti pour ne pas se faire attraper par la police, le FBI et tout le tralala, la jeune femme était seule, elle luttait pour vivre. Parfois, c’était compliqué mais jamais elle ne se plaignait. Pourtant, parfois, elle aurait de quoi se plaindre étant donné les fins de mois difficile où elle devait se résigner à manger des pâtes au beurre. Alors quant un repas comme celui-ci s’offrait à elle, Annabelle n’était pas folle, elle en profitait un maximum ! Même si ce n’était qu’un simple sandwich.

Quand il commença à critiquer son physique. Ou tout du moins ses fesses qui ne semblaient pas être à son gout. La jeune femme prit la mouche et lui signala que s’il n’aimait pas ce qu’il voyait, il n’avait qu’à pas regarder tout simplement. Néanmoins, Annabelle reconnaissait aisément qu’elle n’était sans doute pas la plus belle prostituée de New York étant donné sa maigreur mais elle s’en fichait. Du moment qu’on la payait pour faire son boulot, elle se fichait de son physique. Elle haussa les épaules à la réponse de Kasey. Il voulait l’empêcher de se prostituer, c’était un fait, sauf que jusqu’à présent, il n’avait pas fait grand chose pour l’aider à trouver autre chose. Enfin bon, elle n’allait surtout pas lui dire parce qu’elle ne voulait pas d’autre chose.

« Oui, oui » répondit-elle d’un ton très peu convaincu.

Sauf que Kasey la prit en traitre parce qu’elle se retrouva à subir des chatouilles qui la firent rire. Elle détestait quand on lui faisait des chatouilles mais malgré ça, elle était obligée de rire c’était plus fort qu’elle. Elle ne réussit pas à se débarrasser de Kasey jusqu’à ce que celui-ci cesse enfin de la chatouiller. Mais c’était pour mieux lui demander d’aller lui servir un verre. Annabelle était prostituée, mais pas bonne ; elle refusa aussi sec, lui rappelant qu’il était doté de deux jambes en état de marche et donc qu’il pouvait aller se servir tout seul.

« Attend, attend » fit-elle. « Tu me demandes d’aller te servir un verre pour que je puisse avoir du caviar et du champagne ?! C’est du chantage !!! »

Annabelle mordit rageusement dans son sandwich. Ou, tout du moins, ce qui en restait parce qu’elle arrivait bien au bout de sa préparation. Elle s’installa en tailleurs et bouda. Oui, c’était enfantin, mais la jeune femme pouvait s’offusquer assez rapidement. On pouvait la qualifier de susceptible, mais elle assumait totalement. Elle ne fit même pas attention à Kasey qui se leva de son canapé. Elle termina son sandwich et essuya ses doigts de la sauce qui avait légèrement coulé sur le bout de ses doigts. Elle était bien déterminée à bouder dans son coin aussi longtemps que possible mais quand elle sentit un glaçon glisser dans son dos, elle se leva subitement du canapé en poussant un petit cri. Elle glissa une main dans son dos pour retirer le morceau de glace tandis que Kasey riait. Elle se tourna vers lui, un air légèrement mauvais de dessiné sur le visage.

« Ah ça t’amuse, hein ? » fit-elle le glaçon dans le poing. « Très bien… »

D’un pas résolue, elle se dirigea vers la cuisine et attrapa discrètement une bouteille d’eau. Puis, très rapidement, elle arrosa Kasey, ne faisant pas du tout attention aux meubles, ni au sol.
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M.-J. Kasey Taylor

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyVen 12 Aoû 2016 - 22:59

Très sincèrement, si j’avais pu, j’aurais réellement changé la vie d’Annabelle. Oui, oui sans déconner. Je l’aurais aidé à trouver un véritable emploi, stable et honnête. J’aurais tout fait pour qu’elle puisse avoir un appart sympa et toute une vie agréable, plutôt que de se prostituer. Sérieusement, l’hiver n’était pas clément avec elle. Sauf que, cette femme était incroyablement têtue !! J’avais beau essayé de lui parler, de la raisonner, je la retrouvais quasiment la minute même dans la rue à chercher un client. Du coup, j’avais renoncé… Je ne pouvais pas la forcer, d’ailleurs, je ne savais pas ce qui l’avait conduite à finir dans la rue… Dans un sens, je l’admirais. Elle forçait le respect, c’était une femme vraiment forte pour pouvoir endurer ce genre de vie. Beaucoup auraient abandonné mais depuis que j’avais décidé de lui pourrir la vie, Annabelle n’avait jamais lâché. Bravo, comme disent les Français !

Je la voyais bouder dans son coin comme une enfant. Je riais doucement, ça me changeait de la femme forte et indépendante refusant mon aide. Là, j’avais face à moi, une petite fille boudant dans son coin, c’était mignon ! Finalement, je riais et finis par céder.

« Je t’embête va ! Tu sais bien que je ne peux rien te refuser. Sers-toi un verre si tu veux, pour le caviar, faudra repasser. Je n’en ai pas, j’aime beaucoup trop la malbouffe ! »


S’il y avait bien une chose qui ne changeait pas chez moi, malgré ma célébrité, c’était mon amour pour les fast-foods. Je continuais de manger des frites huileuses, du poulet frit et à boire de grands gobelets de soda. Il m’arrivait de manger plus raffiné mais ce n’était pas trop à mon goût. Je préférais de loin les restos où je déboutonnais mon jean à la fin du repas !

Après avoir déposé mon assiette dans la cuisine, une idée géniale me vint à l’esprit. J’attrapais un glaçon et le fis glisser dans le dos de mon invitée. En voyant sa réaction, j’éclatais de rire. Je n’avais pas grandi, je devais l’avouer. Du haut de mes 26 ans, je restais un enfant immature qui adorait emmerder son entourage. Pas de chance, ça tombait sur la pauvre Annabelle. Et vu son air déterminé, je compris qu’elle allait se venger. Comment ? Aucune idée. Mais j’eus ma réponse assez rapidement lorsque je sentis de l’eau au sommet de mon crâne mouillant le canapé, le sol, les meubles, bref, j’étais trempé.

Je restais un moment surpris par la vengeance. Je ne l’avais pas vu venir. Alors sans crier gare, je me levais et attrapais Anna et me remis à la chatouiller de plus belle.

« Oh tu vas me le payer ! »
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Annabelle M. Blackwood

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyMar 13 Sep 2016 - 18:58

S’il y avait bien une chose qu’Annabelle détestait, c’était de dépendre de quelqu’un et à chaque fois que Kasey venait pour l’empêcher de travailler, la nourrir, la garder au chaud pour le reste de la nuit et la payait pour son temps perdu, elle avait la désagréable impression de dépendre de quelqu’un. Or, elle ne souhaitait pas l’être. Elle considérait être indépendante. Après tout, si son père l’avait laissé derrière lui, c’était pour qu’elle lui prouve sa capacité à se débrouiller toute seule et à le retrouver – parce que bien évidemment, s’il était parti sans rien dire et sans l’emmener avec lui c’était parce qu’il allait se faire attraper par la police et qu’il devait partir le plus rapidement possible, ça, Anna l’avait très bien compris.

Annabelle ne voulait pas d’un autre boulot, surtout si elle ne se le trouvait pas toute seule. Être une prostituée n’était pas plus désagréable qu’un autre boulot à ses yeux. Certes, elle ne gagnait pas une fortune, mais en même temps, méritait-elle quelque chose qui payait mieux, elle qui n’avait pas de diplôme ? Elle n’avait même pas terminé le lycée. L’école n’avait jamais été pour elle. C’était bon pour les intellectuels, or elle, elle ne l’était pas. Elle n’était pas idiote pour autant. Elle avait un cerveau. Ce n’était pas sa faute si elle était nulle en maths et si l’histoire l’endormait. Enfin bref. Pour l’instant, elle était en pleine joute verbale avec Kasey qui usait du chantage pour qu’elle ait du caviar et du champagne.

« Et bien je n’en veux plus, espèce de malpoli !! »

Oui, elle faisait un peu gamine, mais et alors ? Elle n’avait que 18 ans après tout. On ne pouvait pas lui demander d’être adulte du jour au lendemain comme ça. Pourtant, à côté de certaines filles de son âge, Annabelle se trouvait beaucoup plus mature qu’elles. Annabelle bouda Kasey encore plus, continuant de manger son sandwich, mordant dedans rageusement. Elle ne fit même plus attention à lui, préférant se concentrer sur son repas qui était sans aucun doute le meilleur qu’elle avait mangé depuis quelques temps, même s’il ne s’agissait que d’un sandwich. Sauf qu’à force de faire son boudin, elle n’avait pas fait attention à Kasey qui lui glissa un glaçon dans le dos. Une exclamation de surprise s’échappa de ses lèvres. Elle ne tarda pas à réagir en retirant le glaçon. Il voulait jouer ? Et bien ils allaient jouer, ça ne posait aucun souci à Annabelle.

Elle fit comme chez elle et se rendit à la cuisine où elle abandonna le glaçon dans l’évier. Elle attrapa une bouteille d’eau aussi discrètement que possible puis elle arrosa Kasey en lui versant le contenu de la bouteille d’eau sur la tête, mouillant ainsi au passage tout ce qu’il y avait autour de lui. Elle afficha un petit air de satisfaction face au silence qui s’ensuivit. Elle était bien contente de l’avoir surpris. Sauf qu’elle aurait dû bien se douter que Kasey n’en resterait pas là non plus. Aussitôt il sauta sur elle, l’attrapant au passage et la chatouillant. Elle hurla de rire tout en se tortillant dans tous les sens pour lui échapper sauf que Kasey avait beaucoup plus de force qu’elle et par conséquent, elle n’arrivait pas vraiment à ses fins.

« Non, je t’en prie, arrête » fit-elle toujours en riant.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyJeu 12 Jan 2017 - 21:21

Je savais bien qu’Annabelle était du genre indépendante. Quoi que je dise, quoi que je fasse, je savais que jamais Annabelle ne me laisserait l’aider. J’avais maintes et maintes fois essayé, mais en vain. Anna ne se laissait jamais faire. Ca ne m’aurait pas dérangé de lui offrir de quoi payer son loyer ou même lui prendre un appartement dans Brooklyn. Mais, j’avais face à moi une véritable tête de mule. J’avais fini par abandonner l’idée de venir à la rescousse de la jolie brune. A la place, j’essayais d’améliorer son quotidien nocturne. Je lui évitais de passer une nuit ou deux dans les rues froides, à attendre un pauvre con qui la payerait une misère pour quelques minutes de sexe médiocre. Mais malgré cela, Annabelle n’avait jamais essayé de profiter de mon argent. Ce devait être pour cela que j’essayais toujours de l’aider, d’être là pour elle-même lorsqu’elle m’envoyait balader. Un peu comme en cet instant, lorsqu’elle m’expliqua, un peu comme une enfant, que son envie de caviar était passée. Je riais doucement en baissant la tête.

Après lui avoir glissé un glaçon dans son haut, histoire de la dérider un peu. Annabelle s’était vengée. Je m’y attendais, elle n’était pas le genre à se laisser faire sans se venger. Sauf que je ne pensais pas que sa vengeance serait aussi… Mouillée ! Du coup, j’utilisais mon arme fatale : les chatouilles. J’attrapais la jolie brune et me mis à la chatouiller. Une chose que j’avais apprise à l’orphelinat : beaucoup de filles étaient chatouilleuses. Du coup, contrairement à d’autres garçons qui embêtaient les filles en leur tirant les cheveux ou en cachant leurs affaires, moi je préférais les chatouiller. Au moins, nous étions deux à rire. Ca devait être pour cela que les filles m’aimaient bien, j’étais sympa contrairement aux autres.
Annabelle ne ferait pas exception, je la chatouillerais comme j’avais chatouiller les fillettes de l’orphelinat où j’avais grandis. Une fois que ma protégée me supplia de m’arrêter, je la laissais enfin respirer. Je me mis debout et lui dis :

« Tu y réfléchiras à deux fois avant de me mouiller… La prochaine fois, je ne te lâcherais pas ! » dis-je un sourire en coin.

Je baissais la tête vers mes vêtements trempés. Sincèrement, je m’en foutais du mobilier, ce n’était que du matériel que je pouvais racheter. Par contre, si je tombais malade, ça serait moins top. Je retirais alors mon t-shirt… J’aurais pu retirer mon jean mais j’avais peur que ça soit mal interprété. Du coup, je décidais d’aller me changer dans ma chambre. Je lui criais dans le couloir :

« Si tu as toujours faim ou soif, sers-toi ! J’ai fait les courses hier ! »


Je partais du principe qu’un simple sandwich n’allait pas la caler, ce n’était pas assez consistant.
Pendant ce temps, j’enfilais un marcel noir et un jogging noir également. Je pris mes vêtements mouillés et les balançais sans ménagement dans le panier à linge sale. Puis je rejoignis Annabelle au salon.

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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyJeu 30 Mar 2017 - 12:56

Annabelle n’était pas du genre à profiter des gens. Elle avait toujours appris à se débrouiller seule, même si elle avait eu une belle vie jusqu’à ce que son père quitte brusquement la ville pour fuir. C’était seulement depuis peu de temps qu’elle se saignait un peu au quatre veines pour pouvoir s’en sortir et ne pas mourir de faim. Faire la prostituée ne la gênait pas. Elle ne se voyait pas réellement faire autre chose car elle n’était qualifiée dans aucun domaine. Elle avait arrêté l’école très jeune alors elle n’avait pas vraiment de qualification. Elle n’avait même pas eu son diplôme de fin d’étude du lycée.

Kasey avait le don de l’énerver, mais en même temps, elle l’appréciait par moment – quand il n’était pas occupé à la critiquer ou à l’empêcher de vivre. Il lui avait proposé de nombreuses fois son aide et elle avait toujours refusé. Si elle pouvait lui faire face, elle serait toujours sur son trottoir entrain d’attendre le prochain client, mais elle et son poids plume ne feraient jamais le poids contre lui. Elle ne pouvait pas nier qu’elle appréciait d’être au chaud – surtout quand les nuits étaient bien froides. Elle l’envoya à nouveau balader quand il l’invita à aller se servir en champagne dans le frigo. Son envie était passé. D’ailleurs, en avait-elle réellement eu envie ? Difficile à dire. Elle ne connaissait pas cette boisson, tout comme le caviar, alors difficile d’avoir envie de quelque chose qu’on ne connaissait pas. Néanmoins, elle avait envie d’y goûter un jour. Mais si ce n’était pas pour aujourd’hui, ce n’était pas dramatique.

Les choses se dégradèrent lorsque brusquement, Anna se retrouva avec un glaçon dans son dos. Mais se dire qu’elle resterait sans rien faire, c’était très mal la connaître. Elle n’hésita pas à se venger en lui jetant de l’eau dessus. Mais encore une fois, son poids plume et elle ne firent pas le poids face à Kasey qui se mot aussitôt à la chatouiller. À aucun moment elle ne put faire croire qu’elle n’était pas touchée par les chatouilles de l’artiste étant donné le peu de vêtements qu’elle portait. Elle rit tout en se tortillant dans tous les sens, sentant les larmes couler sur ses joues. N’arrivant pas à se dégager de lui, Anna finit par réclamer grâce et après quelques secondes, il cessa, lui permettant ainsi de reprendre sa respiration. Elle mit plusieurs secondes à reprendre son souffle tandis que Kasey la prévint de ce qui l’attendait la prochaine fois qu’elle déciderait de se venger.

« Tu plaisantes, j’espère ? » lâcha-t-elle légèrement. « C’est toi qui as commencé, je te rappelle. »

Machinalement, Anna détourna la tête lorsque Kasey retira son t-shirt juste devant elle. Voir quelqu’un se déshabiller, bien souvent, c’était dans son métier. Elle savait que si Kasey retirait son vêtement c’était pour éviter d’attraper froid. Sauf qu’elle ne l’avait jamais vu aussi peu vêtu. Dans son métier, Anna avait vu plusieurs types d’hommes mais ce n’était jamais pareil quand on avait affaire à quelqu’un de proche – si on pouvait les considérer comme proches. Finalement, il quitta les lieux et Anna reprit un peu de contenance. Elle répondit par la positive quand il l’autorisa à fouiller dans la cuisine si jamais elle voulait quelque chose.

Elle regarda la fin de son sandwich qu’elle avait pas terminé de manger. Elle l’attrapa et se dirigea vers la cuisine tout en finissant de le manger. Elle trouva un paquet de cookie neuf et elle eut soudaine une idée. Elle ouvrit aussitôt le frigo et plongea sa tête dedans, se retrouvant penchée. Elle entendit Kasey revenir surement avec des vêtements secs sur lui. Elle ne releva pas la tête du frigo et elle demanda :

« Tu as du fromage blanc ? »
demanda-t-elle tout en regardant un peu partout.
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MessageSujet: Re: Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle)   Ramène ton cul dans la caisse !! (Annabelle) EmptyVen 28 Sep 2018 - 12:27

Peut-être que le fait d’avoir découvert que j’avais une jeune sœur me rendait plus protecteur avec Annabelle… Ou alors peut-être me rappelait-elle, inconsciemment, une de mes sœurs adoptives de l’orphelinat que j’avais perdu de vue. Je savais bien comment certaines avaient dû tourner. Faute de trouver un foyer décent, beaucoup d’orphelins finissaient par se tourner vers la rue, la drogue, la violence, la prostitution et l’alcool. J’en avais pris moi aussi le chemin mais j’avais eu beaucoup de chance, j’avais fini par revenir sur le droit chemin. Mais on ne pouvait en dire autant des autres. Mais je préférais me dire que mes frères et sœurs adoptifs avaient fini par trouver un foyer plein d’amour et de compassion dans lequel ils pourraient grandir et devenir des adultes tout ce qu’il y avait de plus respectables. Je ne pouvais que leur souhaiter d’avoir eu la même chance que moi. Mes parents adoptifs, contrairement à ceux de Keri, ne roulaient pas sur l’or. Ils avaient de bons emplois qui leur permettaient de petites folies par-ci par-là. J’avais donc grandi sans avoir la tête qui enflerait sous prétexte qu’un gros compte en banque me donnait le droit de vie et de mort sur chaque personne m’entourant.

Je ne connaissais pas la vie d’Annabelle… En dehors du fait qu’elle se prostituait et n’avait pas toujours de quoi se payer un bon sandwich, d’après ce que je constatais. Mais pour le peu que je voyais, c’était une fille simple, sympa mais très méfiante, avec un caractère bien trempé ! Mais je l’appréciais beaucoup. Je ne pouvais pas me permettre de venir en aide à chaque prostituée que je voyais mais Annabelle avait ce truc qui faisait que je ne pouvais pas la laisser toute seule. Je m’inquiétais pour elle, surtout lorsque je ne la voyais pas durant plus de trois jours. Je voulais vraiment l’aider, si elle m’avait laissé faire, j’aurais été capable de l’aider à payer son loyer, faire ses courses et de l’aider à trouver du travail. Je ne supportais pas l’idée qu’elle se prostitue pour payer son loyer. Selon ma vision des choses, la prostitution ne devait pas exister. Je refusais qu’une femme, ou un homme d’ailleurs, vende son corps. Déjà que de donner son corps, son mental à la célébrité était risqué mais alors dans la rue…

Profitant d’un moment d’amusement, j’avais chatouillé jusqu’à ce que Annabelle ne puisse plus se débattre. C’était dans ces moments que je la considérais réellement comme une amie. Bien que l’on ne soit pas réellement proches, Annabelle restait l’une des personnes les plus sincères et franches de mon entourage. Elle savait que j’avais de l’argent et que je pouvais l’aider, mais jamais elle n’avait tenté d’en profiter.
Une fois qu’elle implora mon pardon, je finis par la laisser tranquille. Je devais me changer car grâce à ses bêtises, je me retrouvais complètement mouillé.

« Ouais mais je ne t’ai pas renversé de l’eau ! T’es comme ma petite sœur, toujours en train d’exagérer ! Alalalah, les femmes ! » dis-je d’un air faussement affligé avant de partir dans ma chambre me changer.

J’avais fini par me mettre à l’aise dans un jogging et un débardeur. Une fois changé, j’avais rejoint Annabelle qui avait fini par aller se servir dans la cuisine. Je lui avais proposé de se servir. Après tout, j’avais fait les courses et je vivais seul, donc je pouvais bien la laisser se servir. Elle me demanda si j’avais du fromage blanc.

« Non, je n’aime pas trop ça mais j’ai de la glace à la vanille dans le congélateur, si ça peut remplacer. »
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